Nouvelle vie
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Mélodie Or
Murphy Myers
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Catherine Robert
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Nouvelle vie
Voici le bébé du jour, une petite nouvelle (10 247 sec titre compris) oscillant entre post-apo et sf pure. Pas transcendant ni spécialement original, mais j'espère que ça restera un minimum plaisant à lire.
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Texte en spoiler
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- Spoiler:
- Nouvelle vie— Maman, tu nous racontes la Terre.
Norma soupira et s’assit. Les contes préférés de ses cinq enfants la déprimaient. Pourquoi revenir encore et encore sur le sujet ? La Terre, ils ne l’avaient pas connue, quel intérêt de toujours en parler. Ça n’était pas son cas et, pour elle, se rappeler les temps anciens ravivait un mal du pays dont elle ne s’était jamais débarrassé.
— Vous ne préféreriez pas l’histoire de la montagne au nord que je vous ai inventée hier, celle avec des petits animaux qui ne font que des bêtises ?
Mais Norma n’obtint pas gain de cause. Ce serait la Terre et rien d’autre. Après réflexion, elle capitula et commença :
« Comme je vous l’ai déjà expliqué plein de fois, la Terre, c’est là d’où je viens, où j’ai vécu des années avant de devoir partir. C’était une belle planète, magnifique même. Rien à voir avec ici. Il y avait des millions de plantes différentes et tout autant d’espèces d’animaux. Moi, j’avais de la chance, j’habitais à l’extrême sud, dans une zone tempérée, et me parents avaient les moyens de m’offrir une vie confortable. On possédait un jardin superbe, avec des roses, des tulipes, des bégonias, des orchidées, des arbres de toutes sortes qui nous faisaient de l’ombre. J’avais deux chiens, des chats, et aussi des poules, un cheval et une chèvre. Dans notre potager, on faisait pousser plein de légumes, on ne manquait de rien. J’étais enfant unique, mais j’avais une amie : Nathalie. On adorait jouer à se cacher dans les broussailles et voir sa mère nous chercher en râlant.
« Tous n’avaient pas le bonheur de résider dans les cercles polaires comme moi ; malheureusement. Avec la Terre à bout de souffle et des températures qui avaient grimpé à des hauteurs insupportables sur une bonne partie du globe, des surfaces immenses étaient devenues désertiques et invivables. J’ai très peu de souvenirs de la planète au temps où il faisait moins chaud, mais je me rappelle d’un pique-nique au bord d’une rivière quand j’étais toute petite. Ça avait été une journée merveilleuse, une des dernières. Mais je vous l’ai déjà racontée. »
Francesca émit un bruit de gorge en signe de confirmation. Norma savaient pourtant qu’un soir ou l’autre, ils demanderaient à nouveau cette histoire. Elle but un peu d’eau avant de reprendre :
« La catastrophe que personne n’arrivait à empêcher a entraîné un chaos difficile à décrire. Des exodes vers les pôles, des guerres, des morts par milliards. Puis la situation s’est stabilisée quelques années. La population, réduite à une portion congrue réfugiée en Arctique et en Antarctique, a bénéficié de son dernier moment de répit avant la fin.
« Mais on savait que cette fin était proche, très proche même. Tous les scientifiques rescapés ont cherché une solution ; en vain, il n’y en avait aucune. On ne sauverait pas notre planète. Et la mort de la planète entraînerait celle de l’humanité. Toutes nos connaissances et toutes les ressources restantes se sont donc concentrées vers un plan de fuite. Nous devions abandonner la Terre, c’était la seule issue. Un vaisseau a été construit en urgence et la cryogénisation a pu être finalisée dans les temps. Le départ était devenu possible, nous pouvions tenter l’aventure. Nous n’avions aucune certitude, on partait vers l’inconnu complet, avec des risques imprévisibles, mais il n’y avait que cette voie-là…
« La destination – ici – avait été choisie parmi toutes celles envisageables dans les exoplanètes découvertes jusque là... Pourquoi celle-ci ? Oh parce qu’il fallait bien décider d’une terre d’accueil et que HIP 56948 – c’était le nom bizarre qui avait été donné au soleil d’ici – ressemblait beaucoup au soleil de la Terre. Onze planètes tournaient autour, celle-ci est la quatrième et se trouve à une distance de l’étoile à peu près comparable à celle de la Terre avec la sienne. Je vous passe les détails astronomiques, ça ne vous intéresse pas mais la probabilité de pouvoir y vivre était plus grande que partout ailleurs.
