La légende d'Excalibur
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La légende d'Excalibur
Ecrite il y a quelques années, cette histoire m'est venue alors que je m'interogeai sur la notion d'eternité...
Dans un monde hors du temps et de l’espace, à une époque oubliée de tous, le monde ne semblait plus habité que par une seule créature. Cette immense bête portait une fourrure dorée comme les blés qui cachait ses quatre pattes. Gigantesque créature qui possédait des dents et des cornes d’argent. Ce monstre colossal était le porteur d’un énorme carapace de bronze cristallin.
Cette entité dans ce monde intemporel ou le soleil brillait en permanence, éclairant une plaine déserte et brulante piqué de gigantesques colonnes de marbre. Monde immobile, impassible… La créature était seule, dans ce monde hors des âges et des temps… Seule…
Pourtant, un jour, la créature décela l’odeur d’un être vivant au loin. Surprise, elle se redressa de son assise éternelle. Elle distingua la stature droite et rigide d’un humain qui marchait d’un bon pas. L’humain avançait, impassible, il portait de longs cheveux châtains et son regard d’acier semblait transpercer son champ de vision. Il était habillé d’une tunique brune et d’un pantalon noir, le tout recouvert d’une large cape sable.
Avant que le monstre ne puisse se poser une seule question, l’humain était la. Devant lui, son regard pâle et luisant dirigé vers le monstre colossal. Il s’assit.
- Me permets-tu de me reposer sur tes terres ?
Comme la créature acquiesça, il se défit de son fardeau.
- Voila longtemps que je n’avais vu d’homme. Annonça la créature. Que fais-tu ici ? Attends, je crois savoir, tu viens pour ma carapace ?
- Ta carapace ? s’étonna l’autre. - Ne me mens pas, tu espères t’en emparer afin de voir tous tes vœux d’humain stupide réalisés ? Quelle légende stupide… - Non, répondit l’humain, sincèrement étonné, de quelle légende me parles-tu ? - Les légendes sont des sornettes inventées par les humains, ces idiots d’humains racontent que le premier qui s’emparera de ma carapace verra tous ses vœux exaucés.
- C’es idiots d’humains ? - Oui, j’en ai vu des milliers, guerriers, enfants, femmes, tous prétentieux et arrogants…
Le regard de l’humain se durcit, cependant, il ne bougea pas.
- Mais il n’y a plus personne… termina t’il. - … Parce que je les ai tous dévorés, je me suis repu de leurs désirs, j’ai dévoré leur rêves et me suis régalé de leurs utopies.
Comme l’humain gardait les lèvres soudées, le monstre continua de parler.
- Dis-moi, quel est ton nom ? - Je m’appelle Isaac. Et toi ?
Surpris par l’audace et la passivité de l’être humain, le monstre se gaussa de rire mais lui répondit tout de même.
- Tu me plais, je vais donc te répondre, les humains m’ont donné plusieurs noms, Léviathan, Lucifer ou encore Odin, mais celui qui est revenu le plus souvent est Requiem, appelle moi ainsi. Maintenant, fais un vœu, je l’exaucerai !
- Je n’ai besoin de rien. Répondit l’humain sans une seule hésitation. - Pardon ? De rien ?
Isaac garda le silence. Requiem explosa devant ce défi silencieux.
- Alors pourquoi dissimules-tu une armure épaisse sous ta cape de voyageur ? Je vois bien que tu n’es pas celui que tu prétends être !
Isaac ne répondit pas, il fixai le colosse avec une telle intensité que ce dernier détourna les yeux. Isaac se leva, dévoilant son plastron d’obsidienne. Puis il ouvrit la bouche et dit ces mots :
- J’ai été attiré par l’atmosphère étrange de ce lieu, ici, tout ne semble que ruines et désolation.
Requiem se leva et fixa cet être inférieur qui en savait trop à son gout. Mais il le laissa parler.
- C’est un endroit étrange qui ne demande qu’à reprendre vie. Et c’est toi que j’ai trouvé ! Isaac cria ces derniers mots avec un certain dédain, toi, créature qui se prétends mangeuse d’hommes ! Je me demande surtout depuis combien de temps tu es seul !
