Collection FRAYEUR
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Blahom
Zaroff
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Collection FRAYEUR
Collection créée en 1994, arrêtée en 1995. 32 titres. Je possède celui-ci :
"Freyssac est une petite ville du Gévaudan comme beaucoup d’autres. Quelques paysans, une usine où travaillent la plupart des habitants, une librairie, un bar-tabac et même un fast-food. Bref, pas de quoi fouetter un chat ! Et pourtant des chats, il va en être sérieusement question. Des vilains matous qui semblent soudain pris de folie et s’attaquent aux habitants. Installés depuis peu, Jérémie et sa mère vont se trouver malgré eux embarqués dans une intrigue qui semble avoir ses racines dans les profondeurs d’un petit cimetière."
Un bon petit roman gore qui multiplie des scènes sanglantes et de cul, pour notre plus grand bonheur. Un style très série Z qui dispense un plaisir de lecture rapide. Chacun s'étripe avec des hachoirs ou lance-flammes dans une petite bourgade. Cimetière étrange, produits chimiques, zombies, radiations, meurtres... faut pas s'en priver !
Un bon petit roman gore qui multiplie des scènes sanglantes et de cul, pour notre plus grand bonheur. Un style très série Z qui dispense un plaisir de lecture rapide. Chacun s'étripe avec des hachoirs ou lance-flammes dans une petite bourgade. Cimetière étrange, produits chimiques, zombies, radiations, meurtres... faut pas s'en priver !
Collection Frayeur
Une collection pour le moins oubliée. Il est vrai que son existence fut des plus éphémères : 32 romans publiés entre 1994 et 1995 et des auteurs aussi variés que Jean Rollin, Anne Duguël et Alain Venisse, qui a eu l'honneur d'ouvrir et de clore la collection.
À l'époque (1994), j'ai lu deux livres estampillés Frayeur. Deux petits romans sympathiques, qui m'avaient l'un et l'autre séduit par leur originalité et leurs qualités. Tout d'abord l'excellent et bien glauque Dégénérescence d'une certaine Lori Anh, histoire d'une jeune fille persécutée et souillée par une monstrueuse créature. Un véritable voyage au bout de l'horreur...
Ensuite, L'Araignée de Yoshiwara de Félix Brenner, excellent roman se déroulant au Japon et nous narrant l'enquête menée par un Français spécialiste de l'étrange, des quartiers les plus modernes de Tokyo à des lieux fortement marqués par des traditions immémoriales. Des meurtres sanglants et une étrange histoire d'amour qui traverse les siècles. Un court récit fort bien mené écrit par un auteur talentueux qui semble ensuite avoir disparu dans la nature (tout comme Lori Anh), alors que le potentiel était là et bien là, tous deux enterrant haut la main certains "piliers" de l'antique collection Angoisse (Maurice Limat, pour ne pas le nommer).
À l'époque (1994), j'ai lu deux livres estampillés Frayeur. Deux petits romans sympathiques, qui m'avaient l'un et l'autre séduit par leur originalité et leurs qualités. Tout d'abord l'excellent et bien glauque Dégénérescence d'une certaine Lori Anh, histoire d'une jeune fille persécutée et souillée par une monstrueuse créature. Un véritable voyage au bout de l'horreur...
Ensuite, L'Araignée de Yoshiwara de Félix Brenner, excellent roman se déroulant au Japon et nous narrant l'enquête menée par un Français spécialiste de l'étrange, des quartiers les plus modernes de Tokyo à des lieux fortement marqués par des traditions immémoriales. Des meurtres sanglants et une étrange histoire d'amour qui traverse les siècles. Un court récit fort bien mené écrit par un auteur talentueux qui semble ensuite avoir disparu dans la nature (tout comme Lori Anh), alors que le potentiel était là et bien là, tous deux enterrant haut la main certains "piliers" de l'antique collection Angoisse (Maurice Limat, pour ne pas le nommer).
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Collection FRAYEUR
Anne Duguël : asylum
L'asylum est une orchidée dont on dit que le parfum rend fou celui qui le respire. Julien, petit garçon d'à peine dix ans, vit dans un château avec ses parents. Mais le sont-ils réellement ? Et s'ils ne le sont pas, qui étaient ses parents ? Et pourquoi Julien est-il si intelligent ? Et si colérique aussi ?
