À un battement près...
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: Concours N°14 : D'après images
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Re: À un battement près...
FRançoise GRDR a écrit:Avis purement subjectif : le trop plein d'adjectifs, de sentiments agit un peu comme un repoussoir pour moi, mais j'avoue que tu es très douée pour aborder ce domaine.
Ah mince! Bon ben oui les goûts et les couleurs hein. J'avoue que j'ai tendance à m'enflammer assez vite
Je n'ai pas compris ta question...FRançoise GRDR a écrit: Au fait, la première image a amené quelle situation ?
FRançoise GRDR a écrit:J'ai quand même eu du mal à adhérer à la psychologie de Marc. Comme il ne lui reste plus beaucoup de temps, à sa place j'aurais profité de la vie au contraire... Tout du moins c'est ce que je me disais au début de ma lecture car ensuite avec le supposé traumatisme ancien, je peux comprendre sauf que cet élément arrive tardivement et n'est pas assez traité. Arc narratif ouvert qui demanderait plus de place pour sa conclusion au cours de l'histoire
Tu as tout à fait raison... Le choc a été trop grand pour lui, lui qui était si matérialiste avec sa vie réussie et plan plan. Le manque de place m'a obligée à ne pas développer plus, mais je compte reprendre le texte pour justement palier à ce défaut.
FRançoise GRDR a écrit:Vanessa est certainement plus crédible à bien des égards (niveau sentimental, humain). Du coup, j'aurais aimé connaître mieux le pourquoi de son rapprochement avec un shaman car sa volonté de faire participer Marc à un rite de ce genre me paraît un peu abrupt et je ne vois pas le rapport avec un cancer des os...
Le chamanisme s'est imposé à moi trés vite car je connais ces pratiques et j'ai vu certaines choses assez "ouf" dans des guérisons. Notamment ce qu'on appelle le "recouvrement d'âme". Toute maladie ne serait qu'un déséquilibre au sein de notre âme. En gros. Bref du coup ça m'a parlé. Mais dans la prochaine version, je développerai un peu ce côté. Ici le but de Vanessa n'était pas tant le guérir ue de l'aider à accepter sa mort en se libérant de ses traumas pour éviter qu'ils ne reviennent dans une prochaine vie (oui elle croit en la réincarnation).
Merci pour ton commentaire Françoise
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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Re: À un battement près...
Hello Mélodie (c'est Thomas F. de Scribay). Je t'ai une fois de plus lu avec grand plaisir. Je rejoins les autres commentaires concernant l'annonce presque caricaturale du médecin (bien que certains ne s'en éloignent franchement pas... La déshumanisation est un danger dans le milieu soignant. Je bosse en partie dans la mort et le médical, je peux vous le certifier). La seule chose qui m'a un peu chagriné, c'est que tu n'aies pas mentionné la proposition de soins palliatifs dans ton histoire, qui du coup discrédite encore plus le médecin, qui plus est avec ce type de cancer et qui plus est à ce stade là. J'ai relevé quelques rares coquilles (je ne sais pas si on peut les souligner en passant ou s'il faut le faire en privé ? Je m'y risque, avisez-moi si c'est une erreur) : Page 3 : "Ma compagne continue de m’harceler de son beau visage cuivré encadré de boucles brunes me dévisage" => De me harceler ? Et répétition de visage dans la même phrase, ça m'a interpellé. Page 4 : C’est bon qu’à donner de l’espoir ces foutuEs émissions. Page 9 : Mon alter égo hausse... pas d'accent sur ego. Page 10 : "Je voudraiS (?) tant pouvoir les suivre". Hormis ça, merci pour ce texte profond et dramatique. Le cancer concerne tant de monde et provoque d'innombrables drames. J'ignorais qu'on pouvait utiliser la forme "(verbe 1er groupe)é-je", en sortie de dialogue. Idem pour l'autre forme. J'ai pu également googler "accords toltèques" et "rêves hypnagogiques"... Je dormirai moins bête. J'adore ta plume. Le passage où Marc décide de se faire haïr pour protéger sa compagne m'a immédiatement fait penser au terrible film avec Dupontel (Deux jours à tuer). Et le passage avec les visions du paradis, au film avec Robin Williams (Au-delà de nos rêves). T'aurais pas fait psycho par hasard ? Tu as bien fait de faire mourir le personnage à la fin car à ce stade là avec ce cancer là, aucune rémission possible à part "miraculeusement magique".
