Sans issue
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Hors-série N°4 : Dans la maison
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Sans issue
Me voici avec un texte de 4872 signes... J'en avais marre de le triturer
Je ne sais pas ce que vous allez en penser, alors : bonne lecture quand même
- à lire après:
- Spoiler:
- (j'ai taillé dedans une bonne dizaine de fois : un vrai tissu cicatriciel ),
Je ne sais pas ce que vous allez en penser, alors : bonne lecture quand même
*****
Je ne peux pas retourner à la cave ! D’ailleurs les voix me l’interdisent. T’as pas le droit, Gordon, t’entends !
Elles me donnent la chair de poule car elles ont toujours raison. Tu fais chier crétin à jamais écouter, ça va chauffer si tu bouges !
Je me souviens que je détestais les gens. Ils me fuyaient, changeaient de trottoir en baissant vite la tête. Peut-être à cause de mes cicatrices ? J’en ai toujours eues. Tout petit j’ai goûté à l’alcool. Depuis je ne peux plus m’en passer. Les autres blessures ? Je ne me rappelle pas… Mieux vaut éviter le sujet.
Bouche cousue ! On t’arrache la langue si tu causes aux étrangers !
Bon, assez baratiné ! Depuis hier, un clapotis qui me tape sur le système se croit chez lui. Un robinet mal fermé ? Ça me turlupine cette histoire. J’ai déjà regardé dans les quatre pièces de la maison : rien à signaler. Je crois qu’il va falloir que je fasse un tour à la cave… Non ! Je ne veux pas !
L’autre soir, j’avais sorti mon attirail pour le nettoyer : scie, coutelas, raboteuse, pinces, lames… Je retrouve souvent mes outils sales… D’où provient ce truc foncé qui ressemble à du sang ? À croire que quelqu’un emprunte mes précieux instruments ! Qui est-ce que je lui fasse sa fête ? Outre cette liqueur épaisse il y a parfois des bouts de chairs collées sur les lames… Comme si ce mystère ne suffisait pas, des bruits de canalisations viennent encore m’emmerder. Vu que je n’ai pas d’autre endroit où aller, je dois me calmer. Essayer de dormir. Mais j’enrage et j’ai envie de massacrer n’importe quoi ! C’est en bas, j’en mettrai ma main à couper. Si quelqu’un squatte les lieux, il va morfler, foi de Gordon ! J’ai trop la trouille de descendre…
Depuis aujourd’hui, je n’arrive pas à ouvrir le volet de ma chambre. J’ai beau m’acharner avec le marteau, un bel objet que j’ai eu pour rien, sur une brocante. À force de stationner devant son étal, à baver dessus, le mec a eu un geste. Il m’a dit : « Prends-le et dégage ! » Sympa, je trouve.
Non, impossible de remonter ce fichu store. Mon repaire a des rideaux métalliques derrière chaque fenêtre. C’est moderne et vieux à la fois. Tout est rouillé et en mauvais état. Je ne m’en occuperai pas, tant pis ! En ce moment, ça coince ; alors je dois allumer partout.
Pour l’instant, j’ai de la bouffe dans mon frigo. D’où elle vient, je m’en fous. Je n’irai pas faire de courses de toute façon. L’endroit où je crèche a tout de la zone. Pas de vis à vis ou alors à plusieurs kilomètres. La station-service la plus proche propose des sandwichs, chips, boissons gazeuses et des gadgets. Pas le genre de truc qui m’attire. J’ai voulu visiter une fois. Depuis, je ne m’y risque plus. Les voix me l’ont reproché : T’as pas demandé l’autorisation sale connard ! Le tarif, c’est une oreille !
J’ai obéi puis je l’ai posée à côté des autres trophées. J’en tremble encore.
