La légende de Tonklar'Kash (version intégrale)

Voici la version intégrale de ce récit de Jack-the-rimeur :

La légende de Tonklar'Kash (version intégrale)

Zaroff, je n'ai pas de mots pour te remercier.
Quand j'ai poussé la porte de cet antre, jamais je ne me serais imaginé y trouver des magiciens de cette classe.
Mais je n'ai plus choix, maintenant, hein ? Faut que je m'y colle à maîtriser cette foutue technologie !
C'est le moins que je puisse faire.

En attendant, Comte, s'il y a quelque vieux bouquin mythique qui t'excite les neurones, tu n'as qu'à demander. Si je l'ai, il est à toi.

(Bon sang, 25 pages en PDF, j'hallucine ! Ma vieille Underwood doit se retourner dans sa tombe.)

Zaroff a écrit:Voici la version intégrale de ce récit de Jack-the-rimeur :

La légende de Tonklar'Kash (version intégrale)

Hé, Zaroff, je reviens des pages "culture" où j'ai lu que l'intégrale de "La montagne morte de la vie" échappait à tes recherches.
Moi, elle m'encombre. Tu as une adresse ?

Jack-the-rimeur a écrit:Hé, Zaroff, je reviens des pages "culture" où j'ai lu que l'intégrale de "La montagne morte de la vie" échappait à tes recherches.
Moi, elle m'encombre. Tu as une adresse ?

Tu parles bien de celle-ci :

Yes, sir !

Il comprend "Le murmure des dieux", "L'envers de l'éperon", "La montagne..." et "Ils ont déchiré Son image", plus une notice "bio" et "biblio".
On y apprend que M. Bernanos a écrit "La montagne..." en 19 jours, et qu'il a signé, sous le pseudo de Michel Talbert, deux romans dans la coll. "Angoisse" du Fleuve Noir, n° 100 et 102. (Je ne les ai pas mais Paladin, qui a fréquenté Agapit, a peut-être des tuyaux.)
Le tout se présente comme le premier volume des oeuvres romanesques complètes de Michel Bernanos, ce qui est un peu triste puisque qu'il n'y a jamais eu de n° 2.
La couverture a été écornée en haut et en bas, mais l'ensemble est encore propre.
Voilà, c'est toi qui vois.

Pour "Michel Talbert" voir: http://www.bdfi.net/auteurs/t/talbert_michel.php

Jack-the-rimeur a écrit:Yes, sir !

Il comprend "Le murmure des dieux", "L'envers de l'éperon", "La montagne..." et "Ils ont déchiré Son image", plus une notice "bio" et "biblio".
On y apprend que M. Bernanos a écrit "La montagne..." en 19 jours, et qu'il a signé, sous le pseudo de Michel Talbert, deux romans dans la coll. "Angoisse" du Fleuve Noir, n° 100 et 102. (Je ne les ai pas mais Paladin, qui a fréquenté Agapit, a peut-être des tuyaux.)
Le tout se présente comme le premier volume des oeuvres romanesques complètes de Michel Bernanos, ce qui est un peu triste puisque qu'il n'y a jamais eu de n° 2.
La couverture a été écornée en haut et en bas, mais l'ensemble est encore propre.
Voilà, c'est toi qui vois.

MP envoyé.
Pour compléter ce premier volume, on peut y ajouter celui-ci :



Publié en 1996, aux éditions Fleuve Noir, dans la collection Super Poche n° 31, cet ouvrage rassemble quatre romans de Michel Bernanos, Les nuits de Rochemaure, La Grande Bauche, La Neige qui tue et On lui a fait mal, ainsi que quelques nouvelles : Le Cri des oiseaux, La Forêt complice, La Parole donnée, La Prière à l'étoile, La Tempête, Le Passage, un Avant-Propos de Xavier Legrand-Ferronnière, et une Préface de Hubert Sarrazin.

Alors, il y a bien eu un volume 2. Bonne nouvelle. (Cela m'apprendra à vérifier !)
"La grande Bauche", "Les nuits de Rochemaure" et "Le Mort veille" sont les trois "Talbert" de la coll. "Angoisse" (j'avais zappé le 108).
Enfin, tu trouveras tous les détails dans sa bibliographie.
A plus.

Tout simplement génial. Pourtant je n'aime pas la fantasy mais j'ai plongé avec délice dans ton univers. Il est si fouillé avec sa galerie de personnages, ses codes, ses paysages. Plusieurs influences me transpercèrent le crâne : "Les jardins de l'apocalypse" de Bessière, "Le grand pouvoir du Chninkel" de Rosinski, "2001 l'Odyssée de l'espace", "Le Rayon U" de Jacobs...

On sent que ce récit pourrait, comme le cerveau, prendre de l'ampleur et se développer sur des milliers de pages. Je ne me savais pas aussi colérique en commandant et le pauvre Paladin en prend pour son grade.

Bref, j'ai été conquis. Merci pour ce beau moment de lecture.

