PSYCHÉ
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Concours HS N°9 : Miroir (s)
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PSYCHÉ
Ci-joint mon texte pour le concours. J'avais dit que j'attendrais, mais je ne pense pas réussir à trouver une autre idée, ni d'ailleurs avoir le temps de l'écrire puisque, chose que j'avais oubliée, je pars en vacances samedi prochain et je ne suis pas sûr que ma belle serait très jouasse de me voir écrire toute la sainte journée. Bref, le texte s'appelle "Psyché" et affiche 5215 s.e.c au compteur.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: PSYCHÉ
Excuse-moi, Silence, j'ai lu plusieurs fois ton texte : j'en apprécie comme d'habitude la haute qualité d'écriture, mais je n'ai toujours pas vraiment compris l'histoire :
- Spoiler:
- Le fils du narrateur est mort, suicidé (?) avec un bout de miroir, un certain Georges (?) lui a fabriqué un mannequin de son fils qui doit prendre vie en le mettant devant le miroir réparé. Et ça marche. OK.
La fin est plus obscure : après une nouvelle relecture, la dernière phrases suggère un inceste, qui est peut-être la cause du suicide du fils. Et la père veut détruire tous les miroirs, qui lui renvoie sa culpabilité. Et les abus vont continuer.
Dernière édition par Paladin le Mar 13 Juil 2021 - 18:53, édité 1 fois
Re: PSYCHÉ
Salut Paladin. Oui, tu as parfaitement compris l'histoire ! J'ajoute que tu n'as pas à t'excuser Paladin !
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: PSYCHÉ
OK ! Donc, c'est un peu comme ton texte pour le concours "Phobie (s)" : une écriture au taquet, rien à en redire, mais d'une approche difficile... Est-ce un défaut ? Je ne crois pas, et dans le fond, si j'ai fini par comprendre sans explications de ta part, c'est ce n'étais pas si obscur que ça.
Le thème est respecté même si à la la limite, tu aurais pu écrire la même histoire sans miroir, donc là c'est un peu limite, mais pas hors-sujet. Et l'idée est originale. Du bon boulot !
Le thème est respecté même si à la la limite, tu aurais pu écrire la même histoire sans miroir, donc là c'est un peu limite, mais pas hors-sujet. Et l'idée est originale. Du bon boulot !
Re: PSYCHÉ
Merci Paladin. La gageure était d'écrire cette histoire sans évoquer directement le problème de fond. J'ai écrit au moins trois versions de cette histoire, certaines beaucoup plus explicites mais qui me parlaient beaucoup moins. Quant au respect du thème, je n'aurais pas pu écrire cette histoire sans me référer au miroir. J'ai en effet plus ou moins adapté à ma sauce le test de Gallup, plus communément appelé "test du miroir" et que l'on évoque parfois en matière de robotique ou d'IA qui permettrait de déterminer l'existence d'une certaine forme de conscience du sujet... Je suis cependant désolé que le texte t'ait paru obscur Paladin.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: PSYCHÉ
Obscur peut-être parce que j'ai tendance à lire trop vite. Mais en relisant la dernière phrase, les choses me sont apparues d'un coup plus clairement !
Je connaissais en psychologie le "stade du miroir", mais pas le test de Gallup.
Je connaissais en psychologie le "stade du miroir", mais pas le test de Gallup.
Re: PSYCHÉ
Voici mon humble commentaire sur ton texte, Silence.
Pour ma part, sans tes explications Paladin, je n'aurais jamais même deviné le fond du problème.
Et même en le sachant, je ne le perçois toujours pas...
Après, le texte est très agréable à lire et m'a embarqué très rapidement. Le rythme est super agréable et prenant. Et si j'avais compris la fin, il aurait été parfait.
Paladin a écrit:OK ! Donc, c'est un peu comme ton texte pour le concours "Phobie (s)" : une écriture au taquet, rien à en redire, mais d'une approche difficile... Est-ce un défaut ? Je ne crois pas, et dans le fond, si j'ai fini par comprendre sans explications de ta part, c'est ce n'étais pas si obscur que ça.
Pour ma part, sans tes explications Paladin, je n'aurais jamais même deviné le fond du problème.
Et même en le sachant, je ne le perçois toujours pas...
Après, le texte est très agréable à lire et m'a embarqué très rapidement. Le rythme est super agréable et prenant. Et si j'avais compris la fin, il aurait été parfait.