Re: À un battement près...
Phanthom a écrit:Hello Mélodie (c'est Thomas F. de Scribay).
j'avaisi compris avec ta présentation héhé
Phanthom a écrit:Je t'ai une fois de plus lu avec grand plaisir. Je rejoins les autres commentaires concernant l'annonce presque caricaturale du médecin (bien que certains ne s'en éloignent franchement pas... La déshumanisation est un danger dans le milieu soignant. Je bosse en partie dans la mort et le médical, je peux vous le certifier).
Nous avons un nombre de signes limités donc pour moi cette annonce était clé dans le processus interne du personnage, mais j'ai du effacer toute une page plus en détail avec justement mise en place de soins etc. Car finalement mon but était d'entrer directement dans le vif du sujet. Si je reprends ce texte, je modifierai. Par contre, tu fais de le souligner. Je travaille aussi en milieu médical (même si moins directement que toi, je suis en Pharma) et en parlant avec les gens atteints de cancer, certains ont eu ce genre de phrases glaçantes.... plus ou moins étoffées.
Voilà, je rajouterai tout ça par la suite si je le reprends. C'était prévu de base.Phanthom a écrit:La seule chose qui m'a un peu chagriné, c'est que tu n'aies pas mentionné la proposition de soins palliatifs dans ton histoire, qui du coup discrédite encore plus le médecin, qui plus est avec ce type de cancer et qui plus est à ce stade là.
Phanthom a écrit:J'ai relevé quelques rares coquilles (je ne sais pas si on peut les souligner en passant ou s'il faut le faire en privé ? Je m'y risque, avisez-moi si c'est une erreur) : Page 3 : "Ma compagne continue de m’harceler de son beau visage cuivré encadré..." => De me harceler ? Et répétition de visage dans la même phrase, ça m'a interpellé. Page 4 : C’est bon qu’à donner de l’espoir ces foutuEs émissions. Page 9 : Mon alter égo hausse... pas d'accent sur ego. Page 10 : "Je voudraiS (?) tant pouvoir les suivre". Hormis ça, merci pour ce texte profond et dramatique. Le cancer concerne tant de monde et provoque d'innombrables drames. J'ignorais qu'on pouvait utiliser la forme "(verbe 1er groupe)é-je", en sortie de dialogue. Idem pour l'autre forme. J'ai pu également googler "accords toltèques" et "rêves hypnagogiques"... Je dormirais moins bête.
Oui tu as bien fait de mettre les erreurs!! Rhaa on a beau relire... Je te remercie ! Héhé je t'avoue que j'ai un peu fait exprès de mettre ces mots etc pour qu'on les googlelise ^^ Ce sont des choses que je pratique ou connais bien (je suis une Rêveuse).
Phanthom a écrit:J'adore ta plume. Le passage où Marc décide de se faire haïr pour protéger sa compagne m'a immédiatement fait penser au terrible film avec Dupontel (Deux jours à tuer). Et le passage avec les visions du paradis, au film avec Robin Williams (Au-delà de nos rêves). T'aurais pas fait psycho par hasard ? Tu as bien fait de faire mourir le personnage à la fin car à ce stade là avec ce cancer là, aucune rémission possible à part "miraculeusement magique".
Merci Phantom. Ooh mais oui!! j'ai vu ce film! J'avais complètement oublié mais effectivement Dupontel était glaçant dedans! JE vois tout à fait le parallèle. J'ai également vu le second, très intéressant. Après non je n'ai pas fait psycho, mais pratique de Rêve Chamanique lol excellent. En fait, j'ai beaucoup évolué et travaillé sur des peurs grâce à ça. ça change la vie. Bref ^^ D'accord pour la fin...
Merci pour ton avis constructif!
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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Re: À un battement près...
Globalement, j'ai bien aimé ton texte. Le début avec le médecin ne m'a pas spécialement dérangée. Parfois, c'est ainsi, assez froid. Et cette entrée en matière sert à amener la suite.
