Douze nuits

Un peu dérouté par le texte au début mais tout s'est mis progressivement en place. Le début était trop lent à mon goût, avec des paragraphes trop courts. Tout cela s'est dissipé quand l'univers lovecratien s'est mis en place. Au début je me suis demandé qu'est ce que la Venus d'Ille faisait dans le texte.
J'ai beau ne pas connaître l'univers de Lovecraft ni les intrigues de son univers, j'ai apprécié le texte, excepté le dernier paragraphe, qui donne l'impression que la nouvelle n'est pas fini.

Pala : Ton commentaire sur la "serpentide-aigue-qui-se-mord-la-queue" lovecraftienne me fait réagir, car même si tu as tout à fait raison, je pense qu'il reste encore maintes zones à explorer -- et que certains l'ont d'ailleurs très bien fait.
Peut-être sur le ton général ou alors en jouant sur le mélange des genres (chose que monsieur Rollet Serge, ici présent, avait très bien réussi sur certaines nouvelles de son recueil "Le Dieu Sans Nom"). Oui, il reste définitivement des pistes à exploiter et des façons de faire du HPL "sans faire du HPL".

Mais je respecte aussi fortement les auteurs qui s'y collent en jouant sur le tableau classique pur jus. Car c'est aussi un exercice de style, à sa manière. Réussir à rendre une copie lovecraftienne tout à fait conforme, sans se planter dans la mise ou scène ou l'alchimie entre tous les différents éléments, n'est pas chose aisée. Et hormis quelques points, je trouve que la nouvelle de Blahom remplit parfaitement son rôle, sans avoir à rougir - j'ai d'ailleurs lu des nouvelles "officielles" de certains auteurs du Cercle m'ayant moins convaincu que celle-ci.

Après c'est sûr, ça respire pas l'originalité...
Mais si la mise en forme est réussie et que l'auteur respecte tous les codes, tout en y apportant sa touche perso (même légère), alors pour moi le contrat est rempli.
Parfois, il ne faut pas chercher plus loin.


P.S: Bien sûr, tu pourras me copier/coller le même message en échangeant les mentions "Lovecraft" par "Vampires" et je partirais en courant lol (et là c'est moi qui te ressortira l'argument du classicisme, certes... tout reste affaire de goûts et de couleurs, encore une fois).

Tak a écrit:Pala : Ton commentaire sur la "serpentide-aigue-qui-se-mord-la-queue" lovecraftienne me fait réagir, car même si tu as tout à fait raison, je pense qu'il reste encore maintes zones à explorer -- et que certains l'ont d'ailleurs très bien fait.
Peut-être sur le ton général ou alors en jouant sur le mélange des genres (chose que monsieur Rollet Serge, ici présent, avait très bien réussi sur certaines nouvelles de son recueil "Le Dieu Sans Nom"). Oui, il reste définitivement des pistes à exploiter et des façons de faire du HPL "sans faire du HPL".

... Mais je ne dis pas autre chose ! Sinon que peu, effectivement, font des textes lovecraftiens novateurs !
Et je trouve que le "Ça" de Stephen King est une créature lovecraftienne originale, comme quelque part les cénobites et le fameux cube de Hellraiser, ou le dieu sont aussi assez dans l'esprit de HPL.

Eisreiher a écrit:Un peu dérouté par le texte au début mais tout s'est mis progressivement en place. Le début était trop lent à mon goût, avec des paragraphes trop courts. Tout cela s'est dissipé quand l'univers lovecratien s'est mis en place. Au début je me suis demandé qu'est ce que la Venus d'Ille faisait dans le texte.
J'ai beau ne pas connaître l'univers de Lovecraft ni les intrigues de son univers, j'ai apprécié le texte, excepté le dernier paragraphe, qui donne l'impression que la nouvelle n'est pas fini.

Quand on débute une histoire, deux possibilités s'offrent à nous : soit une entrée en matière sur les chapeaux de roues, soit un début plus lent, plus atmosphérique. Cette fois, j'ai opté pour la deuxième solution qui me paraissait plus adéquate.
Quant au dernier paragraphe, il contient une référence que seuls les "fidèles" de l'Écritoire sont en mesure de relever (il semblerait qu'elle soit cependant passée inaperçue pour l'instant).

Merci Eisreiher.