Comment abordez-vous la lecture d'un texte?
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Comment abordez-vous la lecture d'un texte?
Hello tous!
Je viens de recevoir des commentaires sur un de mes textes et leur lecture, et la reflexion qui en a découlé dans mon esprit, me laisse un peu perplexe. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, et je n'aimerai pas que ça devienne un problème.
Le comble, je pense, pour un auteur, c'est qu'on ne comprenne pas son texte. Ça peut arriver quand l'auteur cherche à faire passer un message, compris de travers ou pas compris du tout, mais aussi quand il n'y a aucun message.
Le Fantastique a ceci de merveilleux: il peut allier la poésie, les figures métaphoriques à des idées plus terre à terre.
Mais quand certains ne comprennent pas un de mes textes (en l' occurence celui de JJudith) alors que d'autres si.. Je me pose des questions.
Comment abordez-vous, en tant que lecteur, un texte? Avez-vous des a priori? Cherchez-vous un message ou est ce que vous vous laissez guidé par le récit de l'auteur?
Je viens de recevoir des commentaires sur un de mes textes et leur lecture, et la reflexion qui en a découlé dans mon esprit, me laisse un peu perplexe. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, et je n'aimerai pas que ça devienne un problème.
Le comble, je pense, pour un auteur, c'est qu'on ne comprenne pas son texte. Ça peut arriver quand l'auteur cherche à faire passer un message, compris de travers ou pas compris du tout, mais aussi quand il n'y a aucun message.
Le Fantastique a ceci de merveilleux: il peut allier la poésie, les figures métaphoriques à des idées plus terre à terre.
Mais quand certains ne comprennent pas un de mes textes (en l' occurence celui de JJudith) alors que d'autres si.. Je me pose des questions.
Comment abordez-vous, en tant que lecteur, un texte? Avez-vous des a priori? Cherchez-vous un message ou est ce que vous vous laissez guidé par le récit de l'auteur?
Re: Comment abordez-vous la lecture d'un texte?
Je me fie surtout à mon instinct de lecteur. Le texte doit m'intéresser et me surprendre. Si je termine un récit en me disant : "Oh l'enfoiré, il m'a bien eu !" et que je repense un peu au texte dans les jours suivants, c'est que l'auteur a réussi son affaire !
Re: Comment abordez-vous la lecture d'un texte?
Mais quand certains ne comprennent pas un de mes textes (en l' occurence celui de JJudith) alors que d'autres si.. Je me pose des questions.
Je suppose qu'on cause de moi. Qu'est ce qui te chagrine ? J'ai jamais dit que ton texte est mauvais, loin de là. Je visualise très bien ce lapin de l'enfer et la descente de tes personnages. Mais je ne comprends pas d'où il vient, pourquoi, comment, parce que et tout ça. C'est subjectif. C'est que moi, ne te remets pas en question sur mon seul avis sur un seul texte.
Pour répondre au sujet dufilm (edit : fil), j'aborde une lecture comme un film. Je viens pour voir/lire une histoire. Bonne ou mauvaise, c'est autre chose, seul le plaisir me guide. S'il y a un message, il doit être introduit ou annoncé d'une manière ou d'une autre, et je me mets alors en mode réflexion passive.
Je suppose qu'on cause de moi. Qu'est ce qui te chagrine ? J'ai jamais dit que ton texte est mauvais, loin de là. Je visualise très bien ce lapin de l'enfer et la descente de tes personnages. Mais je ne comprends pas d'où il vient, pourquoi, comment, parce que et tout ça. C'est subjectif. C'est que moi, ne te remets pas en question sur mon seul avis sur un seul texte.
Pour répondre au sujet du
Dernière édition par Didier Fédou le Mer 18 Juil 2012 - 18:30, édité 1 fois
Re: Comment abordez-vous la lecture d'un texte?
J'ai le même problème concernant certains de mes textes !
Lu ceci ( de Lester ) : L'art de la nouvelle
"Moment de crise, de rupture ou de mutation. Alors que le romancier peut
se permettre de planter le décor, de présenter ses personnages,
d'installer une complicité avec eux, le nouvelliste nous précipite "in
media res", chamboule notre imaginaire et nous oblige à assister à la
crise.
Écrire une nouvelle, c'est faire confiance au lecteur,
croire en sa capacité à combler les trous de l'histoire, à s'imaginer
l'"avant" du récit, le contexte et l'arrière-plan. C'est aussi lui
donner des indices et des indications qui permettront de se figurer le
décor. A cause de sa brièveté même, la nouvelle est un genre
contraignant, qui force à dire l'essentiel en peu de mots.
Lire une nouvelle, c'est accepter de s'aventurer dans un univers qui ne nous
est pas forcément familier, c'est explorer des mondes nouveaux sans
guide, c'est chaque fois le risque de s'égarer, ou de rester sur sa
faim, et donc d'avoir à rêver la suite. Contrainte délicieuse,
souvent...
