Nettoyage à vide

Je suis assez d'accord avec Amaranth et Ulysse : c'est du Fantastique classique, certes, mais agréable et maîtrisé. C'est bien écrit, bien structuré, thème et genre sont respectés, alors je n'ai pas boudé mon plaisir. D'autant plus qu'une petite touche d'humour vient relever la sauce :

Cancereugène a écrit:un carton entier de livres de littérature populaire (des S.A.S, des San Antonio, des Anticipation, des Gore – qui pouvait-être assez dégénéré pour lire de telles horreurs ? Quelles couvertures dégoûtantes !)

Par conséquent, et même si là aussi c'est dit avec humour, je ne souscris pas à cette phrase :

Cancereugène a écrit:je comprends, c'est pas un texte qui reste... il est plein de vide, quoi...

Non, ce texte n'est pas "plein de vide". Reste qu'à l'instar de Mormir, j'aurais peut-être préféré avoir quelques indices avant-coureurs. Cela aurait permis de donner un peu plus de percussion à un ensemble essentiellement descriptif. Mais je pinaille, car le récit fonctionne bien en l'état.

Salut Cancereugène,

C'est propre (mis à part un "se" qui manque quand le couvercle se referme sur le bras), c'est rythmé, c'est efficace, et la chute est rigolote.

Bien joué.

Hello Cancereugène

Bon, tu ne m'en voudras pas, mais au delà du côté vraiment sympa d’intégrer tous les amis du forums en autant de clins d’œils dans cette histoire très bien écrite… comment dire, c'est fun et amusant, c'est hyper sympa. Merci il y a toujours quelques rayons de soleil qui finissent par perforer les ténèbres des greniers les plus obscures … mais bon (pour moi) , trop « technique », trop « écrit pour ».

Comment te dire ?   Allez je te fais un BIG HUG !

Original (et pourtant, avec un lieu si utilisé dans les fictions comme le grenier, c'est dur d'être original) et bien mené.

Les style est parfait, les personnages bien construits, l'ambiance entre le glauque et l'humour toujours aussi bonne. Et les dernières lignes qui en rajoutent une couche renforcent encore le ton original général.

Après, l'idée de la malle vivante ne m'emballe pas plus que ça, en soi, mais ça, c'est purement subjectif. Et malgré ça en plus, ça reste une lecture des plus plaisantes.

Un très bon texte... bien servi par la ou les scènes finales. Il laisse en plus planer une lourde menace, à savoir ce qui pourra arriver à tous ceux qui en viendront un jour à vouloir faire pareil. Là faut tout raser au bull, lol

Un texte bien écrit, beaucoup d’humour, parfois en forme de clins d’œil (qui pouvait-être assez dégénéré pour lire de telles horreurs, la Barbie mutilée) Ensuite, annoncé par le côté inquiétant des ombres grotesques qui s’agitent, un basculement progressif vers le fantastique. Avec la trappe, l’étagère, la malle, c’est tout le grenier qui refuse le nettoyage. C’est très bien fichu et j’ai lu cette histoire avec plaisir, mais aussi avec détachement, sans doute parce que je préfère le « fantastique intériorisé ».
Il y a un rapport qui parait d’abord un peu trouble entre la femme et le grenier et je me suis demandé s’il ne cachait pas un lourd secret de famille, le « passé trop encombrant » étant à double sens. Mais cette piste est rapidement évacuée : la mainmise de l’héroïne sur le grenier résulte d’un partage de compétence.
Donc un texte techniquement très bien fait et agréable à lire, tout à fait dans le thème, mais dans lequel je ne suis pas vraiment entré.

Merci pour tous ces commentaires. Je vous trouve très indulgents, dans l'ensemble, et j'en suis ravi !
The Wakwak tree a raison, le texte est encombré de clins d’œils. Pas tant que ça, mais je peux comprendre son point de vue. Qui dit grenier dit Françoise - je pouvais difficilement l'éviter, quand même ! Henry, c'était facultatif, je l'avoue - et puis je me suis laissé abuser par son nom d'auteur. La référence à la collection Gore peut s'adresser à Léonox, mais il faut savoir que c'est également un souvenir personnel, j'ai conservé durant de longues années une quarantaine de Gore...
Et quand je dis que ce récit est plein de vide, ce n'est pas pour faire mon Caliméro, mais juste pour jouer avec mon titre !
Cela dit, je comprends certaines critiques, ce récit est surtout factuel, il lui manque probablement une "chair" émotionnelle. On a parlé de fantastique classique, ce terme me convient parfaitement !

Coucou Cancer !

J'ai trouvé cela bien écrit et vivant (quoique je trouve que les énumérations des objets trouvés dans le grenier finissent par être lassantes, et prennent trop de place sur le reste), mais je reste un peu sur ma faim.

Je crois que j'ai un problème avec le fantastique/surnaturel classique en fait : les trucs bizarres style fantômes qui se passent dans les greniers, ça ne me touche pas beaucoup, même si c'est au dixième degré. Il doit me manquer une certaine culture dans le domaine. Je trouve cela assez cliché, mais ça reste une affaire de goût !

Mais de toute façon, on a toujours eu une manière très différente d'approcher la SFFF, non ? Je crains que l'on arrive jamais à complètement se rejoindre tous les deux. Mais je comprends que ça puisse plaire, car c'est bien écrit : formellement, y a pas grand chose à redire !

Bises,
Eimelle

J'imagine que l'on peut voir un hommage à notre chère Françoise Grenier, et à notre admin Paladin aka Henry.
Le texte est agréable à lire, très fluide, mais malheureusement je ne pense pas que ton texte m'ai marqué.

Pour ma part, je dirais que c'est un très bon texte, efficace et solide.
C'est marrant parce que pour le coup, tu uses de tous les clichés récurrents du grenier : la poussière (ou du moins, ce voile sombre à la fois), les vieux meubles qu'on imagine hantés par le poids des années, les bibelots miteux, etc. Mais tu réussis néanmoins à accrocher le lecteur - moi du moins - grâce à un récit vivant et terriblement accrocheur. Pas de phrases à rallonges, mais plein de petits détails qui font mouche et cette note d'humour grinçante à la fin : nickel !

J'imagine bien ce texte dans un recueil écrit du type Twilight Zone ou les Contes de la Crypte. C'est en tous cas le genre de textes que j'aimerais y lire.
Rien à dire, beau boulot !