« Nous avons été endormis et nous avons décollé. Pas tous les survivants ; hélas. Il n’y avait pas la place, mais j’étais biologiste, j’ai rejoins les élus. Il faut savoir que ce voyage était le plus périlleux jamais tenté. On avait déjà visité d’autres astres, essentiellement la Lune, Mars et certains astéroïdes, mais là, c’était bien au-delà de notre système solaire, et dans l’espace, les dangers sont innombrables. Nous avions travaillé dur pour rendre notre périple le plus sûr possible, mais sans une chance phénoménale, nous ne serions jamais arrivés ici. Je crois que sans le couperet de l’extinction totale au-dessus de nos têtes, personne n’aurait jamais accepté de partir. Là, nous étions tout simplement obligés de relever ce pari.
« Pourtant, nous avons atteint notre but. Nous étions un bon millier, 1141 exactement. Mais la chance qui nous avait accompagnés jusque là nous a abandonné au moment de l’atterrissage. Nous nous sommes crashés et beaucoup d’entre nous ont péri. Nous entamions notre nouvelle vie avec encore des morts, comme si nous n’en avions pas vu assez. Malgré tout, nous avions confiance en l’avenir parce que le point le plus incertain de notre expédition, pouvoir survivre ici, se révélait possible. Et cela même si cette planète ne s’est pas révélée à la hauteur de nos attentes. Par rapport à la Terre que nous avions quittée, l’environnement s’est révélé totalement différent. Très peu de végétation, tout aussi peu de formes de vie animales. Mais nous n’avions pas le choix, nous devions faire avec, nous ne pouvions pas faire demi-tour, nous ne pouvions pas aller voir ailleurs. Nous nous sommes adaptés à notre nouvelle existence.
Norma cessa son récit, l’heure tournait et elle rechignait à poursuivre.
— Je pense qu’il serait temps de se reposer maintenant.
Les enfants se récrièrent et réclamèrent la suite. Même s’ils la connaissaient, ils ne se lassaient pas de l’entendre. Norma ne fléchit pas, elle les embrassa, souffla la bougie, puis rejoignit sa couche pour s’y asseoir.
— Maman ?
— Oui.
— Demain, tu nous parleras de Papa ?
— Si tu veux Nino, mais dors maintenant.
— Est-ce que je lui ressemble ?
Les yeux tournés vers la porte ouverte sur la nuit, Norma resta silencieuse, puis son regard se porta sur le miroir. Les lunes éclairaient suffisamment la pièce pour lui permettre d’apercevoir sa chevelure, toujours aussi blonde, même si filasse et clairsemée. Elle songea à Miguel, sentit presque ses doigts jouer dans ses mèches.
Norma baissa les paupières pour ne plus se confronter à son reflet maladif. Elle n’en avait plus pour longtemps, le savait et s’en inquiétait.
Qui s’occuperait de ses enfants ?
— Maman ? Pourquoi tu dis rien ?
Revenue à son fils, Norma força un sourire.
— J’étais juste dans la lune. Mais oui, tu ressembles à ton père.
L’enfant se retourna et murmura dans un souffle ensommeillé :
— C’est bien alors.
Après s’être assurée qu’ils dormaient profondément, Norma sortit de l’unique pièce du logement. Chaque nuit, elle prenait l’air et tentait de retrouver forces et volonté. Physiquement, ça ne servait plus à rien, elle s’affaiblissait de jour en jour, mais ça remontait parfois son moral.
