Douze nuits
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°10 : Athématique
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Re: Douze nuits
Je parlais aussi de mystère ^^; s'il n'y pas de surprise, il faut au moins du mystère. C'est juste que les références à Mérimée, puis rapidement à Lovecraft m'ont fait comprendre peut-être un peu trop tôt là où tu voulais en venir. Ca n'empêche pas l'ensemble d'être plaisant. Au sujet de l'humour, c'est peut être le fait d'avoir vu Cthulhu ce weekend à paris au salon fantastique sous diverses formes costumées qui me fait dire ça
Malossep- Bourreau intérimaire
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Re: Douze nuits
J'ai cru comprendre que certain(e)s Écritoirien(ne)s n'avaient jamais entendu parler de Mérimée. D'autres n'ont jamais lu le moindre texte de Lovecraft. Il en est même qui ne connaissent ni La Vénus d'Innsmouth ni Le Cauchemar d'Ille. Cela me permet de préserver mon capital-mystère.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Douze nuits
Bon pastiche de Lolo!
Ta lente description de la chute de cette ville est bien réalisée mais je pense que cela aurait pu être plus dramatique encore. Une irruption du fantastique aurait été d'à propos pour corroborer les dires du jeune homme: quand on affirme qu'un dieu ancien et monstrueux se réveille, on doit le prouver avec des tentacules, des ftagh'n et des Profonds! J'ai été choqué de voir qu'à aucun moment ses assertions ne sont remises en question!
Mais bon, c'est du détail pour chipoter. J'ai beaucoup apprécié cette lecture.
Ta lente description de la chute de cette ville est bien réalisée mais je pense que cela aurait pu être plus dramatique encore. Une irruption du fantastique aurait été d'à propos pour corroborer les dires du jeune homme: quand on affirme qu'un dieu ancien et monstrueux se réveille, on doit le prouver avec des tentacules, des ftagh'n et des Profonds! J'ai été choqué de voir qu'à aucun moment ses assertions ne sont remises en question!
Mais bon, c'est du détail pour chipoter. J'ai beaucoup apprécié cette lecture.
Re: Douze nuits
Merci Hellaz.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Douze nuits
Me suis pas ennuyée en lisant, mais j'ai trouvé le tout un peu trop froid, trop extérieur, voire comme l'ont dit certains trop survolé. C'est Murphy qui l'a dit je pense, mais pour moi aussi, ça va trop vite. Les personnages ne sont pas très fouillés, du mal à m'attacher à eux. Mais ce qui m'a le plus gênée, c'est l'acceptation directe, immédiate, sans une seconde d'interrogation de la théorie du gamin par le maire. Moi, mon gamin, il arrive, et il me dit un truc comme ça, j'éclate de rire (et contrairement au maire, je suis une adepte du fantastique/horreur), surtout qu'à cet instant, il n'y a rien qu'un malaise diffus face à la statue, et quelques problèmes ou morts dus à l'hiver, rien qui puisse laisser penser à une personne cartésienne que des créatures innommables sont à la besogne. Et pour enfoncer le clou, le gamin, il n'a même pas besoin de réfléchir plus que ça, il connaît direct la solution au problème. Rien, aucune bataille, juste deux rectangles avec des inscriptions. Trop facile, pas crédible. A partir de cette conversation entre père et fils, je suis sortie du texte parce que je n'y croyais plus.
Autrement, l'idée n'est pas mauvaise, l'écriture est propre, et il n'y a que peu de coquilles. Mais le texte nécessite un retravail pour gommer l'effet de survol et de facilité, approfondir les personnages, mettre plus de tension, et apporter du rythme.
Voilà, désolée, mais je n'ai pas trop adhéré.
Autrement, l'idée n'est pas mauvaise, l'écriture est propre, et il n'y a que peu de coquilles. Mais le texte nécessite un retravail pour gommer l'effet de survol et de facilité, approfondir les personnages, mettre plus de tension, et apporter du rythme.
Voilà, désolée, mais je n'ai pas trop adhéré.