Heu... toute ressemblance avec des personnes existantes et tout ça... simple clin d'oeil amical.

En fait, hormis l'épilogue bricolé pour la circonstance, cette histoire a près de 40 ans. C'était l'un des derniers chapitres d'un roman complètement déjanté que j'ai écrit entre la fin de mon service militaire (décembre 73) et mon premier job (avril 74), une parodie franchouillarde et délirante (je bouffais pas mal de San-Antonio en ce temps-là) d'un affrontement de super-héros (j'étais sous le charme des premiers Marvel qui venaient de débarquer) avec, tirant les ficelles depuis l'espace, ce cerveau géant de néandertal (probablement inspiré par les têtes volantes de Zardoz, le film comique de Boorman - oh, le costard de Sean Connery !)

Evidemment, après une dernière bagarre dantesque avec la tour Eiffel pour décor, il fallait bien fournir une explication un tant soit peu cohérente du pourquoi et des comments. Il y en a eu deux, une très "services secrets" sans grand relief, et celle-là qui puise au bribes de fantasy qu'on pouvait trouver à l'époque : le Bilbo de Tolkien (73) pour Tokhat'Myhal (Gandalf) et les gnomes (hobbits), Ray et Richard-Bessière (les mages de Dereb) pour les univers intercalaires, un doigt de Lovecraft pour les adjectifs et les incantations et un zeste de Dunsany (la fille du roi des elfes) pour Sygma'Hel.

Dans le roman, celle-ci, à la suite d'une embrouille avec sa famille de dieux-créateurs, a été dispersée en petits fragments aveugles, les wangs, (j'ai aussi lu "l'homme dissocié" de Nat Schachner) et cherche à se reconstituer par l'intermédiaire de Tokhat'Myhal.
Pour rassurer les âmes sensibles, Tonklar'Kash ne revient pas sur Terre pour exterminer les sapiens mais pour y refusionner les wangs en la Sygma'Hel d'origine, mais survient un petit imprévu à la source du roman et de ses péripéties.
J'espère que tout le monde a suivi parce que je ne recommencerai pas.

Bref, l'épisode de Mtuglaë était le seul passage qui méritait peut-être d'être sauvé.
Le reste est plus fumeux que rigolo, sans compter que situé dans un lointain avenir, en 1992, la partie terrestre a pris un sacré coup de vieux. Il me faudrait en faire une uchronie pour rattraper le coup. Je ne vous dis pas le chantier !

J'ai pensé un temps faire de Tokhat'Myhal un personnage récurent, une sorte de sorcier errant de monde en monde, une espèce de faux misanthrope providentiel, mais la première nouvelle n'a jamais dépassé le stade d'un vague synopsis.
Si l'idée intéresse quelqu'un...

Voilà pour la genèse du "bidule".
Pour l'hypothétique curieux qui aurait du temps à perdre après m'avoir fait le plaisir inestimable de le lire...
Merci.

Merci pour les explications.

J'ai beaucoup aimé ce texte. Le monde décrit peut servir de support à bien des histoires ! Le style qui-ne-se-prend-pas-au-sérieux m'a rappelé les histoires du disque-monde de Pratchett et c'est bien agréable.
J'ai seulement été un peu déçu par la fin : il me semble difficile d'imaginer qu'un cerveau tellement plein de bonté et d'intelligence qu'il passe son temps à protéger ceux qui l'ont enlevé à sa race et transformé en bouclier "à l'insu de son plein gré", puisse envisager de faire du mal à une autre espèce fut-ce celle qui a supplanté la sienne dans l'évolution. Mais je suis surement trop fleur-bleue
Un très bon texte en tous cas. Merci pour ce bon moment.

Vraiment Jack, c'était super. L'autre monde, les Wangs, le magicien, quelle imagination !
Je ne me suis pose aucune question, même à la fin. Si le cerveau veut se débarrasser des Wangs dans le but logique de revenir à son monde d'accueil, cela ne m'a pas outre mesure choquée.
J'ai tout lu d'une seule traite, les personnages sont attachants et très crédibles.

Vas-tu en écrire d'autres dans le même style ou sur le même monde. Les villes mériteraient bien une petite visite guidée...

Mormir et Perroccina, merci pour votre visite et votre indulgence.
Mormir a raison : la fin est un bricolage tardif, ce dont je m'explique 2 ou 3 messages plus haut. J'ai toujours eu un faible pour la S-F humoristique ; le revers, c'est que je ne me suis jamais pris assez au sérieux pour voir autre chose qu'un passe-temps dans l'écriture. Si j'ai su vous amuser, je suis comblé.
Pratchett ? Bien sûr, c'est ma famille, avec Brown, Lem, Pohl, Sheckley, Vance, mais aussi Dac, Allais, Cami, Goscinny et Franquin (super Gaston).
Au fait, Perro, en attendant de revenir (peut-être) à la Fantasy, j'ai un petit polar bien allumé (Wad) sur le feu. Encore un peu de patience.