Elle devait tenir encore un peu, juste un peu, pour les petits.
Elle se dirigea vers le potager et vérifia que l’eau ne manquait pas. Depuis longtemps, elle ne tentait plus de faire pousser des légumes d’origine terrienne. Ils ne prenaient pas. Elle avait persévéré pendant des années, bien après que les autres survivants aient abandonné. Parfois, elle se demandait pourquoi elle avait tant insisté, mais la question s’évanouissait vite. Elle savait pourquoi : pour les enfants.
Deux sortes de plantes, les seules comestibles pour des terriens, poussaient mollement, bercées par une brise permanente. Norma serra les dents, et shoota dans un plant.
A quoi bon tout ça ? Elle allait mourir.
Elle sentit une larme rouler sur sa joue, s’en étonna, la récolta sur le bout d’un doigt et suça celui-ci. Aucune saveur. Perdait-elle le goût en plus du reste ? Encore une parcelle d’elle qui disparaissait. La maladie lui volait ses dernières étincelles d’humanité l’une après l’autre.
Tête baissée, elle reprit sa balade. Elle haïssait cette planète. Pourquoi avoir parcouru un tel chemin pour en arriver là ?
Passée la petite butte derrière son jardin, le cimetière se profila. Là étaient enterrés les morts. Ceux du crash et puis ceux qui avaient suivi, dont son homme. Miguel n’avait pas été le dernier, ni le premier, mais il restait celui qui lui manquait le plus.
En songeant à lui, ses pensées revinrent à ses enfants et une nouvelle vague de tristesse la submergea. Ils n’avaient pas eu l’occasion de connaître leur père, décédé avant l’accouchement. Norma aurait tant voulu qu’eux aussi bénéficient du bonheur d’une vie et d’une famille normale.
Terrienne.
Après un long moment à ruminer des pensées noires, elle fit demi-tour et rebroussa chemin. Elle devait se reposer. Demain, il faudrait s’occuper des plantes, renouveler les réserves d’eau et tenter de trouver des laprats pour agrémenter les repas. Mais ces animaux avaient vite appris à se méfier des nouveaux arrivants et leur chasse prenait un temps qui épuisait la malade.
Puis viendrait l’heure de l’histoire du soir, les quintuplés réclameraient la suite de ses aventures malgré les réticences de leur mère. Si elle n’aimait pas raconter la Terre, elle détestait encore plus parler de la suite. Que pouvait-elle raconter de positif ? Les jours qui avaient suivi n’avaient été que déception. Ce monde ressemblait si peu à la Terre. Et le soulagement de pouvoir y survivre avait rapidement fait place à la certitude de la toxicité de l’atmosphère. Ils avaient péri les uns après les autres.
Elle était la dernière et après elle, plus personne ne protégerait ses enfants.
Lasse, elle retourna au logement pour observer les silhouettes endormies. Doucement, elle embrasa chacune d’elles.
Anna se retourna en grognant et repoussa la couverture.
Non, décidément, songea la jeune femme, s’ils ne lui ressemblaient pas, ils ne tenaient pas non plus de Miguel.
Norma sourit, tristement amusée, en songeant que pas un seul être humain ne les reconnaîtrait des leurs. Puis, elle recouvrit les quatre tentacules de sa petite fille et murmura :
— Pourtant, vous êtes nos uniques héritiers.
Dernière édition par Catherine Robert le Jeu 4 Juin 2020 - 14:16, édité 1 fois
Re: Nouvelle vie
Pas mal l'histoire. Je pensait qu'elle serait beaucoup plus pessimiste (et elle l'est) mais la fin m'a surpris.
- Spoiler:
- En fait sur le coup j'ai penser à l'évolution de Darwin si l'ancienne humanité est en train de s'éteindre à cause de la toxicité de leur planète j'ai le sentiment que la nouvelle génération est en train de s'y adapter. Curieusement cela donne un petit coté positif à ton récit. En tout cas c'est mon sentiment.