Je mange un morceau, liquide ma troisième bouteille de rouge et ça recommence… Un truc qui n’arrête pas de couler et maintenant ça schlingue en plus. Si ça vient d’en bas, ça doit être bien inondé. Même en me saoulant à mort, je sais distinguer un son cool d’un autre anormal. Celui-là m’en veut, c’est sûr et certain. Il pue l’embrouille à plein nez. On dirait qu’il me balance : « Tu es une merde et je vais te pourrir la vie »
Je veux savoir qui me provoque et m’empêche de ronfler. J’étais à deux doigts de sombrer quand un bruit de chasse-d’eau m’a réveillé. Ça ne giclait pas dehors. Je me suis levé de mes coussins et j’ai approché dare-dare de la porte qui mène à la cave. Encore dans le coltar, j’ai plaqué mon tympan contre le panneau de bois. Je crois que le sous-sol vomit de la chiasse…
L’horrible clapotis à n’en plus finir me tape sur les nerfs. J’en ai marre, il faut que ça cesse !
Ce matin, je croupis dans le noir complet : les fenêtres restent bloquées ainsi que les rideaux extérieurs. La porte d’entrée et du garage également. J’ai tiré, tapé de toutes mes forces dessus. Impossible de les bouger. L’électricité est coupée. Je vais devoir affronter la cave ! Foutez-moi la paix, les voix.
Ça fait longtemps que j’encaisse. Pitié ! Aidez-moi ! Pour m’en sortir, faudrait que je creuse sous les fondations de la maison. Au secours ! Cet endroit me rend fou. Si je ne bouge pas, je vais crever. J’ai épuisé toutes mes réserves de barbaque.
J’avance jusqu’à l’escalier du sous-sol, appuie sur la poignée de la porte. Mes jambes couvertes de plaies capitulent. Merde, je glisse sur du liquide poisseux. Je dégringole jusqu’en bas où je perds pied. La mare dégueu m’avale. Me voilà nez à nez avec des cadavres. Au secours ! Ils se collent à mon corps meurtri et me causent ! On dirait la voix de mes darons. Pourquoi il leur manque un bras ? Et les autres éventrés qu’est-ce qu’ils font chez moi ?
Gordon, tu veux goûter de mon ceinturon ? Papa est trop gentil, sale fouineur ! Ensuite, je t’enferme à la cave…
Elles me donnent la chair de poule car elles ont toujours raison. Tu fais chier crétin à jamais écouter, ça va chauffer si tu bouges !
Je me souviens que je détestais les gens. Ils me fuyaient, changeaient de trottoir en baissant vite la tête. Peut-être à cause de mes cicatrices ? J’en ai toujours eues. Tout petit j’ai goûté à l’alcool. Depuis je ne peux plus m’en passer. Les autres blessures ? Je ne me rappelle pas… Mieux vaut éviter le sujet.
Bouche cousue ! On t’arrache la langue si tu causes aux étrangers !
Bon, assez baratiné ! Depuis hier, un clapotis qui me tape sur le système se croit chez lui. Un robinet mal fermé ? Ça me turlupine cette histoire. J’ai déjà regardé dans les quatre pièces de la maison : rien à signaler. Je crois qu’il va falloir que je fasse un tour à la cave… Non ! Je ne veux pas !
L’autre soir, j’avais sorti mon attirail pour le nettoyer : scie, coutelas, raboteuse, pinces, lames… Je retrouve souvent mes outils sales… D’où provient ce truc foncé qui ressemble à du sang ? À croire que quelqu’un emprunte mes précieux instruments ! Qui est-ce que je lui fasse sa fête ? Outre cette liqueur épaisse il y a parfois des bouts de chairs collées sur les lames… Comme si ce mystère ne suffisait pas, des bruits de canalisations viennent encore m’emmerder. Vu que je n’ai pas d’autre endroit où aller, je dois me calmer. Essayer de dormir. Mais j’enrage et j’ai envie de massacrer n’importe quoi ! C’est en bas, j’en mettrai ma main à couper. Si quelqu’un squatte les lieux, il va morfler, foi de Gordon ! J’ai trop la trouille de descendre…
Depuis aujourd’hui, je n’arrive pas à ouvrir le volet de ma chambre. J’ai beau m’acharner avec le marteau, un bel objet que j’ai eu pour rien, sur une brocante. À force de stationner devant son étal, à baver dessus, le mec a eu un geste. Il m’a dit : « Prends-le et dégage ! » Sympa, je trouve.
