LECTURE EN COURS 2019 - 2020

SILENCE a écrit:Il a l'air intéressant ton Paperbacks from hell Blahom. Je suis une quiche en anglais mais la chose me tente bien.

Oui, il est sympa d'autant plus que les reproductions de couvertures priment sur le texte.

En ce qui concerne King, je ne saurais dire pourquoi mais je n'ai jamais eu l'occasion de lire l'un de ses bouquins récents. Le moins ancien que je possède date de 1990 ( il s'agit de La Part des ténèbres). Peut-être est-ce parce que j'ai l'impression, à tort ou à raison, que le meilleur de son œuvre date des années 70/80. Mes livres préférés du Maître sont : Salem, Différentes saisons, Simetierre et Misery.  

Je n'ai jamais rien lu de R. Cook, apparemment spécialisé dans le thriller médical. Pas trop ma tasse de thé, à vrai dire. Dans le genre, j'ai lu La Clinique du Docteur H. de Mary Higgins Clark, qui ne m'a pas enthousiasmé même si ça se laisse lire.

Fini Liens de sang de F. Paul Wilson. Vraiment mitigé.
D'un côté, un concept de base vraiment génial, une thématique ultra intéressante (dédoublement de personnalité et "usurpation" d'identité, pour ne pas trop spoiler) et une mise en scène qui ménage quelques retournements bien placés.
Mais d'un autre côté, des personnages qui m'ont vraiment pas accroché, voire vite saoulé tant ils tournent en rond (la palme revient à l'héroïne qui ne pourrait être plus puritaine et banale) et une thématique qui fournit bien quelques moments de tension bien foutus, mais qui amène au final une histoire 100% manichéenne alors qu'il y avait matière à créer un "méchant" plein de nuances.
Vraiment dommage parce que, en théorie, il y avait tout pour faire un coup de cœur de ce livre. Mais avec son traitement, c'est tout l'inverse et j'ai même sauté plusieurs pages.

Je n'ai jamais eu l'occasion d'ouvrir un livre de cet écrivain mais il est aussi l'auteur de The Keep, adapté au cinéma par Michael Mann, film certes bancal et imparfait mais que j'avoue apprécier, la superbe musique de Tangerine Dream n'y étant pas pour rien.

Je ne connaissais pas cet écrivain avant de tenter ce livre. Mais je note pour le film The keep, ça me permettra en quelques sortes de donner une deuxième chance à l'auteur.

Un film très controversé, renié par son réalisateur qui n'a pas apprécié les nombreuses coupes imposées par les producteurs, d'où une œuvre peu conforme à la vision initiale de Mann.

Arf, jamais bon signe, ça. Mais en le regardant en toute connaissance de cause, ça permet déjà de minimiser la déception si déception il y a.

Les contes de la rue Mouffetard, ça compte ?

Endymion a écrit:Les contes de la rue Mouffetard, ça compte ?

Tu t'es pas trompé de fil ?

Ah je me disais bien aussi....

Je viens d'entamer les premières pages de Inkarmation de Pierre Bordage. Pour le moment, j'ai un peu de mal à suivre la trame, mais c'est le genre d'histoire qui m'entraine hors de mon quotidien.

Je l'ai lu, c'est top !

Moi, je lit en ce moment l'intégrale raisonnée des nouvelles de Grag Egan. Bon c'est pas mal, bien que saturé d'explications techniques et scientifiques et un peu trop dénué de poésie.

Greg Egan et non pas Grag.

En plein milieu de Hex, de Thomas Olde Heuvelt.
Un livre dont j'entends parler un peu partout depuis quelques mois, avoir années, et à chaque fois en bien. Il me semble même que Silence en avait fait un commentaire plutôt élogieux, si je me trompe pas.

Et j'avoue que je suis pour l'instant assez surpris de cette réputation sans faille. L'histoire est originale et bien trouvée, aucun doute là-dessus ; à ce seul titre, je continue à lire avec un certain plaisir et j'irai jusqu'au bout sans sauter de lignes.

Par contre, le style m'insupporte de plus en plus. C'est en grande partie narré comme si un ado racontait une histoire à un autre ; ce qui se tient dans le sens où une partie des héros sont des ados, mais ça se tient beaucoup moins dans les scènes (environ une sur deux) où le point de vue est celui de personnages adultes.
Je parle d'un style type "Mais passons sur ce détail. Revenons plutôt aux cris que poussaient Machin. Car elle en poussait, ça c'est certain. Genre des cris de hyène". Franchement pas ma came, donc, ce style "coin du feu", voire "mal raconté" quand on le pousse à l'extrême. Sûrement que ça aide à l'immersion pour la plupart des lecteurs ; dans mon cas, c'est le total inverse, ça me donne l'impression d'un récit de jeunesse, par un auteur maladroit, et ça me rappelle donc à chaque ligne que je lis une histoire...

Ajouté à ça des passages assez "chaotiques" dans le sens "difficiles à visualiser" du terme (j'ai relu plusieurs lignes de la 1ere et 2e pages avant de vraiment comprendre ce que j'étais censé comprendre ; inutile de dire que c'est pas magique comme entrée en matière) et des scènes parfois assez immatures (là, un mec séquestré, attaché à un mur, et laissé pour mort se réveille d'un coup et agresse la femme qui lui amène de la bouffe ; sa 1ere réaction : "Je vais te baiser, salope !", et il essaie effectivement de la peloter... parce que le mec est apparemment dans une situation où commettre un viol est sa priorité, bien sûr...). Bref, ça sonne comme si l'auteur était un ado qui cherchait à choquer plutôt qu'à suivre une véritable logique dans les actions des personnages. Ce qui est d'autant bizarre qu'à côté de ça, l'histoire semble très réfléchie et, par certains aspects, vraiment mature. Peut-être l'auteur avait-il commencé sa rédaction dans sa jeunesse et a-t-il repris le chantier des années plus tard ? Ça expliquerait ce côté vraiment paradoxal.

Bref, malgré tous ces bémols, ça reste assez fluide pour se lire facilement (hormis les quelques scènes "chaotiques" donc) et l'intrigue vaut vraiment le détour pour le moment. Reste à espérer qu'elle tienne ses promesses jusqu'au bout ; de quoi effacer de ma mémoire post-lecture tous les défauts relevés ici.

Je ne connaissais pas cet auteur. Quel est le sujet de ce roman, "the plot", comme disait ma prof d'anglais ?