Les "Douze heures de la Nuit" en édition papier

Je ne veux pas te décevoir mon cher Lester mais ça sent un peu l'amateurisme. J'espère me tromper car ton recueil mérite vraiment un ouvrage de qualité.

Bof, tu sais, je ne fonde pas tant d'espoir que ça, donc je risque peu d'être déçu. J'ai vu d'autres de leurs productions, c'est plutôt du bon travail, maintenant j'attends d'avoir la chose en main "pour de vrai"...

Naëlle a écrit:

Zaroff a écrit:Version finale de la couverture :

Y A DES FAUTES, BORDEL!
La parenthèse à la deuxième ligne (pas d'espace après, déjà. Et je vois pas bien, donc c'est à confirmer, mais il me semble qu'il manque l'espace avant). Il manque l'espace avant "comme", à la troisième ligne. Dernière ligne, il y a cinq points de suspension au lieu de trois.
"Lester L.Gore": à mon humble avis, il faudrait ajouter une espace entre L. et Gore, et aussi le point à "L" sur la première de couv' et le dos, pour unifier. Et il y a une double espace dans "Éditions Langlois Cécile" (entre Éditions et Langlois), mais ça c'est peut-être fait exprès.

Pardon de tout noter, hein, mais vraiment ça me tue, ces fautes de typo...

Tu pinailles, Naëlle : hors les grosses fautes, le lecteur Lambda ne fait pas attention à la typographie. Tu inquiètes Lester pour rien.

Pas d'accord, Doumé. Pour moi, en tant qu'éditeur, il n'y a pas de lecteur "lambda".
Tous les lecteurs qui achèteront ton ouvrage sont en droit d'attendre de l'éditeur qu'il fasse son travail. Tout simplement. Le fait qu'ils remarquent ou non les fautes n'a finalement guère d'importance. Le rendu final doit être le plus propre possible. L'auteur est en droit de l'exiger, et le lecteur aussi. Sinon, on parle d'un éditeur peu soigneux, voire d'un boulot d'amateur.

Peut-être que le lecteur lambda ne fait pas attention aux fautes de typo. Mais est-ce que c'est une raison pour ne pas les signaler?

Je me doute que mes pinaillages en font sûrement chier plus d'un, mais y a des trucs qui me mettent hors de moi, alors quand c'est pour des choses aussi importantes qu'une publication, j'hésite pas une seconde à le dire.

Naëlle a écrit:Peut-être que le lecteur lambda ne fait pas attention aux fautes de typo. Mais est-ce que c'est une raison pour ne pas les signaler?

Bien sûr qu'il faut le signaler. Mais ne dramatisons pas ; Lester est au courant et pourra rectifier. Si l'éditeur est sérieux, tout s'arrangera, s'il ne l'est pas (je vous dis pas le travail salopé que m'avait fait mon éditeur papier ; là tu aurais eu une crise cardiaque Naëlle ; et pas moyen de changer leur édition...) S'il ne l'est pas donc, alors évidemment...

Je suis d'accord à 100% avec Naëlle et Léonox.
Tout doit être entrepris pour que le texte soit exempt de coquilles, qu'il s'agisse d'orthographe ou de ponctuation.

Je respecte le lecteur au plus haut point, quel que soit son niveau, et je n'hésite pas à passer de longues heures en relectures à traquer les fautes. C'est en faisant preuve d'une extrême exigence - ce qui hélas ne garantit pas un résultat parfait - que les petits éditeurs et les auteurs indépendants gagneront leurs lettres de noblesse.

Comme Zaroff, j'estime que la prose de Lester mérite de trouver un éditeur pour qui la qualité technique compte autant que la substance. Et j'espère vraiment que le livre est à une étape où les coquilles peuvent être corrigées.

Naëlle, tu as une excellente vision, car je suis incapable de lire la 4e de couv tant les lettres sont petites. Ou plutôt, tant mes yeux sont usés par l'âge.
J'en profite pour te dire que ton nouvel avatar me plaît beaucoup.

T.

Je suis d'accord avec vous tous : le professionnalisme, c'est de rendre la meilleure copie possible, même si nous savons tous que la perfection n'est pas de ce monde.

