NECROPORNO de Robert Darvel
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Schootswater
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Re: NECROPORNO de Robert Darvel
J'ai remarqué que son collègue tenait un mug ACDC durant la vidéo. Mon bouquin va lui plaire.
Re: NECROPORNO de Robert Darvel
Vous connaissez Laurent Whale ? Non ? Vous avez tort. La preuve en images et en paroles:
https://www.dailymotion.com/video/x1aowpp_laurent-whale-les-damnes-de-l-asphalte_news
https://www.dailymotion.com/video/x1aowpp_laurent-whale-les-damnes-de-l-asphalte_news
Re: NECROPORNO de Robert Darvel
Laurent Whale est un homme de goût, et, comme lui, j'ai envie de crier de nouveau mon admiration pour Nécroporno.
Je ne me suis pas encore remis de la lecture de cette merveille. Son style flamboyant (j'a-do-re) et son incroyable contenu (idem) en font l'un de mes trois romans gore préférés, tous éditeurs confondus.
Vivement le prochain Robert Darvel chez Trash (parce qu'il y en aura bien d'autres, hein, hein, hein ?!!) !
Je ne me suis pas encore remis de la lecture de cette merveille. Son style flamboyant (j'a-do-re) et son incroyable contenu (idem) en font l'un de mes trois romans gore préférés, tous éditeurs confondus.
Vivement le prochain Robert Darvel chez Trash (parce qu'il y en aura bien d'autres, hein, hein, hein ?!!) !
Schootswater- Bourreau intérimaire
- Messages : 142
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 104
Re: NECROPORNO de Robert Darvel
Absolument. Et c'est aussi un remarquable écrivain et, en dehors de toute considération publicitaire, un gars vraiment très sympa.Schootswater a écrit:Laurent Whale est un homme de goût
Merci pour Robert. Mais ne crie pas trop fort car ce genre de sortieSchootswater a écrit:et, comme lui, j'ai envie de crier de nouveau mon admiration pour Nécroporno
pourrait bien amener l'auteur à réclamer une augmentation des dividendes déjà spectaculaires que nous lui versons.Schootswater a écrit:Je ne me suis pas encore remis de la lecture de cette merveille. Son style flamboyant (j'a-do-re) et son incroyable contenu (idem) en font l'un de mes trois romans gore préférés, tous éditeurs confondus. Vivement le prochain Robert Darvel chez Trash (parce qu'il y en aura bien d'autres, hein, hein, hein ?!!) !
Plus sérieusement, oui, Robert écrira de nouveau pour TRASH. C'est d'ores et déjà décidé. Mais ses admirateurs devront se montrer patients. Cependant, qu'ils se rassurent: nous avons encore bien des merveilles au programme d'ici là. Avec du contenu incroyable dedans aussi.
Re: NECROPORNO de Robert Darvel
Content que tu aies bien reçu ta commande, Françoise.
J'espère que ces deux livres te plairont autant que les deux précédents.
Mais dis-moi, si je ne m'abuse (et je crois bien que je ne m'abuse pas), tu n'as pas choisi Necroporno pour accompagner Sous la peau, mais Silence Rouge... https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/t1460-silence-rouge-de-brice-tarvel
Ce qui ne m'empêche évidemment pas de te souhaiter de bonnes lectures.
J'espère que ces deux livres te plairont autant que les deux précédents.
Mais dis-moi, si je ne m'abuse (et je crois bien que je ne m'abuse pas), tu n'as pas choisi Necroporno pour accompagner Sous la peau, mais Silence Rouge... https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/t1460-silence-rouge-de-brice-tarvel
Ce qui ne m'empêche évidemment pas de te souhaiter de bonnes lectures.
Re: NECROPORNO de Robert Darvel
L'auteur nous propose ici une lecture sanglante, extrême et pourtant soignée. Un style qui nous fait entrer dans l'histoire pour ne plus nous lâcher jusque la fin. Rien ne nous est épargné entre les mouches nécrophages, les meurtres sauvages, les suicides totalement ahurissants, les scènes de sexe hors de notre réalité, les décompositions très détaillées, nous avons droit à tout, sans un répit, hormis durant les petites pauses auprès d'un jeune couple porté sur la chose, respirations bienvenue pour couper tout ce sang qui gicle de partout et sur tout.
Cerise sur le gâteau, bien que totalement impossibles, on adhère totalement à toutes ces horreurs racontées, on y croit.
Un livre à lire et que j'ai lu d'une traite avec un grand plaisir.
Cerise sur le gâteau, bien que totalement impossibles, on adhère totalement à toutes ces horreurs racontées, on y croit.
Un livre à lire et que j'ai lu d'une traite avec un grand plaisir.
Re: NECROPORNO de Robert Darvel
"Extrême et soigné": voilà qui qualifie à mon avis superbement le roman de Robert.