L'enfant va commencer à se poser des questions, aidé par des visions. Petit à petit, il plongera dans l'horreur et plongera ceux qui l'entourent dans une horreur encore plus grande.
L'enfant va commencer à se poser des questions, aidé par des visions. Petit à petit, il plongera dans l'horreur et plongera ceux qui l'entourent dans une horreur encore plus grande.
Un récit qui commence bien, le petit Julien arrive à être aussi attachant qu'effrayant, ceux qui l'entourent sont antipathiques au possible (à l'exception de Titi, le jardinier, un peu moins glauque). Et puis, le final m'a un peu déçu, surtout à cause du jardinier en fait dont j'ai trouvé le changement peu crédible, et puis aussi cette petite fille qui apparaît, dont je n'ai pas cru aux dernières révélations à son sujet.
Au bout, je dirais que ça m'a laissé l'impression d'un manque de réflexion sur la fin. Dommage parce que le reste était intéressant.
Au bout, je dirais que ça m'a laissé l'impression d'un manque de réflexion sur la fin. Dommage parce que le reste était intéressant.
Re: Collection FRAYEUR
Lori Anh : dégénérescence
Moïra est une adolescente de 16 ans (ou 15, j'ai déjà oublié, mais c'est pas important). Elle vient d'emménager dans une petite ville avec son père, après la mort de sa mère. La maison est isolée, une nuit la jeune fille est agressée. Par qui ? Pourquoi ? Elle n'en sait rien, mais se sent salie. Elle décide de ne rien dire et développe une manie de la propreté. Bientôt, elle lie connaissance avec les jeunes de l'endroit, fait la fête avec eux, se rend dans les bois malgré l'avertissement du shérif. Pour son malheur. Kidnappée par une créature étrange, elle va vivre un véritable cauchemar.
Assez violent, comme j'aime, le calvaire de l'adolescente est bien décrit et exploité. Le récit se lit bien avec une atmosphère glauque et mystérieuse. On hésite sur le genre. Est-ce du fantastique ou bien n'est-ce que la représentation que se fait Moïra de son calvaire. La fin est dans la continuité de l'histoire, mais elle manque peut-être d'un peu de chair. En bref, une lecture plaisante.
Re: Collection FRAYEUR
Bernard Florentz : la femme morte
Arnaud a 17 ans. Au lendemain de sa fête d'anniversaire (organisée par ses parents et à laquelle il a refusé de participer), il prend le large pour rejoindre son "sanctuaire", un vieil ermitage en ruine sur le mont de l'étoile. Mais sa virée va tourner court. Il dérange deux meurtriers qui déguerpissent à son arrivée et découvre une femme morte. Pour l'adolescent tourmenté, aux penchants morbides, ce cadavre est captivant, et sans vraiment résister, il va se laisser manipuler par la femme morte, Nora, qui ne cherche que la vengeance.
Un roman fort sombre, désespéré même. Dans ce petit monde mis en scène par l'auteur, personne ne semble heureux ou normal. Tourments, violence, pulsions morbides, tout est là pour que la lecture nous emporte dans un tourbillon noir. La seule chose que je regrette :
Arnaud a 17 ans. Au lendemain de sa fête d'anniversaire (organisée par ses parents et à laquelle il a refusé de participer), il prend le large pour rejoindre son "sanctuaire", un vieil ermitage en ruine sur le mont de l'étoile. Mais sa virée va tourner court. Il dérange deux meurtriers qui déguerpissent à son arrivée et découvre une femme morte. Pour l'adolescent tourmenté, aux penchants morbides, ce cadavre est captivant, et sans vraiment résister, il va se laisser manipuler par la femme morte, Nora, qui ne cherche que la vengeance.
Un roman fort sombre, désespéré même. Dans ce petit monde mis en scène par l'auteur, personne ne semble heureux ou normal. Tourments, violence, pulsions morbides, tout est là pour que la lecture nous emporte dans un tourbillon noir. La seule chose que je regrette :
- Spoiler:
- La fin. Pour un roman aussi sombre, il me semble que le happy-end n'est pas la meilleure option.
