Coucher de soleil
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Concours hors-série N°6 : CHALEUR (S)
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Coucher de soleil
Bonjour tout le monde, je disparais en début d'après-midi pour l’île de beauté, et ce pour une semaine, donc ne vous étonnez pas si je ne réponds pas pendant quelques jours.
J'ai ressorti un vieux texte, descendu à 900 mots et 5470 signes, donc en principe dans les 10% habituels. C'est plutôt une virée contemplative, sans prétention, mais j'aime bien le personnage
Bonne journée tout le monde !
J'ai ressorti un vieux texte, descendu à 900 mots et 5470 signes, donc en principe dans les 10% habituels. C'est plutôt une virée contemplative, sans prétention, mais j'aime bien le personnage
Bonne journée tout le monde !
- Coucher de soleil:
- Un animal traverse l’immense avenue, unique objet mobile à la ronde. Ramassé sur lui-même, sa façon de se déplacer rappelle celle d’un singe.
De plus près, tandis qu’il gambade sous la fournaise, il n’y a aucun doute. Il s’agit d’une petite fille. Ses jambes inertes, repliées contre sa poitrine, lui servent juste d’appui. Elle utilise ses bras pour se déplacer. Ces derniers plus longs que la hauteur de son corps lui servent de balancier.
Dans la poussière, l’enfant progresse avec une grâce surnaturelle. Pour passer les rails qui séparent l’avenue en deux, la fillette se laisse rouler en-dessous. Sa cascade soulève un épais nuage de cendres, dont elle jaillit bientôt en pleine course.
Elle gagne les premières maisons, s’arrête museau en l’air.
Autour d’elle, des moustiques volettent et plongent pour se rassasier aux multiples plaies sur son corps, larges plaques verdâtres, dont l’aspect putride tient autant du sang séché que du pus qui stagne sur sa peau déchiquetée.
Tunique en lambeaux. Longs cheveux rêches, enchevêtrés en des nœuds indémêlables. Des ronflements sourds s’échappent de sa poitrine, sa respiration, rendue difficile par des années de poussière. Une toux permanente, qui finira par la tuer si elle survit jusque-là.
Derrière ses paupières mi-closes, pour empêcher le sable de la gêner, se cachent deux magnifiques iris bleutés. Leur éclat illumine un regard malicieux, et dans sa contemplation attentive du paysage, se devine un vestige d’humanité.
En quelques bonds, la fillette entre dans une maison. Avec habilité, elle progresse entre les gravats amoncelés, comme si elle se faufilait au milieu des débris d’un tremblement de terre, entre parois écroulées et pans tombants jusqu’au sol. Des pointes métalliques jaillissent un peu partout, prêtes à recevoir l’aumône du premier venu.
Pourquoi se risquer dans des endroits aussi dangereux ?
Après avoir fureté dans plusieurs pièces, la fillette trouve enfin ce qu’elle cherche. Un évier, couvert de poussière, bec verseur, deux boutons rotatifs. La fillette farfouille au sol, dans un placard, fait s’envoler des volutes de poussière partout où ses mains se baladent. De sous un tissu, elle tire un récipient brisé en deux. Son visage défiguré semble rire un instant. D’un saut, la fillette se propulse toute entière vers le haut. Elle place le gobelet sous le robinet, entreprend de tourner le bouton d’eau chaude. Quelques gargouillis se font entendre, puis des espèces de toux sèches... Elle s’active alors sur l’autre commande. Tout de suite, plusieurs jets d’eau claquent, comme des éternuements, l’eau se met à couler. Quelques secondes. Le débit diminue, et s’arrête : tuyaux vides.
Le fillette porte le liquide à ses lèvres, les trempe dedans et se met à laper. Plusieurs gouttes tombent encore du robinet et s’abîment dans la poussière, petits cratères de sable mouillé.
La chaleur a depuis longtemps desséché les lèvres de l’enfant. Les brûlures semblent pendant quelques instants s’adoucir, et la peau retrouver son velouté oublié. L’eau a entraîné vers l’estomac un peu de la poussière dans sa gorge, et prolongé son sursis ?
Dans une cour, la fillette s’arrête.
Une odeur de pourri. Appétissante. Elle bondit vers une petite bosse, découvre un os encore entouré de chair. Il a dû se détacher plus tôt du corps d’un autre survivant. La viande est maigre, mais a attiré des insectes. Ils pensaient avoir trouvé un paradis. Dommage ! La gamine affamée se jette sur l’os. S’aidant de ses lèvres, de sa langue, elle se met à arracher les lambeaux de viande pourrie. Il lui manque une dizaine de dents. Les autres ne tiennent à ses gencives que parce qu’elle a cessé de les utiliser.
