Kachina Wato

Un texte qui me laisse assez perplexe. Je crois que j'ai bien aimé l'expérience en fait sans pour autant adhérer totalement. Difficile de bien expliquer le ressenti après ce genre de texte. J'ai l'impression que soit on se laisse happer par ce style un peu poétique et précieux et on ne rentre pas assez dans le fond, soit on n'y entre pas et on n'entre du coup pas non plus dans le fond. Pour ma part, le style n'a pas trop mal fonctionné et j'ai quand même capté le gros de l'histoire. Je veux dire que je sais que tu y mets beaucoup et que je sais que je ne verrai pas tout, mais j'ai une compréhension suffisante de l'histoire racontée pour qu'elle ne me paraisse pas être n'importe quoi. Il y a une logique, une structure, un début et une fin.
Cela vient de ton style particulier et de l'énorme quantité de choses insérées dans le récit. Il y a une poésie qui se dégage ainsi qu'une certaine noirceur. Ton protagoniste plonge dans le côté obscur de son âme sans aucune réticence (ça manque peut-être un poil, il ne résiste vraiment pas, mais en même temps pourquoi pas).
Niveau langue, oui pas mal de coquilles, surtout des accords et de la conjugaison.
Une utilisation parfois étrange de la langue qui participe au style, mais surprend parfois un peu trop le lecteur.
Bref, un texte dense et complexe, même difficile d'accès, mais pas non plus hermétique, qui a son charme.

Au niveau de ton style, je te dirais d'y aller à ton rythme. Je pense réellement que tu devrais réussir à l'épurer un peu, sans pour autant le dénaturer. Un équilibre pas évident à atteindre, j'en conviens.
Certains auteurs progressent très vite, d'autres prendront plus de temps. J'en fais partie. Toutes mes progressions depuis que j'ai commencé à faire lire mes écrits (ça date quand même de 2007) se sont faites à leur rythme, ce qui me faisait bien chier (et toujours d'ailleurs). Ce sont des déclics que je n'ai pas provoqués mais attendus (impatiemment). Des déclics qu'on ne sent pas vraiment sur le moment, mais dont on se rend compte en se relisant un peu après.
Pareillement à toi, il y avait des soucis au niveau des scènes de sexe, ou dans l'expression des sentiments (qui se traduisaient différemment dans mes écrits). J'ai évolué, mais faut pas croire, ça reste toujours très problématique. On pourrait croire à lire certaines de mes histoires hard que c'est derrière moi, mais on peut vite se rendre compte que chez moi, "l'amour" n'existe pas et le sexe n'est pas plaisir mais violence. Pour écrire un truc un peu "guimauve", c'est un vrai effort (je ne le fais donc qu'anecdotiquement et plus dans l'approche d'un défi personnel).
Bref, je blablate sur moi, ça n'a aucun rapport avec ton texte, c'est juste pour dire qu'on continuera à souligner les lourdeurs parfois de ton style, mais que tu n'as pas à trop t'en faire, l'évolution viendra en son temps. Je sais que parfois, ça peut un peu toucher, diminuer la confiance, nous donner l'impression de ne pas avancer, mais en fait, chaque texte qu'on écrit est une avancée, même si on ne remarque aucun progrès dedans, ils sont parfois si infimes qu'ils en sont invisibles, mais ils sont là.

Pas le temps de relire mon commentaire, je dois filer.

Beaucoup de maladresses, mais bon, il faut continuer à travailler et à écrire pour que peu à peu le style s'affine.
L'histoire est déroutante car on attend longtemps avant de commencer à entrevoir ce que peut être le sujet. J'ai eu l'impression que plusieurs mythologies se mélangeaient, ça restait parfois un peu nébuleux.
Le thème est respecté, un bon point, et il y a beaucoup de matière et d'éléments intéressants. Donc, de bonnes choses et d'autres qui demandent du travail. La fin est très poétiquement abordée, et j'ai bien apprécié, bravo

Salut Blahom : )

Merci pour ta lecture et ton commentaire, content que tu aies apprécié le déroulement. : )

Blahom a écrit:En général, cela se termine mal pour l'imprudent scientifique

Quand on pousse la logique jusqu'au bout elle est fatale, oui.