Re: Douze nuits
Ben moi, je n'ai pas boudé mon plaisir. Un style à la Agapit qui rencontre Lovecraft, une ambiance à la Wandrei et son objet maléfique, un clin d'oeil à Franju... ce récit m'a contenté malgré sa narration en retrait. Malgré tout, l'ensemble tient la route et ravira les lecteurs d'HPL.
Re: Douze nuits
Ah, ça me fait toujours plaisir de lire une lovecrafterie ! Peut-être cette impression de retrouver un univers familier, des codes bien connus, quoiqu'il en soit j'ai tilté dès la mention du texte sur le socle de la statue (contrairement à François, moi c'est le Cthulhu qui m'a sauté aux yeux). Du coup, je me demande s'il ne serait pas plus avisé de faire un mélange majuscules/minuscules ou de mettre ça sur 2 lignes, ou autre chose qui soit moins évident ? Tu vas me dire, tu donnes les codes (l'allusion à la Vénus d'Ille, Rosemary's baby etc.), donc c'est probablement sciemment que tu nous donnes les réponses d'entrée de jeu. Pour ma part, ça n'est pas dérangeant, toujours grâce au côté familier du sujet : on sait à quoi s'attendre, on est là pour des poulperies alors en voiture, Simone.
À l'inverse, je me demande si un lecteur qui n'a pas les codes ni les références peut adhérer aussi bien à ce texte ?
Bref, moi j'ai adhéré. Très sympathique figure que ce maire d'une petite ville dont les ambitions somme toute raisonnables vont être contrecarrées par le jaillissement d'anciens dieux dans son quotidien. J'ai bien accroché à ce personnage. Bien sûr, il manque un peu de crescendo : tu aurais pu en faire un peu plus avec sa femme ou le montrer totalement dépassé par les événements (car il ne se passe pas grand chose d'Indicible, juste quelques trucs un peu ennuyeux niveau logistique) et réduit à lire ces inepties dont raffole son fils.
Et j'ai aussi apprécié la fin. Comme dit Tak, c'est plaisant de voir arriver ces choses dans des lieux familiers, comme si je me levais un matin et découvrais une étrange statue face à mes fenêtres (sauf qu'il y a peu de chances pour que je me lève un matin...) (même si trouver une statue maudite en face de chez moi est bien le genre de truc foireux qui peut m'arriver ).
Un texte sympathique traitant d'un sujet qui me plaît toujours. Peu de coquilles, quelques petites répétitions de mots rapprochés par moments (entre autres choses j'ai moi aussi tiqué sur le terme "acuité" qui m'a paru bizarre dans le contexte). Ça se lit vite et bien, je ne me suis pas ennuyée, j'ai trouvé ça très visuel et - comment dire ? - très franchouillard (pas dans le mauvais sens du terme ! Disons que ça respirait bon une ambiance typiquement française, et pour un texte cthulhien c'est rafraîchissant). Un bon point pour ce boulot !
À l'inverse, je me demande si un lecteur qui n'a pas les codes ni les références peut adhérer aussi bien à ce texte ?
Bref, moi j'ai adhéré. Très sympathique figure que ce maire d'une petite ville dont les ambitions somme toute raisonnables vont être contrecarrées par le jaillissement d'anciens dieux dans son quotidien. J'ai bien accroché à ce personnage. Bien sûr, il manque un peu de crescendo : tu aurais pu en faire un peu plus avec sa femme ou le montrer totalement dépassé par les événements (car il ne se passe pas grand chose d'Indicible, juste quelques trucs un peu ennuyeux niveau logistique) et réduit à lire ces inepties dont raffole son fils.
Et j'ai aussi apprécié la fin. Comme dit Tak, c'est plaisant de voir arriver ces choses dans des lieux familiers, comme si je me levais un matin et découvrais une étrange statue face à mes fenêtres (sauf qu'il y a peu de chances pour que je me lève un matin...) (même si trouver une statue maudite en face de chez moi est bien le genre de truc foireux qui peut m'arriver ).
