Le survivant
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°6 : Pièges, prisons
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Le survivant
Un cri de terreur sortit de sa gorge. Etrange saccato aux accents désespérés. Il perdit conscience. Un bruit écœurant de succion suivi de craquements sinistres mit fin à l'horrible calvaire du sous-brigadier Carcas. Horrible destin que d'être broyé et digéré par une chose immonde, sans nom, ne ressemblant à rien, ni de près ni de loin.
Dans le petit village aveyronnais de Tossavey, on dénombra une disparition par semaine. Il fut constaté que cela avait lieu de préférence le vendredi, quand sonnait l’heure de midi. Force fut de noter que la place restée vacante à la table familiale se généralisait. Bientôt toutes les familles furent en deuil. La perplexité et l’inquiétude montaient. On en référa aux autorités départementales. La presse eut vent du phénomène et déferla sur les habitants commotionnés.
Le bouche à oreille, le téléphone arabe, le récit marseillais en firent une épopée aux mille secrets. Où se trouvaient les disparus ? Pas le moindre indice depuis le premier cas, celui du sous-brigadier Carcas. On prit l’habitude de plaisanter sur le sujet en demandant des nouvelles.
_ Alors, tu as rencontré Carcas ? disait-on couramment d’un air désinvolte.
Bientôt les langues se délièrent. Des témoignages multiples furent consignés sur le registre de main courante. On parla ensuite d’extra-terrestres, de la bête de Gévaudan, du monstre du Loch-Ness, mais il n’y avait pas de lac à proximité. Les vieilles légendes furent mises au goût du jour. Personne ne vit jamais quoi que ce soit. Personne n’entendit le moindre bruit anormal. Le mystère restait entier.
Chaque fin de semaine et toujours le vendredi, on déplorait une nouvelle disparition. Cela inspira les journalistes toujours plus nombreux. Ils écrivirent des articles sans aucun fondement, juste pour faire du papier.
Le village de Tossavey commençait à ressembler au désert de Gobi. Otages de la rumeur, les habitants se terraient chez eux. Certains partirent en catimini. D'autres se sentaient prisonniers des évènements. Ils mesuraient que leur vie future serait carcérale. Chaque évènement les rapprochait de leur mort inéluctable.
Le piège continua à fonctionner jusqu'à ce qu'il reste un seul habitant. Les journalistes avaient décampé. Quant aux autorités, elles faisaient des grandes déclarations à la télé, elles promettaient la lune mais rien de nouveau ne survenait hormis le fait inéluctable que chaque vendredi, il y avait un homme ou une femme enlevé pour une destination inconnue.
Ce jour-là, le dernier habitant renforça la fermeture des portes et des fenêtres. Il condamna toutes les entrées et ne laissa qu’une infime ouverture pour lui-même, veilla toute la nuit du jeudi au vendredi, puis toute la journée et encore la nuit suivante. Rien ne se produisit. Cela ne manqua pas de le surprendre. Il ne relâcha pas la surveillance tant et si bien que chaque nuit qui passait le trouvait bien vivant.
Il se mit à souffrir de la solitude. Le téléphone avait été coupé. Le net aussi. Bref, il luttait seul contre cette fatalité surnommée « Carcas ». C’était inhumain. Il allait tôt ou tard fondre les plombs !
En fait, c'est la chose qui se mit à avoir chaud, si chaud qu'elle perdit sa consistance et finit dans le ruisseau. L'été brûlant eut raison du monstre.
Le piège s'était retourné vers le prédateur au grand soulagement du dernier survivant.
Re: Le survivant
Je n'ai pas totalement adhéré. Je trouve que l'idée est bonne, mais le traitement va un peu vite, c'est survolé (dit l'autre qui survole un peu trop souvent aussi ). Ça manque aussi un peu de vraisemblance. Pourquoi, par exemple :
- Spoiler:
- après plusieurs disparitions, les habitants restent-ils encore dans ce village à bêtement attendre la mort ? La logique voudrait qu'ils fuient. Ou aussi, le dernier survivant, il ne dort plus, encore une fois logiquement, ça devrait avoir des conséquences car il est impossible de rester des jours et des nuits sans dormir.