Le héros n'aurait-il pas pu parvenir au même résultat par la seule prise de drogues ? À moins que l'objet en question ne soit indispensable à la réussite de l'expérience comme semble le suggérer ce passage ?

Il aurait pu prendre directement les drogues mais il voulait pouvoir garder le contrôle de la descente, d'où le programme informatique qui envoie et/ou suspend les doses. La limite de signe ne m'a pas donné la possibilité de développer mais il était question mettre bien plus l'accent sur son obsession du contrôle. En parallèle, pendant la descente, le programme est systématiquement interrompu. J'aurais voulu appuyé davantage sur son besoin de contrôle d'un côté, et Wato qui l'empêche de revenir de l'infra-monde en sabotant le programme.
Le masque est également symbolique puisqu'il est question ici de l'intérieur d'un seul être et de ses différents alters qui ne font en réalité que subir une descente dont personne en cet être n'a le contrôle véritable.

l'expérience a de curieux effets sur la libido du protagoniste

Oui, et ça devrait mettre la puce à l'oreille sur le propos réel des œuvres qui l'abordent de cette manière... xD
C'est très difficile à décrire et je ne suis pas encore assez fort psychologiquement pour aller au-delà de cette forme, dans mes tentatives d'exprimer le goût des transes provoquées par la mémoire traumatique.

Merci encore et à très vite sur ton texte ! : )


Salut Catherine ! : )

Au niveau de ton style, je te dirais d'y aller à ton rythme. Je pense réellement que tu devrais réussir à l'épurer un peu, sans pour autant le dénaturer. Un équilibre pas évident à atteindre, j'en conviens.

On voit bien dans ce texte que les passages de transe sont les plus problématiques niveau style et compréhension, parce que je ne fais que de décrire des sensations sexuelles, d'un point de vue psychédélique bien évidemment puisque lors d'un abus le cerveau te bombarde de drogue, et cet effet transpire des remontées traumatiques que j'essaye de décrire.
En y allant à mon rythme, comme tu dis, je devrais sans doute pouvoir m'approcher toujours plus près de la réalité et donc de mieux la retranscrire.

Ce sont des déclics que je n'ai pas provoqués mais attendus (impatiemment). Des déclics qu'on ne sent pas vraiment sur le moment, mais dont on se rend compte en se relisant un peu après.

Oui, je vois très bien ce que tu veux dire, ça me le fais quand je relis des textes plus anciens ou que je regarde des vieux dessins... xD
Je travaille quotidiennement à dénouer les nœuds en moi et j'ai souvent pu le constater, quand on est prêt, ça bouge en réponse.

J'ai l'impression que soit on se laisse happer par ce style un peu poétique et précieux et on ne rentre pas assez dans le fond, soit on n'y entre pas et on n'entre du coup pas non plus dans le fond

C'est exactement ça le problème, oui ! xD
Pour un multiple c'est facile, ce qu'il lit entre en résonance avec ses traumas, il dissocie, et il se plonge dans la forme ET le fond en même temps avec beaucoup d'intensité, puisque ses alters clignotent dans tous les sens.
L'idée de créer la branche "littérature pour multiples" me trotte dans la tête depuis un moment et j'y pense de plus en plus sérieusement puisque mon réel désir reste surtout de communiquer, de parler la même langue.
Les œuvres des multiples m'ont très souvent permis de me relever tout au long de ma vie et j'ai envie de faire pareil avec les jeunes multiples qui ne comprennent pas encore leur état, mais qui comme moi se consoleront de se sentir moins seul au monde. J'ai juste envie d'aider ceux qui sont comme moi en pointant les mécanismes dans une langue qu'ils comprennent intuitivement.
Ceci dit, ça ne me dispense pas d'améliorer le style, bien sûr, j'ai mes propres blocages à faire sauter progressivement et ça influe sur la forme à chaque fois.