Merci pour ce beau retour, Catherine !
Merci pour ce beau retour, Catherine !
Re: NECROPORNO de Robert Darvel
Il me fait envie ce bouquin !
Malbordus- Éventreur titulaire
- Messages : 416
Date d'inscription : 17/07/2014
Age : 52
Localisation : Clermont-Ferrand
Re: NECROPORNO de Robert Darvel
Voilà, j'ai lu et j'en tire la critique suivante que je poste ici avant de la mettre sur psychovision, en espérant que vous ne le preniez pas mal. Dans l'ensemble j'ai apprécié, mais je pense qu'il y avait moyen de faire encore mieux (ou pire, c'est selon...) Dans tous les cas, ça donne envie de lire d'autres ouvrages du même type .
Située quelque part dans le trou du cul de la France, la ville d'Eternod a subi une vague d’épidémies de choléra engendrées par la cupidité de ses notables. Des siècles plus tard, une nouvelle forme de contagion s'emparera d'elle lorsque sans raison apparente, les mouches et autres insectes nécrophages s’attaqueront aux vivants pour les dévorer, entraînant des pulsions sexuelles déviantes chez leurs victimes.
Le premier ouvrage de Trash ne fait pas dans la dentelle. L’auteur décrit par le détail la décomposition du patient zéro, un descendant d’une famille de notables ayant dans un passé lointain et par pure avarice, contaminée la ville avec une farine impropre à la consommation. Cette première séquence creuse avec maestria le sillon de l'horreur maladive. Les chairs se nécrosent en vitesse accélérée, la victime vomit des tombereaux d’insectes sertis dans une gangue de sanies…
La contagion s'étend en cercle concentrique depuis un hôpital envahi par les mouches. La folie s’empare de la petite ville et réduit ses habitants à l’état de flaques putréfiées. L’auteur injecte une telle hystérie dans ses descriptions purulentes que les périodes d’incubation disparaissent. Les victimes sont liquéfiées par les créatures nécrophages en un battement de cils.
Malgré une indéniable qualité d’écriture, ça faisait longtemps que je n’avais plus lu de fiction française contemporaine dotée d’un style qui ne me tombe pas des mains, le premier ouvrage des éditions Trash n’est pas exempt de quelques menus défauts. Se revendiquant de la défunte collection Gore aux éditions Fleuve Noir, les éditions Trash imposent un format de roman court, entre 150 et 200 pages environ. Cette limite va générer quelques écueils narratifs. Je m’explique :
Entre deux scènes gore, l’auteur nous gratifie des ébats d’un couple en chemin pour Eternod. Les séquences impliquant ces deux protagonistes, par leurs gratuités dévorent quelques mots qu’il eût été plus utile d’investir dans un développement de l’intrigue et de personnages attachants. Si l’auteur repousse avec réussite les limites du Gore littéraire, il lui manque une thématique forte pour hisser son récit vers l’excellence.
L’ensemble évoque trop souvent un assemblage de scènes d’anthologies, liées les unes aux autres par une trame trop lâche pour les contenir. La relation unissant les deux vagues d’épidémies ravageant Eternod et la terrifiante figure moyenâgeuse du « Cavalier Choléra » ne dépassera pas le stade de l’anecdote. Sans enjeu, la boulimie d’horreur et de foutre se métamorphose en routine, accusant les limites du genre gore lorsqu’il se nourrit de lui-même. L’histoire patine dans ses propres déjections et l’injection de seconds couteaux frappadingues peine à relancer l’intérêt.
Ces réserves actées, reconnaissons à l’auteur un talent descriptif singulier, un penchant pour les personnages picaresques déglingués et une propension à l’exagération, les mises à mort apocalyptiques générant un humour noir grotesque du plus bel effet.
Pour peu que l’on goûte à ce type de littérature, on passe un très bon moment à se vautrer dans la fange comme un pourceau en rut.
Ce roman se pose comme un cri de guerre de la part d’un éditeur désireux d’exhumer les zombies putréfiés du gore. Tout le mal que je lui souhaite c’est de réussir !
Affaire à suivre avec Pestilence…
Située quelque part dans le trou du cul de la France, la ville d'Eternod a subi une vague d’épidémies de choléra engendrées par la cupidité de ses notables. Des siècles plus tard, une nouvelle forme de contagion s'emparera d'elle lorsque sans raison apparente, les mouches et autres insectes nécrophages s’attaqueront aux vivants pour les dévorer, entraînant des pulsions sexuelles déviantes chez leurs victimes.
