NIGHT STALKER de Zaroff
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Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Reçu ce jourd'hui mon exemplaire agrémenté d'une splendide dédicace avec de vrais mots tracés à la main. (Belle écriture, soit dit en passant.)
Je ne suis pas trop "tripaille et déballage organique" mais j'avais prévu le coup et m'étais entraîné en lisant "La mort visqueuse" de Shaun Hutson. Et puis, il n'y a pas que ça : il y a l'omniprésence moite et tentaculaire de Los Angeles, et surtout ce Sherman Dumont, un bon vieux shériff de base comme je les aime : grognon et revenu de tout mais crampon comme pas deux. Je devrais passer un bon moment... Merci, Dr Zaroff !
(Une question : l'auteur de "Pestilence" (Trash n°2) : Degüellus, c'est la dame à laquelle je pense ?)
Je ne suis pas trop "tripaille et déballage organique" mais j'avais prévu le coup et m'étais entraîné en lisant "La mort visqueuse" de Shaun Hutson. Et puis, il n'y a pas que ça : il y a l'omniprésence moite et tentaculaire de Los Angeles, et surtout ce Sherman Dumont, un bon vieux shériff de base comme je les aime : grognon et revenu de tout mais crampon comme pas deux. Je devrais passer un bon moment... Merci, Dr Zaroff !
(Une question : l'auteur de "Pestilence" (Trash n°2) : Degüellus, c'est la dame à laquelle je pense ?)
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: NIGHT STALKER de Zaroff
J'ignore à quelle dame tu penses, mais la réponse est non, de toute façon, pour la bonne et simple raison que... l'auteur de Pestilence n'est pas une dame du tout !Jack-the-rimeur a écrit:(Une question : l'auteur de "Pestilence" (Trash n°2) : Degüellus, c'est la dame à laquelle je pense ?)
Quant à la partie de ton message qui concerne Night Stalker, je laisserai à Zaroff le soin de te répondre: pour ma part, je me contenterai de te citer une nouvelle fois en soulignant ceci:
Je suis ravi que tu le remarques, et je pense que cette phrase, qui s'appliquait déjà à la collection Gore, peut également correspondre à chacun de nos livres. L'idée maîtresse reste bel et bien de raconter une histoire, et si les moyens mis en oeuvre pour cela peuvent (et doivent) révulser, ils ne sont pas là pour annuler et remplacer le principe de base.Jack-the-rimeur a écrit:Je ne suis pas trop "tripaille et déballage organique" mais il n'y a pas que ça
Alors bon voyage au pays de John Carpenter et James Ellroy, Jack, et bonne lecture.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
On peut avoir une photo de ladite dédicace?Jack-the-rimeur a écrit:Reçu ce jourd'hui mon exemplaire agrémenté d'une splendide dédicace avec de vrais mots tracés à la main. (Belle écriture, soit dit en passant.)
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
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Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Une idée idiote : "Degüellus" m'avait fait penser à Anne Duguël, alias Gudule (elle en aurait bien été capable). Pardon à elle (et à lui).
Ceci dit, Léonox, s'il m'arrive de vous chahuter un brin sur vos goûts, accorde-moi que je n'ai jamais porté de jugement de valeur ni sur les auteurs ou leurs oeuvres, ni sur leur lectorat supposé. Je suis moi-même trop curieux et réfractaire aux cadres de pensée pour souhaiter en imposer à quiconque.
Et il fut un temps pas si lointain où je dévorais le dernier "Stéphane Bourgoin" entre un "Doberman" et "le Dahlia Noir", ou "Jag", ou "le Poulpe"...
Les préférences elles-mêmes sont évolutives et le propre des bonnes surprises n'est-il pas de surgir d'où on ne les attend pas ?
Alors, quitte à en enfoncer une : vive les portes ouvertes !
(P-S à Naëlle : je jais tâcher de vous arranger un chouette cliché.)
Ceci dit, Léonox, s'il m'arrive de vous chahuter un brin sur vos goûts, accorde-moi que je n'ai jamais porté de jugement de valeur ni sur les auteurs ou leurs oeuvres, ni sur leur lectorat supposé. Je suis moi-même trop curieux et réfractaire aux cadres de pensée pour souhaiter en imposer à quiconque.
Et il fut un temps pas si lointain où je dévorais le dernier "Stéphane Bourgoin" entre un "Doberman" et "le Dahlia Noir", ou "Jag", ou "le Poulpe"...
