La voix dans les murs

Bon, pas bien sûr de devoir vous infliger ça. Ma seule tentative dans cette section avait bien montré que j'étais pas fait pour ça, mais ça vient juste de sortir et ça fait que 2 pages, donc le supplice sera rapide.

http://pdf.lu/4h6L

Je suis pas convaincu pour 3 raisons mais je vous les épargne pour l'instant, pour pas influencer la lecture.

Ah, et encore merci à Perro pour l'astuce Alt+183, je pense l'avoir enfin mémorisé cette fois ! Reste à mémoriser le raccourci pour le C cédille majuscule maintenant.  

Il y a un petit quelque chose d'Edgar Poe par le thème choisi mais quel drôle de bizarroïde !
Pour un immeuble, je trouve les autres voisins bien accommodants. A moins qu'ils soient tous veilleurs de nuit, célibataires et sans enfants. Parce que le tapage nocturne, ça vaut même pour les schizophrènes, je pense.
Ce qui serait amusant, c'est que tous les voisins s'entendent pour "suicider" le gêneur. Là, il y a quelque chose à creuser.

Merci de ta lecture Jack.

En effet, je devrais changer la dernière phrase pour enlever cette empathie latente. Je me suis dit qu'en général, une fois quelqu'un mort, les gens se sentent obligés d'en dire du bien, etc., d'où cette indication finale sur l'avis que s'en font les autres voisins (alors que soit ils connaissaient pas son existence, grâce à la sainte insonorisation, soit ils étaient soulés comme le personnage central du texte). Mais finalement, ça embrouille plus qu'autre chose et c'est mal foutu.

Pour la non réaction générale, j'aimerais que mes propres voisins soient un peu plus comme toi, parce que là ça fait 1 an (pour moi, sûrement plus pour eux) que le gueulard est toujours là.
C'est une des raisons qui font que je suis pas convaincu par ce texte : en fait, dès que je me base sur des éléments de mon quotidien, j'ai beau déformé et amplifié le truc, j'arrive toujours pas à avoir du recul dessus, ni à faire quelque chose de potable/plausible qui accroche à la lecture.

J'aime bien ton idée de meurtre collectif ! Mais je serais pas à la hauteur pour ça (ça me rappelle trop un Agatha Christie pour que j'arrive à en faire quelque chose de personnel, et ça serait un concept trop compliqué à mettre en scène pour moi sur un texte court).

Encore merci pour ta lecture et ton commentaire !

J'ai lu et comme je connaissais ton histoire que tu as relatée dans l'Horloge Défouloir, je n'ai pas eu de surprise. C'est sûrement trop collé à ta réalité. Par contre je ne vois pas trop comment tu pourrais transformer ton expérience en une nouvelle "fantastique" ou horrible vu que déjà, c'est vraiment ce qui arrive. C'est pour ça que ça a faussé mon "appréciation"...
Mais c'est tout de même bien amené.

Merci Françoise !

Vraiment ce qui arrive, n'exagérons pas non plus : j'ai encore tué personne !
J'ai exagéré et ajouté pas mal de choses (les cachets, qui servent surtout à la fausse piste, la récurrence et la force de "la voix", l'incapacité à s'y habituer sur la durée, etc. et le meurtre donc, bien entendu, n'oublions pas le meurtre   ).

Je compte pas en faire un texte fantastique en tout cas.

Spoiler:

Oui, je me suis dit qu'en ayant parlé récemment, ça fausserait le truc pour ceux qui s'en souviendraient. J'avais espoir que ça se soit noyé dans la mémoire générale, c'est raté.
Merci d'avoir tenu jusqu'au bout de ta lecture malgré ça.

La mémoire générale fonctionne très bien faut croire, parce que je me rappelais aussi ton anecdote et je l'ai raccrochée au texte.
Concernant le texte, je l'ai trouvé bien, mais un peu vain ou plutôt il lui manque un truc, je sais pas trop quoi.
Par contre, par rapport à ton spoiler, je n'avais pas du tout compris ça comme tu l'expliques.

Spoiler:

J'avais complètement oublié ton texte, je l'ai vu en postant mon dernier en date. Comme quoi, ça a certains avantages imprévus d'écrire.