Le premier ouvrage de Trash ne fait pas dans la dentelle. L’auteur décrit par le détail la décomposition du patient zéro, un descendant d’une famille de notables ayant dans un passé lointain et par pure avarice, contaminée la ville avec une farine impropre à la consommation. Cette première séquence creuse avec maestria le sillon de l'horreur maladive. Les chairs se nécrosent en vitesse accélérée, la victime vomit des tombereaux d’insectes sertis dans une gangue de sanies…
La contagion s'étend en cercle concentrique depuis un hôpital envahi par les mouches. La folie s’empare de la petite ville et réduit ses habitants à l’état de flaques putréfiées. L’auteur injecte une telle hystérie dans ses descriptions purulentes que les périodes d’incubation disparaissent. Les victimes sont liquéfiées par les créatures nécrophages en un battement de cils.
Malgré une indéniable qualité d’écriture, ça faisait longtemps que je n’avais plus lu de fiction française contemporaine dotée d’un style qui ne me tombe pas des mains, le premier ouvrage des éditions Trash n’est pas exempt de quelques menus défauts. Se revendiquant de la défunte collection Gore aux éditions Fleuve Noir, les éditions Trash imposent un format de roman court, entre 150 et 200 pages environ. Cette limite va générer quelques écueils narratifs. Je m’explique :
Entre deux scènes gore, l’auteur nous gratifie des ébats d’un couple en chemin pour Eternod. Les séquences impliquant ces deux protagonistes, par leurs gratuités dévorent quelques mots qu’il eût été plus utile d’investir dans un développement de l’intrigue et de personnages attachants. Si l’auteur repousse avec réussite les limites du Gore littéraire, il lui manque une thématique forte pour hisser son récit vers l’excellence.
L’ensemble évoque trop souvent un assemblage de scènes d’anthologies, liées les unes aux autres par une trame trop lâche pour les contenir. La relation unissant les deux vagues d’épidémies ravageant Eternod et la terrifiante figure moyenâgeuse du « Cavalier Choléra » ne dépassera pas le stade de l’anecdote. Sans enjeu, la boulimie d’horreur et de foutre se métamorphose en routine, accusant les limites du genre gore lorsqu’il se nourrit de lui-même. L’histoire patine dans ses propres déjections et l’injection de seconds couteaux frappadingues peine à relancer l’intérêt.
Ces réserves actées, reconnaissons à l’auteur un talent descriptif singulier, un penchant pour les personnages picaresques déglingués et une propension à l’exagération, les mises à mort apocalyptiques générant un humour noir grotesque du plus bel effet.
Pour peu que l’on goûte à ce type de littérature, on passe un très bon moment à se vautrer dans la fange comme un pourceau en rut.
Ce roman se pose comme un cri de guerre de la part d’un éditeur désireux d’exhumer les zombies putréfiés du gore. Tout le mal que je lui souhaite c’est de réussir !
Affaire à suivre avec Pestilence…
Invité- Invité
Re: NECROPORNO de Robert Darvel
Merci pour cette chronique, Gernier.
Alors non seulement on ne le prend pas mal, mais je trouve même plutôt sympa d'avoir donné la primeur de ton texte à l'Ecritoire. En complément, voici le lien vers l'article sur Psychovision: http://www.psychovision.net/livres/critiques/fiche/1328-necropornoGernier a écrit:je poste ici avant de la mettre sur psychovision, en espérant que vous ne le preniez pas mal.
Re: NECROPORNO de Robert Darvel
C'est la moindre des choses, surtout que j'avais l'impression en y réfléchissant de rédiger un truc mi-fugue, mi-raisin alors qu'à la base je souhaitais faire un peu de publicité !
Bon, après ce n'est pas une purge non plus, juste que j'en attendais peut-être trop, je ne sais pas...
Bref, je voulais m'assurer de ne pas vous couler avec mon petit texticule, voilà, voilà...
Je chroniquerais les autres au fur et à mesure de mes lectures !
Bon, après ce n'est pas une purge non plus, juste que j'en attendais peut-être trop, je ne sais pas...
Bref, je voulais m'assurer de ne pas vous couler avec mon petit texticule, voilà, voilà...
Je chroniquerais les autres au fur et à mesure de mes lectures !
Invité- Invité
Re: NECROPORNO de Robert Darvel
À Éternod, une maladie se propage à la vitesse de l’éclair : les gens se décomposent, mangés par les vers, les mouches et une irrésistible envie de sexe. En même temps que la maladie s’étend à toute la ville et même au-delà, Patrick se rend à Éternod avec sa compagne pour voir son père, qui ne répond pas au téléphone… Normal, c’est de lui qu’est partie l’épidémie ! Necroporno, roman sans intrigue, brille par la virtuosité de ses descriptions gores et pornographiques. Voir, par exemple, la scène où une femme se désagrège au fur et à mesure que le conducteur roule pour échapper au massacre, et termine sa transformation macabre par… un cunni à elle-même !
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
- Messages : 3668
Date d'inscription : 29/11/2012
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