Je m'ennuyais ferme hier sur mon stand. J'ai donc terminé une première lecture, puis je me suis rendue compte que je n'avais pas renouvelé mon stock de lectures week-end et que je n'avais avec moi que des romans déjà lus. Du coup, j'ai fouillé les stands des voisins pour me trouver quelque chose. Les seuls trucs que j'ai trouvé furent ce livre ci-dessus chroniqué et un gore.
Le pire, c'est que les deux je les ai. Ce qui est quand même pas de bol sachant que dans la collection frayeur, je n'ai que cinq titres pour l'instant. Je les ai pris quand même, j'avais envie de lire.
Re: Collection FRAYEUR
Minuscule chronique (ouais ça devient minimaliste mes chroniques, c'est pas cool) de "Le clown de minuit" d'Alain Venisse : ici
Re: Collection FRAYEUR
Je crois que je vais m’intéresser à cette collection qui me semble dans la droite ligne des Angoisse. Je ne connais qu'Asylum d'Anne Duguël, qui n'est pas parmi ceux que je préfère de la grande dame, sans doute pour les mêmes raisons que toi: incapacité à croire à l'histoire (La petite fille qui en fait était... etc...)
Je viens juste de commander L'Araignée de Yoshiwara sur Priceminister...
Je viens juste de commander L'Araignée de Yoshiwara sur Priceminister...
Re: Collection FRAYEUR
Oui, c'est un peu dans la lignée des angoisse, aussi un peu des gore. Je n'ai lu que les quatre ci-dessus, il m'en reste un autre que je lirai plus tard car il s'agit du cinquième tome des orphelines vampires de Jean Rollin, je préférerais commencer par le premier (paru en angoisses).
Re: Collection FRAYEUR
J'ai lu L'Araignée de Yoshiwara de Félix Brenner, et effectivement, j'ai beaucoup aimé! Un roman dans la ligne des meilleurs de la série "Angoisse", mieux écrit et plus original que beaucoup des "Angoisse" (A part une fin en queue de poisson caractéristique des romans calibrés très courts du fleuve Noir).
Du coup, ça me donne envie de lire d'autres choses de la série "Frayeur", tiens!
Du coup, ça me donne envie de lire d'autres choses de la série "Frayeur", tiens!
Re: Collection FRAYEUR
Essaye le Dégénérescence de Lori Anh, très différent de L'Araignée... mais de grande qualité et donnant dans une horreur plus moderne.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Collection FRAYEUR
Le week-end dernier, j'ai lu Dégénérescence de Lori Anh... en effet, glauque à souhait avec des passages du côté du gore... Ça m'incite à continuer à explorer cette collection Frayeur.
Il est bien dommage que l'auteure n'ai plus fait parler d'elle ensuite. Peut-être a-t-elle continué à écrire sous un autre pseudo ?
Catherine Robert ?
Il est bien dommage que l'auteure n'ai plus fait parler d'elle ensuite. Peut-être a-t-elle continué à écrire sous un autre pseudo ?
Catherine Robert ?
Re: Collection FRAYEUR
En fait, "Lori Anh" n'est autre que la trop rare Sandra Vo-Anh.
Et elle a écrit sous son vrai nom un autre roman aussi gratiné que celui-ci en 1998. Il s'agit de Dans mon dedans, publié dans la collection Les anges du bizarre, dirigée par Jean Rollin.
Depuis, elle ne semble pas avoir récidivé dans ce registre, mais elle a signé en 2014 le scénario et les dialogues de La belle et la bête, de Christophe Gans. C'est tout ce que je sais.
Et elle a écrit sous son vrai nom un autre roman aussi gratiné que celui-ci en 1998. Il s'agit de Dans mon dedans, publié dans la collection Les anges du bizarre, dirigée par Jean Rollin.
Depuis, elle ne semble pas avoir récidivé dans ce registre, mais elle a signé en 2014 le scénario et les dialogues de La belle et la bête, de Christophe Gans. C'est tout ce que je sais.
Re: Collection FRAYEUR
Léonox a écrit: C'est tout ce que je sais.
C'est déjà beaucoup...
Dommage qu'elle n'ait pas écrit davantage. Je la verrais bien écrire pour une certaine maison d'édition à ne pas mettre entre toutes les mains (quoique ?). Ne serait-il pas possible de la débaucher ?
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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