C'est une question de respect envers le lecteur, et un point d'honneur pour moi-même. Je viens de rentrer du boulot, pour trouver une version re-corrigée par l'éditrice, tenant compte des remarques de Naëlle, que je remercie encore. ( Tu devrais lui proposer tes services de correctrice, d'ailleurs).
Pour le reste du livre, qui part lundi à l'impression, il s'agit du fichier publié chez Syllabaire, qui avait été expurgé de ses (déjà) rares coquilles initiales, et que Tipram m'avait fait l'amitié de relire avec toute sa sagacité et son expérience. je pense donc que le contenu sera "propre".

Maintenant, on attend de voir le résultat final, merci encore de votre confiance et de vos yeux acérés, les amis.

Une question qui a peut-être déjà ses réponses dans les messages précédents : conserves-tu la version numérique en vente ? Et en gardes-tu les droits ? Je serais curieux de voir les différences de marketing et les résultats de ventes entre une version papier d'un éditeur (la fameuse caution de l'éditeur...) et une version numérique essentiellement portée par son auteur.
Dans tous les cas, je te la souhaite longue et juteuse ! (ton aventure éditoriale, bien sûr)

Non, Didier, la version numérique n'est plus en ligne, car elle était l'objet d'un contrat avec défunt Syllabaire. Je ne suis pas partisan de l'auto-édition, et n'ai aucune envie de me charger des tâches qui en découlent par rapport au numérique.
Quant à la "caution de l'éditeur", on peut l'approuver ou pas, il n'empêche qu'elle existe. Moi-même, en tant que lecteur, je n'achète pas d'auteur auto-édité, à tort peut-être.
Je suis un pragmatique : quand je vois ce qui se publie en auto-édition, chez Édilivre etc., je n'ai pas envie de prendre le risque. Au moins, chez un petit éditeur, même débutant, même imparfait, il y a un filtrage.

La version électronique a disparu juste après que je l'aie achetée. Je n'ai même pas eu le temps d'aller mettre un super commentaire !

Mais je le ferai pour la version papier. Peut-être même l'achèterai-je également pour contribuer aux traites de ta Ferrari !   

D'ailleurs, je n'ai pas bien compris comment pré-commander sur le site dont tu as donné le lien. Je me suis contenté de mettre un commentaire, d'ailleurs pas assez travaillé. Je ferai mieux lorsqu'il sera en vente en ligne.

Mais je le ferai pour la version papier. Peut-être même l'achèterai-je également pour contribuer aux traites de ta Ferrari !

C'est bien d'y penser, mais c'est plutôt ma Peugeot 205 de 21 ans qui me cause des soucis, en ce moment. Pense aussi à l'offrir autour de toi, ce bouquin, surtout à ceux qui "n'aiment pas le fantastique".

D'ailleurs, je n'ai pas bien compris comment pré-commander sur le site dont tu as donné le lien. Je me suis contenté de mettre un commentaire, d'ailleurs pas assez travaillé. Je ferai mieux lorsqu'il sera en vente en ligne.

Merci pour ton commentaire, ça fait réellement plaisir. Pour commander, il suffit d'envoyer un petit message privé à l'administratrice, elle fera suivre à l'éditeur.

lester l gore a écrit:

Mais je le ferai pour la version papier. Peut-être même l'achèterai-je également pour contribuer aux traites de ta Ferrari !  

C'est bien d'y penser, mais c'est plutôt ma Peugeot 205 de 21 ans qui me cause des soucis, en ce moment. Pense aussi à l'offrir autour de toi, ce bouquin, surtout à ceux qui "n'aiment pas le fantastique".

Vite que je sois riche pour t'en offrir une, Ferrari   

Je vais rédiger ma chronique des Douze heures de la nuit cette semaine.
Elle paraîtra dans le numéro de février-mars du fanzine La Tête En l'Ere.
J'ignore si j'y parviendrai, mais je vais m'efforcer de rendre à l'auteur une petite partie du plaisir que j'ai éprouvé en lisant ce formidable recueil. A suivre...

Doumé, c'est sympa, mais je vois mal ce que je ferais d'une voiture rouge avec un cheval cabré sur mes chemins à vaches.   

Léonox, je suis impatient de lire ta chronique.