Livres sur l'écriture
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Re: Livres sur l'écriture
C'est clair que c'est un peu chiant de revoir tous les tirets de dialogue dans un texte (j'en parle en connaissance de cause), mais faut aussi se rappeler que beaucoup de gens n'ont qu'une connaissance basique de leur traitement de texte. Alors oui, c'est mieux avec le tiret adapté, mais c'est un truc sur lequel je ne me bloque pas vraiment.
Pour moi, la mise en page est importante, mais elle ne passe pas avant le texte et puis c'est mon boulot de régler tout ça si le texte est pris. Bon, ça prend du temps, mais de toute façon, je revois l’entièreté de la mise en page intérieure point par point (et il y en a des points).
Pour moi, la mise en page est importante, mais elle ne passe pas avant le texte et puis c'est mon boulot de régler tout ça si le texte est pris. Bon, ça prend du temps, mais de toute façon, je revois l’entièreté de la mise en page intérieure point par point (et il y en a des points).
Re: Livres sur l'écriture
J'ai une astuce informatique pour le tiret du 6 : si le fichier ne contient qu'une police simple sans italiques, gras, soulignés et est en noir : copier tout le texte sur le bloc note et faire un change all de tout ce qui précède le premier caractère des dialogues par "— " puis recopier dans l'autre sens et reprendre ensuite la mise en page... ce sera moins long que de le faire manuellement.
Re: Livres sur l'écriture
Ça ne passe pas avant l'histoire pour moi non plus.
Mais ça reste fatigant, d'autant quand c'est bien stipulé dans les consignes de l'AT qu'on ne veut pas de puces automatiques ou autre.
Je peux comprendre qu'un auteur ne sache pas faire. Mais dans ce cas-là, voyant cette mention dans les consignes, il peut très bien se renseigner et chercher comment faire. Voire demander directement la méthode à suivre s'il le faut. Juste copier/coller le tiret fourni ou trouvé en ligne me semble à la portée de tout le monde (et d'autant plus simple à faire après coup avec l'astuce évoquée par Mémoire).
Pour l'AT, je n'ai rien dit dans ces cas-là (je veux dire que ce n'était pas un motif de disqualification).
Si le texte est refusé, ça n'a aucune incidence de toute façon. S'il est accepté, je peux toujours demander à l'auteur de remettre ce point en règle.
Le reste de la mise en page, les corrections, etc., ça sera mon affaire, mais dans le cas de tirets changés en puces automatiques ou en tirets du 6, sachant que c'était une consigne de l'AT, je pars du principe que c'est à la charge de l'auteur de rectifier ce point.
Edit : en "bonus", en fournissant l'info à l'auteur, je lui évite de refaire cette erreur plus tard et je lui donne l'occasion d'apprendre à gérer les tirets par lui-même. En rectifiant tout sans lui dire, là, l'auteur n'avance pas sur ce sujet et peut-être tombera-t-il plus tard sur un éditeur pour qui ça sera disqualifiant d'emblée.
Mais ça reste fatigant, d'autant quand c'est bien stipulé dans les consignes de l'AT qu'on ne veut pas de puces automatiques ou autre.
Je peux comprendre qu'un auteur ne sache pas faire. Mais dans ce cas-là, voyant cette mention dans les consignes, il peut très bien se renseigner et chercher comment faire. Voire demander directement la méthode à suivre s'il le faut. Juste copier/coller le tiret fourni ou trouvé en ligne me semble à la portée de tout le monde (et d'autant plus simple à faire après coup avec l'astuce évoquée par Mémoire).
Pour l'AT, je n'ai rien dit dans ces cas-là (je veux dire que ce n'était pas un motif de disqualification).
Si le texte est refusé, ça n'a aucune incidence de toute façon. S'il est accepté, je peux toujours demander à l'auteur de remettre ce point en règle.
Le reste de la mise en page, les corrections, etc., ça sera mon affaire, mais dans le cas de tirets changés en puces automatiques ou en tirets du 6, sachant que c'était une consigne de l'AT, je pars du principe que c'est à la charge de l'auteur de rectifier ce point.
Edit : en "bonus", en fournissant l'info à l'auteur, je lui évite de refaire cette erreur plus tard et je lui donne l'occasion d'apprendre à gérer les tirets par lui-même. En rectifiant tout sans lui dire, là, l'auteur n'avance pas sur ce sujet et peut-être tombera-t-il plus tard sur un éditeur pour qui ça sera disqualifiant d'emblée.
Re: Livres sur l'écriture
Oh je sais qu'il y a des trucs pour aller plus vite dans la mise en page, mais je suis assez obsessionnelle, faut que je vérifie point par point et que je rectifie moi-même. Mais ça ne me dérange pas, je dirais même que j'aime assez cette étape de la confection d'un manuscrit.
