Erkail: la salvation du dragunze (prologue)

Bonjour,
Je suis une nouvelle venue sur votre forum littéraire. J'aimerais partager avec vous un extrait d'un récit que j'ai composée avec une amie. La suite existe si ça vous intéresse!

(je ne suis pas capable d'attacher le document à ce post... Ça viendra... Mais en attendant voici le texte... Bonne lecture!)



Prologue

Ouvrant les yeux, elle réalisa qu’elle était étendue sur le sol. Elle sentait sous son dos la terre battue du sentier. Tout son être endolori l’empêchait de bouger. Le crépuscule était amorcé dans la vallée et les étoiles commençaient à poindre à l’horizon. Tournant la tête vers sa gauche, elle aperçut son ami qui était assis sur le sol près d’elle, le visage caché dans ses mains. Une lueur bleue luisait à ses pieds. Comment s’était-elle retrouvée dans cette posture? Elle ne le savait guère… Elle respirait fort et chacun de ses souffles ajoutait à sa douleur corporelle. Le silence régnait mais pourtant elle entendait un murmure à ses oreilles, un genre de bourdonnement intense qui ne se taisait jamais. Des mots incompréhensibles… Son ami restait impassible, presque inerte. Il restait assis, la tête entre les mains. Lorsqu’elle fermait les yeux, des images effrayantes lui venaient à l’esprit. Celles-ci s’avéraient toutefois floues et incompréhensibles.  
La jeune femme cligna des yeux quelques fois avant de pousser un gémissement de douleur qui tira son ami de ses pensées.

Avant le premier chapitre

Le jour faiblissait sur Erkail. Les deux soleils avaient amorcé leur lente descente. Bahren, la saison chaude, venait de commencer et la nuit s’annonçait fraîche. Entre les grands arbres aux troncs jaunes, une silhouette courait, ou plutôt fuyait. Sa grande cape la ralentissait, mais surtout la dissimulait. On n’aurait pas pu dire s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. L’ombre glissa, tomba et se releva tout en jetant de fréquents coups d’œil par dessus son épaule. Soudainement, une deuxième silhouette apparut derrière la première qui accéléra son pas, mais la seconde gagnait du terrain. La première ne regardait plus derrière elle, trop occupée à courir, aussi ne vit-elle pas le bras se lever lentement, s’auréoler d’une lumière rougeâtre. Un rayon partit droit devant et atteignit la première ombre au dos. Elle se cabra, ouvrit la bouche pour crier mais aucun son n’en sortit. Elle tomba au sol au moment même où son assaillant disparaissait.

〄

Orchella gisait sur le sol depuis plusieurs heures déjà lorsqu’elle fut retrouvée par Joural. Sa disparition avait semé un vent de panique sur le royaume d’Erkail, d’autant plus que la prêtresse était en fuite depuis trois jours et tout autant de nuits sans donner signe de ses allées et venues. Elle avait présidé les festivités entourant le Bahren et avait sûrement pris la poudre d’escampette tout de suite après l’événement. Ce ne sont là que des suppositions puisque rien ne laissait présager cette fuite. Et plus les gens y pensaient, plus ils étaient convaincus de ne pas avoir vu la prêtresse dans les heures suivant les cérémonies bahrenniennes, mais personne ne s’inquiétait vraiment parce que tous étaient accoutumés à ce qu’ Orchella s’isole quelques jours pour refaire ses énergies. Ce n’est que le surlendemain que des soupçons ont été semés dans l’esprit de la population. Un brigand s’était introduit dans la hutte d’Orchella. On crut alors à l’enlèvement de la prêtresse. Le vandale avait été surpris à saccager la hutte alors qu’il était à la recherche d’on ne sait quel trésor. Cela eut pour effet d’ameuter la population qui se rua aussitôt vers le château du Roi Erkcha afin d’y trouver conseil.

