Kachina Wato

Honnêtement, ce texte ne m'a guère emballé. Je peux gober bien des coquilles, voire des barbarismes, mais l'abus de figures de style tarabiscotées en ponctuation des dialogues a du mal à passer. Une gêne propre à gâcher la lecture, à mon sens, et dont l'intérêt m'échappe.
Sur le fond, j'aimais bien l'idée d'une exploration de l'infra-monde (sorte d'inconscient collectif englobant tout le vivant y compris plantes et insectes, m'a-t-il semblé), sauf que cette exploration se limite aux fantasmes sexuels du narrateur, personnage foncièrement narcissique et incapable apparemment de percevoir les femmes sur sa route autrement qu'en objets de plaisir.
Au point que, pour moi, le seul véritable masque du récit est le prétexte "scientifique" qui permet à Ness de nourrir sa quête effrénée d'hallucinations érotiques.
Un peu court pour moi, mais qui sait ? ça peut plaire à certains.

D'accord, je vois que tu n'as compris qu'un douzième du concept, c'est pas grave, j'aurai peut-être plus de chance la prochaine fois... x)
Merci pour ton commentaire qui ne fait qu'aller dans le sens de ce que je pensais déjà de cette partie là de moi, j'aurais vraiment aimé que tu sois capable de percevoir toutes les autres.

Après avoir lu ton texte, j'ai aimé cette espèce d'expérience scientifico-chamanico-erotique que ton personnage vit. il semble se révéler véritablement, et pas en bien, entre le début de ton histoire qui me montre profitant quelque part de l'attirance que les femme ressente autour de lui jusqu'à la "transformation finale" où il devient celui qu'il est en profondeur.

J'ai beaucoup aimé le lyrisme et la poésie de certains passages. On y ressent le conflit qui se joue a l'intérieur même du personnage. on y sens aussi la présence des différents alters dans l'écriture.

Les tournures alambiquées de certains passages m'ont fait sortir de l'histoire mais sans non plus perturbé ma compréhension globale de celle-ci. N'étant pas un chantre de l'orthographe comme de la grammaire, je suis mal placé pour donné des conseils ou un avis éclairé sur eux.

J'ai passé un bon moment de lecture. Les 11 pages ne m'ont pas paru longue, le thème est clairement respecté parce que traité au sens littéral comme au sens chamanique du terme.

Salut Kalcidian ! : )

il semble se révéler véritablement, et pas en bien, entre le début de ton histoire qui me montre profitant quelque part de l'attirance que les femme ressente autour de lui jusqu'à la "transformation finale" où il devient celui qu'il est en profondeur.

Oui, et si tu pousses plus loin l'analyse, le Kirlian de l'histoire c'est Elena, sa patronne, qui le faisait à l'origine bossé en équipe sous son commandement (symbolique de l'unité et du bon fonctionnement de son être), jusqu'à ce qu'il se détache lui-même pour faire bande à part (dissociation) et qu'il s’accomplisse progressivement en tant que monstre (personnification de l'ego) jusqu'à être totalement coupé de ses liens affectifs avec les différents personnages (les alters, les autres capacités de son être).

Pour les tournures alambiquées, comme d'hab, j'arrive pas vraiment à faire autrement et sur les passages qui ne sont pas écrit par moi, je n'ai pas le droit de citer, sinon ils vont me faire chier... xD

on y sens aussi la présence des différents alters dans l'écriture.

Maya : *prend une pose sexy sur le comptoir de sa pharmacie* C'est vrai, tu m'as reconnue ? xD

Mr.K : Ça me fait penser que je n'ai toujours pas écrit le passage où je fais un deuxième crochet à la pharmacie, mon égo se sens frustré dans l'expression pleine et entière de la sale gueule qu'on a potentiellement tous et qu'on refuse de regarder en face... 8D

... en même temps tu piques les yeux, hein... x)

le thème est clairement respecté parce que traité au sens littéral comme au sens chamanique du terme.

