Le Crépuscule des Vieux

Que dire qui ne l'ait été ! Rien sur le forme... Rien sur le fond ni l'exploitation du thème.

Un mot résume ma pensée après lecture : formidable !

J'ai adoré l'histoire, les personnages, l'humour transpirant de chaque paragraphe et la lecture aisée. Et peu importe le manque de crédibilité de certaines idées, l'ensemble présente un monde basé sur des axiomes qui ne se démentent jamais. Quant à cette Alice, je la rencontre quand tu veux !!!  

Décidément tes textes sont une horreur pour les autres concurrents ! 

à toi pour ce bon moment de lecture

Charmé de ton commentaire, Mormir. (On le serait à moins !)
Alice, je te la présenterai volontiers mais il va te falloir patienter un peu : elle est encore à l'état d'embryon à ce jour et ne devrait naître, selon mes calculs, qu'aux alentours de mai-juin 14.
En attendant, je pense que tu peux trouver aisément des portraits de son arrière-arrière-arrière grand-mère. Celle-ci aurait jadis posé pour le fameux photographe Charles Dogson, alias Lewis Carroll. Bien sûr, c'est du noir et blanc et les images ne bougent pas, mais je fais confiance à ton imagination.
Honoré de ta visite, merci.
(Toujours entre deux avions ?...)

Que dire à part que j'ai adoré ? C'est vraiment prenant, l'intro est très drôle et le combat réussi. Pour moi c'est n°1 (à part si un texte génialissime est posté d'ici dimanche).

Et que répondre sinon merci ?
P-S : Tu sais que ça existe les lapins tueurs ? Cela remonte à un bail mais je me souviens que le président Jimmy Carter, qui avait pris quelques jours de vacances au bord d'un lac, s'était violemment fait agresser une fois par un lapin sauvage alors qu'il pêchait peinard. Il avait fallu une intervention musclée de son service de protection pour le tirer des griffes de l'animal furieux. Cela avait fait rigoler toute la planète à l'époque.
Peut-être qu'on regardait les Monty Pythons chez les lapins...

Désolé Jack, je n'avais pas lu ta réponse à mon commentaire !

Je ne prends pas souvent l'avion, mais ma vie bouge pas mal ces derniers mois, un peu trop même parfois. Quant au professionnel, c'est très incertain : je passe de journées tellement chargées que les nuits en sont amputées, à des jours sans presque rien à f..., comme aujourd'hui par exemple. Puis le contraire... Sans compter que ma mission actuelle se termine dans un mois et que je ne sais pas ce que je ferai après (ni d'ailleurs ce que je gagnerai puisque je suis à mon compte...). Mais cela s'appelle "la vie" et elle vaut chaque jour la peine d'être vécue !

Il est vrai que je considère moi aussi ton texte comme l'un des meilleurs ; et pour l'instant celui qui m'a procuré le plus de plaisir à lire. Le moment du classement approche ! Nous allons enfin pouvoir nous encenser les uns les autres :

Tu me rappelles cette vieille chanson des "Creedence": "Fortunate son". Il y en a qui naissent milliardaires, militaires ou fonctionnaires... mais pas toi.
Mais c'est aussi ta fierté, non ? (Important, la fierté.)

Pour les débats autour du concours, je pense aussi que les encensoirs peuvent faire d'excellentes armes.  

Je n'ai pas encore tout lu, mais c'est vrai que pour l'instant, je te donne gagnant, Jack ! C'est quand qu'on vote d'ailleurs ?
Bises
Eimelle

La lecture de ton texte fut un plaisir, vraiment. Les phrases en exergue sont super(s) et tes clins d’œil à Nabilla, à des personnalités du showbiz (il n'y a pas du Fabrice Luccini dans ce présentateur ?) ou des membres du forum sont du plus bel effet. En plus de l'histoire, tu poses un regard sans concession sur notre société "kleenex", vis à vis des vieux... c'est presque déjà le cas ! On les parque... pour mieux les tuer à petit feu.  
J'ai quand même souffert au début mais dès le 1er acte, ça démarrait sec ! Pauvres vieux ! Tu n'as pas honte ! Pour moi, l'explication sur les clones n'est pas utile. Cela me va très bien qu'il réussisse à supprimer "Le Protecteur" juste grâce à son intelligence et c'est tout. Pas besoin de savoir qu'il était un enfant cloné... etc... je trouve que ça alourdit l'ensemble.
Donc bravo à toi pour cette écriture sensible, précise, rieuse, un condensé difficile à tenir sur 28 pages !