La réaction de Marc ne m'a pas non plus dérangée. Je sais que chaque être humain est différent et réagit donc différemment. Là, ça m'a semblé très juste. Ça m'a un peu fait penser au texte d'Amaranth pour le concours Cimetière ou à celui de Murphy pour le même concours, avec eux aussi des personnages face à la maladie et des réactions qui m'avaient semblé justes.
J'aime bien ton style et tes descriptions. Ce n'est pas le style le plus punchy qui soit, mais il coule simplement et donc efficacement.
Par contre, le meurtre de la mère m'a gênée car il m'est apparu inutile dans la mouture actuelle de ton texte. On ne comprend pas trop ce qu'il fait là, son utilité pour l'intrigue. J'ai vu dans tes explications ce que tu voulais en faire, mais on ne le sent pas dans le texte. A un moment, on se dit que c'est la clé de sa guérison, mais non. Et on ne saisit pas le fait que ce souvenir n'est pas censé le faire guérir, mais l'aider à accepter la mort. Car tu ne mentionnes absolument pas ce détail. Ce qu'on comprend c'est que Vanessa veut le sauver et non qu'elle veut l'aider à accepter.
La fin bien que logique m'a un peu déçue. Pourquoi ? Bah, je sais pas trop. Je n'aurais pas aimé qu'il s'en sorte et le fait qu'il ne s'en sorte pas me gêne. Va-t-en comprendre ce ressenti. Peut-être parce que comme dit, il manque les détails dont je viens de parler.
Mais j'ai aimé la toute dernière phrase que je trouve très jolie et poétique.
Pas trop de fautes ou de maladresses, mais quelques unes quand même.
Rapport aux images : pas mal, bien que le grenier et le meurtre ne soient pas assez traités.
La réaction de Marc ne m'a pas non plus dérangée. Je sais que chaque être humain est différent et réagit donc différemment. Là, ça m'a semblé très juste. Ça m'a un peu fait penser au texte d'Amaranth pour le concours Cimetière ou à celui de Murphy pour le même concours, avec eux aussi des personnages face à la maladie et des réactions qui m'avaient semblé justes.
J'aime bien ton style et tes descriptions. Ce n'est pas le style le plus punchy qui soit, mais il coule simplement et donc efficacement.
Par contre, le meurtre de la mère m'a gênée car il m'est apparu inutile dans la mouture actuelle de ton texte. On ne comprend pas trop ce qu'il fait là, son utilité pour l'intrigue. J'ai vu dans tes explications ce que tu voulais en faire, mais on ne le sent pas dans le texte. A un moment, on se dit que c'est la clé de sa guérison, mais non. Et on ne saisit pas le fait que ce souvenir n'est pas censé le faire guérir, mais l'aider à accepter la mort. Car tu ne mentionnes absolument pas ce détail. Ce qu'on comprend c'est que Vanessa veut le sauver et non qu'elle veut l'aider à accepter.
La fin bien que logique m'a un peu déçue. Pourquoi ? Bah, je sais pas trop. Je n'aurais pas aimé qu'il s'en sorte et le fait qu'il ne s'en sorte pas me gêne. Va-t-en comprendre ce ressenti. Peut-être parce que comme dit, il manque les détails dont je viens de parler.
Mais j'ai aimé la toute dernière phrase que je trouve très jolie et poétique.
Pas trop de fautes ou de maladresses, mais quelques unes quand même.
Rapport aux images : pas mal, bien que le grenier et le meurtre ne soient pas assez traités.
Re: À un battement près...
Merci, c'est déjà pas mal ^^Catherine Robert a écrit: Globalement, j'ai bien aimé ton texte.
Je ne sais pas bien ce qu'est un style punchy, mais bon le style est propre à chacun. Cela dit, j'avoue que pour les deux concours j'ai fais des textes un peu similaires, à la première personne. La prochaine fois, j'essaye une autre narrationCatherine Robert a écrit:J'aime bien ton style et tes descriptions. Ce n'est pas le style le plus punchy qui soit, mais il coule simplement et donc efficacement.