Maya :

Merci de l'avoir vu. : )

Hello!!

Je reviendrai pas sur les coquilles citées, j'ai fais abstraction pendant ma lecture. Bon tu connais ton style alambiqué.Autant parfois j'adore, autant parfois je trouve que c'est un peu exagéré mais c'est ton style et c'est bien que tu aies le tien propre.

Concernant le sujet, bon tu touches à un sujet de prédilection pour moi : le chamanisme Donc j'ai bien retrouvé la descente dans les monde du bas etc
J'ai aussi apprécié le personnage de Lucia et son amour pour la flore que tu décris bien. Ce sont mes passages préférés. (Evy ? ^^)
Iktomi, ça me parlait car j'ai fais un exposé en fac sur les attrape-rêve et donc la légende parle d'Iktomi, la grand-mère araignée. Ces mots, qui me faisaient d'abord penser à du japonais, amènent une intrigue qui garde le lecteur accroché.On veut connaître le fin mot de l'histoire.

PAs toujours évident de tout comprendre c'est certain, mais en tout cas l'ambiance est là

Coucou ! : )

J'ai aussi apprécié le personnage de Lucia et son amour pour la flore que tu décris bien. Ce sont mes passages préférés. (Evy ? ^^)

Je savais bien que ce personnage te plairait, et oui, c'est Evy, vous avez toujours eu le feeling toute les deux. : p
Le passage dans l'escalier c'est plutôt la timidité de Kim qui ressort, quand elle frappe à la porte de Ness parce qu'elle a peur c'est Timora, et à la fin, dans la toile, c'est Adam. Quand elle est avec ses plantes, elle est un mélange équilibré des trois, sans tribulation ou dissociation.

tu touches à un sujet de prédilection pour moi : le chamanisme. Donc j'ai bien retrouvé la descente dans les monde du bas

C'est cool que tu connaisses ça théoriquement ET intimement, on se comprend direct sur ce point ! : )

Iktomi, la grand-mère araignée

Oui, c'est ça ! : D C'est vrai que ça fait japonais, ça m’emmerde à moitié d'ailleurs parce que ça insuffle au décor mental une touche asiate que je ne voulais pas vraiment... mais bon, j'ai pas trouvé mieux comme intégration des données réelles disponibles dans la trame de la descente.

PAs toujours évident de tout comprendre c'est certain, mais en tout cas l'ambiance est là

Oui je sais, je suis vraiment désolé...
Maya : Kirlian, tu devrais toujours joindre une auto-analyse détaillée, un genre de notice du texte ! : D
... c'est vrai que c'est un boulot qu'il me plairait bien de faire, c'est juste que la notice risque fort d'être plus longue que le...
Maya : Maintenant ! *fait play* : D




... je me disais aussi que c'était louche d'être encouragé par toi... -_-

Maya :

Merci Mélo, je suis content que ça t'ai plu sous certains aspects, on arrive à communiquer via un alter plus lumineux et ça c'est cool ! : )
Mr.K : *fait coucou à Mélodie en agitant ses chélicères* 8D
Maya : Qu'il est con ! xD

Tiens, je voulais d'abord te montrer cette affiche, qui est sur la porte de la petite pièce où est mon ordi :



(Comme c'est indiqué, c'est l'affiche d'une expo de figures de kachina pré-colombiens qui a eue lieu en 2012-2013 au musée d'Allauch, ville située juste à côté de Marseille)


C'est un texte riche, complexe, et un peu obscur quand même par moment (J'ai eu besoin de ta réponse à Françoise pour saisir le passage de l'araignée, à la fin), c'est que sans doute tu as voulu y mettre beaucoup de chose en un calibrage limité. Je connais le chamanisme, mais assez peu, en fait. J'ai en tout cas apprécié l'utilisation que tu en fait.

