La fille de Minuit
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La fille de Minuit
La fille de Minuit
Oh ! Qu'en ce soir d'été la voute céleste est épurée...
Nous n'y pouvons distinguer que des grappes de raisin lumineux.
Qu'importe ! ce soir j'ai vu plus beau, plus merveilleux que l'astre absent des cieux...
Et nul ne le sait... Car nous n'étions que deux !
Plus tout à fait une enfant, pas encore une femme,
Tu étais une nymphe solitaire au bord de l'eau.
Tes pieds trempaient paisiblement dans l'onde calme.
Et je dévalais le chemin ; de la rivière je voulais écouter le flot...
Ce que tu fis sans rien savoir de ma présence dans ton dos,
Me secoua comme je le fus peu dans ma vie, tu percutas mon âme.
De l'eau jusqu'aux chevilles, cheveux et robe agités par le vent,
Debout dans la rivière, les bras écartés, le visage tourné vers les cieux.
Tu fis jaillir des notes de ta poitrine, ta voix forma le plus mélodieux des chants.
La beauté et la tristesse de la chanson, me submergea. Spectateur silencieux.
Tu chantas l'histoire d'une nymphe, triste et solitaire,
Une héroïne se trouvant inintéressante, sans talent et mal aimée...
Dite jolie, mais renfermée. Pas sûre d'elle, pas sûre de plaire...
Enfermée à double tour dans un écrin de timidité.
La fin de ta chanson parlait de se laisser sombrer dans le flot obscur.
Cet ultime appel, ce dernier adieu me fit bondir au travers du feuillage.
Rentrant dans le flot en grand fracas, voulant sauver ce triste mirage.
Je tentais ce dernier espoir ! Je t’étreint tout contre moi...
Mes mots changèrent tes larmes de douleur en pluie de bonheur.
Tu répondis à mon étreinte, consciente que c'est ce que j'avais de meilleur...
Que cet unique présent, valait beaucoup et peu en même temps.
'Peu importe. Restons encore dans le courant...
Laisse le mirage encore un instant...
Éclaire moi jusqu'à l'aube ; pense seulement à maintenant"
Version au présent, sur un conseil de Zaroff.
La fille de Minuit
Oh ! Qu'en ce soir d'été la voute céleste est épurée...
Nous n'y pouvons distinguer que des grappes de raisin lumineux.
Qu'importe ! ce soir j'ai vu plus beau, plus merveilleux que l'astre absent des cieux...
Et nul ne le sait... Car nous n'étions que deux !
Plus tout à fait une enfant, pas encore une femme,
Tu es une nymphe solitaire au bord de l'eau.
Tes pieds trempent paisiblement dans l'onde calme.
Et je dévale le chemin ; de la rivière je veux écouter le flot...
Ce que tu fais sans rien savoir de ma présence dans ton dos,
Me secoue comme je le fus peu dans ma vie, tu percutes mon âme.
De l'eau jusqu'aux chevilles, cheveux et robe agités par le vent,
Debout dans la rivière, les bras écartés, le visage tourné vers les cieux.
Tu fais jaillir des notes de ta poitrine, ta voix forme le plus mélodieux des chants.
La beauté et la tristesse de la chanson, me submerge. Spectateur silencieux.
Tu chantes l'histoire d'une nymphe, triste et solitaire,
Une héroïne se trouvant inintéressante, sans talent et mal aimée...
Dite jolie, mais renfermée. Pas sûre d'elle, pas sûre de plaire...
Enfermée à double tour dans un écrin de timidité.
La fin de ta chanson parle de se laisser sombrer dans le flot obscur.
Cet ultime appel, ce dernier adieu me fait bondir au travers du feuillage.
Rentrant dans le flot en grand fracas, voulant sauver ce triste mirage.
Je tente ce dernier espoir ! Je t’étreint tout contre moi...
Mes mots changent tes larmes de douleur en pluie de bonheur.
Tu réponds à mon étreinte, consciente que c'est ce que j'ai de meilleur...