Non, impossible de remonter ce fichu store. Mon repaire a des rideaux métalliques derrière chaque fenêtre. C’est moderne et vieux à la fois. Tout est rouillé et en mauvais état. Je ne m’en occuperai pas, tant pis ! En ce moment, ça coince ; alors je dois allumer partout.
Pour l’instant, j’ai de la bouffe dans mon frigo. D’où elle vient, je m’en fous. Je n’irai pas faire de courses de toute façon. L’endroit où je crèche a tout de la zone. Pas de vis à vis ou alors à plusieurs kilomètres. La station-service la plus proche propose des sandwichs, chips, boissons gazeuses et des gadgets. Pas le genre de truc qui m’attire. J’ai voulu visiter une fois. Depuis, je ne m’y risque plus. Les voix me l’ont reproché : T’as pas demandé l’autorisation sale connard ! Le tarif, c’est une oreille !
J’ai obéi puis je l’ai posée à côté des autres trophées. J’en tremble encore.
Je mange un morceau, liquide ma troisième bouteille de rouge et ça recommence… Un truc qui n’arrête pas de couler et maintenant ça schlingue en plus. Si ça vient d’en bas, ça doit être bien inondé. Même en me saoulant à mort, je sais distinguer un son cool d’un autre anormal. Celui-là m’en veut, c’est sûr et certain. Il pue l’embrouille à plein nez. On dirait qu’il me balance : « Tu es une merde et je vais te pourrir la vie »
Je veux savoir qui me provoque et m’empêche de ronfler. J’étais à deux doigts de sombrer quand un bruit de chasse-d’eau m’a réveillé. Ça ne giclait pas dehors. Je me suis levé de mes coussins et j’ai approché dare-dare de la porte qui mène à la cave. Encore dans le coltar, j’ai plaqué mon tympan contre le panneau de bois. Je crois que le sous-sol vomit de la chiasse…
L’horrible clapotis à n’en plus finir me tape sur les nerfs. J’en ai marre, il faut que ça cesse !
Ce matin, je croupis dans le noir complet : les fenêtres restent bloquées ainsi que les rideaux extérieurs. La porte d’entrée et du garage également. J’ai tiré, tapé de toutes mes forces dessus. Impossible de les bouger. L’électricité est coupée. Je vais devoir affronter la cave ! Foutez-moi la paix, les voix.
Ça fait longtemps que j’encaisse. Pitié ! Aidez-moi ! Pour m’en sortir, faudrait que je creuse sous les fondations de la maison. Au secours ! Cet endroit me rend fou. Si je ne bouge pas, je vais crever. J’ai épuisé toutes mes réserves de barbaque.
J’avance jusqu’à l’escalier du sous-sol, appuie sur la poignée de la porte. Mes jambes couvertes de plaies capitulent. Merde, je glisse sur du liquide poisseux. Je dégringole jusqu’en bas où je perds pied. La mare dégueu m’avale. Me voilà nez à nez avec des cadavres. Au secours ! Ils se collent à mon corps meurtri et me causent ! On dirait la voix de mes darons. Pourquoi il leur manque un bras ? Et les autres éventrés qu’est-ce qu’ils font chez moi ?
Gordon, tu veux goûter de mon ceinturon ? Papa est trop gentil, sale fouineur ! Ensuite, je t’enferme à la cave…
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
Re: Sans issue
Alors, je suis désolée mais j'ai lu pour me changer les idées et j'arrive pas à comprendre. Soit j'ai la tête trop occupée, soit je suis trop fatiguée. À la fin, je me suis dit : bien sûr ! C'est évident
- Spoiler:
- Gordon est un chien !
- Spoiler:
- (coussins, baver, creuser, la dernière phrase, même le fait d'avoir goûté à l'alcool étant jeune, bref j'ai retrouvé pas mal des sévices qu'on constate dans la PA)
Quiconque lit la présente ligne s’engage à chanter Petit Papa Noël à l'envers chaque soir à minuit jusqu'au 25 décembre.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
- Messages : 5782
Date d'inscription : 04/05/2015
Age : 47
Localisation : au fond à droite
Re: Sans issue
C'est un texte terrifiant, au sens premier du terme, réellement terrifiant et dérangeant. Je trouve qu'il est très réussit dans ce sens, parce que l'atmosphère du texte passe au 1er plan. C'est la démence qui s'impose au-delà de ce que raconte le texte. J'aime beaucoup le détail du marteau qu'on lui offre !