Sinon, tu sais que je ne suis pas fan de tes phrases à rallonge et tarabiscotées, mais comme le dit Trantor, ce n'est que mon ressenti, et je ne veux en aucun cas te blesser. Si c'est ton choix, je n'ai rien a en dire. Si c'est que "tu n'arrives pas à faire autrement", par contre, c'est provisoire, parce que l'écriture évolue. Je te l'avais dit, et tu as le droit de ne pas être d'accord, mais pour moi "simplifier" n'est pas "appauvrir". Ceci dit, si j'ai trouvé quelques phrases too much :

L’excitation à son comble, je libérai sa déflagration dans le nuptial de ses parois buccales.

Son hurlement imminent, je plantai mes chélicères gorgées du venin qui paralyserait sa lumière, dans l’albâtre de sa jugulaire. Ma main choyait tendrement sa joue et je respirai le parfum sublime de son âme alanguie.

... Ce en sont que des passages, et ma réflexion ne concerne pas tout le texte, qui est pour le reste lisible.

Donc ton univers n'est pas toujours facile à aborder, mais il est prometteur, et intéressant : comme le sont souvent aussi les textes de Mélodie, il sort du cadre de la simple SFFF pour aborder des chemins de spiritualité. Les limites pour moi (j'insiste sur le fit que ce n'est que mon ressenti) sont un certain hermétisme et des formules alambiquées.

Salut Paladin ! : )

Sympa, ça devait être intéressant comme expo ! C'est pas si simple mine de rien de trouver de la doc sur Kachina (en tout cas sur le net), c'est un sujet très peu courant et c'est d'autant plus étonnant que tu aies cette affiche dans ton bureau.
Merci de me l'avoir dit, j'aime bien ce genre de coïncidence. : )

Sinon, tu sais que je ne suis pas fan de tes phrases à rallonge et tarabiscotées, mais comme le dit Trantor, ce n'est que mon ressenti, et je ne veux en aucun cas te blesser

T'en fais pas, je sais bien, pas de souci ! xD

Si c'est que "tu n'arrives pas à faire autrement", par contre, c'est provisoire, parce que l'écriture évolue. Je te l'avais dit, et tu as le droit de ne pas être d'accord, mais pour moi "simplifier" n'est pas "appauvrir"

Ben j'aimerais que ce soit le cas, j'aimerais bien arriver à me faire comprendre mais tout en gardant l'intensité de l'émotion. Ce n'est pas simple de conjuguer les deux sans avoir l'impression de n'exprimer qu'un dixième de ce qu'on voulait en dire.
Et pour les phrases "too much" que tu as citées (je comprend xD), tu noteras que c'est toujours quand la scène décrite touche au sexe, il y a une dissociation directe qui m'empêche de le voir tel qu'il est, et donc de le décrire... x)
Mr.K : Pour lui faire inscrire le mot "gémir", j'ai du batailler une bonne demi-heure ! 8D
En tout les cas c'est systématique, si ça part en alambiqué, c'est qu'il s'agit de l'émotion d'un alter lors d'une dissociation quand il essaye de décrire son trauma.

C'est marrant que tu parles d’hermétisme, c'est commun à tous les multiples qui s'expriment artistiquement, comme une impossibilité commune à représenter le traumas tel qu'il est. C'est toujours déguisé, parfois carrément transformé, ça dépens de la sensibilité d'origine. Le souci de cet hermétisme c'est qu'il devient très vite un langage symbolique, donc qui ne parle plus de manière naturelle à l'entendement de l'esprit.
Il faudrait que j'arrive à l'exprimer avec mes mots seuls et au final, c'est surtout dans l'analyse d'une autre œuvre de multiple (ou de la nôtre) que j'y arrive le mieux, dès que les autres alters s'en mêlent un peu trop je ne peux plus rester purement objectif. C'est sans doute pour ça qu'on a chacun nos projets, à côté de ceux qu'on fait tous ensembles.