Je comprends Murphy. On a eu aussi notre lot d'auteurs qui ont envoyé des textes sans respecter les consignes, parfois même le truc aussi basique que la mise en justifié. Mais bon, je fais avec. Et puis, comme dit, je repasse tous les points de mise en page de toute façon. Donc, dans mon cas perso, c'est pas bien grave. Même si je comprends tout à fait que ça puisse être lourd pour la plupart des éditeurs.
Et je dois dire que les textes les moins bien mis en page sont souvent les moins bons, ça limite le problème.
Je comprends Murphy. On a eu aussi notre lot d'auteurs qui ont envoyé des textes sans respecter les consignes, parfois même le truc aussi basique que la mise en justifié. Mais bon, je fais avec. Et puis, comme dit, je repasse tous les points de mise en page de toute façon. Donc, dans mon cas perso, c'est pas bien grave. Même si je comprends tout à fait que ça puisse être lourd pour la plupart des éditeurs.
Et je dois dire que les textes les moins bien mis en page sont souvent les moins bons, ça limite le problème.
Re: Livres sur l'écriture
Je te rejoins sur le côté maniaque. Je compte aussi tout vérifier personnellement à chaque étape.
J'ai aussi remarqué cette corrélation entre styles moins bons et méconnaissance sur la mise en page (à quelques exceptions près évidemment). Logique, dans un sens, les deux sont en général le fait d'auteurs qui débutent.
J'ai aussi remarqué cette corrélation entre styles moins bons et méconnaissance sur la mise en page (à quelques exceptions près évidemment). Logique, dans un sens, les deux sont en général le fait d'auteurs qui débutent.
Re: Livres sur l'écriture
On peut aussi signaler qu'Antidote est redoutable d'efficacité pour la mise en page, principalement en ce qui concerne les cadratins et les espaces (sécables, insécables, fines,...) .
Re: Livres sur l'écriture
Je confirme. Je ne compte plus le nombre de passages Antidote que j'ai fait rien que pour les espaces insécables ou fines (et je compte encore moins les passages Antidote tout court).
Re: Livres sur l'écriture
Va falloir que je me décide pour Antidote un de ces jours, mais ce sera d'abord le pc. Autant dire que c'est pas pour tout de suite.
Question : c'est quoi une espace fine ?
Question : c'est quoi une espace fine ?
Re: Livres sur l'écriture
Je t'avoue qu'entre insécable et fine, j'ai jamais trop compris la différence
Les 2 sont insécables il me semble, mais la fine est légèrement plus petite (elle sert avant un point d'interrogation par exemple ; si je confonds pas les termes !).
Dans tous les cas, comme Antidote dit qu'il en faut l'une là et l'autre ici, je l'écoute sans broncher, y voyant des synonymes à la longue.
Les 2 sont insécables il me semble, mais la fine est légèrement plus petite (elle sert avant un point d'interrogation par exemple ; si je confonds pas les termes !).
Dans tous les cas, comme Antidote dit qu'il en faut l'une là et l'autre ici, je l'écoute sans broncher, y voyant des synonymes à la longue.
Re: Livres sur l'écriture
Espace fine insécable
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Espace insécable
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Extrait de la page wiki qui montre la différence entre les 2. L'espace après le 1 est légèrement différente.
Le genre que je ne remarquerai même pas si on me le disait pas, donc...
Ce qui confirme ce que j'en avais compris : insécable normal, c'est juste une espace comme une autre (mais insécable), insécable fine, c'est pareil mais avec un espace réduit entre les signes (utilisés pour les nombres et les ? et ! du coup).
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Espace insécable
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Extrait de la page wiki qui montre la différence entre les 2. L'espace après le 1 est légèrement différente.
Le genre que je ne remarquerai même pas si on me le disait pas, donc...
Ce qui confirme ce que j'en avais compris : insécable normal, c'est juste une espace comme une autre (mais insécable), insécable fine, c'est pareil mais avec un espace réduit entre les signes (utilisés pour les nombres et les ? et ! du coup).
Re: Livres sur l'écriture
Ah ok. Et bien, je ne connaissais même pas. Pour moi, l'insécable étant déjà plus petite que l'espace normale, je n'ai jamais songé qu'il pouvait y avoir encore plus petite.
Re: Livres sur l'écriture
J'ai lu L'anatomie du scénario de Turby, réputé incontournable dans son genre, et je dois avouer que je suis plutôt dubitatif... (Pas taper !)
Il y a de supers conseils çà et là, bien entendu (surtout au début, la fin détaillant surtout des exemples concrets), mais l'approche générale qu'il vante ne m'a pas du tout convaincu. C'est-à-dire que chaque film qu'il cite comme le parfait exemple de sa méthode est un film que je n'ai pas aimé (à 1 ou 2 exceptions près à la limite), et chaque élément du film qu'il cite comme une qualité universelle est précisément ce qui m'a fait ne pas aimer ce film.