Re: Le survivant
Je partage l'avis de Catherine sur le "survolage", l'absence à mes yeux de piège et la fin.
Ça ressemble plutôt à un résumé détaillé pour moi, ce qui est dommage car l'idée est superbe. A la limite, résumer le contexte me pose pas problème, mais à partir du moment on où est avec le survivant, ça aurait gagné à être plus développé je trouve.
Malgré ça, ton style est toujours aussi bon à mes yeux. Attention par contre à quelques formulations étranges : par exemple, un piège se retourne contre quelqu'un, pas vers quelqu'un.
L'idée, comme je disais, est bonne et t'as bien montré les conséquences de ce genre d'affaire (réactions des habitants, des journaux, etc.). Ça m'a fait penser à du Lovecraft écrit à la façon Jacques Chessex en fait (surtout pour son "Vampire de Ropraz", qui montre les conséquences sur un village des méfaits d'un nécrophile). Bref, plutôt sympathique mais malheureusement pas assez développé à mon avis.
Ça ressemble plutôt à un résumé détaillé pour moi, ce qui est dommage car l'idée est superbe. A la limite, résumer le contexte me pose pas problème, mais à partir du moment on où est avec le survivant, ça aurait gagné à être plus développé je trouve.
- Spoiler:
- Pour la fin, je trouve qu'il aurait fallu quelques indices plus tôt pour que le lecteur soit surpris mais se dise quand même, après quelques secondes, "ah mais oui, c'est vrai, c'est apparu pendant l'hiver, donc ça n'aime pas la chaleur, ça se tient" (j'invente pour donner un exemple). En l'état, ça me donne l'impression que tu ne savais pas trop comment finir ton histoire, ce point faible me semble sorti de nulle part.
Malgré ça, ton style est toujours aussi bon à mes yeux. Attention par contre à quelques formulations étranges : par exemple, un piège se retourne contre quelqu'un, pas vers quelqu'un.
L'idée, comme je disais, est bonne et t'as bien montré les conséquences de ce genre d'affaire (réactions des habitants, des journaux, etc.). Ça m'a fait penser à du Lovecraft écrit à la façon Jacques Chessex en fait (surtout pour son "Vampire de Ropraz", qui montre les conséquences sur un village des méfaits d'un nécrophile). Bref, plutôt sympathique mais malheureusement pas assez développé à mon avis.
Re: Le survivant
Bonjour, @Anouk
Ta livraison ne m'a pas vraiment enthousiasmé. Autant j'ai apprécié les autres textes que j'ai lu de toi autant celui-ci me semble bancale pour deux raisons.
- D'un côté le style est ampoulé, très lourd et maladroit. Alors que tes autres textes distillaient une ambiance particulière, celui-ci demeure très plat. On dirait que tu ne sais pas dans quel sens tu veux tourner ta narration et nous le ressentons en tant que lecteurs car tu ne parviens pas à nous immerger dans ton univers.
- Corollaire de ceci, ta thématique souffre de nombreuses erreurs (que mes autres petits camarades ont développé, je ne reviendrais que succinctement dessus). Il me semble que tu ne connaissais pas la fin et le début de ton histoire d'où les diverses maladresses.
Mon avis à l'air un peu acide mais tu m'as habitué à de très bons textes sur des formats courts, d'où ma relative déception sur celui-ci.
@Bientôt et au plaisir de te lire à nouveau.
Ta livraison ne m'a pas vraiment enthousiasmé. Autant j'ai apprécié les autres textes que j'ai lu de toi autant celui-ci me semble bancale pour deux raisons.
- D'un côté le style est ampoulé, très lourd et maladroit. Alors que tes autres textes distillaient une ambiance particulière, celui-ci demeure très plat. On dirait que tu ne sais pas dans quel sens tu veux tourner ta narration et nous le ressentons en tant que lecteurs car tu ne parviens pas à nous immerger dans ton univers.
