Tel père telle fille.

Cette fois, pour commencer, je ne propose que le prologue. Je l'ai corrigé comme je le pouvais. Dites-moi ce que vous en pensez mais n'oubliez pas que je suis loin d'être une professionnelle....

Ceci est une continuation (à ma façon) des aventures de Sherlock Holmes. Cette histoire se passe à notre époque et elle commence après la "mort" du détective.

Prologue:

17 ans plus tôt...

Il ne s'était jamais sentit aussi impuissant! Pourquoi s’était-il laissé faiblir de la sorte!? Bien sur, si son meilleur ami aurait été là, il lui répliquerait : « Tu es humain que tu le veuilles ou non! C’est normal d’avoir des sentiments!» ... Ouais, ouais... Il connaissait la chanson... Il croyait que son métier lui suffirait mais il est tomber amoureux! C’est sur... L’amour est un sentiment, doux et fort qu’il aimait ressentir. Par contre, puisqu’il l’aimait, il la mettait en danger... C’était trop dangereux pour elle de rester à ses côtés. Ces criminels devaient surveiller les gens proches de lui. Ils avaient tout prévu...

Une jeune femme le regardait tourner en rond avec inquiétude. Elle était la femme qui lui avait dérobé son cœur. Celle-ci travaillait comme médecin légiste. C'était pendant une enquête qu’il l’avait rencontré... Qu’est-ce que c’était dur de la regarder! Il ne voulait pas lui faire de la peine! La voir pleurer était un supplice pour lui. Les gens le prenaient pour un antisocial, snob et antipathique... D'accord... C’était vrai dans son cas... Sauf pour le fait qu’il était snob... Disons qu’il est surtout mal habille socialement... C’était la raison pour là qu'elle les 4 mots que les gens lui disaient le plus souvent étaient «Vas te faire foutre!» ... Par contre, quand les gens apprenaient à mieux le connaître, ils découvraient un ami sur qui ils pouvaient toujours compter.

- Il faut que je te parle... Lui dit alors la jeune femme...

Il se tourna alors vers sa bien-aimée, à l’écoute. Si elle pouvait choisir de le quitter, ce serait moins douloureux pour lui... Enfin, il supposait...

- Je ne t’en ai pas parlé... Je n’étais sur de rien mais maintenant que j’ai pris une décision, il faut que je te le dise... Dit-elle.


La peur de se faire rejeter était insupportable... Bon... C’était moins simple qu’il le croyait...


- Je... Je suis enceinte et je souhaite garder le bébé! Annonça-t-elle, finalement.


Il était soulagé. Elle ne voulait pas le quitter!

Attendez une seconde... Elle avait bien dit bébé?!

Il cligna des yeux plusieurs fois, abasourdis. C’était la première fois qu’une information ne voulait pas atteindre son cerveau... Avait-il mal entendu où elle lui avait vraiment annoncé qu’elle était enceinte?...

- Peu tu répétée, s’il te plaît?... Lui demanda-t-il, sous le choc.
- Je suis enceinte... Répéta-t-elle plus lentement.

Il avait bien entendu...

- Écoute, Amy... Il faut qu’on parle et tu serais mieux de t’asseoir... Finit-il par dire.

Pendant ce temps au 221B Baker Street...

- Je ne peux pas le croire! Il ne peut pas s’être tué! S’écria John Watson.
- C’est pourtant la seule explication à sa mort, John… Lui dit Mme Hudson.

Mme Hudson, la vielle voisine du 222 était la femme de ménage de Sherlock mais aussi une bonne amie aux deux colocataires. Elle était aussi abattu que John par la disparition de leur ami mais elle n’avait pas compris le hic....

- Ce n’est pas le genre de Sherlock Holmes! Il ne se serait pas tué pour cette raison! S’écria-t-il.
- Peu être a-t-il découvert qu’il n’avait aucune preuve tangible pour prouver que Jim Moriarty était vraiment un criminel... Proposa la vieille dame.
- Non, impossible. Il était trop fier de lui-même pour avouer une défaite si rapidement! Il aurait enquêté plus en détail! Je suis sur qu’il ne s’est pas tué lui-même... On là assassiné! Répliqua-t-il, alors.

Il s’approcha de la fenêtre ouverte et il regarda à l’extérieur, décider. Peu importe le temps que ça allait prendre et peu importait qu’il ne fût pas aussi bon enquêteur que Sherlock Holmes, il allait prouver qu’il avait été assassiné!

