J'aime pas les mouflets... ( texte retiré )

Salut Tak,
Merci du retour.
Pour la chute, comme je le dis plus haut, je suis passé à coté, personne n'a compris le sens que je lui donnais.
Copie à revoir donc,
Ferai mieux la prochaine fois.

Un vrai cri du coeur ce texte !!! Bravo, très réussi, limpide et implacable... Je sais pas quoi dire d'autre, mais il va à l'essentiel et il fait le boulot, donc du tout bon Trantor !

Merci Paulux, ton enthousiasme me fait plaisir!

Voilà un récit fort brillant, le style souligne la beaufitude du personnage, c'est rondement mené, ironique à souhait. Un poil cynique, je pense pouvoir le dire ! Le rythme est sans faille, c'est du tout bon. Et le dénouement est fort logique, c'est souvent comme ça, on aime les enfants - surtout quand il s'agit des nôtres...
Faudra juste m'expliquer ce qu'elle lui trouve, elle, à ce gros c... !

Salut Cancer!
Merci de ton retour.
Pour (ne pas) répondre à ta question sur ce qu'elle lui trouve, combien de femmes subissent des hommes comme Max et restent malgré tout avec eux ?

En effet.

Un personnage bien détestable que tu nous as illustré là ! Après 10 minutes passé dans ses baskets on en ressort comme poisseux et honteux. Heureusement les horizons d'une vie plus digne se rouvrent très vite, ça fait comme une grosse bouffée d'oxygène d'en sortir ! x)
Je ne peux pas dire que j'ai aimé ressentir ce texte, clairement pas (je ne suis pas sûr que c'était le but de toute façon lol), mais on peut dire que c'est une expérience à part entière et que l'effet est réussi !


Un peu hors sujet et pour rebondir sur ce qu'elle peut lui trouver à ce gros con, je peux peut-être apporter deux trois éclaircissements (peut-être utile ou pas).
Une nana comme Juju a tout a fait le profil d'une abusée dans l'enfance et, comme beaucoup de femme dans ce cas, l'amnésie par la dissociation est maintenue par une reproduction de l'ambiance traumatique, avec une figure proche de l'agresseur originel.
C'est une technique inconsciente qu'utilisent beaucoup de femmes pour ne surtout pas se souvenir, en ne quittant jamais vraiment le milieu traumatique (le seul moyen de commencer à retrouver ses esprits par une levée des cloisons entre les différentes parties de la psyché).
On voit surtout deux facettes de la femme chez Juju, la salope et la mère, de manière très caricaturale, comme on l'observe souvent, en effet, chez ce profil de femmes (avec une Tête pas assez forte et marquée pour être autonome, donc dépendante d'une entité extérieure qui fera office de Tête).

Voilà pourquoi c'est très très difficile de tirer une femme comme ça des griffes d'un connard assumé, parce que la priorité inconsciente pour elle, c'est de refouler la mémoire traumatique.
Elle peut partir, elle reviendra dès que le processus s'enclenchera, instinctivement, et ça jusqu'à ce qu'elle passe enfin au travers du mur de flamme, c'est à dire l'intégration de la mémoire traumatique, ce qui consiste à tout revivre en live pour l'inscrire en mémoire autobiographique (mais bon, en général elles maintiennent la dissociation jusqu'à la fin, et je ne vais pas leur jeter la pierre, ce n'est pas une partie de plaisir).

Voilà, au final, c'est encore plus triste que ça en a l'air à première vue... x)