Nao76- Écritoirien émérite stagiaire
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Re: PSYCHÉ
Salut Nao,
Merci d'abord d'avoir pris le temps de lire ce texte qui souffre donc - c'est désormais officiel - d'un problème de clarté. Quand j'analyse les choses, je pense qu'une partie de ce problème réside dans ma façon d'aborder le sujet, à savoir de biais, indirectement. Comme je l'explique à Paladin, j'ai rédigé plusieurs versions de ma nouvelle. Dans certaines de ces versions, le problème était envisagé de manière frontale et là, pour le coup, la fin aussi était très claire et explicite. Ce qui est moins le cas dans cette version que je préfère par ailleurs. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être est-elle plus aboutie formellement, moins racoleuse, plus subtile. Les éléments de compréhension sont ici disséminés dans le dernier paragraphe de la nouvelle.
Il est donc évident que j'ai surestimé le degré d'intelligibilité de mon histoire et surtout de ma fin. C'est d'autant plus rageant que je ne pensais pas que les questions de compréhension se porteraient sur ce point, mais sur d'autres qui, au cours de l'écriture, m'apparaissaient plus abscons. Ceci étant dit, merci à toi Nao pour la lecture et, comme pour Paladin, je suis désolé de ne pas avoir été plus clair. Ceci étant dit, je suis quand même content d'avoir participé à ce concours et, donc, d'avoir sorti un texte, si décevant soit-il.
Merci d'abord d'avoir pris le temps de lire ce texte qui souffre donc - c'est désormais officiel - d'un problème de clarté. Quand j'analyse les choses, je pense qu'une partie de ce problème réside dans ma façon d'aborder le sujet, à savoir de biais, indirectement. Comme je l'explique à Paladin, j'ai rédigé plusieurs versions de ma nouvelle. Dans certaines de ces versions, le problème était envisagé de manière frontale et là, pour le coup, la fin aussi était très claire et explicite. Ce qui est moins le cas dans cette version que je préfère par ailleurs. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être est-elle plus aboutie formellement, moins racoleuse, plus subtile. Les éléments de compréhension sont ici disséminés dans le dernier paragraphe de la nouvelle.
- pour te répondre et anticiper les questions des autres lecteurs:
- Plusieurs choses sont supposées guider le lecteur en l'occurrence. D'abord, le drame. Le suicide d'un enfant par ailleurs assez jeune. Je pars du principe qu'un suicide d'enfant n'arrive pas sans raison, une raison très grave. Mais ici, on pourrait parfaitement retenir l'idée que l'enfant en question s'est tué bêtement en jouant avec un éclat du miroir. D'où les autres indices. Les accusations muettes de la femme du narrateur (ce qui suggère qu'elle était donc au courant de ce qu'il se passait sous son toit). Le fait que le narrateur ne supportent plus de ce regarder dans un miroir parce que ces derniers le place seul face à ses remords et à sa conscience (ce qui me permettait par ailleurs de faire un lien avec l'autre élément du texte concernant la conscience, à savoir le test du miroir qui permet à "l'enfant" d'accéder à cet état conscient). Et enfin, le fait que le narrateur se présente dans la chambre de son fils. Il ne le fait pas n'importe comment. Il le fait après avoir fait état de sa culpabilité et des soupçons de sa femme. Et surtout, il le fait nu. Quel père un tant soi peu sain d'esprit irait dans la chambre de son gosse dans ces conditions ?
Il est donc évident que j'ai surestimé le degré d'intelligibilité de mon histoire et surtout de ma fin. C'est d'autant plus rageant que je ne pensais pas que les questions de compréhension se porteraient sur ce point, mais sur d'autres qui, au cours de l'écriture, m'apparaissaient plus abscons. Ceci étant dit, merci à toi Nao pour la lecture et, comme pour Paladin, je suis désolé de ne pas avoir été plus clair. Ceci étant dit, je suis quand même content d'avoir participé à ce concours et, donc, d'avoir sorti un texte, si décevant soit-il.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: PSYCHÉ
Je penses que tua s bien fait de ne pas aborder le thème de front, et plutôt de suggérer. Reste à doser le dit et le non-dit pour que le lecteur comprenne, c'est tout un art ! Mais je le répète, en relisant plus attentivement, j'ai compris sans que tu me l'expliques. Peut-être faut-il insister un peu plus sur la fin, être (un peu) plus explicite.
Re: PSYCHÉ
Salut Silence,
Je rejoins mes petits camarades: j'ai relu deux fois pour tenter de comprendre. Finalement, après réflexions, j'étais arrivé aux mêmes conclusions que Pala, que tu confirmes par ailleurs. Sauf que je ne sais toujours pas qui est Georges.