Requiem sentit une chute de rochers s’abattre sur son cœur, ce cœur qui ne battait plus depuis longtemps se contracta soudain de tristesse et de douleur. Isaac continua sa tirade.
- Seul ! Tu ne peux pas mourir, mais peut on dire pour autant que tu vis ? C’est comme si tu avais été abandonné par le temps, tu es seul sur cette terre oublié des âges, jusqu'à quand encore ?
- Tais-toi ! Hurla Requiem, fou de douleur. La vérité est une arme à double tranchant !
Isaac obéit, Requiem pivota sur lui-même puis se retourna vivement, les yeux emplis de larmes.
- Tu sais peut être qu’il m’est impossible de quitter cette terre. Depuis toujours, je suis ligoté et bâillonné par ce temps inexistant. Prisonnier à jamais de cette terre sans nom et sans âges… Je t’en prie. Aide-moi à en finir, j’aimerais m’assoupir…
Un rictus fleuri au bout des lèvres d’Isaac. Requiem se surprit lui-même. Il répéta.
- J’aimerais… Le colosse sentit son être tout entier s’enflammer d’une douce illumination.
La créature vieille de plusieurs millénaires inexistants sentait naître en elle une volonté, un désir, un envie. Apres s’être nourri du désir des humains, la créature ressentait chaque désir, chaque rêve refaire surface en elle. Pour la première fois, il naissait une volonté dans le cœur de cette créature qui avait vu le soleil naître et éclairer le monde pour la première fois.
- Isaac, c’est fini pour moi, j’ai fait mon temps, je veux en finir.
L’humain fit jaillir un violon de son sac, un archet se dessina dans sa main libre. Le musicien en armure entama son morceau et joua. Ce morceau joué par un seul violon semblait repris par des milliers d’autres. Tout en jouant, Isaac tapait du pied :
- Danse, Requiem, ce morceau sera tiens ! Il est dédié à la fin de ton âge, il s’appelle : le Requiem de la Volonté !
Requiem dansa pendant trois ans, trois mois, trois jours et trois heures. A la fin de cette période, le colosse s’effondra… Et son monde s’effondra à sa suite tel l’empire suivant la chute de son empereur… Il ne resta rien d’autre que la carapace de la créature géante. Cette carapace qui reposait dans le néant.
A ses côtés, Isaac contemplait cet abime si sombre et propre. L’espace était né.Un bruit d’horloge attira son attention. Les secondes cliquetèrent… Le temps était né.
- Tu vois, tu es parvenu à modifier tout seul le cours de ton temps.
Sa voix se répercuta dans les ténèbres. Isaac avait réussi, le temps et l’espace était nés. L’archet du violon se transforme en une dague large. L’instrument disparut. Le musicien se saisit de la carapace. Il travailla et griffa la relique jusqu'à lui donner la forme d’une épée. Isaac laissa l’arme tomber dans le vide
- Tes pouvoirs et ton âme sont enfermés dans cette arme. Souffla le violoniste. Dorénavant, tu ne seras plus seul, tu veilleras sur les humains dont le géniteur t’a permit de trouver le repos. Ils te vénéreront sous le nom d’Excalibur…
La légende d'Excalibur
Dans un monde hors du temps et de l’espace, à une époque oubliée de tous, le monde ne semblait plus habité que par une seule créature. Cette immense bête portait une fourrure dorée comme les blés qui cachait ses quatre pattes. Gigantesque créature qui possédait des dents et des cornes d’argent. Ce monstre colossal était le porteur d’un énorme carapace de bronze cristallin.
Cette entité dans ce monde intemporel ou le soleil brillait en permanence, éclairant une plaine déserte et brulante piqué de gigantesques colonnes de marbre. Monde immobile, impassible… La créature était seule, dans ce monde hors des âges et des temps… Seule…
Pourtant, un jour, la créature décela l’odeur d’un être vivant au loin. Surprise, elle se redressa de son assise éternelle. Elle distingua la stature droite et rigide d’un humain qui marchait d’un bon pas. L’humain avançait, impassible, il portait de longs cheveux châtains et son regard d’acier semblait transpercer son champ de vision. Il était habillé d’une tunique brune et d’un pantalon noir, le tout recouvert d’une large cape sable.
