Résultats concours Miroirs, Vainqueur : Paladin

Deux choses :
1/ L'anonymat. Sur l'écritoire, tout le monde écrit déjà sous pseudos. Reflets fidèles ou décalés des personnes réelles ? On n'en sait rien, et on s'en fiche. Aussi, remplacer, le temps d'un concours, le pseudo usuel par un numéro ou un symbole ne reviendrait qu'à substituer un masque à un autre.
De plus, comme certains des habitués ont déjà un "coup de patte" qui leur est propre, on passerait autant de temps à calculer qui a écrit quoi au lieu de se concentrer sur le texte lui-même, or le pense que ce dernier doit passer avant toute autre considération.
2/ L'intérêt des concours.
Le principal, c'est les retours, le ressenti des autres. Avant internet, il m'est arrivé d'envoyer une paire de romans à des éditeurs. Les réponses : "En dépit d'évidentes qualités d'écriture (Ben voyons !), nous sommes au regret de ne pouvoir retenir votre manuscrit dans le cadre de nos publications". Et démerde-toi avec ça ! Qu'est-ce qui ne va pas ? le style ? l'intrigue ? les personnages ? les dialogues ? les descriptions ? No comment ! Frustrant !
Sur l'écritoire au moins, tu as des avis : sur le bon, le mauvais, le perfectible, ce qui fonctionne ou pas. Des avis d'amateurs peut-être mais en quoi seraient-ils moins enrichissants ? Au moins tu n'écris plus dans le désert. Tu as des échos, et ça, ça n'a pas de prix.
Je crois aussi que c'est une bonne chose de contraindre les candidats à lire les textes des adversaires, pas seulement parce qu'il est sain de renvoyer l'ascenseur, mais surtout parce que, mine de rien, tu élargis ton horizon.
Longue vie à l'écritoire et à ses concours !