J'étais à ce point incertain d'avoir compris que j'ai attendu d'autres commentaires avant de m'exprimer.
Par contre, le style est éclatant, la construction agréable. Ce n'est qu'une fois la lecture terminée que je me suis posé la question: "Mais qu'a-t-il voulu dire?" Ce qui, j'en suis persuadé, n'était pas ton intention.
Je rejoins le dernier commentaire de Pala. Le procédé narratif tout en questionnement et suggestion est bon, pour autant que la lumière jaillisse au bout du tunnel avec un "Mais bon sang, mais c'est bien sûr!" qui affichera un sourire de contentement soulagé au lecteur.
Je rejoins mes petits camarades: j'ai relu deux fois pour tenter de comprendre. Finalement, après réflexions, j'étais arrivé aux mêmes conclusions que Pala, que tu confirmes par ailleurs. Sauf que je ne sais toujours pas qui est Georges.
J'étais à ce point incertain d'avoir compris que j'ai attendu d'autres commentaires avant de m'exprimer.
Par contre, le style est éclatant, la construction agréable. Ce n'est qu'une fois la lecture terminée que je me suis posé la question: "Mais qu'a-t-il voulu dire?" Ce qui, j'en suis persuadé, n'était pas ton intention.
Je rejoins le dernier commentaire de Pala. Le procédé narratif tout en questionnement et suggestion est bon, pour autant que la lumière jaillisse au bout du tunnel avec un "Mais bon sang, mais c'est bien sûr!" qui affichera un sourire de contentement soulagé au lecteur.
Re: PSYCHÉ
Je viens de te relire à nouveau, avec en tête les indices que tu donnes.
Je rejoins trantor sur deux points.
1- Qui est Georges ?
2- ta façon de traiter le sujet en biais était vraiment bonne et maîtrisée. Il ne manquait sûrement qu'une ligne pour rendre l'intégralité du texte plus accessible.
- Spoiler:
- pour moi le suicide de l'enfant est sûrement le point qu'il aurait fallu un poil augmenter en intensité. Le reste en deviendrait plus clair. Je n'avais pas compris ça, d'autant moins que l'âge de l'enfant n'est pas mentionné non plus, ce qui aurait permis peut être une petite puce à l'oreille supplémentaire.
Le fait qu'il rentre nu, je ne l'avais pas vraiment compris non plus, je pense que c'est a cause de cette partie de phrase "il est 21h quand je pénètres dans ta chambre", bêtement je l'ai lu comme une éllipse, et du coup pour moi il avait dû se rhabiller... Mais là c'est certainement ma faute si je n'ai pas compris.
Avec l'explication, effectivement ça prend une tournure plus dérangeante.
Je rejoins trantor sur deux points.
1- Qui est Georges ?
2- ta façon de traiter le sujet en biais était vraiment bonne et maîtrisée. Il ne manquait sûrement qu'une ligne pour rendre l'intégralité du texte plus accessible.
Nao76- Écritoirien émérite stagiaire
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Re: PSYCHÉ
Salut Nao, Salut Trantor,
Désolé de ne vous répondre que maintenant, mais j'étais parti voir le feu d'artifice hier avec mes enfants. Plusieurs questions, donc plusieurs réponses :
J'ai écrit cette histoire en repensant à un article d'USBEK et RICA sur le développement de robots sexuels. Ci-après le lien de cet article que j'ai trouvé passionnant :
https://usbeketrica.com/fr/article/robots-sexuels-etude
J'ai développé la chose à ma manière. Sans doute de manière maladroite. Mais j'aime ce texte. Ce qui chez moi est suffisamment rare pour être noté. Il est plein de défauts, c'est vrai, mais j'en suis vraiment satisfait. Peut-être parce qu'il évoque quelque chose qui est à mi-chemin de la S.-F. (anticipation ?) et de la réalité. Peut-être parce qu'il a été le plus difficile à écrire (tant sur un plan formel que sur le sujet traité) et, comme tel, le plus honnête et le plus personnel. Je suis ravi en tout cas de voir que vous ne semblez pas le détester totalement et qu'il ne vous soit pas totalement hermétique.