À peine étaient-ils arrivés devant le château du Roi qu’un événement étrange se produisit. Une sorte de champ magnétique, comme une bulle de protection, les empêchait de passer. Rapidement, la panique se répandit à travers la population. Chacun y allait de sa supposition, toutes plus farfelues les unes que les autres. Mais les questions restaient les mêmes sur toutes les lèvres : qui s’attaquait au château, à Orchella… et que chechait-il? Pourquoi avoir fouillé la hutte de la défunte? Quand la panique fut à son comble, Joural le Guerrier prit la parole de sa voix puissante : « Assez! tonna-t-il en grimpant sur une grosse pierre, Ce n’est pas en cédant à la panique que nous résoudrons cette énigme. Divisons-nous et faisons le tour du château pour voir s’il n’y aurait pas une brèche dans cette muraille invisible. »
Joural répartit la populace en groupe de forces équitables et leur donna chacun une zone à inspecter. Aussitôt ceci fait, ils se mirent à la tâche. Une heure plus tard, les recherches se sont avérées vaines. Aucune brèche, faille ou fissure n’étaient décelables.
La nuit tombait et un groupe de résistants s’apprêtaient à laisser  tomber à leur tour lorsqu’une ombre se fit entrevoir sur la plus haute tour du palais et émit un grand rire : « Cachez-la aussi longtemps que vous voudrez, je finirai par la retrouver! » Et il disparut dans le même éclat de rire qu’à son arrivée.

Bonjour Fantaisye.

Avant de poster quoi que ce soit, la règle est de se présenter sur cette section : https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/f14-qui-etes-vous

Merci poour le rappel. Je tâcherai de faire attention. Je suis allée me présenter.

Donc je réitère....

Prologue

Ouvrant les yeux, elle réalisa qu’elle était étendue sur le sol. Elle sentait sous son dos la terre battue du sentier. Tout son être endolori l’empêchait de bouger. Le crépuscule était amorcé dans la vallée et les étoiles commençaient à poindre à l’horizon. Tournant la tête vers sa gauche, elle aperçut son ami qui était assis sur le sol près d’elle, le visage caché dans ses mains. Une lueur bleue luisait à ses pieds. Comment s’était-elle retrouvée dans cette posture? Elle ne le savait guère… Elle respirait fort et chacun de ses souffles ajoutait à sa douleur corporelle. Le silence régnait mais pourtant elle entendait un murmure à ses oreilles, un genre de bourdonnement intense qui ne se taisait jamais. Des mots incompréhensibles… Son ami restait impassible, presque inerte. Il restait assis, la tête entre les mains. Lorsqu’elle fermait les yeux, des images effrayantes lui venaient à l’esprit. Celles-ci s’avéraient toutefois floues et incompréhensibles.
La jeune femme cligna des yeux quelques fois avant de pousser un gémissement de douleur qui tira son ami de ses pensées.

Avant le premier chapitre

Le jour faiblissait sur Erkail. Les deux soleils avaient amorcé leur lente descente. Bahren, la saison chaude, venait de commencer et la nuit s’annonçait fraîche. Entre les grands arbres aux troncs jaunes, une silhouette courait, ou plutôt fuyait. Sa grande cape la ralentissait, mais surtout la dissimulait. On n’aurait pas pu dire s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. L’ombre glissa, tomba et se releva tout en jetant de fréquents coups d’œil par dessus son épaule. Soudainement, une deuxième silhouette apparut derrière la première qui accéléra son pas, mais la seconde gagnait du terrain. La première ne regardait plus derrière elle, trop occupée à courir, aussi ne vit-elle pas le bras se lever lentement, s’auréoler d’une lumière rougeâtre. Un rayon partit droit devant et atteignit la première ombre au dos. Elle se cabra, ouvrit la bouche pour crier mais aucun son n’en sortit. Elle tomba au sol au moment même où son assaillant disparaissait.