Ben en fait, oui c'était ça de base ^^mais je n'ai pas eu le temps de le faire guérir lol il aurait fallut bien plus de signes... Cependant il me fallait quand même un petite intrigue, un choc ,quelque chose sinon ça aurait été chiant Dans le chamanisme, il y a ce qu'on papale des recouvrements d'âme qui permettent de récupérer des morceaux d'âme et donc à la mort on est "entier". Bref c'est vrai que j'ai pas du tout pu parler de tout ça et donc effectivement si on ne connaît pas, on peut pas savoirCatherine Robert a écrit:Par contre, le meurtre de la mère m'a gênée car il m'est apparu inutile dans la mouture actuelle de ton texte. On ne comprend pas trop ce qu'il fait là, son utilité pour l'intrigue. J'ai vu dans tes explications ce que tu voulais en faire, mais on ne le sent pas dans le texte. A un moment, on se dit que c'est la clé de sa guérison, mais non.
Catherine Robert a écrit:Et on ne saisit pas le fait que ce souvenir n'est pas censé le faire guérir, mais l'aider à accepter la mort. Car tu ne mentionnes absolument pas ce détail. Ce qu'on comprend c'est que Vanessa veut le sauver et non qu'elle veut l'aider à accepter.
j'ai écris cela, mais si pour moi c'était clair, effectivement j'ai peut-être oublié de me mettre à la place des lecteurs hahum :
"Tu te trompes. Elle sait que ton temps est compté, chuchote-t-il en ignorant ma question.
Ce qu’elle recherche ici n’est autre que l’ouverture de ton esprit à d’autres dimensions
inconnues et mystérieuses. La libération de tes fausses croyances."
Le but c'était qu'il puisse mourir en paix, libéré de ses traumas. Qu'il accepte en fait la mort.
Catherine Robert a écrit:
Mais j'ai aimé la toute dernière phrase que je trouve très jolie et poétique.
Avant de commencer je savais juste que le titre serait le mot de la fin... Seule certitude.
Merci pour ton avis !
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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Re: À un battement près...
Ah oui, effectivement. Comme quoi, on peut facilement passer à côté d'un détail important. Ici, et juste pour moi peut-être, c'est peut-être à cause de l'ardeur de Vanessa qui donne vraiment l'impression qu'elle veut lui sauver la vie et pas autre chose. Du coup, je suis passée à côté de l'info."Tu te trompes. Elle sait que ton temps est compté, chuchote-t-il en ignorant ma question.
Ce qu’elle recherche ici n’est autre que l’ouverture de ton esprit à d’autres dimensions
inconnues et mystérieuses. La libération de tes fausses croyances."
Re: À un battement près...
Je suis agréablement surpris et séduit par cette histoire.
Dès le démarrage, j'ai ressenti la détresse du personnage face à la mort, déjà un excellent point.
La remarque du toubib sur le prix de la consultation aurait pu être évitée, car elle ne cadre pas avec l'émotion que tu avais installée. Je ne dis pas que les médecins sont délicats, mais cette conclusion de paragraphe sonne comme une satire, et tu n'étais pas en train de critiquer la froideur du système de santé, mais au contraire de plonger ton personnage dans un abattement où cette froideur, justement, lui passe au-dessus de la tête (c'est toi qui le dis, d'ailleurs)
J'ai aimé le blues du condamné, sa façon de s'éloigner de sa compagne. C'est très réaliste, et bien raconté.
Les dialogues en page 5 me semblent trop chargés en pathos. Cela ne fait pas naturel, trop romantique (bon, j'avoue, je ne suis pas romantique !)
Par opposition, en page 6, le ton semble plus léger, un peu badin, humoristique.
J'ai eu le sentiment que dans ton monde onirique, tu cherchais à caser un maximum d'images du concours. Ce n'était pas nécessaire, la mort grimée en cavalière aurait suffi. Après, pourquoi pas...
La finalité de ton récit n'est pas forcément très claire, même si tu dis certaines choses explicites, derrière certains événements semblent venir en contradiction.
En tout cas, j'ai beaucoup apprécié l'émotion générale du récit, la forme soignée, même si certaines ruptures de ton m'ont un peu dérangé (je pense encore à la pub du bébé ??)
Dès le démarrage, j'ai ressenti la détresse du personnage face à la mort, déjà un excellent point.