Brimstone- Écritoirien émasculé
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Age : 46
Re: Nouvelle vie
- Spoiler:
- Oui, c'est ça, la génération "terrienne" ne s'adapte pas et meurt, tandis que les enfants (ceux de la protagoniste en fait, il n'y en a pas d'autres même si ce n'est pas vraiment dit dans le texte) sont nés mutants (ou bien ont muté assez vite au choix).
Il y a effectivement, contrairement à mon habitude, une légère note positive avec les enfants qui, si plus vraiment humains, sont les héritiers malgré tout de l'humanité.
Re: Nouvelle vie
Toujours ce style sans faille qui caractérise tes textes, qu'ils soient pessimistes et horrifiques, ou plus "optimistes" (relativement parlant) comme ici.
Mais c'est bien le seul bémol, et très léger en plus de ça. La lecture est plaisante et rapide. Si tu craignais d'avoir perdu le "coup de main", je te rassure, ce n'est pas du tout le cas ! Et j'admire toujours autant cette facilité que tu sembles avoir de pondre des petits textes complets comme ça sans avoir à y réfléchir des mois en avance.
- Spoiler:
- Mon seul bémol serait que la mutation me parait un peu brutale et inexpliquée. On suppose que c'est l'atmosphère de la nouvelle planète qui veut ça, mais je pense que le texte aurait gagné à glisser une phrase explicite à ce sujet (peut-être que c'est le cas mais que je l'ai manqué, ayant été interrompu dans ma lecture).
Même ainsi, sur une seule génération, ça me semble un peu trop rapide pour déjà avoir 4 tentacules. Une seule, ou même un début de mutation plus léger, aurait été plus "plausible" à mes yeux pour un laps de temps si court
Mais c'est bien le seul bémol, et très léger en plus de ça. La lecture est plaisante et rapide. Si tu craignais d'avoir perdu le "coup de main", je te rassure, ce n'est pas du tout le cas ! Et j'admire toujours autant cette facilité que tu sembles avoir de pondre des petits textes complets comme ça sans avoir à y réfléchir des mois en avance.
Re: Nouvelle vie
C'est vrai que je n'y ai pas beaucoup réfléchi. J'avais la chute (et pour info, c'est ton texte du concours qui m'a inspirée, une qualité en plus pour celui-ci), et j'ai lancé comme ça.
C'est vrai que scientifiquement parlant, ça n'est pas très plausible. Ça ressemble plus à ce qu'on pouvait faire durant l'âge d'or de la sf. Maintenant, il me semble qu'on doit faire un poil plus attention à ce qu'on raconte parce que les lecteurs sont plus pointilleux à ce niveau. Faudrait que je voie à rectifier un peu.
C'est vrai que scientifiquement parlant, ça n'est pas très plausible. Ça ressemble plus à ce qu'on pouvait faire durant l'âge d'or de la sf. Maintenant, il me semble qu'on doit faire un poil plus attention à ce qu'on raconte parce que les lecteurs sont plus pointilleux à ce niveau. Faudrait que je voie à rectifier un peu.
- Spoiler:
- Mais je veux les enfants fortement différents des parents (c'est la chute). Une différence légère ne rend pas les enfants assez différents pour ne plus être considérés comme humains. Donc : réflexion pour coller à mon idée, mais pour passer un peu mieux niveau crédibilité.
- Spoiler:
- Un couple qui se pose sur une planète où tout va bien, puis le mari doit repartir en laissant sa femme enceinte qui ne peut supporter le voyage et, pour une raison oubliée, met un peu de temps à revenir. Quand il revient enfin, il est confronté à un animal monstrueux et le tue, avant que sa femme apparaisse et lui dise que c'était leur enfant. Donc, une base vraiment très proche, même si la bd était très pulp (comme moi je vois le pulp puisque ça reste difficile à définir) avec une atmosphère fort différente, le récit raconte au fond la même chose. Mais comme j'écrivais pour écrire, ce n'est pas très important.
