Héritage

C'est vrai pour la dernière suggestion, toutes mes confuses ! (le pire c'est que quand je l'ai lu, j'ai pensé "c'est exactement ce que je me dirais à sa place" lol). Mémoire de poisson rouge, tout ça...

Ah oui et tant que j'y pense, il y aussi un passage qui m'a fait tilter :
"Lorsqu'elle venait prester ses heures" : une sorte de belgicisme, peut-être ? Parce que j'avoue que c'est bien la première fois que je tombe sur ce verbe, même si on en saisit facilement le sens. Mais sur le moment, quand je suis tombé dessus, j'ai tiré une drôle de tronche  

Du coup, j'ai été vérifié l'origine de ce verbe et effectivement, il est noté "français de Belgique". Encore un belgicisme dont je n'avais pas connaissance. Je l'ai si souvent entendu que ça me paraissait un verbe courant partout dans la francophonie.
Tant pis, je suis belge après tout.

Spoiler:

Arrêtez de nommer vos personnages jeunes "Adrien", qui est le prénom de mon fils, et vos personnages vieux "Henri" !

Ah ouais, tiens, c'est vrai qu'on a choisi le même nom avec Cath ! Faut croire que c'est un prénom inspirant

Le côté mystérieux du coffret dans le coffre (doublé thématique imparable !) est intriguant, forcément ; le rapport du fils avec le père aussi. La mise en place est posée, que comprendre de ce coffret ?
Bon, je me suis tout de même demandé pourquoi on ne détruisait pas ce coffret... même indestructible, on pourrait l'enterrer, le jeter au fond d'un puits... bon, la malédiction se suffit à elle-même. J'ai apprécié ce récit, qui va malgré tout souffrir de la concurrence pour mon classement...

Ah moi, j'avais dit que je ne jouerais pas la victoire. Face à des textes plus modernes et originaux, ce genre de textes ne tient pas la route. Si on ajoute qu'il manque donc ce point soulevé plusieurs fois (les tentatives de se débarrasser du truc), y a pas de souci pour moi à ce qu'il souffre de la comparaison.
Merci de ta lecture Cancereugène.

D'abord, je suis frappé par la qualité de ce texte écrit dans l'urgence.
D'autre part, j'apprécie lorsque tu donnes dans des thématiques classiques comme c'est le cas ici.
Il s'agit donc d'un fort bon texte. Il n'en demeure pas moins perfectible pour les raisons évoquées plus haut par nos petits camarades (pourquoi ne pas détruire cet objet ?). Il t'aurait fallu peu de chose (un peu plus de temps ?) pour résoudre ce problème et faire en sorte que les lecteurs ne s'interrogent pas sur cet étrange phénomène.
De plus, le flou autour des origines du coffre me gêne un peu.
Il n'empêche que ce texte se lit avec intérêt.

Merci de ta lecture Blahom.
Oui, un peu plus de recul et j'aurais inséré quelques détails sur ces deux points parce que j'y ai pensé par moments et puis j'ai oublié ou pas trouvé la solution. D'ailleurs, pour les origines, j'y réfléchis encore. J'ai juste dit qu'il provenait d'un voyage de jeunesse, mais ça ne suffit pas. Je songe de toute façon à changer ça pour autre chose.

Pour l'instant un de mes préférés du concours ; quasiment un coup de cœur en fait !
Comme Raven, ta vitesse de traitement, pour un tel résultat, a de quoi nous foutre des complexes à nous autres, pauvres auteurs lambda. On entre direct dans l'histoire, le coffre intrigue d'emblée, son "pouvoir" est original et donne une superbe ambiance fantastique classique, où l'angoisse vient non pas d'apparitions tapageuses (comme ça peut être le cas dans nombre de mes propres textes) mais d'une ambiance subtile, où on peut jusqu'au bout se demander s'il y a bien une menace ou s'il ne s'agit pas juste de coïncidences. Bref, le genre d'idée que j'aurais aimé avoir !

Côté bémols, que de petites choses : le style m'a paru un brin moins efficace que d'habitude, avec quelques phrases où je me suis demandé si le temps utilisé était le bon (mais tout ça s'explique facilement vu qu'il a été écrit en vitesse) et l'approche en "Je" me donne toujours par défaut une sensation de distance (je sais, c'est paradoxal, chez les lecteurs normaux ça donne au contraire une impression de proximité, mais chez moi, ça me donne l'impression de survoler beaucoup de moments de vie des personnages, en tell plutôt qu'en show). Ici, cela dit, cette sensation est minimisée par le format ultra court et la boite qui devient presque le personnage principal du texte. Enfin, 3e et dernier bémol, qui rejoint ce qui a déjà été dit : à aucun moment on ne voit un personnage (le père ou le fils, peu importe) essayer de détruire ou de fuir le coffret. Là encore, vu le contexte d'urgence où le texte a été écrit, ça se comprend facilement, et du moment que tu trouves un endroit où insérer cette info, ça serait facile à régler (quelques lignes dans la lettre du père feraient l'affaire en ce qui me concerne ; et/ou un petit paragraphe ensuite, quand le fils comprend que tout est vrai, où il essaie de déménager mais la boite se retrouve dans son nouveau domicile comme par magie).