La remarque du toubib sur le prix de la consultation aurait pu être évitée, car elle ne cadre pas avec l'émotion que tu avais installée. Je ne dis pas que les médecins sont délicats, mais cette conclusion de paragraphe sonne comme une satire, et tu n'étais pas en train de critiquer la froideur du système de santé, mais au contraire de plonger ton personnage dans un abattement où cette froideur, justement, lui passe au-dessus de la tête (c'est toi qui le dis, d'ailleurs)
J'ai aimé le blues du condamné, sa façon de s'éloigner de sa compagne. C'est très réaliste, et bien raconté.
Les dialogues en page 5 me semblent trop chargés en pathos. Cela ne fait pas naturel, trop romantique (bon, j'avoue, je ne suis pas romantique !)
Par opposition, en page 6, le ton semble plus léger, un peu badin, humoristique.
J'ai eu le sentiment que dans ton monde onirique, tu cherchais à caser un maximum d'images du concours. Ce n'était pas nécessaire, la mort grimée en cavalière aurait suffi. Après, pourquoi pas...
La finalité de ton récit n'est pas forcément très claire, même si tu dis certaines choses explicites, derrière certains événements semblent venir en contradiction.
- Spoiler:
- Si elle sait que son mari est perdu, et que cette histoire de chamanisme n'a pour seul but que de lui ôter son traumatisme d'enfance, pourquoi lui dit-elle "Bats-toi", à la fin ? Et puis, pourquoi attendre qu'il soit à l'article de la mort pour cela ? D'autant que c'est un peu tard - mais bon, on peut imaginer qu'une personne ayant ses croyances voudrait que ses proches arrivent dans "l'autre monde" avec l'esprit libéré des traumas de la vie - là encore, les motivations de cette femme ne sont pas forcément très claires dans le récit
En tout cas, j'ai beaucoup apprécié l'émotion générale du récit, la forme soignée, même si certaines ruptures de ton m'ont un peu dérangé (je pense encore à la pub du bébé ??)
Re: À un battement près...
Merci cancéreugène pour ton retour. Tu as raison, certaines choses auraient mérité quelques explications ARF...
La pub du bébé c'est la pub pour Evian lol j'ai pas pu m'empêcher de le mettre, justement je voulais garder son côté un peu cynique et drôle. Mais je comprends que ça puisse gêner.
La pub du bébé c'est la pub pour Evian lol j'ai pas pu m'empêcher de le mettre, justement je voulais garder son côté un peu cynique et drôle. Mais je comprends que ça puisse gêner.
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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Re: À un battement près...
C'est un beau texte qui, d’après moi, relève moins de la littérature de genre (Qui est la ligne de ce forum) que d’écrits initiatiques dans le genre de Paulo Coelho ou Laurent Gounelle. Donc plus le parcours intérieur d'un personnage confronté à l'imminence de sa mort qu'une histoire à la Stephen King ou Robert Bloch, et en ça, il sera difficile à classer parmi les autres... Sinon que dire ? J'ai aimé la psychologie, tout ce parcours de la dépression à une certaine sérénité.
Je trouve que 18 mois au moment du meurtre de sa mère, c'est un peu jeune pour qu'il puise s'en souvenir. Il aurait le traumatisme d'avoir grandi sans mère, pas celui de l'avoir perdue. Même si on admet, ce qui est probable, que les toutes première relations sont restées dans son inconscient, mais il n'aurai pas pu comprendre qu'ils 'agit d'un meurtre. Il l'aurait plutôt vécu comme un abandon.
Tes réponses aux commentaires d'avant me font mieux comprendre certains aspects, que je n'avais pas bien perçu, comme le rôle du Chaman, ce qui est peut-être une faiblesse du texte, un peu obscur, mais qui se comprend aussi par la limitation de signes et la profondeur de ce que tu veux exprimer.
A la fin, on peut se dire "tout ça pour ça", mais finalement, comme tu dis, il meurt en conscience, et un peu apaisé, aussi. Reste, comme le dit Cancéreugène, cette injonction bizarre de son amie "Bats-toi", alors qu'il est en dernière extrémité. Mais le reste est bon, et appelle une version plus développée, où tu n'aurais pas de limitation de temps ni de longueur.