Re: Nouvelle vie
Je ne connais pas cette BD, mais elle me rappelle dans les grandes lignes les Chroniques martiennes de Bradbury. L'histoire est différente mais les idées se rejoignent dans le sens où des humains migrent sur Mars et deviennent eux-mêmes officiellement des martiens après une génération.
Après, s'il y a déjà eu des idées proches, ça n'a rien de vraiment problématique, ça n'empêche pas ton texte d'avoir une ambiance personnelle et loin du côté pulp de la BD que tu cites.
Pour l'âge d'or de la SF et les lecteurs plus pointilleux maintenant, je ne sais pas. Je pense que déjà à l'époque, certains lecteurs trouvaient ce type de SF trop "abracadabrante" et qu'aujourd'hui encore, il en reste qui ne cherchent pas spécialement la "petite bête" dans les explications. C'est plus une histoire de sensibilité personnelle que d'époque à mes yeux.
Enfin, je comprends la volonté de marquer une vraie différence. Comme je dis, mon bémol à ce sujet reste mineur et ne m'a pas empêché de profiter du voyage (c'est le cas de le dire). Pour moi, ç'aurait juste été la cerise sur le gâteau, en gros. Mais c'est déjà un excellent texte même sans ça.
Après, s'il y a déjà eu des idées proches, ça n'a rien de vraiment problématique, ça n'empêche pas ton texte d'avoir une ambiance personnelle et loin du côté pulp de la BD que tu cites.
Pour l'âge d'or de la SF et les lecteurs plus pointilleux maintenant, je ne sais pas. Je pense que déjà à l'époque, certains lecteurs trouvaient ce type de SF trop "abracadabrante" et qu'aujourd'hui encore, il en reste qui ne cherchent pas spécialement la "petite bête" dans les explications. C'est plus une histoire de sensibilité personnelle que d'époque à mes yeux.
Enfin, je comprends la volonté de marquer une vraie différence. Comme je dis, mon bémol à ce sujet reste mineur et ne m'a pas empêché de profiter du voyage (c'est le cas de le dire). Pour moi, ç'aurait juste été la cerise sur le gâteau, en gros. Mais c'est déjà un excellent texte même sans ça.
Re: Nouvelle vie
Perso je trouve que ton récit est très bon...
Cela reste un petit avis personnel dans l'ensemble ton récit est superbe ma foi.
- Spoiler:
- Mais je me demande si a la fin il aurait pas mieux valus que tu accentues un peu la mutation des enfants (j'ai rien contre le coté tentacules mais bon. C'est un peu classique et cela ressort tout le temps).
Cela reste un petit avis personnel dans l'ensemble ton récit est superbe ma foi.
Brimstone- Écritoirien émasculé
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Age : 46
Re: Nouvelle vie
Ouais, mais comme toi Murphy, j'ai du mal à accepter mon texte si l'idée est déjà-vue. Et comme c'est le cas ici, même si l'ambiance est très différente, j'ai l'impression d'avoir (presque) commis un petit plagiat.
Brimstone,
Brimstone,
- Spoiler:
- d'accord avec toi, j'aimais pas spécialement les tentacules non plus, je sentais bien que c'était trop facile, mais j'ai pas non plus cherché autre chose. Le but premier était de terminer un texte hors concours.
Re: Nouvelle vie
Si tu veux un conseil.
Voilà ! Voilà ! En espérant que cela t'aide.
- Spoiler:
- Enfin bon c'est ma petite méthode quand je créer de toute pièce un mutant quand je masterise un jdr et que je créer un scenario. Je pense que cela marche aussi dans le cadre de l'écriture d'un récit.