Enfin lu. J'ai été époustouflé par le rythme et la maîtrise du texte mais moins convaincu par le final. Néanmoins, c'est un récit de haute volée. J'ai adoré ce remake de David vs Goliath façon Running Man ! Léonox en prend pour son grade et tant mieux.  
Un gros travail a été fourni et tu fais honneur à notre concours. Merci à toi pour cette prestation. Demain, je m'occupe de Didier.

AÏe ! deux nouveaux gros lecteurs pointus. Faut que je fasse gaffe à ce que je vais répondre.
D'abord le plus facile :
- Fabrice Luccini ? Il y a un air, vous croyez ?

Spoiler:

- Léonox, ce n'est pas du nôtre mais de l'original que je me suis inspiré : celui de Béra, le monstre des ténèbres. (Le nôtre est trop bien pour faire un super méchant crédible... Si ?... Non, j'y crois pas.)
Bon, passons. Et voyons cette histoire de clone.
D'accord, supposons que je la supprime... que reste-t-il ? Une charge sociale cynique mais un peu facile en guise d'intro, une caricature médiatique encore plus facile, un numéro d'action en forme d'exercice de style et un retournement-règlement de compte qu'on pourrait qualifier de traditionnel. Rien que des sentiers déjà battus et rebattus... pas de quoi se motiver.
Ce que m'a apporté mon clone, c'est un fil conducteur original, à la fois un aboutissement et une justification de tout ce qui précède. Il me permettait d'amener face à face un vieillard prématuré de 24 ans et un faux jeune de 125 ans qui n'étaient que les deux facettes d'un seul et même individu. C'est ça l'idée qui m'a excité, ce personnage dédoublé, prisonnier de ses âges mensongers, une espèce d'allégorie sur la futilité des prétentions humaines à vouloir s'affranchir de la férule du temps. Il n'y a pas de jeunes, il n'y a pas de vieux, il n'y a que des survivants éphémères, des sursitaires dérisoires du Grand Oubli, d'où ma note finale sur les rêves d'éternité.
Alors sans doute que j'ai raté ma sortie, que l'allusion philosophique ne ressort pas avec la netteté que j'aurais souhaitée, tout ce que vous voulez, mais j'ai l'impression que si je retirais mon clone, ce serait comme supprimer la clef de voûte du récit. Sans lui, je me dis que la sauce ne suffirait pas à sauver cette histoire de la banalité et de l'anonymat.
Apparemment si, pourtant, si j'en juge d'après les commentaires, ce qui, je l'avoue, ne laisse pas de m'intriguer. Finalement, peut-être que l'originalité d'un texte n'est pas forcément où on pensait l'y avoir mise...
Foutue création !

Oups ! Françoise et Zaroff, pardonnez-moi. Je me suis laissé aller à radoter comme un vieux clodo éméché à mon habitude, et j'en ai oublié de vous remercier pour vos appréciations chaleureuses.
Honte à moi, je mérite bien mal votre sympathique attention.

Un excellent texte. J'ai trouvé le début un peu long, pas forcément ennuyant parce que bien écrit, mais un peu trop long. Ensuite avec le début des jeux, on est pris dedans comme dit par mes petits camarades. C'est bien un peu caricatural, parfois peut-être un peu trop et je suis d'accord avec Eimelle sur la subtilité, mais ça ne gêne pas forcément non plus pour le plaisir de lecture. La fin retombe effectivement un peu, mais ce n'est pas qu'elle n'est pas bien, loin de là, c'est que le milieu était énorme et que terminer le truc après ça devenait un vrai défi. J'ai bien aimé l'idée du clone, même si j'ai eu bien besoin de me concentrer pour comprendre l'explication.
Enfin bref, un très bon moment de lecture que les quelques réserves que je fais n'entament en rien.

Sympa, ton commentaire, Catherine, merci.
La subtilité, ben oui, je sais bien. Je n'y suis pas allé avec le dos de la cuillère. Pourtant, tu me connais un peu, d'habitude je fais plutôt dans la précision. Seulement, ce coup-ci je me suis lancé dans un truc assez énorme (enfin, énorme pour moi), et je me suis dit que, si je voulais que ça passe, il fallait que je mette "le paquet". Alors, j'ai ratissé large et, bien sûr, la sobriété en a pris un coup.
Cela m'apprendra à lâcher les chevaux ! Quoique c'est un peu comme une bonne cuite, une fois en passant...

T'as bien fait de lâcher les chevaux.

Surtout qu'on parle de les taxer !