La fillette tente d’apaiser sa faim en mangeant le plus vite possible, ingurgite les petits insectes, à l’arrière-goût sucré. La viande molle fond dans sa gorge. C’est pour l’enfant une sensation rare, tout aussi appréciable que celle de l’eau, un peu plus tôt.
Elle fouille autour, mais il n’y a rien. La lumière diminue. Le soleil disparaît. Sentant la chaleur décroître, l’enfant se dirige vers une carcasse de voiture.
Dans l’excavation réservée aux pieds, côté passager, elle se replie en boule. Sa niche est juste assez grande pour la recevoir ; elle lui maintiendra un peu chaleur. La poussière dans laquelle elle repose est encore brûlante après une journée entière au soleil.
Ses yeux se promènent sur l’intérieur de la voiture. Elle tend le bras vers la boite à gant, et sort une revue usagée. Froissée. Papier jauni. Elle l’ouvre, se rend compte au fil des pages que l’intérieur est en meilleur état, articles et photos comme au premier jour. La fillette ignore les rangées hirsutes de caractères, fascinée devant les photographies. Du doigt, elle dessine les formes sans comprendre ce qu’elle voit. Aucune odeur. Aucune réalité. Au détour d’une page, l’enfant écarquille les yeux. Une femme est allongée sur un canapé. La fillette passe son doigt sur la photographie. Cette fois, elle caresse et essaye d’atteindre cette présence si proche sur le papier... qui manque à ses côtés. Ses lèvres s’ouvrent. Un son guttural meurt dans sa gorge. Un appel :
- Mam... Mam... Mama...
Deux larmes coulent au milieu des rides de crasse de ses joues.
Sortant de sa rêverie, la fillette penche la tête hors de la voiture, regarde la cour, les maisons en ruine, la poussière de carbone qui recouvre le sol.
Horrible réalité… qui bientôt ne sera plus.
Au loin, le soleil laisse sa place.
Et la nuit engloutit toute réalité.
Re: Coucher de soleil
Une fin du monde bien décrite avec au centre un personnage qui ne peut laisser indifférent. J'ai trouvé ce texte bien écrit, touchant juste.
Merci à toi pour cette contribution !
Merci à toi pour cette contribution !
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
- Messages : 2638
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 60
Localisation : Près de Chartres
Re: Coucher de soleil
J'ai plutôt aimé ce texte crépusculaire (c'est la cas de le dire) malgré quelques formulation que je trouve bizarres :
Comment peut-elle passer sous des rails ?
(Et quelques autres comme ça)
Et je n'ai pas bien compris, à la fin :
Mais comme souvent, tu sais reproduire une ambiance, ici une ambiance de l'agonie d'un monde.
Pour passer les rails qui séparent l’avenue en deux, la fillette se laisse rouler en-dessous.
Comment peut-elle passer sous des rails ?
Des pointes métalliques jaillissent un peu partout, prêtes à recevoir l’aumône du premier venu.
Une toux permanente, qui finira par la tuer si elle survit jusque-là.
(Et quelques autres comme ça)
Et je n'ai pas bien compris, à la fin :
- Spoiler:
- La photo dans la revue, c'est sa mère ? Pourquoi sa mère est dans une revue ? Par contre, l'idée est forte que les restes humains qu'elle a mangé étaient ceux de sa mère. Mais il serait plus vraisemblable qu'elle trouve simplement des photos, dans la boite à gant.
Mais comme souvent, tu sais reproduire une ambiance, ici une ambiance de l'agonie d'un monde.
Re: Coucher de soleil
Merci de votre lecture, Paladin et Mormir. Les rails sont des rails de sécurité, des sortes de barrière en fer à hauteur de hanche. Pour les piques, on voit la jeune fille blessée de partout, et ces piques semblent attendre qu'on vienne s'ecorcher dessus. Elles se tendent/tendent leur main comme en attente d'une aumône. La poussière finirait par la tuer, si autre chose ne le fait pas avant.
Enfin, dans la revue, c'est plutôt une silhouette féminine, depuis longtemps absente, qui évoque une figure maternelle, qui la fait resurgir de son passé, de ses souvenirs.
Enfin, c'est la vision que j'en avais :-)
Enfin, dans la revue, c'est plutôt une silhouette féminine, depuis longtemps absente, qui évoque une figure maternelle, qui la fait resurgir de son passé, de ses souvenirs.
Enfin, c'est la vision que j'en avais :-)
Re: Coucher de soleil
Tu es parvenu à faire ressentir au lecteur cette ambiance poisseuse de fin du monde. Un texte sombre et désespéré, assez proche thématiquement de celui d'Amaranth.
- Spoiler:
- Une question : les restes qu'elles dévore sont-ils ceux de sa mère, comme l'a suggéré Paladin ?
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Coucher de soleil
J'ai trouvé ton texte très fort, surtout ton personnage principal qui porte à lui seul toute la tragédie supposée d'un monde devenu inhumain.
