La belle est la bête [ancien atelier]

Cela fait quelques années, j'avais commencé une nouvelle, je l'ai terminée récemment et à chaque fois que je la relis, elle me met mal à l'aise. Je voulais savoir si ça vous faisait le même effet, si je parviens à faire fonctionner le lien...http://www.calameo.com/read/00199754334555caed754?authid=pRC8doTxOQ4t

Bonne lecture

Je vais lire ça...J'avais écris une histoire sur le même thème, dans un univers post-apocalyptique : La belle et le chaos

As-tu une version imprimable ? Un lien PDF ? J'ai horreur de lire sur un écran.

J'aime bien ton histoire. Bien rédigée. Par contre, je trouve que la Belle se débrouille trop bien ... elle ne peut pas tuer comme ça si facilement ce monstre !
Sinon, le changement dans son comportement est bien vu et le malaise bien ressenti par la lectrice que j'étais. On a peur pour elle.
Je me demandais s'il ne faudrait pas commencer par signaler la double personnalité de la Bête car on n'éprouve pas de pitié pour elle, au vue de ce qu'elle commence à vouloir faire : se nourrir de la peur des autres, des femmes en particulier ( d'ailleurs pourquoi ? ) Aussi, on aimerait connaître son passé à cette Bête...

FRançoise GRDR a écrit:J'aime bien ton histoire. Bien rédigée. Par contre, je trouve que la Belle se débrouille trop bien ... elle ne peut pas tuer comme ça si facilement ce monstre !
Sinon, le changement dans son comportement est bien vu et le malaise bien ressenti par la lectrice que j'étais. On a peur pour elle.

Merci, ça fait plaisir.
Mes deux personnages sont l'un comme l'autre présentés comme des archétypes, mais ne le sont pas plus que toi et moi. Chacun a son côté obscur et selon le choix que la vie l'a amené à faire, il l'exprime ou pas.
Qu'est-ce qui te surprend quand la Belle tue son agresseur, la possibilité physique ou psychique ? Ou les deux ?

FRançoise GRDR a écrit:Je me demandais s'il ne faudrait pas commencer par signaler la double personnalité de la Bête car on n'éprouve pas de pitié pour elle, au vue de ce qu'elle commence à vouloir faire : se nourrir de la peur des autres, des femmes en particulier ( d'ailleurs pourquoi ? ) Aussi, on aimerait connaître son passé à cette Bête...

Je n'avais pas prévu de développer plus que ça la double personnalité de la Bête car elle pensait avoir réussi à éradiquer toute sensibilité, pour elle c'est une sorte de passage à vide, une faiblesse inavouable, surtout pas à elle-même. Quant à son passé, ce qui l'a amenée à ce qu'elle est, pourquoi pas, mais je ne suis pas sûre de vouloir la rendre humaine trop tôt, en revanche je pourrais développer son besoin De cruauté quand elle se prépare.

Je vais réfléchir à tout ça, mais peut être pas tout de suite, les choses maturent lentement dans ma tête, surtout en hiver.

Je n'ai pas vibré, désolé. C'est plutôt bien écrit, recherché, mais il me manque quelque chose, je sais pas trop quoi. En fait, le moment où j'ai commencé à hausser un sourcil, c'est quand la Bête se jette sur la Belle pour lui arracher ses dentelles. Ca doit être ça, je me suis dit "enfin il se passe quelque chose !"

Maintenant, comme je dis toujours, c'est mon avis tout à fait subjectif, il ne remet pas en question la qualité du texte. Moi, il faut que ça pète dans tous les sens, que ça gueule, que ça saigne et que ça vibre. Et je suis pas le gars le plus malin de la création, alors y'a certainement des choses qui m'échappent. Donc pour résumer, une plume bien tenue, mais un petit quelque chose de monocorde qui me gène.

Ce sera avec plaisir et interêt que je lirais ton prochain texte.

Merci Didier d'avoir eu la patience de lire un texte qui ne bouge pas comme tu l'aurais voulu. Je cherche, mais j'ai bien peur que la plupart des textes que j'ai écrit jusqu'à présent ne soient pas des modèles d'action. Ce n'est pas un genre où j'excelle, je préfère donc m'abstenir. En revanche, si j'ai besoins de conseils pour une scène d'action, je sais qui appeler.

Bonne soirée.

Je lirais quand même, même si ça ne correspond pas à mes goûts. Tu sais écrire, y'a pas, et faut toujours encourager les vocations.

Y'a des points forts dans ton texte. L'ambiance carnaval de Venise est (selon ce que j'en imagine) bien transcrite, la bête est "bestiale" quand elle se lache, et la scène finale est pas mal du tout. Après, tu m'entendras souvent dire que ce qui compte le plus, et ce qui décide de tout, c'est l'histoire. Avec des coups de théatre, des rebondissements, pas forcément de l'action hollywood, des révélations (je suis ton pèèèère...) peuvent être fracassantes. Dans ton texte, vois-tu, je supposais que Belle et Bête ne faisaient qu'une, un cas de double personnalité. C'aurait été marrant. Mais encore une fois, ce n'est que subjectif, donc te prends pas la tête.

C'est pas terrible, Calameo... Impossible de fixer la page: dès qu'on bouge la souris, le texte se balade. Et impossible de copier/coller du texte, ce qui rend les remarques précises difficiles.