〄

Orchella gisait sur le sol depuis plusieurs heures déjà lorsqu’elle fut retrouvée par Joural. Sa disparition avait semé un vent de panique sur le royaume d’Erkail, d’autant plus que la prêtresse était en fuite depuis trois jours et tout autant de nuits sans donner signe de ses allées et venues. Elle avait présidé les festivités entourant le Bahren et avait sûrement pris la poudre d’escampette tout de suite après l’événement. Ce ne sont là que des suppositions puisque rien ne laissait présager cette fuite. Et plus les gens y pensaient, plus ils étaient convaincus de ne pas avoir vu la prêtresse dans les heures suivant les cérémonies bahrenniennes, mais personne ne s’inquiétait vraiment parce que tous étaient accoutumés à ce qu’ Orchella s’isole quelques jours pour refaire ses énergies. Ce n’est que le surlendemain que des soupçons ont été semés dans l’esprit de la population. Un brigand s’était introduit dans la hutte d’Orchella. On crut alors à l’enlèvement de la prêtresse. Le vandale avait été surpris à saccager la hutte alors qu’il était à la recherche d’on ne sait quel trésor. Cela eut pour effet d’ameuter la population qui se rua aussitôt vers le château du Roi Erkcha afin d’y trouver conseil.

À peine étaient-ils arrivés devant le château du Roi qu’un événement étrange se produisit. Une sorte de champ magnétique, comme une bulle de protection, les empêchait de passer. Rapidement, la panique se répandit à travers la population. Chacun y allait de sa supposition, toutes plus farfelues les unes que les autres. Mais les questions restaient les mêmes sur toutes les lèvres : qui s’attaquait au château, à Orchella… et que chechait-il? Pourquoi avoir fouillé la hutte de la défunte? Quand la panique fut à son comble, Joural le Guerrier prit la parole de sa voix puissante : « Assez! tonna-t-il en grimpant sur une grosse pierre, Ce n’est pas en cédant à la panique que nous résoudrons cette énigme. Divisons-nous et faisons le tour du château pour voir s’il n’y aurait pas une brèche dans cette muraille invisible. »
Joural répartit la populace en groupe de forces équitables et leur donna chacun une zone à inspecter. Aussitôt ceci fait, ils se mirent à la tâche. Une heure plus tard, les recherches se sont avérées vaines. Aucune brèche, faille ou fissure n’étaient décelables.
La nuit tombait et un groupe de résistants s’apprêtaient à laisser tomber à leur tour lorsqu’une ombre se fit entrevoir sur la plus haute tour du palais et émit un grand rire : « Cachez-la aussi longtemps que vous voudrez, je finirai par la retrouver! » Et il disparut dans le même éclat de rire qu’à son arrivée.

On va lire ton texte, Fantasye, faut juste patienter un peu, parce qu'on est en période de concours, et qu'on lit en priorité les textes du concours. Tu peux toi aussi y jeter un œil et donner ton avis : https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/f128-concours-n15-automne

Mais promis, on va te faire des retours !

Bon j'ai lu un peu Fantaisye et effectivement, tu portes bien ton pseudo !

Concernant le style, c'est plutôt propre et bien tourné, à quelques détails près.
Dans les premiers paragraphes, je note plusieurs répétitions (corps/corporelles, douleur/endolori), ainsi que des tournures un peu plates qui pourraient être évitées en remplaçant les verbes faibles par des termes plus précis. Mais je te rassures, c'est vraiment pas grand-chose, car tes phrases sont bien construites et se lisent sans déplaisir.

Concernant le texte lui-même, je ne peux pas juger grand-chose sur ce petit morceau, mais ça me semble être de la Fantasy classique qui pourrait plaire au public visé. Attention cependant aux lieux-communs et aux écueils du genre (là, je pense par exemple à "l'ombre" qui surgit dans un grand éclat de rire en balançant une tirade un peu trop cliché pour sonner naturel).
Après, il ne s'agit que de mon point de vue et d'autres n'auront pas forcément le même !
Et une petite coquille pour finir :
"qui s’attaquait au château, à Orchella… et que chechait-il?"

Sinon comme je le disais, c'est plutôt bien tourné et tu as l'air de bien maîtriser ta plume, hormis les petites facilités relevées plus haut.
Ceci dit, comme on l'a déjà dit ailleurs, le roman n'est pas le format le plus adapté sur ce forum : ici, pour des raisons de temps et de praticité, nous lisons surtout des textes courts ou des nouvelles. Si tu as en stock des récits plus courts, nous serons ravis de les lire et de les commenter  

Au plaisir, Fantaisye !