- Corollaire de ceci, ta thématique souffre de nombreuses erreurs (que mes autres petits camarades ont développé, je ne reviendrais que succinctement dessus). Il me semble que tu ne connaissais pas la fin et le début de ton histoire d'où les diverses maladresses.
Mon avis à l'air un peu acide mais tu m'as habitué à de très bons textes sur des formats courts, d'où ma relative déception sur celui-ci.
@Bientôt et au plaisir de te lire à nouveau.
Invité- Invité
Re: Le survivant
Je n'ai pas vraiment été portée par ton histoire qui me semble bâclée. Cela ressemble plus à un compte-rendu qu'à une nouvelle.
Si tu avais écrit tout ceci à la première personne (le survivant) qui se rappelle du début de cet enfer, qui révèle les évènements, on aurait mieux visualisé et on serait plus immergé. Donner un point de vue par l'intermédiaire de ce personnage aurait permis plus d'empathie, je pense.
Ce n'est que mon ressenti.
Si tu avais écrit tout ceci à la première personne (le survivant) qui se rappelle du début de cet enfer, qui révèle les évènements, on aurait mieux visualisé et on serait plus immergé. Donner un point de vue par l'intermédiaire de ce personnage aurait permis plus d'empathie, je pense.
Ce n'est que mon ressenti.
Re: Le survivant
oui je suis d'accord avec vos remarques.
En fait je' ne savais pas trop comment faire pour la progression de l'histoire. Je ne suis pas à l'aise avec la SF. Le survivant m'a bien ennuyée avec son instinct de survie !
Je sens que je vais encore être la lanterne rouge !
mais je n'ai pas pu donner plus car je travaille sur le recueil de nouvelles à paraître. Et le mois de décembre c'est la sortie avec les promos.
Mais ce n'est pas une excuse !
En fait je' ne savais pas trop comment faire pour la progression de l'histoire. Je ne suis pas à l'aise avec la SF. Le survivant m'a bien ennuyée avec son instinct de survie !
Je sens que je vais encore être la lanterne rouge !
mais je n'ai pas pu donner plus car je travaille sur le recueil de nouvelles à paraître. Et le mois de décembre c'est la sortie avec les promos.
Mais ce n'est pas une excuse !
Re: Le survivant
En plus du problème de "survol" déjà signalé, j'ai un problème avec la fin. Peut-être y a-t-il là une subtilité qui m'aurait échappé mais je n'ai absolument pas compris la conclusion. Il y avait pourtant là un indéniable potentiel qui eût gagné à être mieux exploité.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Le survivant
Je ne pourrais dire que comme les autres: trop rapide, trop survolé, et la fin est un peu mystérieuse: ce monstre aurait succombé à la chaleur? Tout ça pour ça?
Pourquoi pas au fond, les martiens de La Guerre des Mondes de Wells meurent à la fin des microbes terrestres qui leurs sont inconnus. Mais il faudrait quand même que la fin soit amenée par le texte avant, et si possible que le lecteur ne s'y attende pas! Ici, la fin tombe comme un cheveu sur la soupe !
Pourquoi pas au fond, les martiens de La Guerre des Mondes de Wells meurent à la fin des microbes terrestres qui leurs sont inconnus. Mais il faudrait quand même que la fin soit amenée par le texte avant, et si possible que le lecteur ne s'y attende pas! Ici, la fin tombe comme un cheveu sur la soupe !
Re: Le survivant
Rien à ajouter aux remarques des autres. Sauf peut-être que tu as là une intrigue d'une histoire formidable à mon sens. Classique avec les disparitions successives, mais ton style te permettrait en l'allongeant d'en faire quelque chose de très prenant. En tous cas, un texte que moi, je lirais bien volontiers !
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
- Messages : 2638
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 60
Localisation : Près de Chartres
Re: Le survivant
merci Mormir. Je reprendrai ce récit hors concours. La chose fond mais ne meurt pas !!!!
Re: Le survivant
Les copains ont déjà tout dit.
Mais bordel, je crois savoir reconnaitre un potentiel quand j'en croise un. Anouk, y'a un bon début d'histoire, et en étoffant un peu, avec le style utilisé (ou la musique, ou la façon d'écrire, je sais pas comment dire), il y a un quelque chose qui pourrait sortir des sentiers battus.