Désolé de ne vous répondre que maintenant, mais j'étais parti voir le feu d'artifice hier avec mes enfants. Plusieurs questions, donc plusieurs réponses :
- SPOILER:
- 1°) Qui est Georges ? Pour tout dire, je crois que l'on peut assez facilement déduire qui est Georges en lisant le texte. Georges n'est autre que le concepteur de l'enfant. C'est lui qui souligne l'importance qu'il y a d'utiliser tel miroir à l'exclusion de tous les autres, lui qui met le narrateur en garde contre le regard vide de sa création avant que celle-ci n'accède à la conscience. Ce qui explique pourquoi aussi le narrateur est à deux doigts d'appeler ledit Georges pour lui faire part de sa fureur et de sa frustration. Sur un texte de 5000 s.e.c, je ne crois pas qu'il aurait été pertinent de s'intéresser à ce qui n'est finalement qu'un élément/personnage d'arrière plan.
2°) Aurais-je dû en dire plus sur le suicide de l'enfant ? Là encore je ne pense pas, mais peut-être que si finalement. En revanche, je ne suis absolument pas d'accord sur la nécessité de révéler l'âge de l'enfant. C'est vrai Nao, l'âge de ce dernier n'est pas mentionné. Mais quand même, on comprend - pour le coup clairement selon moi - à la lecture du texte que cet enfant est très jeune. Il est en effet écrit que l'enfant joue avec des peluches, des lego et des petites voitures ; ce qui écarte l'hypothèse d'un ado.
3°) Quand à la scène de la salle de bain. Effectivement, le narrateur se déshabille. Le fait qu'il soit "Nu"' apparaît d'ailleurs dans le texte. "Puis, je me redresse. Nu". Si j'ai utilisé ce terme indépendamment du reste de la phrase, c'est précisément pour le faire ressortir. La suite du texte est une réflexion du narrateur sur les miroirs : ce qu'ils évoquent, ce qu'il compte faire de ces derniers. Cette suite relève d'une sorte de monologue intérieur du narrateur. La seule phrase qui relève de l'action est la dernière. "Il est 21 heures, quand je pénètre dans ta chambre". À aucun moment je n'ai écrit qu'il s'était rhabillé et, encore une fois, je ne vois pas de raison de l'écrire (ce qui est peut-être un tort). Nous avons donc un homme qui se déshabille entièrement dans la salle de bain, se confronte au miroir qui est dans celle-ci, souligne la culpabilité qui l'étreint, décide de ne plus être soumis à cette culpabilité en se débarrassant de tous les miroirs de la maison et pénètre dans la chambre de son fils sans avoir passé le moindre vêtement. Personnellement, je trouve cette image terrifiante. Finalement, je crois que j'ai essayé d'écrire une histoire sur la conscience et sur la monstruosité. Le père est un monstre non pas parce que son visage est défait du fait d'un AVC, mais parce qu'il fait le choix de ne plus être soumis à sa conscience et à ses remords. Il se débarrasse en même temps que les miroirs des derniers éléments suggérant un sentiment de culpabilité, tandis que "l'enfant" quant à lui fait quasiment le chemin inverse. Il accède à la conscience.
J'ai écrit cette histoire en repensant à un article d'USBEK et RICA sur le développement de robots sexuels. Ci-après le lien de cet article que j'ai trouvé passionnant :
https://usbeketrica.com/fr/article/robots-sexuels-etude
J'ai développé la chose à ma manière. Sans doute de manière maladroite. Mais j'aime ce texte. Ce qui chez moi est suffisamment rare pour être noté. Il est plein de défauts, c'est vrai, mais j'en suis vraiment satisfait. Peut-être parce qu'il évoque quelque chose qui est à mi-chemin de la S.-F. (anticipation ?) et de la réalité. Peut-être parce qu'il a été le plus difficile à écrire (tant sur un plan formel que sur le sujet traité) et, comme tel, le plus honnête et le plus personnel. Je suis ravi en tout cas de voir que vous ne semblez pas le détester totalement et qu'il ne vous soit pas totalement hermétique.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: PSYCHÉ
Moi je trouve ce texte très bon, il a juste besoin d'être un peu plus clair sur certains points, dans certaines limites. Peu importe ua fond qui est Georges, et ils serait peut-être mieux de remplacer le prénom par un nom de firme, ce qui serai plus clair et plus réaliste : un robot est rarement la création d'une seule personne.
Je ne crois pas non plus qu'il faille en dire plus sur le suicide de l'enfant ni sur son âge : les éléments qu'on a suffisent.
L'histoire de l'AVC, par contre, me semble inutile : qu'est-ce qu'il change ?
Pour la fin, je pense qu'on comprendrait mieux simplement si tu rapproches la mention de la nudité de celle de l'entrée dans la chambre de l'enfant. Par exemple, préciser qu'il sort, nu, de la salle de bain (Placer le passage sur les miroirs à détruire avant), et la phrase d'après : "Il est 21 heure, quand je pénètre dans ta chambre". Là, je crois que la fin tomberait comme une révélation très claire.