Les préférences elles-mêmes sont évolutives et le propre des bonnes surprises n'est-il pas de surgir d'où on ne les attend pas ?
Alors, quitte à en enfoncer une : vive les portes ouvertes !
(P-S à Naëlle : je jais tâcher de vous arranger un chouette cliché.)
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Anne Duguël ! Bon sang, mais c'est bien sûr ! Et dire que je n'y avais même pas pensé !
J'ai pourtant lu tous ses romans d'horreur, et c'est vrai que non seulement elle serait capable de faire du TRASH, mais elle l'a déjà fait ailleurs, avec son traumatisant Mon âme est une porcherie. Reste que si ce serait un honneur d'accueillir cette grande dame au sein de notre petite collection, je ne la connais pas assez pour lui en faire la demande. Un jour, peut-être...
Quant à tes précisions, Jack, je t'accorde bien volontiers tout ce que tu voudras.
Je n'avais cité ton passage "tripaille et déballage" que parce qu'il me faisait plaisir, et non pour formuler en creux je ne sais quel reproche: pas l'ombre d'une jeune fille en pleurs par ici.
En tout cas, force est de constater que Zaroff a bien mal choisi son moment pour s'absenter: le topic de Night Stalker n'avait plus été aussi actif depuis la sortie du roman !
J'ai pourtant lu tous ses romans d'horreur, et c'est vrai que non seulement elle serait capable de faire du TRASH, mais elle l'a déjà fait ailleurs, avec son traumatisant Mon âme est une porcherie. Reste que si ce serait un honneur d'accueillir cette grande dame au sein de notre petite collection, je ne la connais pas assez pour lui en faire la demande. Un jour, peut-être...
Quant à tes précisions, Jack, je t'accorde bien volontiers tout ce que tu voudras.
Je n'avais cité ton passage "tripaille et déballage" que parce qu'il me faisait plaisir, et non pour formuler en creux je ne sais quel reproche: pas l'ombre d'une jeune fille en pleurs par ici.
En tout cas, force est de constater que Zaroff a bien mal choisi son moment pour s'absenter: le topic de Night Stalker n'avait plus été aussi actif depuis la sortie du roman !
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Léonox a écrit:Réponse simple: parce qu'on ne sait pas faire, et qu'on n'a pas le temps d'apprendre.
D'autre part, nous tenions à insister sur la filiation avec la collection GORE, et ce parallèle ne pouvait donner sa pleine mesure qu'avec le support papier, auquel nous sommes attachés.
Enfin, l'un des avantages du numérique est de proposer des prix de vente peu élevés, or nos bouquins ne sont déjà pas chers. Cependant, nous n'écartons pas l'idée d'y venir un jour, mais nous préférons d'abord installer la collection de façon physique pour l'instant.
un autre avantage que l'on évoque rarement. le numérique est aussi un fantastique accés à la lecture pour les mal voyants.
pour ma part, je bénis l'arrivée des liseuses..... c'est sur que dans le métro, je suis un peu ridicule avec mes pages au format oui oui... mais pour l'instant je n'ai pas le choix... le papier reste un objectif, mais ca, ce sera apres mon opération. peut etre...
Invité- Invité
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
David "Vidéotopsie" Didelot est un fidèle de la collection TRASH. Et histoire de ne pas faire comme tout le monde (le combo AC/DC - Richard Ramirez a été plus fort que lui), il a commencé par le troisième livre de notre deuxième salve. J'ai donc l'honneur de vous présenter la première chronique officielle - et très enthousiaste - de Night Stalker:
"Pour clore cette deuxième livraison "Trash", le mystérieux Zaroff nous envoyait à la face l’excellent "Night Stalker", dont la couverture et le titre ne laissaient pas d'intriguer : "Night Stalker" ? La silhouette filiforme d’un mec habillé de noir ? La casquette AC/ DC vissée sur la tête ? Une nana dépoilée salement poignardée au premier plan, un pentagramme dessiné dans le creux de la main ?... Pour écrire ce sixième "Trash", Zaroff aurait-il utilisé la figure trop réelle de Richard Ramirez, tueur en série qui, au milieu des années 80, officia en Californie en massacrant et/ou violant une quinzaine de personnes ? Eh oui justement.