Je n'ai pas saisis la fin en 1er lecture, bon ce que j'en comprend au final c'est un gamin maltraité qui a finit par tuer sa famille et a sombré dans la folie.
Honnêtement, j'aurai préféré commencé cette matinée par quelque chose de plus léger…
Bon, je n'aime toujours pas ce genre de textes, mais cette histoire est vraiment bien écrite et elle dégage une démence & une force propre.
Je n'ai pas saisis la fin en 1er lecture, bon ce que j'en comprend au final c'est un gamin maltraité qui a finit par tuer sa famille et a sombré dans la folie.
Honnêtement, j'aurai préféré commencé cette matinée par quelque chose de plus léger…
Bon, je n'aime toujours pas ce genre de textes, mais cette histoire est vraiment bien écrite et elle dégage une démence & une force propre.
Re: Sans issue
Merci pour vos impressions Raven et Twwt.
C'est Jean-Marc qui a raison... L'idée de Raven est pas mal (j'aurais aimé y penser en l'écrivant mais non... c'est beaucoup plus banal que ça).
Pas un texte à lire au petit déjeuner !!!
C'est Jean-Marc qui a raison... L'idée de Raven est pas mal (j'aurais aimé y penser en l'écrivant mais non... c'est beaucoup plus banal que ça).
Pas un texte à lire au petit déjeuner !!!
- Spoiler:
- Il ne faut pas trop trouver de la logique dans cette histoire, juste du ressenti sur une folie peu ordinaire mais certainement plus courante que l'on croit (celle d'un gamin maltraité qui en effet tue à commencer par ses parents...).
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
Re: Sans issue
Hello FRançoise,
C'est précisément ça que je voulais dire, quand je parlais de cette démence qui passait au 1er plan.FRançoise GRDR a écrit: Il ne faut pas trop trouver de la logique dans cette histoire, juste du ressenti sur une folie
Re: Sans issue
Une histoire très crue qui me fait penser à certains films ultraviolents des années 70 (Massacre à la tronçonneuse, ce genre de truc).
La fin me paraît claire dans la mesure où tu as semé des indices tout au long de l'histoire.
Malsain et dérangeant (c'est un compliment).
La fin me paraît claire dans la mesure où tu as semé des indices tout au long de l'histoire.
Malsain et dérangeant (c'est un compliment).
Suis une ombre, toujours elle te fuira;
Essaie de la fuir, et elle te poursuivra.
Ben Jonson
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 56
Localisation : Sud-Est
Re: Sans issue
J'aime bien : ça te va de reprendre plusieurs fois ton texte !
Je trouve que ça retraduit bien le délire d'un psychotique. Heureusement qu'ils sont peu à aller aussi loin .
Je trouve que ça retraduit bien le délire d'un psychotique. Heureusement qu'ils sont peu à aller aussi loin .
- Spoiler:
- Mais je pense qu'il avait sombré dans la folie avant de tuer ses parents. En général, c'est dans ce sens-là.
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: Sans issue
Merci Blahom de ton compliment Je voulais donner un climat morbide : je suis contente d'avoir atteint mon but ^^
Oui Twwt, ce que tu notais était tout à fait ce que j'avais en tête en écrivant mon texte.
Tant mieux si tu aimes bien Pala... J'étais dessus depuis un moment et régulièrement, le relisais et trouvais toujours à l'améliorer dans le sens du plus glauque possible... (sans effet grandiloquent non plus ou caricatural). Les tournures de phrases devaient être ni trop explicites ni pas assez : un équilibre pas facile !
Et en même temps je voulais que le lecteur soit immergé là-dedans... Pas sûr que ce soit encore tout à fait correct (au niveau du sens, ça prête à confusion mais c'est un peu voulu. Il fallait du flou).
Après oui, tu as raison dans le spolier.
Oui Twwt, ce que tu notais était tout à fait ce que j'avais en tête en écrivant mon texte.