Que cet unique présent, vaut beaucoup et peu en même temps.
'Peu importe. Restons encore dans le courant...
Laisse le mirage encore un instant...
Éclaire moi jusqu'à l'aube ; pense seulement à maintenant"
Oh ! Qu'en ce soir d'été la voute céleste est épurée...
Nous n'y pouvons distinguer que des grappes de raisin lumineux.
Qu'importe ! ce soir j'ai vu plus beau, plus merveilleux que l'astre absent des cieux...
Et nul ne le sait... Car nous n'étions que deux !
Plus tout à fait une enfant, pas encore une femme,
Tu étais une nymphe solitaire au bord de l'eau.
Tes pieds trempaient paisiblement dans l'onde calme.
Et je dévalais le chemin ; de la rivière je voulais écouter le flot...
Ce que tu fis sans rien savoir de ma présence dans ton dos,
Me secoua comme je le fus peu dans ma vie, tu percutas mon âme.
De l'eau jusqu'aux chevilles, cheveux et robe agités par le vent,
Debout dans la rivière, les bras écartés, le visage tourné vers les cieux.
Tu fis jaillir des notes de ta poitrine, ta voix forma le plus mélodieux des chants.
La beauté et la tristesse de la chanson, me submergea. Spectateur silencieux.
Tu chantas l'histoire d'une nymphe, triste et solitaire,
Une héroïne se trouvant inintéressante, sans talent et mal aimée...
Dite jolie, mais renfermée. Pas sûre d'elle, pas sûre de plaire...
Enfermée à double tour dans un écrin de timidité.
La fin de ta chanson parlait de se laisser sombrer dans le flot obscur.
Cet ultime appel, ce dernier adieu me fit bondir au travers du feuillage.
Rentrant dans le flot en grand fracas, voulant sauver ce triste mirage.
Je tentais ce dernier espoir ! Je t’étreint tout contre moi...
Mes mots changèrent tes larmes de douleur en pluie de bonheur.
Tu répondis à mon étreinte, consciente que c'est ce que j'avais de meilleur...
Que cet unique présent, valait beaucoup et peu en même temps.
'Peu importe. Restons encore dans le courant...
Laisse le mirage encore un instant...
Éclaire moi jusqu'à l'aube ; pense seulement à maintenant"
Version au présent, sur un conseil de Zaroff.
La fille de Minuit
Oh ! Qu'en ce soir d'été la voute céleste est épurée...
Nous n'y pouvons distinguer que des grappes de raisin lumineux.
Qu'importe ! ce soir j'ai vu plus beau, plus merveilleux que l'astre absent des cieux...
Et nul ne le sait... Car nous n'étions que deux !
Plus tout à fait une enfant, pas encore une femme,
Tu es une nymphe solitaire au bord de l'eau.
Tes pieds trempent paisiblement dans l'onde calme.
Et je dévale le chemin ; de la rivière je veux écouter le flot...
Ce que tu fais sans rien savoir de ma présence dans ton dos,
Me secoue comme je le fus peu dans ma vie, tu percutes mon âme.
De l'eau jusqu'aux chevilles, cheveux et robe agités par le vent,
Debout dans la rivière, les bras écartés, le visage tourné vers les cieux.
Tu fais jaillir des notes de ta poitrine, ta voix forme le plus mélodieux des chants.
La beauté et la tristesse de la chanson, me submerge. Spectateur silencieux.
Tu chantes l'histoire d'une nymphe, triste et solitaire,
Une héroïne se trouvant inintéressante, sans talent et mal aimée...
Dite jolie, mais renfermée. Pas sûre d'elle, pas sûre de plaire...
Enfermée à double tour dans un écrin de timidité.
La fin de ta chanson parle de se laisser sombrer dans le flot obscur.
Cet ultime appel, ce dernier adieu me fait bondir au travers du feuillage.
Rentrant dans le flot en grand fracas, voulant sauver ce triste mirage.
Je tente ce dernier espoir ! Je t’étreint tout contre moi...