Exploitant là le motif ô combien rabâché du serial killer frappadingue (rappelons-nous les forfaits de Nécrorian dans la "Collection Gore", type "Blood-Sex" ou "Skin Killer"… Nécrorian, à qui "Night Stalker" est d’ailleurs dédié), Zaroff innove cependant en s’appuyant sur une affaire criminelle célébrissime dans les annales de la police américaine. L’« amateur » pourra ainsi « s’amuser » à repérer les éléments puisés dans la réalité de l’affaire : la description physique du tueur, son passé, le modus operandi de certains meurtres, le délire sataniste de Ramirez, sa fascination pour le groupe AC /DC et le morceau "Night Prowler", les conditions rocambolesques de son arrestation… Ca rigole donc moins quand on sait que tout cela est (plus ou moins) vrai.
Ceci dit, Zaroff n’est pas Stéphane Bourgoin, et son roman envoie d’abord du gore et du cul dans les grandes largeurs, l’ombre de Nécrorian planant constamment sur "Night Stalker" : du sexe évidemment mêlé de sang quand il s’agit d’évoquer les immondes forfaits de Ramirez (voir le massacre des deux vieilles sœurs, dont l’une est paraplégique : ça fait très très mal !), et du cul totalement gratos quand il faut dessiner le portrait haut en couleurs de Willy Hunt, adjoint quasiment débile du shérif chargé de l’affaire (une fellation par ci, une branlette aux chips par là, devant une VHS de Ginger Lynn, la fameuse pornstar des 80’s…). Bref, "Night Stalker" est peut-être le roman "Trash" qui rend le plus sincère hommage aux mannes de la "Collection Gore", Nécrorian en tête : l'auteur de "Blood-Sex" apparaît même dans le roman, dans un rôle qui lui sied comme un gant !
Une ambiance urbaine typiquement eighties, des personnages tous plus cintrés les uns que les autres, un cocktail sans cesse renouvelé de sexe et d’hémoglobine, des perversions en tous genre (même les enfants...), un synopsis simplissime et direct, un final tout feu tout gore, des chapitres très courts, une écriture qui vise d’abord à l’efficacité brut : Zaroff frappe fort avec "Night Stalker", l’auteur ayant parfaitement appris et assimilé les canons littéraires établis par la "Collection Gore". Pour les nostalgiques de ladite série, dont je suis !"
Source: https://www.facebook.com/photo.php?fbid=467320220043430&set=a.396780917097361.1073741828.396614247114028&type=1
En tant qu'éditeur, je suis comblé. Je pense que l'auteur le sera aussi. Grand merci, David.
"Pour clore cette deuxième livraison "Trash", le mystérieux Zaroff nous envoyait à la face l’excellent "Night Stalker", dont la couverture et le titre ne laissaient pas d'intriguer : "Night Stalker" ? La silhouette filiforme d’un mec habillé de noir ? La casquette AC/ DC vissée sur la tête ? Une nana dépoilée salement poignardée au premier plan, un pentagramme dessiné dans le creux de la main ?... Pour écrire ce sixième "Trash", Zaroff aurait-il utilisé la figure trop réelle de Richard Ramirez, tueur en série qui, au milieu des années 80, officia en Californie en massacrant et/ou violant une quinzaine de personnes ? Eh oui justement.
Exploitant là le motif ô combien rabâché du serial killer frappadingue (rappelons-nous les forfaits de Nécrorian dans la "Collection Gore", type "Blood-Sex" ou "Skin Killer"… Nécrorian, à qui "Night Stalker" est d’ailleurs dédié), Zaroff innove cependant en s’appuyant sur une affaire criminelle célébrissime dans les annales de la police américaine. L’« amateur » pourra ainsi « s’amuser » à repérer les éléments puisés dans la réalité de l’affaire : la description physique du tueur, son passé, le modus operandi de certains meurtres, le délire sataniste de Ramirez, sa fascination pour le groupe AC /DC et le morceau "Night Prowler", les conditions rocambolesques de son arrestation… Ca rigole donc moins quand on sait que tout cela est (plus ou moins) vrai.