Entre-autres, une histoire devrait exposer ce qui est moral selon son auteur (exposer ce que l'auteur semble crédible ? Non, aucun intérêt ; c'est ce qu'il trouve "juste" qu'il faut montrer ; la porte ouverte à ces fameux happy ends dont on déplore souvent la profusion par ici...) ; chaque genre de fiction suppose une morale universelle par défaut (exemple : la romance montrerait qu'on est vraiment soi-même que quand on est en couple... Merveilleuse morale... qui pourrait expliquer pourquoi je déteste ce genre, cela dit) ; le héros doit être "méchant" au début et blesser ses proches à son insu, et l'histoire doit le faire évoluer pour qu'il grandisse moralement... Bref, que de préceptes totalement opposés à ma conception d'une histoire intéressante, qui contribuent justement, à mes yeux, à mon impression que tous les films se ressemblent de plus en plus et ne présentent plus rien de surprenant.
Mais ce qui m'a vraiment dérangé, plus que ce décalage de point de vue, c'est la manière dont l'auteur présente sa méthode : il la vend comme LA méthode miracle, la seule et l'unique. Les films qui ne suivent pas son schéma ? Des daubes, assure-t-il. Impossible de faire une bonne histoire en sortant de ses rails... Si bien que j'ai vite eu l'impression de lire un gourou plutôt qu'un "prof d'écriture".
Bref, j'ai 100 fois préféré Story de Robert McKee, dont l'approche m'a paru plus intéressante, les conseils plus complets, et la manière de les exposer moins "sectaire".
Il y a de supers conseils çà et là, bien entendu (surtout au début, la fin détaillant surtout des exemples concrets), mais l'approche générale qu'il vante ne m'a pas du tout convaincu. C'est-à-dire que chaque film qu'il cite comme le parfait exemple de sa méthode est un film que je n'ai pas aimé (à 1 ou 2 exceptions près à la limite), et chaque élément du film qu'il cite comme une qualité universelle est précisément ce qui m'a fait ne pas aimer ce film.
Entre-autres, une histoire devrait exposer ce qui est moral selon son auteur (exposer ce que l'auteur semble crédible ? Non, aucun intérêt ; c'est ce qu'il trouve "juste" qu'il faut montrer ; la porte ouverte à ces fameux happy ends dont on déplore souvent la profusion par ici...) ; chaque genre de fiction suppose une morale universelle par défaut (exemple : la romance montrerait qu'on est vraiment soi-même que quand on est en couple... Merveilleuse morale... qui pourrait expliquer pourquoi je déteste ce genre, cela dit) ; le héros doit être "méchant" au début et blesser ses proches à son insu, et l'histoire doit le faire évoluer pour qu'il grandisse moralement... Bref, que de préceptes totalement opposés à ma conception d'une histoire intéressante, qui contribuent justement, à mes yeux, à mon impression que tous les films se ressemblent de plus en plus et ne présentent plus rien de surprenant.
Mais ce qui m'a vraiment dérangé, plus que ce décalage de point de vue, c'est la manière dont l'auteur présente sa méthode : il la vend comme LA méthode miracle, la seule et l'unique. Les films qui ne suivent pas son schéma ? Des daubes, assure-t-il. Impossible de faire une bonne histoire en sortant de ses rails... Si bien que j'ai vite eu l'impression de lire un gourou plutôt qu'un "prof d'écriture".
Bref, j'ai 100 fois préféré Story de Robert McKee, dont l'approche m'a paru plus intéressante, les conseils plus complets, et la manière de les exposer moins "sectaire".
Re: Livres sur l'écriture
De ce que tu en dis, je pense que je n'aimerais pas non plus. La "morale" étant justement la chose qui balise les histoires et les rend trop "pareilles" et "interchangeables".
Je ne pense pas qu'un auteur devrait exposer ce qui est moral selon lui (même s'il peut le faire bien entendu). Lorsqu'on lit (ou regarde) de la fiction, on n'a pas spécialement envie de savoir ce que l'auteur pense, on veut juste une bonne histoire. Il peut y avoir une morale derrière l'histoire, mais pour moi, ça ne doit pas être trop visible. D'ailleurs on donne en général le conseil inverse.
Même si bien sûr, ce n'est pas une vérité absolue. Il y a certainement des récits où la morale est importante et où l'histoire est malgré tout originale.