ça manque peut-être un poil, il ne résiste vraiment pas, mais en même temps pourquoi pas

Ça c'était un deal avec Mr.K xD, pour cette histoire un des buts était de glisser sans résistance. Lui ça lui a permis de se marrer quelques soirées, et moi d'observer le processus et ce que je deviendrai si je n'opposai aucune résistance dans ma descente et sa montée. Cette configuration n'a jamais prit le lead pour se hisser jusqu'à l'extérieur, mais elle est en potentiel comme le pire de nous (avec tous les filtres dont ont encore besoin les alters sensibles) et ce que je ne veux surtout jamais devenir.

Bref, je blablate sur moi, ça n'a aucun rapport avec ton texte

Ça me dérange pas, au contraire, ça m'aide à mieux comprendre les gens.

on peut vite se rendre compte que chez moi, "l'amour" n'existe pas et le sexe n'est pas plaisir mais violence.

Je comprends, Scar et Gaïa sont comme ça, dans deux polarités différentes (mâle et femelle). Je commence à les appréhender mais je me méfie terriblement de leur influence, c'est primal, en tout cas beaucoup trop pour moi à ce stade, j'ai pas les épaules pour gérer ça, j'ai déjà bien assez à faire avec Mr.K... xD
Mr.K : C'est ça d'être un gros morceau, boss ! 8D
Maya : xD !
Et pour l'amour, j'arrive tout simplement pas à le retirer de l'équation, pas très longtemps en tout cas.

Merci pour ton commentaire qui en fin de compte m'a fait plaisir, parce qu'il est bienveillant et respectueux. : )


Salut Paulux ! : )

Je vais pas radoter donc si tu repasses par là tu as eu des éléments au niveau du style dans ce tire groupé de réponses aux commentaires. : )
Je suis content que tu aies apprécié malgré tout et j'espère continuer de m'améliorer pour mieux me faire comprendre.

Le style est certes parfois ampoulé, alambiqué. Cela dit, c'est la façon d'écrire de l'auteur, il ne cherche pas à entraîner son lecteur dans un univers faussement original. Donc, pour moi, j'y vois une certaine authenticité, même si effectivement, ça peut m'agacer un peu. En tout cas, davantage que les textes déjà lus de l'auteur. Ou des auteurs, je ne sais plus !
En tout cas, niveau exécution, je trouve ce récit fort bien mené, avec un dénouement qui peut être pris au propre comme au figuré. Et c'est une force dans un récit de genre dit "moderne", faut toujours allier le genre à un thème de société, ou politique, ou moral, ça fait plus riche, et là, j'avoue, c'est vraiment réussi.
Bravo à toi (à vous), Mnémosyne...

Salut Cancer ! : )

Désolé pour le temps de réponse, je suis à l'ouest, les actions concrètes c'est pas mon fort en ce moment... xD

Au niveau structure je commence à être pas trop mal, oui, ça tourne sur trois niveaux de lecture mais ça pêche encore trop sur la forme pour vraiment l’apprécier dans sa mécanique.
Je vais continuer mon travail d'affinage sur ce point et j'espère pouvoir mieux lier les deux à mesure jusqu'à ce que ça s'équilibre.

Merci Cancer ! : D

Yo, Mnémosyne !

Alors, je ne reviendrais pas sur tous les tics de forme déjà relevé, mais ceux-ci m'ont quand même un poil plus dérangé dans ce récit que dans tes précédents (là où par exemple, j'avais passé un très bon moment avec ton texte du dernier concours HS). Peut-être parce que le format court jouait, de même que le fond et la forme me semblaient davantage se fondre l'un dans l'autre. Ici, j'ai ressenti comme un déséquilibre entre les deux et du coup j'ai été plus sensible aux petites maladresses de style ou à ces formulations alambiquées parfois un peu too much.
Je rejoins notamment l'un de mes camarades sur les incises, que tu tournes parfois de façon étrange et de façon un peu trop systématique à mon goût.
Ce qui fait que j'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans ton texte, cette fois-ci.
Pas mal de petites coquilles aussi, que j'ai relevé et qui ne m'ont pas aidé, en outre des points précédents, à rentrer complètement dans ton récit.