Ceci dit, Zaroff n’est pas Stéphane Bourgoin, et son roman envoie d’abord du gore et du cul dans les grandes largeurs, l’ombre de Nécrorian planant constamment sur "Night Stalker" : du sexe évidemment mêlé de sang quand il s’agit d’évoquer les immondes forfaits de Ramirez (voir le massacre des deux vieilles sœurs, dont l’une est paraplégique : ça fait très très mal !), et du cul totalement gratos quand il faut dessiner le portrait haut en couleurs de Willy Hunt, adjoint quasiment débile du shérif chargé de l’affaire (une fellation par ci, une branlette aux chips par là, devant une VHS de Ginger Lynn, la fameuse pornstar des 80’s…). Bref, "Night Stalker" est peut-être le roman "Trash" qui rend le plus sincère hommage aux mannes de la "Collection Gore", Nécrorian en tête : l'auteur de "Blood-Sex" apparaît même dans le roman, dans un rôle qui lui sied comme un gant !
Une ambiance urbaine typiquement eighties, des personnages tous plus cintrés les uns que les autres, un cocktail sans cesse renouvelé de sexe et d’hémoglobine, des perversions en tous genre (même les enfants...), un synopsis simplissime et direct, un final tout feu tout gore, des chapitres très courts, une écriture qui vise d’abord à l’efficacité brut : Zaroff frappe fort avec "Night Stalker", l’auteur ayant parfaitement appris et assimilé les canons littéraires établis par la "Collection Gore". Pour les nostalgiques de ladite série, dont je suis !"
Source: https://www.facebook.com/photo.php?fbid=467320220043430&set=a.396780917097361.1073741828.396614247114028&type=1
En tant qu'éditeur, je suis comblé. Je pense que l'auteur le sera aussi. Grand merci, David.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Varga a écrit:le papier reste un objectif, mais ca, ce sera apres mon opération
Quand est prévue ton opération ? Et de quelle nature est-elle ? Il faudra que tu nous préviennes pour que chacun t'envoie toutes les pensées positives possible !
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
- Messages : 2638
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 60
Localisation : Près de Chartres
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Est-ce que cela a voir avec tes yeux Varga ? (désolée pour le flood...)
Les chroniques sont géniales en tous cas Léonox ! Vive Trash !(Je n'en ai pas encore lu un seul exemplaire mais je pense le faire un jour ...)
Les chroniques sont géniales en tous cas Léonox ! Vive Trash !(Je n'en ai pas encore lu un seul exemplaire mais je pense le faire un jour ...)
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Quelle chronique de David ! Je suis bluffé et ému. Un grand merci. Tu as compris le sens de mon bouquin, celui que je voulais rendre aux lecteurs. En effet, Nécrorian est un réel mentor et je me devais de lui rendre hommage. Un hommage sanglant bien évidemment.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Lu. Et pratiquement sans m'en rendre compte, ce qui est toujours un signe de qualité.
Je n'insisterai pas sur les canons du genre, pour ne pas dire "la grosse artillerie". On est loin de la "bibliothèque rose" ou du Los Angeles BCBG de Columbo, mais on s'habitue même aux excès et force est de reconnaître que Zaroff sait emballer et mettre sa marchandise en valeur.
Bizarrement, le Stalker fait presque insignifiant. J'évoquais plus haut "M. le maudit", mais il y a un air : un détraqué jouet de ses pulsions mais un paumé en pleine dérive, un looser toujours fauché et pas spécialement intelligent. Il n'a rien de l'aura vénéneuse d'un Manson ou d'un Dahmer, par exemple.
Les deux autres personnages principaux, le shérif et le profiler, ne s'en sortent guère mieux d'ailleurs, qui se font voler la vedette par l'adjoint Will-la pantoufle en chaleur et "Flingue" McAlister, le Rambo allumé de service.
A se demander si le vrai personnage (et le vrai monstre) du bouquin ne serait pas cette société américaine qui ne sait plus faire la différence entre la réalité et le spectacle, le spirituel et l'hystérie, les valeurs et la propagande. Les clichés dévoyés à plaisir et les dialogues très "cinéma" semblent bien aller dans ce sens, de même que le final joyeusement apocalyptique et le triomphe émouvant de l'incompétence absolue.
Un roman jouissif et graveleux, peut-être écrit au bulldozer, mais qu'on aurait tort de tenir pour simpliste.
J'ai passé un excellent moment.
Je n'insisterai pas sur les canons du genre, pour ne pas dire "la grosse artillerie". On est loin de la "bibliothèque rose" ou du Los Angeles BCBG de Columbo, mais on s'habitue même aux excès et force est de reconnaître que Zaroff sait emballer et mettre sa marchandise en valeur.
Bizarrement, le Stalker fait presque insignifiant. J'évoquais plus haut "M. le maudit", mais il y a un air : un détraqué jouet de ses pulsions mais un paumé en pleine dérive, un looser toujours fauché et pas spécialement intelligent. Il n'a rien de l'aura vénéneuse d'un Manson ou d'un Dahmer, par exemple.