Un texte sympathique traitant d'un sujet qui me plaît toujours. Peu de coquilles, quelques petites répétitions de mots rapprochés par moments (entre autres choses j'ai moi aussi tiqué sur le terme "acuité" qui m'a paru bizarre dans le contexte). Ça se lit vite et bien, je ne me suis pas ennuyée, j'ai trouvé ça très visuel et - comment dire ? - très franchouillard (pas dans le mauvais sens du terme ! Disons que ça respirait bon une ambiance typiquement française, et pour un texte cthulhien c'est rafraîchissant). Un bon point pour ce boulot !
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: Douze nuits
Pas franchement accroché à ton texte Blahom, cela pour plusieurs raisons. D'une part, je n'ai jamais été très fan de Lovecraft. Pas faute d'avoir essayé de le lire pourtant, mais à chaque fois ses histoires me tombent littéralement des mains. D'autre part, l'une des raisons du faible intérêt qui est le mien à l'égard de cet auteur tient justement à la forme de ses histoires, assez descriptives en fin de compte. Du coup, il m'était difficile d'entrer totalement dans ce récit. Je me suis fait la réflexion de la forme dès le premier paragraphe, puis la référence à Lovecraft se fait plus explicite. Je me suis alors dit : "OK, c'était donc cela !". Alors il est vrai du coup que tu justifies par cette référence, le ton désincarné de ton texte. Je ne peux pas dire le contraire ! Ceci étant dit, tu as d'indéniables qualités d'écriture. Je me suis posé une question cependant : tu écris au début de ton texte "ces années 2010", pourquoi pas "cette année 2010 ?".
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: Douze nuits
Bon, je profite de ce pont qui tombe à pic pour répondre aux commentaires de ces dix derniers jours.
Catherine : la tonalité froide, extérieure était voulue et même nécessaire à la première mouture de mon histoire qui, comme je l'ai déjà précisé, était plus allégorique et reposait sur un point de vue omniscient. Peut-être aurais-je dû modifier cela lorsque j'ai opté pour un pastiche de Lovecraft... Le temps m'a manqué et j'ai failli rater la date limite...
Quant au problème de vraisemblance, j'entends parfaitement tes arguments. Je me suis expliqué là-dessus plus haut, il me semble...
Zaroff : heureux que ce texte t'ait plu. Tu mentionnes l'excellent Agapit : je n'avais pas l'impression de m'inspirer consciemment de lui en écrivant. Ce qui peut faire penser à lui, c'est plutôt l'aspect provincial davantage que l'écriture proprement dite. Mais qu'importe, être comparé à l'auteur de La Bête immonde est toujours gratifiant.
Raven : l'énigme n'en était pas vraiment une et les amateurs de Lovecraft étaient censés découvrir assez vite le fin mot de l'histoire.
Tu as surtout clairement mis en avant la principale faiblesse de ma démarche : ce texte s'adresse avant tout aux amateurs de Lovecraft et « un lecteur qui n'a pas les codes ni les références » risque de ne pas apprécier, intuition fort justement confirmée par quelques réactions moins enthousiastes que la tienne.
L'aspect « franchouillard » est aussi parfaitement assumé : c'est à ce niveau que la référence à Agapit peut s'avérer pertinente (et on pourrait citer la quasi-intégralité des auteurs d'Angoisse).
Silence : cela nous renvoie au problème des poulpes et des fruits de mer en général. On aime ou on n'aime pas. Raven a très justement pointé du doigt cela : si tu n'accroches pas aux récits de Lovecraft, tu peux être rebuté par un tel pastiche. Certains préfèrent les tentacules, d'autres les cuisses de poulet.
Si j'ai parlé de « ces années 2010 », et il s'agit là d'une sorte de tic de langage qui m'est propre, c'est pour que mon lecteur ou mon interlocuteur comprenne bien que je fais allusion aux années 2010 et non pas aux années dix du siècle précédent.
Dernière édition par Blahom le Sam 27 Mai 2017 - 18:29, édité 1 fois
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Douze nuits
Ce qu'il y a de bien avec le panthéon lovecraftien, c'est qu'il se prête à une infinitude de variations (voir le Cthulhu ovipare de Paladin).