Merci pour ton commentaire, je suis de toute façon content que tu aies pu apprécier certains aspects et que la complexité ne t'ait pas échappée, même si ça reste obscure dans l'ensemble. : )

Ta réponse me fait un peu plus comprendre ton écriture : vu que tu t'y mets presque complétement dedans, en effet, je saisis mieux le pourquoi de ces passages alambiqués et de l'hermétisme de tes textes : tu voudrais exprimer l'inexprimable en toi, et tu ne peux que le faire qu'en les entourant de mots qui ont pour fonction d'atténuer, amortir ce qui fait trop mal. Et moi je me sens bien con avec mes conseils d'écriture "Tu devrais simplifier" alors qu'en te disant ça, je suis à côté de la plaque !

La fin de l'histoire m'a fait penser à cette célèbre chanson des Cure, qu'on peut aussi comprendre dans un sens métaphorique :

tu voudrais exprimer l'inexprimable en toi, et tu ne peux que le faire qu'en les entourant de mots qui ont pour fonction d'atténuer, amortir ce qui fait trop mal.

C'est tellement vrai et bien dit que ça a fait pleurer Evy (d'où le temps de réponse... xD). Merci de tout cœur, ça fait toujours un bien fou quand elle est touchée aussi fort positivement. Se sentir comprise lui fait beaucoup de bien, puisqu'elle n'arrive pas à le dire elle-même et le pire c'est qu'elle est désolée de ne pas être assez forte pour me donner la possibilité de m'exprimer plus clairement... x)

La fin de l'histoire m'a fait penser à cette célèbre chanson des Cure, qu'on peut aussi comprendre dans un sens métaphorique

Ouiii, merci d'avoir fait le rapprochement avec ce titre ! : D
On parle bien de la même chose et ce clip l'illustre très bien.
Pour moi Robert Smith est un abusé dans l'enfance et un multiple, il a totalement le profil. Il n'y a que quelqu'un qui l'a subi qui peut le décrire ainsi, parce que c'est ainsi qu'il l'a vécu en état dissociatif (avec son esprit collé au plafond... x) ).  
Ce n'est pas compliqué, s'il n'y avait pas de mécanisme de dissociation, tous les enfants abusés seraient mort d'un arrêt cardiaque dès le premier viol.

L'araignée, King en parle aussi dans "IT", tout en bas, dans le noir, il y a une présence qui évoque l'Araignée comme une force primale, colossale. C'est elle qui enclenche les remontées de souvenirs traumatiques déformés, progressivement et par vague, jusqu'à ce qu'on devienne assez fort pour descendre tout en bas et en finir.
Ma mère ne trouvait aucun talent à Stephen King parce qu'il mettait toujours en scène le même genre de personnage. Au contraire, j'ai toujours été fasciné par cet écho si familier. Il parle de son intérieur, de ses traumas et de ses alters.
Sans dec, essaye de regarder IT ou/et les Langoliers en partant du principe qu'il s'agit de l'intérieur d'un multiple. Les différents personnages, très typés, sont donc les alters qui vont faire l'expérience tout le long du film d'une remontée traumatique. Observe et cherche la symbolisme traumatique des évènements et de leurs enchaînements, tu vas voir que le film va prendre tout de suite une dimension insoupçonnée et bizarrement, ça va sonner juste.
Je prendrai mon pied à faire une analyse de ces deux films (Maya : Qu'est-ce qu'il y a Kirlian, les livres sont trop crus pour toi ? xD)... d'un point de vue TDI, à chaque fois que j'en parle ça me reprend de plus belle !
Je m’égare encore... x)


Il ne faut surtout pas te sentir con, c'est moi qui fonctionne et vois de manière tordue, tes conseils sont très bons et restent valables pour moi aussi si je veux arriver un jour à poser des mots simples dessus afin d'être compris. Ce n'est effectivement pas facile dans mon cas, mais ne crois pas que je n'écoute pas tes conseils. Pour tout ce qui touche à mon fonctionnement de Tête rationnelle, sans les autres parties, ils m'ont déjà servi et je comprends leur bien fondé en matière d'écriture. : )
Et je t'encourage d'ailleurs à continuer de me dire quand je pars trop en vrille et que ça devient carrément ridicule, c'est un point que je souhaite personnellement continuer à peaufiner puisque je partage cette opinion et n'ai pas vocation à passer éternellement pour un con ! x)