Ceci dit, il y a tout de même de belles choses à prendre, ici : déjà, je suis ferré dès les premières lignes dès qu'il est question de légendes amérindiennes ou de chamanisme. Du coup, là il y a les deux alors ça ne pouvait que me parler !
Ta façon d'intégrer le thème, également, m'a bien plu. Car si on lit un minimum entre les lignes, on comprend bien que le masque n'est pas uniquement représenté par "l'invention" du narrateur, mais qu'il y a tout un cheminement intérieur autour du concept (au point même qu'à la fin, j'avais presque oublié ce point de départ). Les lignes inconscientes ci-présentes tissent en effet de bien jolies toiles et à certains moments, je m'y suis laissé prendre avec délice.
J'ai bien aimé aussi le personnage de Lucia, vulnérable et sensible, mais qui au-travers de sa passion envers les fleurs, amène aussi des couleurs intéressantes qui s'imprègnent à leur tour dans le canevas global. Plein de petits détails qui donnent par moments une force surprenante à ton texte et lui permettent de marquer des points.

Néanmoins, au final je ne sais pas trop quoi penser de ce texte, qui a pour lui tout un tas de points positifs, mais sur lequel l'exécution pèche aussi à certains endroits... (du moins, en ce qui me concerne).
J'imagine que j'y verrais plus clair au moment du classement, mais en tous cas c'est une proposition intéressante, riche de sens et de perspectives diverses. Et juste pour ça, j'ai envie de te dire que c'est tout de même un très bel essai !

Salut Tak ! : )

j'ai ressenti comme un déséquilibre entre les deux

Oui, je crois que c'est le principal défaut à retenir pour ce texte, j'avance d'un côté (la sexualité du contexte) mais je reste bloqué sur l'autre (une description réaliste).
Je vais probablement rétablir cet équilibre, je continue d'avancer psychologiquement sur cette question et ça se traduira dans ma façon d'écrire.
Pour la prochaine fois je devrai avoir fait des progrès à ce niveau-là... xD

Les lignes inconscientes ci-présentes tissent en effet de bien jolies toiles et à certains moments, je m'y suis laissé prendre avec délice.

Maya : C'est si joliment dit ! : D

D'accord, ça marche quand même par moment, c'est cool (et encourageant), il faut que je continue à peaufiner ça. : )

J'imagine que j'y verrais plus clair au moment du classement

Je m'attends à finir dernier sur ce coup-là de toute manière xD, je suis allé trop vite en besogne, j'aurais du attendre d’assimiler les remontées de cet hiver et stabiliser l'ensemble, avant de soumettre le résultat extatique de ma reconnexion progressive aux pulsions sexuelles. C'est nouveau pour moi, j'ai pas l'habitude... xD
Mr.K : Pucelle ! 8D
Ta gueule ! -_-

J'ai bien aimé aussi le personnage de Lucia, vulnérable et sensible, mais qui au-travers de sa passion envers les fleurs, amène aussi des couleurs intéressantes qui s'imprègnent à leur tour dans le canevas global.