J'ai trouvé cette mouture-ci fort plaisante et malicieuse : l'anagramme, la statue pseudo-herculéenne, le cadre provincial moderne...
L'approche en survol du village pose bien le décor. Puis l'intrigue se noue habilement sur les pas du maire, carrefour naturel des évènements, avant de laisser le devant de la scène au fiston dont le rôle a des faux airs de catharsis dans la mesure où c'est ce jeune rêveur amateur de lectures "idiotes" qui va sauver le village (et peut-être le monde).
L'argument central et la chute m'ont rappelé "The Box", pour l'objet maléfique surgi de nulle part, qui sème le foutoir et qui, à peine vaincu (ouf !), réapparaît insidieusement ailleurs à la fin.
Un vieux truc mais qui marche toujours bien... la preuve.
Bref, j'ai beaucoup aimé.
Pour l'anecdote :
- Le Dr Petiot a été maire d'une commune qui s'appelait.. Villeneuve !
- A un endroit, tu parles d'un "brouillard digne du Londres de Jack l'Eventreur". Or, historiquement, il n'y a pas eu de brouillard lors des crimes de l'Eventreur. (Mais il est vrai, qu'esthétiquement, c'est tellement mieux avec !)
J'ai trouvé cette mouture-ci fort plaisante et malicieuse : l'anagramme, la statue pseudo-herculéenne, le cadre provincial moderne...
L'approche en survol du village pose bien le décor. Puis l'intrigue se noue habilement sur les pas du maire, carrefour naturel des évènements, avant de laisser le devant de la scène au fiston dont le rôle a des faux airs de catharsis dans la mesure où c'est ce jeune rêveur amateur de lectures "idiotes" qui va sauver le village (et peut-être le monde).
L'argument central et la chute m'ont rappelé "The Box", pour l'objet maléfique surgi de nulle part, qui sème le foutoir et qui, à peine vaincu (ouf !), réapparaît insidieusement ailleurs à la fin.
Un vieux truc mais qui marche toujours bien... la preuve.
Bref, j'ai beaucoup aimé.
Pour l'anecdote :
- Le Dr Petiot a été maire d'une commune qui s'appelait.. Villeneuve !
- A un endroit, tu parles d'un "brouillard digne du Londres de Jack l'Eventreur". Or, historiquement, il n'y a pas eu de brouillard lors des crimes de l'Eventreur. (Mais il est vrai, qu'esthétiquement, c'est tellement mieux avec !)
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: Douze nuits
Merci Jack.
Puisque nous parlons "influences", j'ai peut-être été inspiré par l'un de tes textes mettant aussi en avant un maire (cette histoire avait un petit air des romans de Dominique Arly, période Angoisse).
Quant au fiston, il est très proche du Charley de Fright Night (1985).
Tu cites "The Box" : je ne connais absolument pas.
Des Villeneuve, il y en a un certain nombre, notamment Villeneuve-de-Berg, dans mon coin.
"A un endroit, tu parles d'un "brouillard digne du Londres de Jack l'Eventreur". Or, historiquement, il n'y a pas eu de brouillard lors des crimes de l'Eventreur. (Mais il est vrai, qu'esthétiquement, c'est tellement mieux avec !)"
L'effet Mandela, sans doute...
Ou l'influence de certains films (le Jack the ripper de Jess Franco, avec Klaus Kinski).
Puisque nous parlons "influences", j'ai peut-être été inspiré par l'un de tes textes mettant aussi en avant un maire (cette histoire avait un petit air des romans de Dominique Arly, période Angoisse).
Quant au fiston, il est très proche du Charley de Fright Night (1985).
Tu cites "The Box" : je ne connais absolument pas.
Des Villeneuve, il y en a un certain nombre, notamment Villeneuve-de-Berg, dans mon coin.