Alors pour ma part, et je pense que c'est ce que voulait dire Jack, j'ai d'abord pensé qu'il s'agissait d'un complot des voisins pour le pousser au suicide. Cette idée m'est venue en lisant la phrase où tu dis qu'il prend ses médocs en surdose. J'imaginais un mec bien fada qui gueule toute la journée sur des voix imaginaires, ou tape dans les murs, au point qu'il en gêne ses voisins qui, du coup, en rajoutent une couche en poussant la blague plus loin (voix qui parlent une langue étrangère : ça pourrait être une famille de Pakistanais, Polonais ou je ne sais quoi. Il pourrait aussi y avoir des voix de femme : tous les voisins mitoyens mais aussi ceux qui passent devant sa porte). Bref, ils sont tous tellement à bout qu'ils se liguent pour lui faire péter les plombs : les médocs ne font rien, évidemment, d'où surdosage, puis enfin la mort et l'appart libéré (jusqu'à ce qu'une famille avec 12 gosses braillards vienne emménager )

Coquilles:

Je verrais mieux la fin au présent/passé composé, à la façon d'un fait divers lu dans le journal.

Sinon, un chouette texte, très court mais bien mené. Et je n'avais pas oublié l'anecdote^^

Merci Catherine et Raven !

Spoiler:

J'aime bien l'idée, Raven. Un peu comme le film Mes chers voisins que j'avais adoré (même si l'enjeu y est tout autre).

En tout cas, ça confirme ce que je pensais déjà. Le court, j'y arrive pas, et les récits non surnaturels non plus. Et contrairement aux maths, quand on fait - + -, ça fait pas + en écriture

Merci pour les corrections !

Déterrage de cadavres, et hop me voilà !
D'habitude je suis pas trop "polar" et écriture "noire", mais en passant devant (et voyant que ce texte ne comportait que 2 pages), j'ai voulu jeter un œil. Moi les histoires de voix et de fous, j'aime bien. On a le temps de se poser plusieurs fois la question de savoir ce qui est à l'origine du bruit et j'aime bien les crescendos névrosés dans ce genre-là.
Après, oui, comme Cath', j'ai été surpris dans ce sens-là, en pensant que

Spoiler:

Mais en fait non et c'est pas mal comme ça aussi.
Il manque juste un petit truc à la fin qui expliquerait mieux le pourquoi du comment, ainsi que quelques indices distillés ici ou là, par touches parcimonieuses.

Cela dit, c'est quand même un texte plutôt sympa et bien écrit. Le style assez sec et dépouillé convient très bien à ce genre de récits courts.
Pour quelqu'un de "pas très à l'aise" en dehors du Fantastique, je trouve que tu t'en sors très bien Murphy !

Merci Tak pour t'être aventuré dans ces contrées perdues

Du coup, j'ai moi-même relu et j'ai immédiatement repéré plusieurs modifications à faire pour rendre le truc un peu moins foireux et plus clair (écrire en "je" pour commencer). Vas savoir pourquoi, au moment de la rédaction, les points concernés que je compte changer me paraissaient pas si évident que ça, alors que là ça me saute aux yeux. Enfin, je doute d'en faire un chef d’œuvre mais y aurait déjà du progrès au moins.

Reste que je vais m'en tenir au fantastique au possible pour mes futurs textes hein

Bah comme Tak à réveillé ce topic, je me permet de venir y poser ma petite patte.

Alors, j'ai aimé l'idée et comme j'ai pas connaissance du fait que c'est plus ou moins du vécu (je l'ai lu après) ça ne m'a pas du tout influencé.
J'aime bien le crescendo dans l'agacement, et j'aime la fin, même si, il est vrai, elle manque peut-être de détails ou de subtilité à mon goût.
Je trouve que c'est plutôt bien amené.
Pour moi c'est un bon petit texte, et revu, il aurait du potentiel pour devenir un vrai bon texte, je pense.

Merci Nao !

La fin manque de clarté, totalement d'accord. Ça fait partie des choses que je devrais reprendre en priorité quand je m'y mettrais.