Sacrifice Utile

Un très bon texte, qui bien que traitant de sacrifices sanglants, ne donne pas dans le déluge d'hémoglobine.
C'est ni une qualité ni un défaut, mais tu as eu l'intelligence de traiter le thème à ta manière, entre matière noire et ironie. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé les petits clins d’œil et les allusions pas si cachées que ça. Et rien que pour ça, c'est déjà du bonheur !
Mais quand en plus, la plume est de qualité et que tout le reste suit, y'a rien de plus à ajouter : du très joli boulot, j'ai tout lu d'une traite. Peut-être effectivement le développement et la chute sont-ils un peu prévisibles (bien que le retournement de situation "bourreau-supplicié" m'ait bien plu), mais quand le plaisir de lecture est là, peu importe au final.

Après, oui, il manque peut-être le petit truc en plus pour faire décoller le texte vers des cimes d'excellence, mais c'est déjà largement satisfaisant en l'état.
Bien joué, lester !

Eh ben, quel final ! Un texte vraiment bien écrit... et la référence à Crash est rigolote. Juste un bémol, c'est un peu dommage que l'histoire se limite à une biographie (bien que ça rajoute un élément manquant à notre concours).

Eh bien, eh bien... voici encore un texte qui me plaît !

Certes l'idée n'est pas nouvelle. La fin ne m'a pas surpris car je l'ai pressentie dès qu'il a parlé de sa femme. Puis j'ai été gêné par la contradiction entre le plaisir orgasmique du début et l'action froidement maîtrisée de la fin.

Mais rien de tout cela ne m'a empêché de prendre un réel plaisir à cette lecture. Pas orgasmique quand même au cas où y'en aurais des qui auraient des idées autres

Ton style, ami boule-de-poil-orange, est toujours aussi pertinent. Du coup ton texte se place en haut de ma liste - temporaire puisque je n'ai pas encore tout lu et commenté. Que le classement va être compliqué encore une fois !!!

Merci à toi

Merci vous tous de vos lectures.

Salut Lester !

J'ai trouvé ton texte excellent. Malgré certains "problèmes" soulevés plus haut, sur lesquels je ne reviendrai pas, j'ai dévoré ta nouvelle en me disant sans arrêt qu'elle était géniale. Le style est impeccable, l'humour fameux, certaines réflexions croustillantes (notamment sur les tueurs en série)... Bref, je suis jaloux.

Seul bémol, la fin est effectivement un peu convenue. Mais pourquoi pas. J'aurais aimé quelque chose de plus surprenant, ceci étant dit ça n'enlève rien à la qualité de ton travail.

Oh, et juste un détail : il est à un moment quesion de "l'internet". Le mot internet, comme ça, avec un article défini, ça sonne ironique dans l'oreille des jeunes gens de mon espèce. Le -l apostrophe apporte un petit quelque chose de désuet – dans ce cas-là on ne l'utilise que pour se moquer du monde. Voilà, c'est juste une broutille.

Au plaisir de te lire !

Merci Tham.

il est à un moment question de "l'internet". Le mot internet, comme ça, avec un article défini, ça sonne ironique dans l'oreille des jeunes gens de mon espèce. Le -l apostrophe apporte un petit quelque chose de désuet – dans ce cas-là on ne l'utilise que pour se moquer du monde. Voilà, c'est juste une broutille.

Réflexion intéressante... J'avoue que je ne crache pas sur un brin de désuétude, ni sur un soupçon d'ironie, parfois. Et que j'adore me moquer du monde ! J'emploie souvent l'article devant "Internet", car pour moi ce n'est pas une divinité, mais un outil (qui, comme tout instrument, présente ses dangers). Question de générations : j'ai connu une époque où ce machin n'existait pas, et où l'érudition tenait dans le cerveau, pas dans un téléphone, aussi "smart" fût-il...

Les autres ont relevé des petits défauts qui ne sont pas dénués de bon sens, mais personnellement, je ne me suis souciée de rien de tout cela durant ma lecture. K2 a dit de ton récit qu'il est "plutôt frais". Eh ben je saurais pas vraiment expliquer pourquoi, mais je suis d'accord. Ce qui fait que j'ai beaucoup aimé ton histoire. C'est très bien mené, y a des petites références, c'est rigolo... voilà, je n'en demande pas plus. Et tu es bien dans le thème.

À l'attention de K2 :

K2 a écrit:Pour revenir sur ton participe présent, en fait, il faudrait corréler le problème avec une remarque que m'a faite Naëlle sur la ponctuation.
"Quant au souhait à formuler, il n’avait que l’embarras du choix, quel adolescent ne croulant pas sous les désirs ?"
Ta seconde virgule introduit en fait une seconde proposition, indépendante de la première. Elle aurait dû être remplacée par un point, ou, pour renforcer le lien logique ou explicatif, par un point-virgule ou un double point. (J'ai bien révisé ma ponctuation grâce à Naëlle.)

Je suis à deux doigts de t'embrasser ! T'as tout compris !

T'as vu, Naëlle ?

Grâce à toi, j'ai un point de plus sur lequel pinailler (après les accords de temps au passé) !
(tu as créé un monstre, j'espère que tu en es consciente ?)

En tout cas, ça fait plaisir. C'est pas tout les jours que je frôle une bise comme ça.

Ce serait bien qu'on revienne sur ce point de l'accord des temps passés, Naëlle et K2. Mais pas sur ce fil, vous pourriez peut-être y revenir dans un autre dossier... Il me semble avoir saisi ce que tu voulais exprimer, K2, à propos de concordance (d'ailleurs, je crois que Paladin est concerné aussi ?) Mais je voudrais soulever le point de l'"usage" contre "la règle".

Voilà ce que je peux dire sur le sujet, Lester. D'autres pourront certainement compléter mes lacunes.

https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/t3033-concordance-des-temps-et-narration#92988

Un récit malin et bien mené.
Peut-être un petit côté composite dans le personnage principal : Au début, il fait penser au jeune Dahmer quand il "bricolait" les bestioles du voisinage dans le garage de son père tandis que l'efficience glacée de l'adulte ferait plus "Mengele", mais le propre du serial killer n'est-il pas de créer sa propre logique ?
Une mention pour Gina et son joli masque de godiche évaporée. Un personnage qui ne doit rien aux tablettes de l'ami Bourgoin et qu'il pourrait être intéressant de creuser.

Bref, une nouvelle soignée et très agréable à lire.

(Je ne vois rien à redire à ton "croulant" et je suis bien placé pour en parler, en étant un moi-même...)

Merci de ta lecture, Jack.

C’est toujours un plaisir que de retrouver un texte de Lester sur l’Ecritoire : outre une excellente maitrise du style et une technique d’écriture affinée, tes récits sont originaux et abondent en humour noir. Celui-ci ne déroge pas à la règle, et en plus il respecte le thème du concours.

Dans ces conditions, dommage qu’il y ait cette contradiction dans les réactions de Quentin vis-à-vis des sacrifices, entre « plaisir orgasmique » d’un côté et pure nécessité de l’autre. A moins, que le temps passant, ledit plaisir n’aille en diminuant, manière de bourreau blasé par son travail. Dommage aussi que tu n’abordes pas plus en détail le premier sacrifice humain auquel il se livre, dernière marche à franchir pour atteindre une totale amoralité. Avec une réplique genre « Crève donc, pov’con ! » pour faire honneur au personnage dont il s'inspire