Et puis, je n'aime pas, moi non plus, les "qui savent tout et ont la vérité". En fait aucun schéma me dérange dans la fiction, ce qui me dérange, c'est de vouloir faire d'un schéma une vérité absolue. Je peux aimer, par exemple, un méchant qui évolue vers plus de morale, mais je ne supporterais pas que tous les méchants le fassent. Et enfin, je n'aime pas tout simplement qu'on m'assène des morales de vie (cf l'exemple de la romance et du couple). Ce qui revient à dire que si tu n'es pas dans le schéma prôné dans ta vie perso, et bien, tu es "immoral", ce que ton avis semble montrer de l'auteur.
Mais on pense plutôt pareillement tous les deux, donc normal que ce que tu en dis trouve écho avec ma façon de voir.
Je ne pense pas qu'un auteur devrait exposer ce qui est moral selon lui (même s'il peut le faire bien entendu). Lorsqu'on lit (ou regarde) de la fiction, on n'a pas spécialement envie de savoir ce que l'auteur pense, on veut juste une bonne histoire. Il peut y avoir une morale derrière l'histoire, mais pour moi, ça ne doit pas être trop visible. D'ailleurs on donne en général le conseil inverse.
Même si bien sûr, ce n'est pas une vérité absolue. Il y a certainement des récits où la morale est importante et où l'histoire est malgré tout originale.
Et puis, je n'aime pas, moi non plus, les "qui savent tout et ont la vérité". En fait aucun schéma me dérange dans la fiction, ce qui me dérange, c'est de vouloir faire d'un schéma une vérité absolue. Je peux aimer, par exemple, un méchant qui évolue vers plus de morale, mais je ne supporterais pas que tous les méchants le fassent. Et enfin, je n'aime pas tout simplement qu'on m'assène des morales de vie (cf l'exemple de la romance et du couple). Ce qui revient à dire que si tu n'es pas dans le schéma prôné dans ta vie perso, et bien, tu es "immoral", ce que ton avis semble montrer de l'auteur.
Mais on pense plutôt pareillement tous les deux, donc normal que ce que tu en dis trouve écho avec ma façon de voir.
Re: Livres sur l'écriture
C'est vrai qu'on a souvent le même point de vue sur les fictions.
Par contre, pour la morale attribuée à chaque genre, c'est plus à prendre au sens "message de vie" que "moral/amoral". La romance a pour message qu'on est soi qu'à deux, le film policier a (si je me souviens bien, j'ai mis 3-4 mois à lire ce livre) pour message que la justice/le bien triomphe toujours (sauf si le film finit mal, auquel cas, son message c'est que le crime paie). Sauf que, comme toi, je ne cherche pas de messages universels derrière les fictions. Un policier qui finit bien, c'est juste un policier qui finit bien, je n'extrapole pas ça à l'ensemble des affaires criminelles en me disant que la justice triomphera à chaque fois dans chacune d'elles également.
Mais comme je parlais du point de vue "moral/amoral" de l'auteur juste avant d'enchaîner sur la "morale/le message" d'une histoire, mon post pouvait prêter à confusion.
Par contre, pour la morale attribuée à chaque genre, c'est plus à prendre au sens "message de vie" que "moral/amoral". La romance a pour message qu'on est soi qu'à deux, le film policier a (si je me souviens bien, j'ai mis 3-4 mois à lire ce livre) pour message que la justice/le bien triomphe toujours (sauf si le film finit mal, auquel cas, son message c'est que le crime paie). Sauf que, comme toi, je ne cherche pas de messages universels derrière les fictions. Un policier qui finit bien, c'est juste un policier qui finit bien, je n'extrapole pas ça à l'ensemble des affaires criminelles en me disant que la justice triomphera à chaque fois dans chacune d'elles également.
Mais comme je parlais du point de vue "moral/amoral" de l'auteur juste avant d'enchaîner sur la "morale/le message" d'une histoire, mon post pouvait prêter à confusion.
Re: Livres sur l'écriture
Sauf que ça donne l'impression que c'est en même temps une morale de vie. Si l'auteur dit qu'une romance doit montrer qu'on n'est soi qu'à deux, c'est qu'au fond il le pense. Surtout si on rajoute le fait qu'il dise "qu'une histoire devrait exposer ce qui est moral selon son auteur" et que : "Les films qui ne suivent pas son schéma ? Des daubes, assure-t-il." En fait, ce que tu en dis, ça donne l'impression qu'il applique son conseil (montrer ce qui est moral) dans son manuel.La romance a pour message qu'on est soi qu'à deux, le film policier a (si je me souviens bien, j'ai mis 3-4 mois à lire ce livre) pour message que la justice/le bien triomphe toujours (sauf si le film finit mal, auquel cas, son message c'est que le crime paie).
Mais bon, ce que je retiens surtout, et ce qui me déplaît surtout, c'est le côté "je sais ce qu'il faut faire, et ne faites surtout pas autrement, ce sera de la daube".
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