Oui, Evy est toujours douce et éthérique (avec des fleurs xD), j'aime beaucoup les passages avec Lucia, ils m'apaisent et quand je m'éloigne d'elle, progressivement je ne ressens plus rien (Mr.K : Et la nature à horreur du vide ! 8D).
Heureusement qu'on avait déjà un lien fort quand j'ai compris le topo, parce que je crois que sans elle j'aurai probablement tué au marteau toute forme de vie dans un rayon d'au moins dix kilomètres... xD

Josy : Je ne trouve pas ça drôle ! ^ ^

... tu ne trouves jamais mes blagues drôles de toute façon et pourtant tu m'encourages à l'humour, avoue que c'est paradoxal... x)

Bref, je retravaillerai sans doute ce texte plus tard pour le mettre à niveau mais je nous donne encore un peu de temps pour ça, d'abord je stabilise les nouvelles bases acquises récemment en matière d'expression de la sexualité (Mr.K : Et ensuite je pourrai faire joujou avec ! 8D) ... et tu me gonfles déjà rien que d'y penser ! x)

Merci pour ton commentaire et ne t'embête pas trop avec mon texte pour ton classement, vu la qualité des autres participations, je serai sans doute bon dernier de toute façon... xD

Texte que j'ai trouvé très intéressant du point de vue de l'idée, des références mystico-mythologiques, du langage également.

Et c'est là que j'ai un bémol. Pour ma part j'ai été déstabilisée par l'alternance entre la syntaxe très riche, recherchée, alambiquée peut être dirait d'autres mais que pour ma part je peux considérer comme faisant partie du choix de l'auteur et donc, de fait, inaliénable, et les parties dialoguées où les mots employés sont simples, limite basiques et/ou impolis, en tout cas très éloignés du principe narratif.

J'ai eu le sentiment de naviguer entre les berges de deux univers qui n'ont pas de raison de se côtoyer et cela m'a enlevé en concentration pour entrer vraiment dans le texte.

Je ne te connais pas assez Mnémosyne pour me permettre un commentaire sur le fond, qui m'a intéressé, je le répète.
Je suis juste, à la lecture, un peu plus gênée par la forme.

Je salue néanmoins l'idée et cette transmutation qui ramène ton héro vers ce qu'il y a de plus basique en nous, l'animalité, la sexualité et la prédation, me rappelle une fois de plus que je ne suis pas d'accord avec J.J. Rousseau : l'homme n'est pas Bon, il est Mauvais.
Ou du moins bestial, cruel et mû par ses désirs obscurs.
De ce point de vue, je trouve ton texte vraiment bien.

Salut Lorelei ! : )

j'ai été déstabilisée par l'alternance entre la syntaxe très riche, recherchée, alambiquée peut être dirait d'autres mais que pour ma part je peux considérer comme faisant partie du choix de l'auteur et donc, de fait, inaliénable, et les parties dialoguées où les mots employés sont simples, limite basiques et/ou impolis, en tout cas très éloignés du principe narratif

Oui, ça vient du fait que tous les dialogues sont ceux que j'ai intérieurement avec les alters, donc quand on écrit ensemble, et que la narration est de moi uniquement, et souvent en état dissociatif.
Je comprends que ce soit un problème pour le lecteur mais ces variations soudaines de style font partie de nous et je peux difficilement faire autrement de toute manière (en tout cas pas à ce stade).

J'ai eu le sentiment de naviguer entre les berges de deux univers qui n'ont pas de raison de se côtoyer

C'est clairement le cas, je suis quelqu'un de très paradoxal... xD
Plus sérieusement, j'essaye de nous homogénéiser autant que possible quand on écrit ensemble, fusionner les univers pour reprendre tes termes, mais pour le moment on n'en est encore qu'au stade des passerelles et de quelques tentatives de mélanges entre nous. Mais je progresse, je finirai bien par y arriver... je suppose... x)

Je ne te connais pas assez Mnémosyne pour me permettre un commentaire sur le fond, qui m'a intéressé, je le répète

Tu sais, du moment que tu ne me dis pas que c'est intégralement de la merde et que tu es bienveillante, tu peux parler librement. Les gens accrochent généralement sur un aspect ou deux d'un texte comme celui-là, le côté qui leur parlent de manière plus intime, et je suis toujours content d'échanger sur ce point, même si je dois oblitérer les autres. : )
Mais c'est vrai que c'est plus simple de me connaître un peu avant, je te l'accorde... xD

je ne suis pas d'accord avec J.J. Rousseau : l'homme n'est pas Bon, il est Mauvais.