Il ne s'était jamais sentit aussi impuissant! Pourquoi s’était-il laissé faiblir de la sorte!? Bien sur, si son meilleur ami aurait été là, il lui répliquerait : « Tu es humain que tu le veuilles ou non! C’est normal d’avoir des sentiments!» ... Ouais, ouais... Il connaissait la chanson... Il croyait que son métier lui suffirait mais il est tomber amoureux! C’est sur... L’amour est un sentiment, doux et fort qu’il aimait ressentir. Par contre, puisqu’il l’aimait, il la mettait en danger... C’était trop dangereux pour elle de rester à ses côtés. Ces criminels devaient surveiller les gens proches de lui. Ils avaient tout prévu...

Une jeune femme le regardait tourner en rond avec inquiétude. Elle était la femme qui lui avait dérobé son cœur. Celle-ci travaillait comme médecin légiste. C'était pendant une enquête qu’il l’avait rencontré... Qu’est-ce que c’était dur de la regarder! Il ne voulait pas lui faire de la peine! La voir pleurer était un supplice pour lui. Les gens le prenaient pour un antisocial, snob et antipathique... D'accord... C’était vrai dans son cas... Sauf pour le fait qu’il était snob... Disons qu’il est surtout mal habille socialement... C’était la raison pour là qu'elle les 4 mots que les gens lui disaient le plus souvent étaient «Vas te faire foutre!» ... Par contre, quand les gens apprenaient à mieux le connaître, ils découvraient un ami sur qui ils pouvaient toujours compter.

Bonjour Redblood,
Rien que cet abus d'auxiliaire suffit à mettre le texte de côté. Une faute commune à pas mal d'écrivains modernes qui alourdit toujours un texte et le plombe...

T'es-tu relue ?

Un abus d'auxiliaire?
Ça consiste à trop écrire le verbe être?
Eh oui, je me suis relus et je n'avais pas vu ces fautes qui m'étaient inconnues au moment de ma relecture....

redblood a écrit:Un abus d'auxiliaire?
Ça consiste à trop écrire le verbe être? Et le verbe avoir
Eh oui, je me suis relus et je n'avais pas vu ces fautes qui m'étaient inconnues au moment de ma relecture....

En te relisant, tu ne trouves pas que c'est lourd, genre langage parlé ? Et les classiques que tu as étudié au collège, ils écrivent de cette façon, à ton avis ? Excuse ma franchise, mais si tu n'as pas conscience des bases... Il est vrai que le niveau demandé à l'école est, de nos jours, dérisoire en français...

Dans les années 70, 5 fautes donnaient zéro comme note. Demande à Paladin.

Bon courage pour persévérer  

Je n'ai lu aucun classique... Je peux pas dire comment ils sont écrits...

Doumé a écrit:
Dans les années 70, 5 fautes donnaient zéro comme note. Demande à Paladin.

M'en parle pas, j'ai collectioné les bulles en dictée!

redbood a écrit:
Je n'ai lu aucun classique... Je peux pas dire comment ils sont écrits...

Ben tu devrais... Pour écrire il faut lire, et pas que le genre que tu écris, un peu de tout!

«J'ai la langue à terre. Pas parce que j'ai récemment développé un intérêt particulier pour le tapis ou l'asphalte, mais parce que je suis fatiguée. Il faut dire que j'ai eu une année chargée!»  Le journal d'Aurélie Laflamme.


Ça ce répète, non? Ce sont pourtant l'un des romans les plus populaires chez les jeunes au Québec. Il y a beaucoup de "j'ai" et ça continue comme ça pendant plus qu'une page... C'est un abus d’auxiliaire, non?

En plus... Mon texte n'aurais pus de sens sans le verbe être et avoir... Comment je ferais pour décrire les personnages?...

redblood a écrit:«J'ai la langue à terre. Pas parce que j'ai récemment développé un intérêt particulier pour le tapis ou l'asphalte, mais parce que je suis fatiguée. Il faut dire que j'ai eu une année chargée!»  Le journal d'Aurélie Laflamme.


Ça ce répète, non? Ce sont pourtant l'un des romans les plus populaires chez les jeunes au Québec. Il y a beaucoup de "j'ai" et ça continue comme ça pendant plus qu'une page... C'est un abus d’auxiliaire, non?

En plus... Mon texte n'aurais pus de sens sans le verbe être et avoir... Comment je ferais pour décrire les personnages?...

Lis Maupassant, Hugo ou même Stephen King, et tu comprendras ce qu'on veut dire. Si tu ne comprends pas la nécessité de travailler ton texte, faut arrêter tout de suite.