Je trouve que 18 mois au moment du meurtre de sa mère, c'est un peu jeune pour qu'il puise s'en souvenir. Il aurait le traumatisme d'avoir grandi sans mère, pas celui de l'avoir perdue. Même si on admet, ce qui est probable, que les toutes première relations sont restées dans son inconscient, mais il n'aurai pas pu comprendre qu'ils 'agit d'un meurtre. Il l'aurait plutôt vécu comme un abandon.
Tes réponses aux commentaires d'avant me font mieux comprendre certains aspects, que je n'avais pas bien perçu, comme le rôle du Chaman, ce qui est peut-être une faiblesse du texte, un peu obscur, mais qui se comprend aussi par la limitation de signes et la profondeur de ce que tu veux exprimer.
A la fin, on peut se dire "tout ça pour ça", mais finalement, comme tu dis, il meurt en conscience, et un peu apaisé, aussi. Reste, comme le dit Cancéreugène, cette injonction bizarre de son amie "Bats-toi", alors qu'il est en dernière extrémité. Mais le reste est bon, et appelle une version plus développée, où tu n'aurais pas de limitation de temps ni de longueur.
Re: À un battement près...
Bonsoir Paladin,
Merci pour ton retour! Effectivement, je n'ai pas une plume aiguisée dans les genres que vous affectionnez particulièrement (je pense au crash, horreur, gore, porno), ici c'est assez soft niveau fantastique. Cela dit, glisser dans d'autres dimensions est pour moi assez fantastique ^^
Concernant la remarque de Vanessa et son "bats-toi"! j'ai 'une explication... Même en étant spirituelle et ouverte à d'autres mondes, la mort de quelqu'un de cher à son coeur n'en reste pas moins une déchirure en soi. Pas facile d'accepter au moment fatidique le manque que cette personne laisse en nous... C'est un cri du coeur qu'elle lui lance ^^ (roula ça fait beaucoup coeur tout ça ! hahem)
Merci de ta lecture!
Merci pour ton retour! Effectivement, je n'ai pas une plume aiguisée dans les genres que vous affectionnez particulièrement (je pense au crash, horreur, gore, porno), ici c'est assez soft niveau fantastique. Cela dit, glisser dans d'autres dimensions est pour moi assez fantastique ^^
Concernant la remarque de Vanessa et son "bats-toi"! j'ai 'une explication... Même en étant spirituelle et ouverte à d'autres mondes, la mort de quelqu'un de cher à son coeur n'en reste pas moins une déchirure en soi. Pas facile d'accepter au moment fatidique le manque que cette personne laisse en nous... C'est un cri du coeur qu'elle lui lance ^^ (roula ça fait beaucoup coeur tout ça ! hahem)
Merci de ta lecture!
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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Re: À un battement près...
Trash (Et non pas crash ), horreur, gore, porno, certes, mais nous sommes aussi ouverts au fantastique plus soft, à la SF, à la fantasy, et à tous les genres de l'imaginaire. Ton style y a tout à fait sa place, je disais juste qu'il va être difficile de le classer par rapport aux autres qui sont nettement plus "de genre".
Re: À un battement près...
Un texte très complet, foisonnant... C'est une longue descente ou chute, poignante par moments, complètement surréaliste et fantasque à d'autres, sans que ce soit un mal. Avec toute cette matière, on se perd un peu certes, à chercher des liens, des éléments récurrents qui forgent toute l'histoire, mais on ne voit pas passer les signes !
La qualité de l'écriture n'est pas mauvaise. Et l'exploit est là d'avoir inclus autant d'images. Bravo pour la prouesse...
La qualité de l'écriture n'est pas mauvaise. Et l'exploit est là d'avoir inclus autant d'images. Bravo pour la prouesse...
Re: À un battement près...
Merci Paulux pour ce commentaire
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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Re: À un battement près...
Agréablement surpris. Très bon style et belle écriture. Ça manque encore de finitions mais les fondations sont solides ! Continue dans cette voie car tu as de la maîtrise. Assurément.
Re: À un battement près...
Hey Zaroff, ça me touche beaucoup de la part du fondateur ^^
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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