Mr.K : En même temps que pourrait penser d'autre un homme qui s'est débarrassé de ces cinq enfants sous le regard médusé de sa femme... 8D

... c'est pas faux... x)
Je ne vais pas faire un spitch sur la dynamique des émotions humaines mais je dirais tout de même que ce n'est pas une fatalité d'être un connard... x)

Ou du moins bestial, cruel et mû par ses désirs obscurs.
De ce point de vue, je trouve ton texte vraiment bien.

Merci Lorelei, ça me fait plaisir que tu l'aies apprécié sous cet angle ! : )
Et merci de commenter le concours, c'est sympa vu que tu viens à peine d'arriver.

J'ai bien aimé cette incursion du côté obscur du personnage. Sans être un coup de cœur, ça reste assurément un bon texte à mes yeux. On entre vite dans l'histoire, le concept est intéressant, le personnage bien dépeint et la découverte progressive de ses pulsions bien amenée.

Côté style, je rejoins la majorité sur les incises "d'action" (je ne sais pas trop comment nommer ça). Une fois ou deux, pourquoi pas, mais la dose est trop haute en l'état et alourdit le texte. Je ne dis pas qu'il faudrait abandonner totalement cet aspect, mais je pense qu'il vaut mieux l'utiliser avec plus de parcimonie. Quelques fois çà et là, ça peut faire partie d'un style sans problème, et même permettre de mettre l'accent sur un propos précis.
Pour les quelques termes sexuels, je ne reviens pas dessus ; en lisant ce fil, j'ai bien compris pourquoi tu optes pour ces formulations détournées (quoique "opter" n'est pas le bon terme, tu ne le fais pas par réelle volonté, mais tu vois l'idée). Je te souhaite de continuer sur la voie où tu t'es engagée, et de réussir plus tard à te confronter à ces termes, plus parce que ça serait un signe que tu te "remets" de ton passé que pour des histoires de style (là encore, pas forcément les bons termes, mais on aura compris que je perds mes mots ce soir).

En dehors de ces légers bémols formels, j'ai vraiment peu à redire sur ce texte. Le style est bon, assez poétique (aspect renforcé par Lucia) tout en plongeant dans la noirceur humaine, ce qui lui donne un côté paradoxal qui me plait bien. En prime, on est totalement dans le thème avec ce masque social qui trompe jusqu'à son porteur, une idée qui me plait beaucoup. Une lecture vraiment plaisante et intéressante donc.

Salut Mnémosyne,
Je rejoins mes camarades sur les bémols de ton texte. Certaines phrases mériteraient d'être un moins longues.
Ceci dit, j'ai aimé l'ambiance et les quelques moments de belle poésie que tu nous offre. Je dois avouer que certaines tournures ou expressions m’ont un peu sortis de ma lecture.
J'aime assez aussi ton style précieux, mais j'ai eu du mal à le mettre raccord avec les passages plus crus. Je trouve qu'il y a trop de décalage entre le deux.
Je dirais que c'est un bon texte, mais que tu devrais peut-être "lisser", pour atténuer les variations de rythme inadéquats.
Bon boulot.

Salut Mnémosyne ! J’ai apprécié ma lecture, qui s’est faite sans effort, et j’ai trouvé le texte intéressant – même si obscur par moments (j’ai mieux compris en lisant les commentaires !). Mis á part les incises excessives, je trouve qu’il y a une poésie qui se dégage de ton texte. Au niveau des personnages, j’ai été touché par cette voisine aveugle… Après, c’est vrai que le thème du masque ne m’a pas paru central, mais je trouve néanmoins que l’ambiance, l’idée d’explorer l’infra-monde font de ton récit une proposition intéressante (et intriguante) !