Par contre le rapport à la chaleur est très ténu… Malgré tout, j'ai apprécié ma lecture et celle-ci m'a permis de visualiser ce que tu voulais exprimer.
Par contre le rapport à la chaleur est très ténu… Malgré tout, j'ai apprécié ma lecture et celle-ci m'a permis de visualiser ce que tu voulais exprimer.
Re: Coucher de soleil
Merci à vous tous ! Sympa ! Et content que ça vous ait plu. L'idée de Paladin est très bonne, tout à fait dans l'esprit de l'ecritoire. Je m'étais contenté d'imaginer quelques dernières âmes errantes, tombant en morceaux au fur et à mesure des jours qui passent. Lancés dans la quête d'un quelconque havre, leur corps les abandonne peu à peu, vaincu par les blessures, les radiations, la chaleur donc aussi, à l'image du monde qui les entoure. Des sortes de zombies vivants, péréclitants !
Re: Coucher de soleil
Un texte effectivement sombre et désespéré, fort : tu as parfaitement réussi à retranscrire une ambiance de fin du monde. C'est un texte vraiment touchant. Bravo ! J'ai beaucoup aimé. Néanmoins, il traite le thème de manière un peu moins directe que la plupart des autres participations.
Amaranth- Book'trotteuse de l'extrême — Reflet dans un œil gore —
- Messages : 2051
Date d'inscription : 07/03/2012
Age : 32
Re: Coucher de soleil
Un texte fort sympathique, auquel m'a cependant manqué un petit quelque chose pour être complètement emballé. L'ambiance et les descriptions sont plutôt réussies, mais certaines de tes formulations m'ont paru étranges et je n'ai pas eu beaucoup d'explications/contexte à me mettre sous la dent (l'hôpital qui se fout de la charité, je sais).
Pareil pour le thème : si le texte est réussi en soi, il n'explore pas réellement le sujet à mon avis -- là où ton texte pour le précédent concours m'avait justement semblé coller davantage à cette notion de chaleur écrasante... ironique, n'est-ce pas ?
Bref, je chipote un peu peut-être, mais il m'a quand même manqué un petit truc.
Cela dit, c'est plutôt bien écrit et encore une fois ton atmosphère (ainsi que ton personnage) sont très réussis. Je ne me suis pas ennuyé en te lisant, dans tous les cas !
Pareil pour le thème : si le texte est réussi en soi, il n'explore pas réellement le sujet à mon avis -- là où ton texte pour le précédent concours m'avait justement semblé coller davantage à cette notion de chaleur écrasante... ironique, n'est-ce pas ?
Bref, je chipote un peu peut-être, mais il m'a quand même manqué un petit truc.
Cela dit, c'est plutôt bien écrit et encore une fois ton atmosphère (ainsi que ton personnage) sont très réussis. Je ne me suis pas ennuyé en te lisant, dans tous les cas !
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Coucher de soleil
- Spoiler:
- Ce qui fait la force de ce texte, c’est qu’il est centré sur un personnage unique, qui tente de survivre dans un monde ravagé par une catastrophe (climatique sans doute.) et pour lequel la tendresse de l’auteur est tangible. Malgré des maladresses et quelques formulations étranges, le style est bon dans l’ensemble et parvient bien à restituer l’atmosphère de solitude et de désastre. Pour la photo, j’ai envisagé les deux possibilités : sa mère ou non et j’ai retenu la seconde : sans doute y-a-t-il suffisamment longtemps que la fillette n’a pas vu de femme pour que cette photo lui rappelle sa mère.
Le thème de la chaleur parait un peu accessoire
J’aime beaucoup cette phrase, dans laquelle au-delà du handicap de la fillette, tu montre s une forme de beauté :
"Dans la poussière, l’enfant progresse avec une grâce surnaturelle."
« Un animal traverse l’immense avenue, unique objet mobile à la ronde » : la comparaison avec un animal est pertinente, mais par contre, «objet » ne convient pas.
Le mot « fillette » ou ses synonymes ( enfant, gamine) est repris très souvent. Tu pourrais utiliser davantage le pronom, ce qui allègerait les phrases.
Malgré quelques défauts, c’est un texte émouvant et prenant.
Question : est-ce qu’on paut penser que le handicap de la fillette est lié au contexte ( résultat de malnutrition etc) ?