Ah, autre chose : Il y a des tas d'autres verbes pour remplacer les auxiliaire trois fois sur quatre (pas toujours bien sûr)

Voici un livre qui en parle :

http://www.amazon.fr/M%C3%A9thode-stylistique-fran%C3%A7aise-lusage-%C3%A9l%C3%A8ves/dp/B0000E7LIN/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1386764961&sr=1-1

http://books.google.fr/books/about/M%C3%A9thode_de_stylistique_fran%C3%A7aise_%C3%A0_l.html?id=wKQ-AAAAIAAJ&redir_esc=y

Tu as raison redblood, mais dans l'extrait que tu cites, l'effet est voulu. Dans ton texte il faut essayer de remplacer dès que tu le peux les mots et verbes répétés, par une autre formulation. Essayons ensemble :

"Il ne s'était jamais senti aussi impuissant ! Pourquoi avoir faibli de la sorte ? Bien sur, si son meilleur ami avait été là, il aurait répliqué : « Tu es humain que tu le veuilles ou non ! C’est normal d’avoir des sentiments ! » ... Ouais, ouais... Il connaissait la chanson... Il croyait que son métier lui suffirait mais il était tombé amoureux ! C’est sur... L’amour est un sentiment, doux et fort qu’il aimait ressentir. Par contre, puisqu’il l’aimait, il la mettait en danger... Ce serait trop dangereux pour elle de rester à ses côtés. Ces criminels devaient surveiller les gens proches de lui. Ils avaient tout prévu...

Une jeune femme le regardait tourner en rond avec inquiétude : l'élue de son coeur, rencontrée durant une enquête en tant que médecin légiste. Qu’il était dur de la regarder ! Il ne voulait pas lui faire de la peine! Surtout pas la voir pleurer ! Les gens le prenaient pour un antisocial, snob et antipathique... D'accord... Il le reconnaissait... Sauf pour le fait qu’il était snob... Il se considérait surtout mal habillé socialement... C’était la raison pour laquelle les 4 mots que les gens lui disaient le plus souvent étaient « Vas te faire foutre ! » ... Par contre, ceux qui apprenaient à le connaître découvraient un ami sur qui ils pouvaient toujours compter."

Certes, il reste encore bien des choses améliorables, mais tu n'as plus le problème des auxiliaires.

Tu sais, tu devrais vraiment écrire de tout petits textes, juste pour t'entraîner avec l'orthographe, les accords, la ponctuation. Plutôt que de te lancer dans de grands textes. Tu n'as pas encore les bases pour ceux-là. Mais comme tu en as l'envie, si tu t'entraînes, cela viendra ! Tu as des années devant toi !!!

Je n'ai pas lu (pas trop le temps), mais je voulais juste te dire que je pense comme Mormir, commence par de petits textes. Entraîne-toi en décrivant par exemple un paysage ou un personnage. Ne les mets pas en scène, concentre-toi juste sur quelques phrases en essayant d'appliquer tout ce que tu as déjà pu entendre ou lire sur l'écriture et le français.
Tu sembles ouverte aux critiques et franchement, c'est déjà un très bon point. Car nul ne peut progresser s'il n'accepte pas qu'il comment peut-être des erreurs.
Tu sembles également vouloir comprendre le pourquoi du comment. C'est également une bonne chose car t'interroger ainsi te permettra également de progresser.
Par contre, il y a un point que tu dois absolument accepter, une chose que tu ne peux contourner. Tu dois apprendre le français. Que l'on laisse de petites fautes, c'est normal et aucun de nous n'oserait affirmer qu'il n'en fait aucune. Mais il ne faut pas que ces fautes pénalisent à ce point la lecture. Si tu as du mal avec la langue, pourquoi n'envisagerais-tu pas un cours de rattrapage. Je pense que ça te ferait énormément de bien. Bien sûr, c'est contraignant, mais écrire est contraignant. Enfin, je veux dire écrire avec une quelconque ambition.
Si tu as vraiment l'amour de l'écriture, tu apprendras à aimer ces contraintes.
Bonne chance à toi

Merci de vos conseilles. Je vais m’entraîner. Si je veux faire quelque chose de ma vie, je dois savoir écrire correctement.

Bravo jeune fille ! Et n'hésite pas à solliciter nos avis. Tu as vu qu'ils sont parfois sévères, mais toujours honnêtes. Tu pourras ainsi mesurer ta progression. Tu sais, j'ai 3 filles dont les 2 premières (19 et 12 ans) aiment écrire. La première a pris son propre style maintenant, mais la seconde est encore en apprentissage. Et si elle demande mon avis, je suis sans pitié avec les mots, les expressions et la grammaire. Si elle ne le demande pas, eh bien tant pis : elle assume ses réussites et ses échecs. En général, elle revient...
Bon courage à toi