Il manque souvent des mots, fais attention. Tu as tendance à mettre des virgules à la place des points, des fois, aussi. Les dialogues sont bons mais un peu trop mécaniques et "rapides". Le moment où la Bête dit qu'elle a pas eu assez de femmes pour la soirée arrive trop brusquement, je trouve. Ils discutaient courtoisement et d'un coup, bam! la Bête saute sur la Belle.
Mais à part ça, c'est (très) bien écrit et j'ai bien aimé. L'ambiance du carnaval est bien rendue.

Voilà pour Zaroff et peut être d'autres aussi.

http://www.fichier-pdf.fr/2013/01/23/la-belle-est-la-bete/

J'ai bien noté toutes les remarques, il y a encore du travail pour perfectionner la nouvelle. A tout chef d'oeuvre, il faut bien un brouillon, la preuve Dieu a créé l'homme avant la femme.

Je vais m'y mettre, mais je ne sais pas encore quand, actuellement j'ai une fin de nouvelle à réécrire, trois à terminer, je suis sur une relecture du Silmarillion, j'ai fait quelques emplettes ce week-end, bien que je sois restée plus modeste que certains d'entre vous (seulement trois livres), pour finir, d'ici peu, je risque d'avoir la correction du manuscrit que j'ai envoyé à Syllabaire. Je pense demander une année sabbatique, au moins.

A bientôt

Merci pour le format PDF, ça m'a permis de le lire enfin!

J'aime bien l'idée de ces deux archétypes et le contexte du carnaval de Venise, mais je ne suis pas emballé par le texte.

Il y a des erreurs de ponctuations: tu oublies des virgules: 'Ses cheveux, d'un noir d'ebène, étaient sagement ramenés en chignon " (Et encore, moi je n'aurais pas mis de virgule dans ce cas mais si tu en mets il en faut deux!)

"Le Bête, par sa laideur, sa cruauté, la terrifait..."

Quelquefois aussi tu oublies la négation: "Dans le déclin du jour personne ne l'avait rermarquée..."



Bon, ça ce sont des petites erreurs à reprendre mais ce qui ne m'a pas accroché c'est le coté trop narratif et "causant" de l'histoire. Tu décris ce qui arrive, mais sans faire passer d'émotion: la belle pleure beaucoup, la bête est pleine de cruauté et bléssée par son aspect mais ça reste trés extérieur, sans ressenti du lecteur. Les dialogues ne sont pas trop naturels non plus: trop abstraits, quasi-philosophiques. Et puis tout d'un coup, la Bête qui tenait une discussion aimable digne d'un salon se met à sauter sur la Belle.

Que la Belle la tue un peu facilement n'est pas le gros problême. C'est qu'on nous annonce pour finir que la Belle devient cruelle comme la Bête, mais on a pas vraimment suivi son cheminement.

Par contre l'idée que la Belle devienne la Bête est une bonne idée, mais ça devrait être bien amené.

Pour ma part, j'ai un peu eu de mal aussi.
La plume est bonne et les descriptions réussies, on imagine très facilement ce drame humain sur fond de carnaval. Par contre, je suis d'accord avec la remarque de paladin concernant les dialogues ; ça sonne pas très naturel. Et puis, même si la fin amène l'idée qui retranscrit le titre de ton texte, ben on ne sent pas vraiment cette idée durant le récit lui-même.
Du coup, même si cette idée est bonne, elle n'est pas vraiment mise en avant et du coup, ben la consigne de "revisiter un conte ou un mythe" n'est pas vraiment là car durant la majeure partie du texte on ne lit qu'une énième version du conte en question. L'élément qui permet à ce conte d'être modernisé et revisité n’apparaît qu'à la toute fin et c'est dommage.

Néanmoins, le texte est de bonne tenue et se lit avec plaisir, même si un peu trop bavard peut-être pour les dialogues. On sent en tous cas que tu sais tenir ta plume, Perrocina.
Curieux je suis de lire un autre texte de toi !

J'ai fait un petit résumé de toutes vos remarques. Pour ce qui concerne celles sur la forme, pas de gros soucis, c'est déjà ça, en revanche pour le fond, il y a du boulot. Des idées commencent à me venir, plus particulièrement pour la fin, merci Didier (La Bête ne sera quand même pas le père de la Belle). Quant aux dialogues. Ah ! Les dialogues...
Peut être finalement ai-je visé un peu trop haut, la nouvelle était censée developper un concept philosophique. Il sera sans doute plus raisonnable de continuer à travailler sur d'autres textes avant de me pencher à nouveau sur celui-là.

Pour répondre à Tak, j'ai écrit d'autres textes. Deux romans qui après maints refus des maisons d'édition sont partis à la poubelle. Une nouvelle éditée par Syllabaire et une petite nouvelle qui est sur le blog de Monique DOUILLET.
À paraître un livre, toujours chez Syllabaire et un recueil de nouvelles en cours d'ecriture, du travail de relecture en perspective. Plus des idées qui germent et s'épanouissent bien plus vite que je ne parviens à écrire.

Comme Didier, j'ai trouvé ce récit trop monocorde. Je n'ai pas plongé dans l'ambiance baroque-fantasy que Paladin arrive à retranscrire parfois avec brio. Si tu veux comprendre ce que je veux dire, tu dois lire ceci :

Les masques de Carmina (Paladin)

Merci Zaroff, je suis actuellement en train de reprendre le texte en m'inspirant d'une petite synthèse faite à partir des commentaires des membres du forum. J'ignore si je parviendrai à recréer un rythme tel que celui que je viens de lire, je m'y efforce en tout cas.
Vraiment intéressante cette nouvelle, Paladin. Ce qu'elle développe sur le pouvoir est très bien croqué, si je puis me permettre de détourner un peu le sens de ce verbe.