Mes mots changent tes larmes de douleur en pluie de bonheur.
Tu réponds à mon étreinte, consciente que c'est ce que j'ai de meilleur...
Que cet unique présent, vaut beaucoup et peu en même temps.
'Peu importe. Restons encore dans le courant...
Laisse le mirage encore un instant...
Éclaire moi jusqu'à l'aube ; pense seulement à maintenant"
Dernière édition par Martin-MRX le Jeu 23 Aoû 2012 - 20:57, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: La fille de Minuit
C'est beau !
A part le point de la dixième ligne qui casse le rythme, et le "vois" de la je-sais-pas-combien-et-je-veux-pas-chercher.
A part le point de la dixième ligne qui casse le rythme, et le "vois" de la je-sais-pas-combien-et-je-veux-pas-chercher.
Viktoo- Bourreau intérimaire
- Messages : 175
Date d'inscription : 21/08/2012
Age : 26
Localisation : Sur mon fauteuil
Re: La fille de Minuit
De rien, c'est à ça que sert fesse de bouc, et c'est à ça que servent les amis.
Je vois que t'as rajouté "des cieux" au lieu de remplacer lumineux par flamboyant.
J'avais pas envisagé les choses comme ça mais ça le fait mieux.
Je vois que t'as rajouté "des cieux" au lieu de remplacer lumineux par flamboyant.
J'avais pas envisagé les choses comme ça mais ça le fait mieux.
Viktoo- Bourreau intérimaire
- Messages : 175
Date d'inscription : 21/08/2012
Age : 26
Localisation : Sur mon fauteuil
Re: La fille de Minuit
Je trouve que ce poème aurait plus d'intensité au présent. Mais ce n'est que mon avis.
Re: La fille de Minuit
Je vais poster la version au présent juste en dessous alors
On verra bien ce que ça donne !
On verra bien ce que ça donne !
Invité- Invité
Re: La fille de Minuit
C'est bon ! Et je dois avouer que les deux me plaisent assez... Je conserve les deux.
Invité- Invité
Re: La fille de Minuit
Pour ce qui est du thème et des images poétiques, c'est pas mal du tout.
Ma critique concernerait plutôt la forme ; je trouve tes vers un peu trop longs. Généralement, en prosodie française, on évite de faire des vers de plus de douze pieds (et, à partir de dix, les césures sont plus ou moins obligatoires, afin de les rythmer).
Là, tes rimes sont un peu trop distantes les unes des autres ; cela nuit à la mélodie du poème, je trouve...
Ma critique concernerait plutôt la forme ; je trouve tes vers un peu trop longs. Généralement, en prosodie française, on évite de faire des vers de plus de douze pieds (et, à partir de dix, les césures sont plus ou moins obligatoires, afin de les rythmer).
Là, tes rimes sont un peu trop distantes les unes des autres ; cela nuit à la mélodie du poème, je trouve...
Re: La fille de Minuit
Pour faire un petit clin d'oeil à ce cher Pagan ; mon respect pour les règles est aussi excitant qu'un prupit génital
On peut me la sortir trente mille fois cette histoire de règles... J'm'en fout.
La longueur de mes vers, c'est mon délire...
Sinon je viens de passer le poème en slam... Et je trouve que ça rend. Donc je conclurai : Chacun son avis
On peut me la sortir trente mille fois cette histoire de règles... J'm'en fout.
La longueur de mes vers, c'est mon délire...
Sinon je viens de passer le poème en slam... Et je trouve que ça rend. Donc je conclurai : Chacun son avis
Invité- Invité
Re: La fille de Minuit
C'est très joli. La longueur des vers est en effet peu commune, mais ça ne me gène en rien.
J'ai une petite préférence pour la version au présent également.
Petite question : "Une héroïne se trouvent inintéressante," ce ne serait pas plutôt "trouvant"
J'ai une petite préférence pour la version au présent également.
Petite question : "Une héroïne se trouvent inintéressante," ce ne serait pas plutôt "trouvant"
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