Avant que le monstre ne puisse se poser une seule question, l’humain était la. Devant lui, son regard pâle et luisant dirigé vers le monstre colossal. Il s’assit.
- Me permets-tu de me reposer sur tes terres ?
Comme la créature acquiesça, il se défit de son fardeau.
- Voila longtemps que je n’avais vu d’homme. Annonça la créature. Que fais-tu ici ? Attends, je crois savoir, tu viens pour ma carapace ?
- Ta carapace ? s’étonna l’autre. - Ne me mens pas, tu espères t’en emparer afin de voir tous tes vœux d’humain stupide réalisés ? Quelle légende stupide… - Non, répondit l’humain, sincèrement étonné, de quelle légende me parles-tu ? - Les légendes sont des sornettes inventées par les humains, ces idiots d’humains racontent que le premier qui s’emparera de ma carapace verra tous ses vœux exaucés.
- C’es idiots d’humains ? - Oui, j’en ai vu des milliers, guerriers, enfants, femmes, tous prétentieux et arrogants…
Le regard de l’humain se durcit, cependant, il ne bougea pas.
- Mais il n’y a plus personne… termina t’il. - … Parce que je les ai tous dévorés, je me suis repu de leurs désirs, j’ai dévoré leur rêves et me suis régalé de leurs utopies.
Comme l’humain gardait les lèvres soudées, le monstre continua de parler.
- Dis-moi, quel est ton nom ? - Je m’appelle Isaac. Et toi ?
Surpris par l’audace et la passivité de l’être humain, le monstre se gaussa de rire mais lui répondit tout de même.
- Tu me plais, je vais donc te répondre, les humains m’ont donné plusieurs noms, Léviathan, Lucifer ou encore Odin, mais celui qui est revenu le plus souvent est Requiem, appelle moi ainsi. Maintenant, fais un vœu, je l’exaucerai !
- Je n’ai besoin de rien. Répondit l’humain sans une seule hésitation. - Pardon ? De rien ?
Isaac garda le silence. Requiem explosa devant ce défi silencieux.
- Alors pourquoi dissimules-tu une armure épaisse sous ta cape de voyageur ? Je vois bien que tu n’es pas celui que tu prétends être !
Isaac ne répondit pas, il fixai le colosse avec une telle intensité que ce dernier détourna les yeux. Isaac se leva, dévoilant son plastron d’obsidienne. Puis il ouvrit la bouche et dit ces mots :
- J’ai été attiré par l’atmosphère étrange de ce lieu, ici, tout ne semble que ruines et désolation.
Requiem se leva et fixa cet être inférieur qui en savait trop à son gout. Mais il le laissa parler.
- C’est un endroit étrange qui ne demande qu’à reprendre vie. Et c’est toi que j’ai trouvé ! Isaac cria ces derniers mots avec un certain dédain, toi, créature qui se prétends mangeuse d’hommes ! Je me demande surtout depuis combien de temps tu es seul !
Requiem sentit une chute de rochers s’abattre sur son cœur, ce cœur qui ne battait plus depuis longtemps se contracta soudain de tristesse et de douleur. Isaac continua sa tirade.
- Seul ! Tu ne peux pas mourir, mais peut on dire pour autant que tu vis ? C’est comme si tu avais été abandonné par le temps, tu es seul sur cette terre oublié des âges, jusqu'à quand encore ?
- Tais-toi ! Hurla Requiem, fou de douleur. La vérité est une arme à double tranchant !
Isaac obéit, Requiem pivota sur lui-même puis se retourna vivement, les yeux emplis de larmes.
- Tu sais peut être qu’il m’est impossible de quitter cette terre. Depuis toujours, je suis ligoté et bâillonné par ce temps inexistant. Prisonnier à jamais de cette terre sans nom et sans âges… Je t’en prie. Aide-moi à en finir, j’aimerais m’assoupir…
Un rictus fleuri au bout des lèvres d’Isaac. Requiem se surprit lui-même. Il répéta.
- J’aimerais… Le colosse sentit son être tout entier s’enflammer d’une douce illumination.