Tant mieux si tu aimes bien Pala... J'étais dessus depuis un moment et régulièrement, le relisais et trouvais toujours à l'améliorer dans le sens du plus glauque possible... (sans effet grandiloquent non plus ou caricatural). Les tournures de phrases devaient être ni trop explicites ni pas assez : un équilibre pas facile !
Et en même temps je voulais que le lecteur soit immergé là-dedans... Pas sûr que ce soit encore tout à fait correct (au niveau du sens, ça prête à confusion mais c'est un peu voulu. Il fallait du flou).
Après oui, tu as raison dans le spolier.
Françoise Grenier Droesch
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Re: Sans issue
Désolée, j'étais vraiment à côté de la plaque, je ne sais pas pourquoi je me suis focalisée sur cette histoire de maltraitance animale, jusqu'au détail de l'oreille qui me semblait coller. Bien sûr, je ne voyais pas ce qu'un chien aurait fait d'un marteau ni des autres outils, mais j'ai pensé que t'avais paumé un bout en réduisant ton texte
C'est beaucoup plus logique avec les explications, et évident, même. Dommage, j'aimais bien l'autre idée aussi. Bon, ça me dérange moins que si c'était un pauvre toutou mais c'est quand même bien malsain.
Raven, corbeau à côté de la plaque.
C'est beaucoup plus logique avec les explications, et évident, même. Dommage, j'aimais bien l'autre idée aussi. Bon, ça me dérange moins que si c'était un pauvre toutou mais c'est quand même bien malsain.
Raven, corbeau à côté de la plaque.
Quiconque lit la présente ligne s’engage à chanter Petit Papa Noël à l'envers chaque soir à minuit jusqu'au 25 décembre.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Age : 47
Localisation : au fond à droite
Re: Sans issue
Pas grave... peut-être le prénom, Gordon, qui fait pas très humain ?
J'avais écrit un texte où le narrateur était un chien de combat pendant la guerre de 14/18 ("Danse des Morts") et vu les remarques, je ne recommencerai pas de sitôt (il va quand même être publié par Nouveau Monde dans un hors série. Et je l'ai retravaillé pour enlever certaines longueurs).
Je ne suis pas douée pour faire parler un animal (Mémoire du Temps y excelle)
J'avais écrit un texte où le narrateur était un chien de combat pendant la guerre de 14/18 ("Danse des Morts") et vu les remarques, je ne recommencerai pas de sitôt (il va quand même être publié par Nouveau Monde dans un hors série. Et je l'ai retravaillé pour enlever certaines longueurs).
Je ne suis pas douée pour faire parler un animal (Mémoire du Temps y excelle)
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
Re: Sans issue
La prochaine fois, Raven fera parler un dogue allemand : "Ach! Che me soufiens bien de ced été..."
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: Sans issue
À ma première lecture j'avais pas saisi toute la situation, mais c'est entièrement ma faute hihih Après avoir lu les commentaires, je dois avouer que j'étais un peu gênée de ne pas avoir compris. Ma deuxième lecture était exquise, une bonne histoire aux allures lugubres, j'adore !
Invité- Invité
Re: Sans issue
Merci NoirceuRose
Du moment qu'au final, le texte fait mouche... Me voilà ravie ^^
@Pala : Ce serait un nouveau défi à lancer !!!
Du moment qu'au final, le texte fait mouche... Me voilà ravie ^^
@Pala : Ce serait un nouveau défi à lancer !!!
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
Re: Sans issue
Mdr Pala, malheureusement il semblerait que je sois plus douée pour faire parler les cochons congolais que les chiens teutons.
Comme tu dis, Françoise, ce prénom pas très courant m'avait laissé supposer d'emblée qu'il y avait un truc. Mais non, c'est juste moi qui suis une quiche.
Comme tu dis, Françoise, ce prénom pas très courant m'avait laissé supposer d'emblée qu'il y avait un truc. Mais non, c'est juste moi qui suis une quiche.
Quiconque lit la présente ligne s’engage à chanter Petit Papa Noël à l'envers chaque soir à minuit jusqu'au 25 décembre.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: Sans issue
J'ai beaucoup aimé cette mise en abyme. L'atmosphère morbide est très bien rendue, c'est très immersif.
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