Malgré le pavé que je viens d'écrire, ces quelques bémols restent vraiment légers en réalité. Pour l'origine du coffret, comme je disais sur l'autre fil, peu m'importe. Le père le ramène d'un voyage, c'est plus que suffisant. A vrai dire, même sans cette info, je n'aurais pas bronché. Pour le thème, on y est largement. Pour l'idée et le style, on a encore un fois de quoi être jaloux. Non vraiment, même avec les petits bémols soulevés, j'ai adoré ce texte d'un bout à l'autre.

Spoiler:

Merci de ta lecture et de ce bien sympathique commentaire.

Spoiler:

Spoiler:

Je pense que l'approche en "je" sur certains textes donne un côté plus distancié. Quand on survole une vie sur peu de signes, on entre moins dans le ressenti, c'est un "défaut" difficilement contournable.
Pour le troisième bémol, j'ai déjà retravaillé le texte, j'y ai inséré un détail ou l'autre qui laissent à penser que le père a essayé, mais j'ai fait en sorte qu'on ne puisse pas en être sûrs comme j'ai expliqué pourquoi Adrien, lui, n'essaie pas. J'ai aussi inséré un petit dessin sur la boîte qui puisse donner une (petite) piste sur son origine, mais là aussi on reste dans le flou.

Spoiler:

Je plussoie, trop insister sur le côté fantastique aurait minimisé l'ambiguïté du texte. En l'état, le dosage est parfait. La thèse du suicide pour protéger les autres va aussi dans ce sens d'ailleurs.

Faudra poster cette V2 à l'occasion du coup. Surtout que maintenant, je veux savoir c'est quoi ce petit dessin, et à quoi il fait référence.

C’est concis et efficace, parfaitement dans le thème. L’idée de base est originale et bien traitée. Le personnage principal entraine le lecteur dans ses questionnements avec succès. L’introduction capte tout de suite l’intérêt et tout le déroulé de l’histoire se poursuit avec logique toujours à la recherche de la compréhension du mystère. Bref une belle réussite.

Merci pour ta lecture et ton joli commentaire Perro.

Salut Cath !

Encore un texte super (le classement va être difficile...)
Hormis ce qui a déjà été dit sur le fait de se débarrasser de la boite, ce qui est rectifiable facilement, je ne vois rien à redire, l'ambiance qui pèse sur le récit est plaisante et je visualisais particulièrement bien les différentes scènes.
Je me suis aussi demandé si les morts après ouverture de la boite n'étaient pas dues au hasard, en tel cas la psychose du père serait devenue transgénérationnelle... x) (ça m'a fait pensé du coup au texte de Murphy avec l'homme qui ne veut pas se retourner, persuadé qu'il est poursuivit par un truc).
Bref, j'ai vraiment apprécié, particulièrement l'ambiance glaciale de la maison propre à un père très distant, avec un enfant qui cherche jusqu'à l’obsession la réponse à "pourquoi ?"
Tu es dans le thème à mon sens, une boite dans un coffre, ça me va !
Très plaisante balade, merci ! : )

Merci de ta lecture Ménmosyne. Oui, faut tenter de se débarrasser du truc. Finalement, c'est ce que j'ai un peu fait moi-même en écrivant le dernier jour.
C'est le point principal à rectifier en tout cas.
Je suis contente que tu aies vu la double interprétation parce que j'aime beaucoup les doubles interprétations en fantastique. Mais comme souvent avec moi, au moment de l'écriture, cette double interprétation était en partie inconsciente, ce genre de texte étant en grosse partie de l'écriture automatique, je ne perçois qu'après coup les interprétations possibles. Et comme je kiffe trouver d'autres choses que l'histoire de base dans mes textes, si ce n'est pas assez marqué, j'accentue en relecture. Ici, c'était pour moi en tout cas, suffisant, donc j'ai laissé tel quel. Et c'est peut-être aussi, un peu, pour ça que j'ai repoussé dans un coin de mon cerveau la problématique de se débarrasser du coffret, pour ne pas accentuer l'une ou l'autre explication.