La créature vieille de plusieurs millénaires inexistants sentait naître en elle une volonté, un désir, un envie. Apres s’être nourri du désir des humains, la créature ressentait chaque désir, chaque rêve refaire surface en elle. Pour la première fois, il naissait une volonté dans le cœur de cette créature qui avait vu le soleil naître et éclairer le monde pour la première fois.
- Isaac, c’est fini pour moi, j’ai fait mon temps, je veux en finir.
L’humain fit jaillir un violon de son sac, un archet se dessina dans sa main libre. Le musicien en armure entama son morceau et joua. Ce morceau joué par un seul violon semblait repris par des milliers d’autres. Tout en jouant, Isaac tapait du pied :
- Danse, Requiem, ce morceau sera tiens ! Il est dédié à la fin de ton âge, il s’appelle : le Requiem de la Volonté !
Requiem dansa pendant trois ans, trois mois, trois jours et trois heures. A la fin de cette période, le colosse s’effondra… Et son monde s’effondra à sa suite tel l’empire suivant la chute de son empereur… Il ne resta rien d’autre que la carapace de la créature géante. Cette carapace qui reposait dans le néant.
A ses côtés, Isaac contemplait cet abime si sombre et propre. L’espace était né.Un bruit d’horloge attira son attention. Les secondes cliquetèrent… Le temps était né.
- Tu vois, tu es parvenu à modifier tout seul le cours de ton temps.
Sa voix se répercuta dans les ténèbres. Isaac avait réussi, le temps et l’espace était nés. L’archet du violon se transforme en une dague large. L’instrument disparut. Le musicien se saisit de la carapace. Il travailla et griffa la relique jusqu'à lui donner la forme d’une épée. Isaac laissa l’arme tomber dans le vide
- Tes pouvoirs et ton âme sont enfermés dans cette arme. Souffla le violoniste. Dorénavant, tu ne seras plus seul, tu veilleras sur les humains dont le géniteur t’a permit de trouver le repos. Ils te vénéreront sous le nom d’Excalibur…
Invité- Invité
Re: La légende d'Excalibur
Pour ton âge c'est pas mal du tout. C'est vivant et très imagé. Évite au maximum les lourdeurs "que", "qui", "comme"... pour alléger ton texte. Mais tu as du potentiel.
Re: La légende d'Excalibur
Merci à vous deux ^^
En vérité, j'ai recommencé plusieurs fois mes phrases, mais c'est compliqué de supprimer toutes ces subborbonées =3
En vérité, j'ai recommencé plusieurs fois mes phrases, mais c'est compliqué de supprimer toutes ces subborbonées =3
Invité- Invité
Re: La légende d'Excalibur
Hé oui, ça fait partie du travail de l'écriture de reprendre ses phrases, supprimer les répétitions, limiter certaines formulations trop lourdes, les tourner le mieux possible...Si tu fais déjà ça à 15 ans tu vas progresser vite!
Dernière édition par Paladin le Ven 15 Juin 2012 - 18:37, édité 2 fois
Re: La légende d'Excalibur
Et j'ajouterai corriger les fautes de temps, en plus de celles d'orthographe (minimes) qui donnent la sensation d'un manque de relecture, d'un travail brut ou au contraire d'une trop grande refonte de certaines parties en oubliant les autres. Il y a un énorme potentiel dans ce texte, que tu devrais étoffer un peu tout en supprimant les répétitions (ne serait ce que dans le premier paragraphe, portait-porteur... ) et les "lourdeurs" déjà signalées. Enfin, il faudrait revoir la ponctuation notamment au niveau des dialogues (et mettre chaque réponse à la ligne, mais ça, c'est de la présentation ).
Sinon, tu as du talent, parce qu'écrire un texte tel que celui-ci à ton âge est vraiment surprenant.
Sinon, tu as du talent, parce qu'écrire un texte tel que celui-ci à ton âge est vraiment surprenant.
Invité- Invité
Re: La légende d'Excalibur
Merci à vous deux ^^
EN effet, j'ai encore du chemin à parcourir... Mais je servirais de vos conseils pour la suite ! Merci beaucoup =)
EN effet, j'ai encore du chemin à parcourir... Mais je servirais de vos conseils pour la suite ! Merci beaucoup =)
Invité- Invité
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