La fin est ratée, c'est clair. Sinon, je m'attendais à découvrir que le dernier habitant du village était le monstre tant redouté. Une piste à creuser peut-être.
Mais bordel, je crois savoir reconnaitre un potentiel quand j'en croise un. Anouk, y'a un bon début d'histoire, et en étoffant un peu, avec le style utilisé (ou la musique, ou la façon d'écrire, je sais pas comment dire), il y a un quelque chose qui pourrait sortir des sentiers battus.
La fin est ratée, c'est clair. Sinon, je m'attendais à découvrir que le dernier habitant du village était le monstre tant redouté. Une piste à creuser peut-être.
Re: Le survivant
oui Didier je reprends le texte. En suivant tes conseils, je vais creuser... pas trop profond, j'espère.
merci à toi
merci Paladin pour ton commentaire judicieux. J'ai conscience de l'insuffisance du texte. Mais je garde donc le privilège du cancre assis près du radiateur lol ! Pour autant je vais reprendre le texte hors concours.
merci à toi
merci Paladin pour ton commentaire judicieux. J'ai conscience de l'insuffisance du texte. Mais je garde donc le privilège du cancre assis près du radiateur lol ! Pour autant je vais reprendre le texte hors concours.
Re: Le survivant
Une page et puis c'est tout. Merci parce que c'est moins long à lire mais c'est vraiment dommage pour l'histoire qui en aurait mérité davantage.
Les paragraphes 1 à 9 s'enchaînent bien (hormis quelques détails sur lesquels je reviendrai) et 10ème paragraphe termine le texte et arrive là un peu comme un cheveu sur la soupe, c'est là où le bat blesse. Il n'apporte aucune compréhension, il ne lie pas le reste de l'histoire dans une logique de progression.
Le thème du concours est juste effleuré : le dernier habitant est prisonnier de la terreur inspirée par les disparitions mais cela arrive en toute fin de texte. Il aurait été intéressant qu'il assiste au moins à l'agonie du monstre ou quelque chose comme ça.
Les détails qui achoppent :
- Le monstre meure avec les chaleurs de l'été mais tu ne précises pas quand tout cela commence, hors le texte donne l'impression qu'il se passe des mois, même des années.
- Une fois par semaine, le vendredi, pourquoi cette régularité de métronome ?
- paragraphe 6 "Otages de la rumeur, les habitants se terraient chez eux" Les disparitions sont avérées, c'est plus qu'une rumeur. Par ailleurs, le reste de la semaine, ils ne risquent rien.
- Je n'ai pas compris pourquoi le téléphone a été coupé. Par qui ? Si les lignes fixes ne fonctionnent plus, les portables devraient continuer à passer (à moins d'être dans une zone blanche ce qui ne serait plus surprenant que ça en Aveyron).
C'est un texte qui a du potentiel mais qui demande à être développé. Il y a trop de questions laissées en suspend et aucun personnage n'est vraiment le fil conducteur de l'histoire. Par exemple on ne sait pourquoi alors que tout le monde s'en va un type choisit de rester là et de se barricader chez lui.
Je n'ai lu aucun des commentaires avant d'écrire le mien donc j'ai sans doute redis des choses déjà dites mais tant pis.
Les paragraphes 1 à 9 s'enchaînent bien (hormis quelques détails sur lesquels je reviendrai) et 10ème paragraphe termine le texte et arrive là un peu comme un cheveu sur la soupe, c'est là où le bat blesse. Il n'apporte aucune compréhension, il ne lie pas le reste de l'histoire dans une logique de progression.
Le thème du concours est juste effleuré : le dernier habitant est prisonnier de la terreur inspirée par les disparitions mais cela arrive en toute fin de texte. Il aurait été intéressant qu'il assiste au moins à l'agonie du monstre ou quelque chose comme ça.
Les détails qui achoppent :
- Le monstre meure avec les chaleurs de l'été mais tu ne précises pas quand tout cela commence, hors le texte donne l'impression qu'il se passe des mois, même des années.
