Journal d'un survivant presque mort

28 Décembre 2012

J'écris les premières lignes de ce journal tout en étant dans un état tout à fait aberrant. La crainte, la peur, les frissons et la paranoïa. Tous ça me prend. Je ne peut plus dormir ou sinon je me réveille encore plus fatigué pour avoir lutté contre les cauchemar. Non je me trompe. Le cauchemar est ici. La cauchemar est la réalité. A moins que je ne dorme. Mon dieu faites que je me réveille !

Cette nuit les bruits ont recommencés. L'affreuse et puissante tempête de neige ne peut les couvrir. On ne voie rien dehors, les fenêtres ne donnent que sur de la neige compacte. La chose- oui une chose car aucune créature nommée et connue ne pourrait tenir dans cette tempête- monte sur le toit et gratte comme pour arracher les planches de bois. Hier Mickaël -je n’oublierais jamais ce regard, ce regard de dément, de fou, d'un mort-vivant - a pris une hache et s'est engouffré dans la cheminée. Des hurlements de douleur, des hurlements de plaisir, un liquide glissant le long des parois noircis de la cheminée. Mélange atroce et écœurant de bave et de sang. Depuis un feu brûle dans le foyer, mais cela ne dureras pas : le feu s'étouffe à cause des courants glacés et les réserves s'amenuisent.

Mon Dieu... Nous avons laissés tombé Mickaël ! Mickaël pardonne nous, pardonne moi.

29 Décembre 2012

Nous avons faim, soif, froid et peur. Nous sommes tout les trois blottis dans les coins avec les couvertures que nous avons pu trouver. Un silence pesant règne coupé par la toux de Sebastian. Son regard est vide et fiévreux. Nous savons tous et même lui,, qu'il est malade -sans savoir de quoi - et que nous ne pouvons rien faire. Nous guettons le moindre bruit.

30 Décembre 2012

Les bruits ne sont pas revenus mais Sébastian va de plus en plus mal. Sa  respiration est lourde et saccadée. Il murmure des choses. Sans doute est-il pris de délire ? Je l'envie presque. Lui au moins est coupé de la réalité et ne mourras pas à cause de la chose dehors.

31 Décembre 2012

Les bruits sont revenus plus puissant qu'avant. Chose étrange et effrayante : au moment où la chose poussait un hurlement Sébastian se redressa poussant lui aussi un abominable cri. Puis s'écroula, sans vie.
M'étais je trompé ? Était il finalement sous l'emprise de la bête ? Est-t-il mort par sa faute ?

L'angoisse nous prend de plus belle.

1 Janvier 2013

L'odeur de la mort plane au dessus de nous. Étrangement elle ne vient ni de la cheminée ni du corps de Sébastian, mais de la porte. Attendons nous la visite d'un étranger ? Nos premiers vœux de bonne année sans doute.

2 Janvier 2013

Georges avait commencé depuis une demi heure as murmurer des choses. Puis il s'est levé, pris de colère, hurlant comme tous les diables, pris d'angoisse. Il as soudainement ouvert la porte. Avait-il oublié la neige dehors ? ou était ce son but ? Dans tous les cas, a peine eu-t-il ouvert la porte qu'il se retrouva enseveli sous la neige. Je ne me levais pas pour l'aider à s'en dégager. C'était inutile.

3 Janvier 3013

Il fait froid. Les réserves de nourriture et de bois sont minces.

4 Janvier 2013

Plus de nourriture.

5 Janvier

Ça fait plusieurs jours que les bruits ne sont pas revenus. J'ai faim. Il reste encore du bois. Est ce que les bûches se mangent ?

6 Janvier

Plus de bois. La bûche dans la cheminée était la dernière. Le rendez-vous décisif est pour ce soir.

Dans la nuit du 6 au 7 janvier 2013

Un pas lourd sur le toit. Pas le temps de bien écrire. Il est là, il arrive. Bizarre mais j'ai pas peur. Quelque chose dans la cheminée. Une masse poilu as finit d'éteindre le feu. Noir complet. Le pas est tout près. Je sent son haleine. Mais qu'est ce que c'est ? C'est toi Georges ? Sebastian ? Ou Mickaël ?  Ils sont tous là. Ils m'attendent. Ils sont tous dans le pelage noir et doux de la bête. Je...

...lâche le journal. Je n'en ai plus besoin maintenant. Il fait chaud, fait bon. J'ai mal. J'me fait dévorer. C'est pas grave. Ça fait du bien. J'me sens bien. Vais vous rejoindre les gars !

L'atelier "lieu hanté" aurait peut-être été plus indiqué pour ce texte.
Une descente aux enfers bien menée. Il serait facile d'y accoler un paquet de références mais le travail de style reste personnel et intéressant.
Toujours quelques scories dans la conjugaison et un titre un peu "plat".
Mais continue d'explorer ta veine "noire", plus ton écriture gagnera en assurance et plus tes qualités s'affirmeront.

Merci Jack. En effet j'explore un peu ce que tu appelles "cette veine noire" autant dans les textes que dans les dessins. C'est assez étrange au début.

C'est bon, mais c'est court. On n' a pas le temps d'avoir peur avec les personnages que déjà ils sont morts, et l'impact de la dernière phrase en italique y perd en force.
Peut-être gagnerais-tu à les faire mariner un peu plus longtemps, monter la tension du huis-clos, renforcer l'effet compte à rebours du feu de bois en leur faisant bruler les meubles, le parquet, des bouquins, n'importe quoi pourvu que ça empêche la "chose" de venir.

Ah oui j'avais pas pensé à ça, en effet. Bah c'était un essai, un petit truc bidouillé. rien ne m'empêche de reprendre l'idée.

C'est pas mal du tout ! L'idée est bonne de mélanger le monstre-qui-bouffe avec une forme de possession.
Je partage toutefois l'avis de Didier : c'est trop court. Tu pourrais exploiter cette histoire pour en faire quelque chose de plus conséquent, avec le stress de montée de l'angoisse à l'appui...   

Merci Mormir. Je pensais pas que ce texte allait ressurgir.   
J'ai une longue liste de textes à reprendre en faite... Déjà faut que je me mette à la fonte des neiges.   Ensuite je verrais peut être pour celui-là.

Si tu as besoin d'aide pour corriger les fautes lorsque tu considèreras que l'un de tes textes est abouti, fais-moi signe.

Merci Mormir.    J'y réfléchirais.

C'est vrai que c'est un bon petit texte Purple. Bien sûr, il y a des maladresses, il va un peu vite, l'idée est déjà vue, mais on y sent ta patte et donc tu lui apportes quelque chose. Il serait intéressant de le reprendre pour lui ajouter du gras et gommer les imperfections.
Comme Mormir, je peux te faire une relecture orthographique si jamais tu te décidais à le retravailler.

J'ai déjà essayé de nouveaux jets, mais je les ai très vite avortés. J'arrive pas à m'y mettre.