Je ne crois pas non plus qu'il faille en dire plus sur le suicide de l'enfant ni sur son âge : les éléments qu'on a suffisent.
L'histoire de l'AVC, par contre, me semble inutile : qu'est-ce qu'il change ?
Pour la fin, je pense qu'on comprendrait mieux simplement si tu rapproches la mention de la nudité de celle de l'entrée dans la chambre de l'enfant. Par exemple, préciser qu'il sort, nu, de la salle de bain (Placer le passage sur les miroirs à détruire avant), et la phrase d'après : "Il est 21 heure, quand je pénètre dans ta chambre". Là, je crois que la fin tomberait comme une révélation très claire.
Re: PSYCHÉ
J'aime bien l'idée de placer le mot "Nu" après la scène de la salle de bain Paladin. Oui, c'est une excellente idée !
- Spoiler:
- Pour l'AVC, je trouvais intéressant que le personnage puisse se percevoir comme un monstre. Comme si le fait d'avoir le visage déformé (et donc de voir ce visage dans la glace) le faisait passer ipso facto du statut d'être humain à celui de monstre. L'idée sous-jacente est de dire que le caractère monstrueux de ce personnage ne relève pas de son physique, mais de ce qu'il est ou décide d'être intrinsèquement.
Ta remarque sur le nom de la firme est très intéressante. Je m'explique. Dans l'une des précédentes versions (plus frontale et plus explicite) Georges est clairement identifié comme le président d'une firme de robotique. Ce personnage a d'ailleurs un nom : Georges Stamplek et sa firme s'appelle Stamplek Technology. Stamplek Technology disposait d'un service de commandes spéciales (spécialement pour les clients les plus fortunés) mettant au point des NewBorn, des humanoïdes dotés de ce que l'on appelle une IA forte (ces mêmes IA qui n'existent pas pour le moment mais dont on dit qu'elles pourraient si elles existaient accéder à la singularité technologique, autrement dit le moment où une IA dépasse l'être humain). Quant au narrateur, il était clairement identifié comme le président d'un fonds d'investissements qui avait perdu son enfant : Lucas. Dans cette précédente version, tous les éléments sont explicites. Mais je l'ai écartée. D'abord parce qu'elle dépassait le nombre de s.e.c. maximum et je ne voyais pas comment réduire la chose. Ensuite parce que rentrer dans les détails affaiblissait considérablement la narration. Or, je crois que pour les formats courts, il est nécessaire de développer une certaine forme de narration, de trouver une 'voix' à l'histoire. De ne pas imposer une sorte de 'neutralité' au récit. C'est ce que j'ai essayé de faire pour Eugène (pour le premier concours H.S.), Monstre et Cie, et Mise au propre ; me focaliser sur la voix (je ne saurais pas appeler cela autrement) du narrateur, ce qui participe finalement de la caractérisation de ce dernier bien plus que les éléments physiques ou l'âge, etc. C'est ce que j'ai essayé de faire ici. Mais pour cela, je devais me défaire de certains éléments explicatifs. Quel père irait, dans un monologue intérieur, expliquer ou rappeler l'âge de son enfant ? Pour en revenir à Georges, c'est vrai que j'aurais dû prendre les choses autrement. Peut-être pas en donnant le nom d'une firme, mais plus vraisemblablement appeler le personnage par son nom : Stamplek. Ou évoquer le service des commandes spéciales. Mais j'ai tenu à l'appeler Georges. Pourquoi ? Parce que je me suis dit, très connement, qu'il était plus réaliste que le narrateur l'appelle par son prénom, non pas pour dire que Georges avait créé seul 'l'enfant', mais pour marquer une certaine forme de proximité entre les deux personnages. j'imagine que ce genre de 'robot' doit coûter extrêmement cher et par conséquent que le concepteur peut supporter de se laisser appeler par son prénom par des clients qui sont prêts à débourser des sommes colossales. Dit comme cela c'était certainement une erreur de ma part !
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: PSYCHÉ
Hello ! Belle plume. Après l'érotisme de l'histoire de Trantor, je passe à celui-là. Quel contraste J'ai relu chaque segment de l'histoire deux fois pour être sûr de bien comprendre. J'ai quand même fini l'histoire sans la certitude absolue d'avoir bien tout compris. Le spoiler des premiers coms a quand même confirmé. Mais... WOW, c'est sûr qu'il faut être bien réveillé et bien concentré pour ne rien rater. L'idée n'était pas mal non plus !
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