En terme général j'utilise des livre de jdr comme référence et des bestiaire comme moyen de décrire un mutant. Il existe des description de mutation assez bien foutus. Sinon si je veux faire cela dans un cadre un peu plus réaliste il m'arrive d'étudier sur wikipedia les maladie orpheline et m'en inspirer pour créer une mutation et l'accentuer. Par exemple pour mon récit de concours Moloch les guerrier sacré que j'ai créer et qui se sont opposé au quatre Golems. Je me suis inspirer le la maladie de l'homme de pierre pour indiquer leur résistance.
Voilà ! Voilà ! En espérant que cela t'aide.
Brimstone- Écritoirien émasculé
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Date d'inscription : 26/02/2020
Age : 46
Re: Nouvelle vie
C'est vrai que ça peut aider et que j'ai le tort de ne jamais rien chercher (ou quasiment) en documentation. Je ne fais qu'à l'instinct.
Merci, je m'en servirai je pense si je retravaille le récit.
Merci, je m'en servirai je pense si je retravaille le récit.
Re: Nouvelle vie
Si tu as un soucis ou un manque d'inspiration n'hésite pas à me consulter via MP. Question description de créature mes amis de club disent que je suis assez bon pour créer et décrire des bestioles adapté au contexte. C'est uniquement dans le cadre du jdr en général mais cela peu très bien être intégré dans un récit .
Brimstone- Écritoirien émasculé
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Date d'inscription : 26/02/2020
Age : 46
Re: Nouvelle vie
Hello!!
Bon niveau style, c'est toujours du bon Catherine ^^ Certes, l'originalité n'est pas vraiment lamais ce n'était pas le but de cette histoire.
Et bien vu, l'histoire racontée par la mère aux enfants pour éviter d'avoir à expliquer le côté scientifique ^^
Bon niveau style, c'est toujours du bon Catherine ^^ Certes, l'originalité n'est pas vraiment lamais ce n'était pas le but de cette histoire.
- Spoiler:
- Alors pour ma part, j'ai très vite senti que les enfants étaient différents partir du moment où l'enfant pose la question. Mais je pensais qu'elle avait copulé avec un habitant indigène de la planète (ce qui d'ailleurs aurait sans doute pu expliquer des mutations rapides..Plus que par une évolution (bien trop rapide comme l'a souligné Cédric Murphy).
Mais pourquoi des tentacules ?
Et bien vu, l'histoire racontée par la mère aux enfants pour éviter d'avoir à expliquer le côté scientifique ^^
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
- Messages : 1242
Date d'inscription : 07/12/2018
Age : 38
Localisation : Dordogne
Re: Nouvelle vie
Merci de ta lecture Mélodie (j'avais déjà oublié que j'avais écrit cette histoire ).
Niveau style, ça va, c'est plus trop mon problème maintenant, là où je sèche encore assez souvent, c'est sur l'originalité et sur les fins, comme ici donc. Mais comme le but n'était que d'écrire, ce n'est pas très important.
Niveau style, ça va, c'est plus trop mon problème maintenant, là où je sèche encore assez souvent, c'est sur l'originalité et sur les fins, comme ici donc. Mais comme le but n'était que d'écrire, ce n'est pas très important.
- Spoiler:
- Pourquoi des tentacules ? Bin, parce que c'est ce qui est venu sans réfléchir et j'aime pas réfléchir quand j'écris. C'est hyper déjà-vu, mais bon, ça ne me gênait pas plus que ça puisque ce texte n'était au final qu'une petite séance d'écriture pour le plaisir d'écrire.
Re: Nouvelle vie
C'est une belle histoire, au final. La maman a fait ce qu'il fallait, même si elle est condamnée. J'ai beaucoup apprécié. Encore une future publication !
Re: Nouvelle vie
Voilà une petite nouvelle sympathique avant d'aller se coucher. Aura t elle une suite comme Prométhée ? En tout cas les explications s'enchainent logiquement, portées par une plume toujours aussi efficace et les tentacules de la fin sont peut-etre un peu too much mais pourquoi pas.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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