Les deux autres personnages principaux, le shérif et le profiler, ne s'en sortent guère mieux d'ailleurs, qui se font voler la vedette par l'adjoint Will-la pantoufle en chaleur et "Flingue" McAlister, le Rambo allumé de service.
A se demander si le vrai personnage (et le vrai monstre) du bouquin ne serait pas cette société américaine qui ne sait plus faire la différence entre la réalité et le spectacle, le spirituel et l'hystérie, les valeurs et la propagande. Les clichés dévoyés à plaisir et les dialogues très "cinéma" semblent bien aller dans ce sens, de même que le final joyeusement apocalyptique et le triomphe émouvant de l'incompétence absolue.
Un roman jouissif et graveleux, peut-être écrit au bulldozer, mais qu'on aurait tort de tenir pour simpliste.
J'ai passé un excellent moment.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Jack-the-rimeur a écrit:
A se demander si le vrai personnage (et le vrai monstre) du bouquin ne serait pas cette société américaine qui ne sait plus faire la différence entre la réalité et le spectacle, le spirituel et l'hystérie, les valeurs et la propagande. Les clichés dévoyés à plaisir et les dialogues très "cinéma" semblent bien aller dans ce sens, de même que le final joyeusement apocalyptique et le triomphe émouvant de l'incompétence absolue.
Tu as parfaitement saisi le sens profond de ce merveilleux ouvrage écrit pour le plaisir et la joie du lecteur adepte du genre. Tu ne regarderas plus jamais un paquet de chips de la même manière ! Merci pour cette belle chronique. J'aurai de quoi nourrir mon blog avec vos critiques.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Jack: je suis vraiment content que Night Stalker t'ait plu.
J'affirme depuis quelques mois à qui veut l'entendre (et même à qui ne le veut pas !) que Zaroff a écrit là un excellent roman, et l'écho suscité par ces premières chroniques me ravit.
D'autres avis pour le moins éclairés devraient d'ailleurs venir enfoncer le clou sous peu...
Zaroff: ton nouvel avatar cartonne. Tu es beau comme un Dieu.
J'affirme depuis quelques mois à qui veut l'entendre (et même à qui ne le veut pas !) que Zaroff a écrit là un excellent roman, et l'écho suscité par ces premières chroniques me ravit.
D'autres avis pour le moins éclairés devraient d'ailleurs venir enfoncer le clou sous peu...
Zaroff: ton nouvel avatar cartonne. Tu es beau comme un Dieu.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Merci Léonox. Il me tarde de lire d'autres chroniques. Ce week-end, je vais poster mon avis sur Emoragie.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Night Stalker s’inspire de l’affaire Ramírez, un fait divers abject qui souilla la Californie des années 1980. Déposé en offrande sur l’autel du dieu Nécrorian, le roman de Zaroff se montre-t-il digne de son dédicataire ? La réponse est oui, mort de mes os !
Comme l’auteur de Blood-sex et Inquisition, Zaroff marie la fesse et le boyau avec maestria. Ultra-violent (euphémisme), Night Stalker n’épargne rien au lecteur, qui patauge dès les premières pages dans tous les fluides humains imaginables. Les crimes du rôdeur sataniste sont un concentré d’abomination, Trash a bien fait d’apposer la mention « Pour adultes consentants » sur ses couvertures.
Faisons nôtre l’analyse de l’ami David Didelot : Night Stalker est un antidote à la nostalgie de ceux qui ont découvert les pépites Gore à leur parution.
Merci, Zaroff. Grâce à toi, j’ai retrouvé mes 15 ans !
Comme l’auteur de Blood-sex et Inquisition, Zaroff marie la fesse et le boyau avec maestria. Ultra-violent (euphémisme), Night Stalker n’épargne rien au lecteur, qui patauge dès les premières pages dans tous les fluides humains imaginables. Les crimes du rôdeur sataniste sont un concentré d’abomination, Trash a bien fait d’apposer la mention « Pour adultes consentants » sur ses couvertures.
Faisons nôtre l’analyse de l’ami David Didelot : Night Stalker est un antidote à la nostalgie de ceux qui ont découvert les pépites Gore à leur parution.
Merci, Zaroff. Grâce à toi, j’ai retrouvé mes 15 ans !
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