"A un endroit, tu parles d'un "brouillard digne du Londres de Jack l'Eventreur". Or, historiquement, il n'y a pas eu de brouillard lors des crimes de l'Eventreur. (Mais il est vrai, qu'esthétiquement, c'est tellement mieux avec !)"
L'effet Mandela, sans doute...
Ou l'influence de certains films (le Jack the ripper de Jess Franco, avec Klaus Kinski).
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Douze nuits
Alors là, chapeau ! Certes je ne connais rien à HP Lovecraft, je n'ai jamais été attirée par cet auteur, mais cela ne m'a pas gênée pour comprendre l'histoire et ton texte me donne envie de le découvrir. La nouvelle est très agréable à lire et l'intérêt ne faiblit pas. Le final est sympa et l'ensemble s'enchaîne trés bien. Une très bonne lecture.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Douze nuits
Merci Perroccina.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Localisation : Sud-Est
Re: Douze nuits
Que dire ? C'est une bonne petite histoire lovecraftienne, et en ça elle est réussie, on y trouve bien l'ambiance du maître, transposée dans une ville de province française. Mes réticences, en fait, ne concernent pas vraiment ton histoire, mais plutôt en général, le genre "histoire lovecraftienne". Ce sont des histoire très codifiées, sur le modèle de celles de HPL, qui peuvent souvent être très bien écrite, c'est le cas de la tienne, mais qui n'amènent, au final, rien de plus au mythe. Avec l'inconvénient qu'il faut connaitre Lovecraft pour bien les apprécier, mais d'autre part, quand on connait Lovecraft, on a pas de surprise, les recettes sont les mêmes : les Grands Anciens, le Nécronomicon, les invocation gutturales, la "terreur innommable" et l'horreur cosmique, etc... Un peu comme en fantasy, on reproduit souvent le codex "Tolkinien" des elfes et des orques plutôt que de renouveler la fantasy.
Ne le prend pas mal, Blahom, et surtout ne le prends pas personnellement, disons que j'aimerais, plutôt que du "néo-lovecraftien" qui reproduit religieusement l'oeuvre du maître, des textes "post-lovecraftiens", qui partent de la mythologie de Lovecraft pour la renouveler. Même Robert Bloch, je ne le trouve pas au meilleur de sa forme quand il fait du Lovecraft. Peut-être Stephen King, ou Clive Barker, arrivent à certains moments à ce que je désire.
Mais ceci étant dit, en tant qu'histoire lovecraftienne, la tienne est agréable à lire !
Ne le prend pas mal, Blahom, et surtout ne le prends pas personnellement, disons que j'aimerais, plutôt que du "néo-lovecraftien" qui reproduit religieusement l'oeuvre du maître, des textes "post-lovecraftiens", qui partent de la mythologie de Lovecraft pour la renouveler. Même Robert Bloch, je ne le trouve pas au meilleur de sa forme quand il fait du Lovecraft. Peut-être Stephen King, ou Clive Barker, arrivent à certains moments à ce que je désire.
Mais ceci étant dit, en tant qu'histoire lovecraftienne, la tienne est agréable à lire !
Re: Douze nuits
Ce qui est amusant, c'est qu'à la base je n'avais absolument pas l'intention d'écrire une "lovecrafterie". Je ne lis d'ailleurs pratiquement plus Lovecraft, auteur qui reste ancré dans mon adolescence. C'est le hasard et le manque de temps qui m'ont amené à modifier radicalement mon projet initial, trop allégorique et sans doute trop ambitieux...
Pour tout dire, mon objectif était de rédiger un texte s'inspirant de la géniale nouvelle "The Three Marked Pennies" de Mary Elizabeth Counselman. Très vite, il m'est apparu que je tournais en rond et risquais même de donner dans le plagiat involontaire, d'où le virage à 180 degrés.
Merci Paladin.
Pour tout dire, mon objectif était de rédiger un texte s'inspirant de la géniale nouvelle "The Three Marked Pennies" de Mary Elizabeth Counselman. Très vite, il m'est apparu que je tournais en rond et risquais même de donner dans le plagiat involontaire, d'où le virage à 180 degrés.
Merci Paladin.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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