- Une fois par semaine, le vendredi, pourquoi cette régularité de métronome ?
- paragraphe 6 "Otages de la rumeur, les habitants se terraient chez eux" Les disparitions sont avérées, c'est plus qu'une rumeur. Par ailleurs, le reste de la semaine, ils ne risquent rien.
- Je n'ai pas compris pourquoi le téléphone a été coupé. Par qui ? Si les lignes fixes ne fonctionnent plus, les portables devraient continuer à passer (à moins d'être dans une zone blanche ce qui ne serait plus surprenant que ça en Aveyron).
C'est un texte qui a du potentiel mais qui demande à être développé. Il y a trop de questions laissées en suspend et aucun personnage n'est vraiment le fil conducteur de l'histoire. Par exemple on ne sait pourquoi alors que tout le monde s'en va un type choisit de rester là et de se barricader chez lui.
Je n'ai lu aucun des commentaires avant d'écrire le mien donc j'ai sans doute redis des choses déjà dites mais tant pis.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
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Localisation : Béarn
Re: Le survivant
anouk a écrit:
Mais je garde donc le privilège du cancre assis près du radiateur lol !
Pas bête avec l'hiver qui approche ça te place hors d'atteinte du monstre.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Le survivant
Salut Anouk,
J'avais lu les deux autres versions de ton texte avant celle là, et une chose me frappe. à chacune de tes réécritures, tu as inventé de nouveau et abandonné des idées qui auraient méritées plus de travail. Je suis bien conscient qu'il est souvent plus difficile et plus long de retravailler un concept préexistant mais pas mis en valeur, plutôt que d'en créer un nouveau de toute pièce (pas d'ajustements à faire, de raccords, etc... ça rentre direct où on veut que ça aille).
Seulement, je trouve ça dommage.
J'aimais bien ton idée de départ : la créature ne supportant pas la chaleur, amenée par un froid mordant (héhé), les disparitions qui s'enchaînent tout au long du printemps, les gens qui fuient ou s'enferment dans leurs vielles maison de pierre, et la chaleur qui monte doucement dans l'air sec aveyronnais, les herbes qui jaunissent, et la créature qui fond. Puis pourquoi pas, les gens qui reviennent les touristes timides etc...
Le traitement que tu as fait ensuite du monstre était franchement meilleur, mais tu aurais pu le combiner avec cette atmosphère-là, et celle de ta version intermédiaire et de son survivant maçon. (un aveyronnais pur aligot prêt à mourir plutôt que de quitter les terres de ces ancêtres)
Bref, tu connais déjà les faiblesses de ton texte. Il est dommage que tu te sois tant empressée de le soumettre.
J'avais lu les deux autres versions de ton texte avant celle là, et une chose me frappe. à chacune de tes réécritures, tu as inventé de nouveau et abandonné des idées qui auraient méritées plus de travail. Je suis bien conscient qu'il est souvent plus difficile et plus long de retravailler un concept préexistant mais pas mis en valeur, plutôt que d'en créer un nouveau de toute pièce (pas d'ajustements à faire, de raccords, etc... ça rentre direct où on veut que ça aille).
Seulement, je trouve ça dommage.
J'aimais bien ton idée de départ : la créature ne supportant pas la chaleur, amenée par un froid mordant (héhé), les disparitions qui s'enchaînent tout au long du printemps, les gens qui fuient ou s'enferment dans leurs vielles maison de pierre, et la chaleur qui monte doucement dans l'air sec aveyronnais, les herbes qui jaunissent, et la créature qui fond. Puis pourquoi pas, les gens qui reviennent les touristes timides etc...
Le traitement que tu as fait ensuite du monstre était franchement meilleur, mais tu aurais pu le combiner avec cette atmosphère-là, et celle de ta version intermédiaire et de son survivant maçon. (un aveyronnais pur aligot prêt à mourir plutôt que de quitter les terres de ces ancêtres)
Bref, tu connais déjà les faiblesses de ton texte. Il est dommage que tu te sois tant empressée de le soumettre.
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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