Tobermory- Écritoirien émasculé
- Messages : 397
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 73
Localisation : Montpellier
Re: Coucher de soleil
L'armosphère de fin du monde est très bien rendue et la progression de l'histoire bien maitrisée. Je me suis facilement laissée porter par le récit et immerger dans l'ambiance. Pour moi le thème est bien respecté puisque tu parles d'eau très rare, de poussière omniprésente ; j'imagine une sorte de desert postapo aux journées brûlantes et aux nuits glacées.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Coucher de soleil
J'ai également beaucoup apprécié ce texte. La fillette est touchante et on s'attache sans souci à elle. Le récit s'apparenterait plus à une tranche de vie ou à un portrait qu'à une véritable nouvelle, en cela, il aurait dû me frustrer, mais non, ce qui est donc une réussite. Alors, bien sûr, il reste des petites maladresses (comme les rails relevés par Paladin qui m'ont un peu sorti de ma lecture), mais ce sont des détails facilement rectifiables. La photo dans la revue ne m'a pas du tout dérangée. Comme Tobermory, j'ai bien compris que c'est plutôt la représentation féminine et maternelle qui amenait l'expression du manque de la mère disparue. Tout comme je n'ai pas songé qu'un peu plus tôt, elle pourrait dévorer sa mère, pour moi, c'était juste un bout d'un autre survivant. Je ne pense pas qu'il soit utile que ce soit sa mère. Ça pourrait, mais le texte est bon de cette façon, changer est un choix qui t'appartient, mais tu risques de faire pis que bien si tu t'y risques, car ça te demandera de changer toute la fin. Néanmoins, ça pourrait apporter une touche d'horreur supplémentaire, à toi de voir donc.
Le point négatif, finalement, n'est que dans le respect du thème. Bien sûr, on comprend que tu situes tout cela dans un monde brûlant, mais on ne le ressent pas vraiment, c'est trop ténu. (mais au moins, ça tu n'as pas besoin de rectifier : pour le concours c'est trop tard, donc c'est très bien ainsi).
Le point négatif, finalement, n'est que dans le respect du thème. Bien sûr, on comprend que tu situes tout cela dans un monde brûlant, mais on ne le ressent pas vraiment, c'est trop ténu. (mais au moins, ça tu n'as pas besoin de rectifier : pour le concours c'est trop tard, donc c'est très bien ainsi).
Re: Coucher de soleil
Une petite réaction pour commencer. J'ai trouvé dommage que tu dises dès le 2ème paragraphe qu'il s'agit d'une fillette, juste après avoir évoqué un "animal" et une silhouette simiesque. C'est d'autant plus dommage que tu continues avec des descriptions animales, comme le museau, la posture de l'enfant. Je pense qu'on aurait compris sa vraie nature au fur et à mesure du texte.
C'est un détail.
Pour le reste, tu mets parfaitement en scène ce court moment passé dans un monde ravagé. Ton personnage pourrait être très générique, mais c'est normal, une petite fille est une petite fille, difficile d'en extraire une singularité, tu lui affubles cependant une soif de survie - qui me paraît assez particulière, et donc semble évoquer une personnalité complexe et forte.
Du coup, les questions fusent : quel est son véritable âge ? Fillette, ça se situe entre 7 et 12 ans. Elle passe sous une barrière de route, elle ne doit pas être bien grosse. Elle a peut-être "muté" ? Bref, c'est ma caboche, faut pas chercher. Mais ces questions sont plus le reflet d'un intérêt sous-jacent de ton histoire, d'apparence assez classique (sans ce que soit péjoratif), que d'un manque d'explication. Ton récit se suffit à lui-même, je pense.
La revue dans la voiture lui renvoie l'image d'une adulte, qu'elle assimile à sa mère, c'est bien vu, même si ça reste classique, là encore, puisqu'il s'agit d'une enfant.
C'est un détail.
Pour le reste, tu mets parfaitement en scène ce court moment passé dans un monde ravagé. Ton personnage pourrait être très générique, mais c'est normal, une petite fille est une petite fille, difficile d'en extraire une singularité, tu lui affubles cependant une soif de survie - qui me paraît assez particulière, et donc semble évoquer une personnalité complexe et forte.
Du coup, les questions fusent : quel est son véritable âge ? Fillette, ça se situe entre 7 et 12 ans. Elle passe sous une barrière de route, elle ne doit pas être bien grosse. Elle a peut-être "muté" ? Bref, c'est ma caboche, faut pas chercher. Mais ces questions sont plus le reflet d'un intérêt sous-jacent de ton histoire, d'apparence assez classique (sans ce que soit péjoratif), que d'un manque d'explication. Ton récit se suffit à lui-même, je pense.
La revue dans la voiture lui renvoie l'image d'une adulte, qu'elle assimile à sa mère, c'est bien vu, même si ça reste classique, là encore, puisqu'il s'agit d'une enfant.
Re: Coucher de soleil
Certes le respect du thème est vite brossé, mais quelle atmosphère ! Très visuel et l'intrigue nous prend aux tripes. Bref, j'ai adoré ce moment. Des images me sont venues lors de la lecture, preuve que ce récit m'a conquis. Bravo.
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