Mr.K : Ça veut dire qu'on peut enfin utiliser le mot "vagin", boss ? 8D

Maya : Hum, vu qu'il vient de buguer, je ne crois pas qu'on en soit déjà là psychologiquement... xD

Mr.K : Et c'est moi qui suis ridicule... 8D

Je viens de lire les échanges avnt de recopier les points de mon commentaire que j'ai noté pendant et après ma lecture. J'ai peur d'être passée à côté de beaucoup de choses. Il est vrai que j'essaye de lire les textes à l'aveugle et je te jureque ce n'est pas évident avec un bandeau sur les yeux...
La trame de l'histoire est claire et fonctionne bien. La métamorphose liée à l'utilisation du masque et l'intervention d'un esprit amérindien qui permet cette descente aux enfers (l'inframonde) rend le tout très crédible. L'idee d'utiliser la première personne apporte un réel plus à l'histoire et au personnage principal.
J'ai relevé plusieurs fautes mais je ne vais pas en faire la liste, déjà faite et de façon bien plus approfondie que moi.
Le style est difficile à suivre, enfin pour moi c'est pas ma came, cela m'a ejectée du texte à plusieur reprises. Dans l'ensemble une histoire qui fonctionne bien mais une nouvelle qui ne m'a pas convaincue pourtant.

Salut Perro ! : )

Je comprends et je suis content que tu aies pu en apprécier certains point, dont la structure de l'histoire.

Pour le style, je travaille actuellement sur mes blocages vis à vis du sujet abordé dans le texte. J'ai bon espoir que ça améliorera aussi notre manière de le décrire, elle a toujours globalement suivi la courbe de notre évolution psychologique.
Mais comme j'ai pas la tête à écrire en ce moment, je ne le mesurai que quand je m'y remettrais... xD

Merci pour ta lecture et ton commentaire ! : )

Pour le style, je me suis déjà confrontée à des styles similaires qui m'ont, tu t'en doutes, sortie de l'histoire. De fait je serais bien embêtée si tu me demandais à quels livres je fais référence, je les ai oubliés. Disons que l'effort supplémentaire à fournir pour la compréhension me rendent imperméable à tout ce qui peut se révéler de poésie dont parlent les autres.

Oui, je comprends très bien ça, sans un certain degré de feeling avec le style, ça doit être pénible à lire. J'ai la même chose avec certains façons d'écrire moi aussi, quand c'est trop synthétique, obtus, bien droit, bien carré, je n'arrive pas à m'y connecter vraiment, j'ai juste le sentiment d'être un spectateur impassible qui comprend ce qu'il lit, mais qui n'en éprouve aucun plaisir.
Si aucun lien ne se crée entre le texte et le lecteur, ça ne marche tout simplement pas.

Ce récit s'inscrit apparemment dans la lignée d'histoires mettant en avant un individu désireux d'aller au-delà du monde réel et d'ouvrir les portes d'autres dimensions, un peu comme la nouvelle "From Beyond" de Lovecraft ou le film "Altered States" de Ken Russell. En général, cela se termine mal pour l'imprudent scientifique.
J'ai bien aimé le déroulement de ta nouvelle mais j'ai l'impression que le masque n'en constitue pas un élément central. Le héros n'aurait-il pas pu parvenir au même résultat par la seule prise de drogues ? À moins que l'objet en question ne soit indispensable à la réussite de l'expérience comme semble le suggérer ce passage ?  

Spoiler:

En tout cas, j'ai apprécié la progression du récit qui débouche sur le carnage final, décrit de manière assez poétique. Comme dans l'adaptation cinématographique de la nouvelle de Lovecraft par le regretté Stuart Gordon, l'expérience a de curieux effets sur la libido du protagoniste.