Lire une nouvelle, c'est un peu participer au récit,
contrairement aux "sagas" dont la mode nous bassine, qui encadrent le
lecteur dans un carcan de descriptions laissant peu de place à
l'imagination."
Je trouve que c'est bien dit ! Il faut que le lecteur y mette du sien, aussi ! Et l'appréciation est très subjective !
Lu ceci ( de Lester ) : L'art de la nouvelle
"Moment de crise, de rupture ou de mutation. Alors que le romancier peut
se permettre de planter le décor, de présenter ses personnages,
d'installer une complicité avec eux, le nouvelliste nous précipite "in
media res", chamboule notre imaginaire et nous oblige à assister à la
crise.
Écrire une nouvelle, c'est faire confiance au lecteur,
croire en sa capacité à combler les trous de l'histoire, à s'imaginer
l'"avant" du récit, le contexte et l'arrière-plan. C'est aussi lui
donner des indices et des indications qui permettront de se figurer le
décor. A cause de sa brièveté même, la nouvelle est un genre
contraignant, qui force à dire l'essentiel en peu de mots.
Lire une nouvelle, c'est accepter de s'aventurer dans un univers qui ne nous
est pas forcément familier, c'est explorer des mondes nouveaux sans
guide, c'est chaque fois le risque de s'égarer, ou de rester sur sa
faim, et donc d'avoir à rêver la suite. Contrainte délicieuse,
souvent...
Lire une nouvelle, c'est un peu participer au récit,
contrairement aux "sagas" dont la mode nous bassine, qui encadrent le
lecteur dans un carcan de descriptions laissant peu de place à
l'imagination."
Je trouve que c'est bien dit ! Il faut que le lecteur y mette du sien, aussi ! Et l'appréciation est très subjective !
Re: Comment abordez-vous la lecture d'un texte?
Salut Didier ! Oui, je parle, entre autres, de toi. Tu n'es pas le seul à m'avoir fait la remarque, et pas que sur ce texte-là.
Et rassure-toi, je ne remets pas en cause l'excellence de mon texte.
"Mais je ne comprends pas d'où il vient, pourquoi, comment, parce que et tout ça." dis-tu. En fait, je ne comprends pas pourquoi tu en arrives à te poser de telles questions, puisque (selon toi, toujours) "j'aborde une lecture comme un film. Je viens pour voir/lire une
histoire. Bonne ou mauvaise, c'est autre chose, seul le plaisir me
guide. S'il y a un message, il doit être introduit ou annoncé d'une
manière ou d'une autre, et je me mets alors en mode réflexion passive". Dans Judith, par exemple, il n'y a aucun message : un type voit un lapin bizarre, torture sa femme jusqu'à la mise à mort, le lapin emmène la femme. Pourtant tu t'es posé ces questions abordées plus haut dans ce message. Qu'est-ce qui t'y a amené ? C'est ce que j'aimerais comprendre.
D'une manière secondaire, j'ai à peu près la même position que vous lorsque j'aborde un texte, en particulier une nouvelle : je me laisse porter. Je ne prends pas garde aux tenants et aboutissants, car j'aime bien me laisser surprendre. Faites-vous alors (Didier, fais-tu alors) une distinction entre les textes que tu lis chez toi, et ceux de ce forum ? Entres-tu plus ici dans une dynamique de "relecture"/"bétalecture"/"correction" ?
Et rassure-toi, je ne remets pas en cause l'excellence de mon texte.
"Mais je ne comprends pas d'où il vient, pourquoi, comment, parce que et tout ça." dis-tu. En fait, je ne comprends pas pourquoi tu en arrives à te poser de telles questions, puisque (selon toi, toujours) "j'aborde une lecture comme un film. Je viens pour voir/lire une
histoire. Bonne ou mauvaise, c'est autre chose, seul le plaisir me
guide. S'il y a un message, il doit être introduit ou annoncé d'une
manière ou d'une autre, et je me mets alors en mode réflexion passive". Dans Judith, par exemple, il n'y a aucun message : un type voit un lapin bizarre, torture sa femme jusqu'à la mise à mort, le lapin emmène la femme. Pourtant tu t'es posé ces questions abordées plus haut dans ce message. Qu'est-ce qui t'y a amené ? C'est ce que j'aimerais comprendre.
D'une manière secondaire, j'ai à peu près la même position que vous lorsque j'aborde un texte, en particulier une nouvelle : je me laisse porter. Je ne prends pas garde aux tenants et aboutissants, car j'aime bien me laisser surprendre. Faites-vous alors (Didier, fais-tu alors) une distinction entre les textes que tu lis chez toi, et ceux de ce forum ? Entres-tu plus ici dans une dynamique de "relecture"/"bétalecture"/"correction" ?
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