La mère de toutes les peurs (texte retiré)

Je l'ai lu et j'ai eu cette conclusion au sujet du virus mais en faisant référence à la vie comme base de transmission de ledit virus. Le fait que l'humanité se multiplie provoque des maux et sont la source de la souffrance. J'ai quand même pris le terme de souffrance de manière un peu plus global en pensant à la pollution, au réchauffement climatique, aux guerres, au chômage. J'en ai moi même conclus que IsA avait conclus que l'origine de la souffrance de l'homme est l'homme lui même qui agis un peu comme un virus se multipliant et s'auto dévorant et provoquant de la souffrance.

Bon je cherche très loin dans mes explications et j'ai tendance à avoir de trop longues réflexions mais c'est comme cela que j'ai interprété les motivations d'IsA bien que j'admet que je pourrais me tromper aussi (faudra que je relis le texte si jamais je me suis planté).

Ce n'est pas moi qui vais te dire quoi déduire d'une histoire. Libre à toi d’interpréter un texte comme tu l'entends, c'est même là un des avantages de l'écrit sur l'image, du livre sur le cinéma. Tu te fais ton histoire selon ta sensibilité.
Et même dans l'écrit, il y a des gradations, dont la tendance moderne du "show-don't tell" qui permet d'encore plus laisser parler l'imagination du lecteur.

C'est vrais que c'est un avantage mais même dans un livre il faut avouer qu'il faut être prudent sur l'interprétation qu'on peu avoir sur le sujet. Surtout si l'histoire as été faite de manière concrète ou si l'auteur estime que le lecteur arrivera à en comprendre l'intrigue.

C'est pour cela que suis prudent, je relis plusieurs fois une nouvelle avant d'en avoir une conclusion et un avis bien a moi mais satisfaisante aussi pour l'auteur et les autres lecteurs. Après si les autres comme toi ont des contre arguments et que mes explications ne sont pas satisfaisante dans ce cas là cela veux dire que je me suis planté, que je n'ai rien compris à l'intrigue et qu'il faut que je le relis.

Perso ! Je ne suis pas un type qui est du genre à critiquer une œuvre. Je pense assez différemment et si je ne comprend pas quelque chose je demande simplement une explication avant de me faire une opinion. En tout cas j'aime sincèrement ton récit.

J'ai évidemment apprécié ton texte Trantor. Silence a bien dit ce que je pense aussi quant à ta facilité de mise en scène, les dialogues toujours très justes.
Le thème est abordé avec originalité et dans un univers SF qui plus est ! Double chapeau ! Car ce n'était pas simple.
Défi relevé haut la main.

Merci Françoise!

Salut Trantor !
J'ai adoré ton histoire, vraiment ! Comme Phantom, je suis un poil frustré de ne pas savoir ce qu'est cette chose affreuse qui tue à sa seule vue, mais en même temps, c'est précisément ce qui fait le charme de la nouvelle. Des dialogues bien sentis, une IA comme je les aime, aussi séduisante que dangereuse, et toujours cette problématique du bien fondé de leur création et ouverture sur le monde... (je suis persuadé qu'une Ia de ce genre aurait précisément ce genre de réaction...) J'ai eu une grosse pensée pour skynet, qui prend le contrôle du monde et de ses armes pour "régler" le problème humain.
Pour être franc, je n'ai rien relevé suscitant la critique, donc c'est un grand BRAVO ! Très bon boulot.
Au plaisir de te lire à nouveau ! A++

Wow, merci Endemyon.

Pour le personnage d'IsA, je me suis inspiré d'une IA figurant dans  mon roman "L'Ambassadeur". C'est l' IA de la Résidence, une sorte d'ambassade galactique mobile. L'IA est sous "carcan opérationnel", comme toutes les IA. Lorsque mon héro devient "ambassadeur" son mentor lui explique bien de ne pas toucher au carcan de l' IA, il n'y survivrait pas. Je n'ai pas développé l'histoire de cette IA, ni le concept du carcan opérationnel, me disant que j'y consacrerai un roman un jour...

Pas grand chose à rajouter, j'ai beaucoup aimé !

En dehors du fait que tu ais une excellente écriture, tu nous sers là une histoire que je trouve au croisement de Lovecraft et de Phillip K.Dick. C'est bien mené, on ne voit pas les choses arriver, et c'est intelligent (Dans le sens où ça provoque une réflexion).
L'histoire des lapins sacrifiés, oui, c'est un peu limite, mais c'est vraiment un détail !

Moi, contrairement à Phantom et Endymion, je préfère qu'il n'y ait pas de description de "la mère" : en bon lovecraftien que je suis, je pense que suggérer l'horreur est bien plus fort que de la décrire. Une horreur décrite prend forme, on peut l’examiner de l'extérieur et se dire "bon, au fond, y'a pire", alors que ne faire que la suggérer enflamme l'imagination du lecteur, il y met tout ce qui le terrifie le plus, et qui varie selon les individus ! Et la "personne" d'IsA est très bien vue aussi.

Quand à la fin... Moi non plus, je ne la trouve pas ouverte, mais radicale !

Bref, j'ai adoré !

Merci des comparaisons, Pala!

1er texte du concours que je lis et inutile de dire que la barre est placée très haut !
J’ai simplement adoré chaque aspect : la mise en scène très « fantastique classique » avec l’enchevêtrement des témoignages rapportés en narration externe, appliqué à de la SF traditionnelle (très bon mélange),

Spoiler:

Bref, rien à redire, j’ai adoré embarquer dans cette histoire (et j’ai été embarqué dès les premières lignes). C’est typiquement le genre d’idées que j’aurais adoré avoir. D’ailleurs, j’ai un projet qui hiberne depuis une éternité et qui porte le même titre ; rien qu’à ce niveau, je sentais donc que ta nouvelle allait me plaire, et j'avais vu juste.

Si mes prochaines lectures du concours sont aussi abouties, le classement va vraiment être un merdier pas possible à lister (mais ça, on s'en doutait tous dès le départ).

Merci beaucoup, Murphy!

Bien sûr, tout (individu) qui le sollicitait…. Il manque un mot.
Il me semble que lors du dernier concours tu avais déjà exploré la thématique de la peur. Mais là tu t’es surpassé. Cette peur que tu évoques et qu’on ne voit jamais, c’est une belle trouvaille.
Le texte se déroule de façon logique. Les deux personnages sont bien ancrés dans leurs rôles et ont un petit côté oldschool , SF des années 50. J’aime particulièrement la fin. Tu parviens également à insérer un deuxième cauchemar de l’humanité, plus récent, celui-là mais déjà bien ancré.
Pour moi c’est un texte de grande qualité.

Perroccina a écrit:Bien sûr, tout (individu) qui le sollicitait…. Il manque un mot.
...

Merci de ta lecture, Perroccina!

"Tout qui" utilisé à la place de "quiconque" est un belgicisme. En général, je les traque dans mes écrits, celui-là est passé au travers des mailles de mon filet et de mon correcteur.

Ah, je ne connaissais pas

Perroccina a écrit:Ah, je ne connaissais pas

Parce que tu n'es pas belge :-)