Trois fois
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Trois fois
- Fais chier, marmonna Etienne. Pourquoi tu m'as traîné là-bas ? Tu sais bien que c'est pas mon truc.
- Allez, y'a juste quelques amis et mes parents. Ça pas va durer longtemps, gloussa Chloé au volant. Et ils meurent tous d'envie de te connaître !
- C'est ça, oui...
Osmose parfaite entre les deux, peut-être, mais Etienne était d'un naturel réservé et timide. Il ne sortait avec ses rares amis qu'en certaines occasions et n'avait jamais été à l'aise dans les conventions sociales. Les "salut, quoi de neuf ?" ou les blagues à raconter autour d'une bière lui étaient aussi étrangers que les rives d'un pays inconnu. Et là, elle lui demandait de rencontrer sa famille et ses proches, après seulement deux mois de relation ? Il se languissait d'avance de son lit et de sa lecture habituelle sous la couette.
Il avait déjà parlé à la mère de Chloé au téléphone, mais la rencontrer en chair et en os le dévorait d'appréhension. Et s'il ne lui plaisait pas ? Et s'il ne savait que lui dire, même en vantant ses talents divers et variés ? (pas sûr qu'elle soit au fait des dernières lignes HTML ou de la beauté des derniers codes web). D'ailleurs, elle venait du sud du pays ; lui, un pur breton : ça ne collerait jamais.
Ainsi, il se carra dans son siège, dans l'attente funeste de l'arrivée.
Chloé toqua et la porte s'ouvrit.
Un gouffre de panique s'ouvrit sous les pieds de son compagnon. Des visages inconnus vinrent le saluer, le découvrir, le jauger. Poignées de mains, accolades, présentations précipitées - "Salut, Clément ! Antoine, Amélie, Yuri". Merde, il ne souviendrait pas de la moitié d'ici la fin de la soirée. Puis, vint le tour de la maman. Papa n'était pas encore arrivé, il avait oublié d'acheter le pain. D'un pas incertain, Etienne s'avança vers la cinquantenaire avenante qui l'attendait en fin de ligne, tout sourire. Le teint pivoine, il s'approcha et osa une bise, puis deux, hésitant.
- A Montpellier, c'est trois, fit-elle d'une voix chaleureuse.
Il poursuivit, mais lancé dans son élan, reprit sur une quatrième, habitué aux accolades en deux ou en quatre fois de sa famille. La future belle-mère, toujours campée sur ses trois, ne pivota le visage et leurs lèvres se frôlèrent.
Paralysé par la gêne, Etienne fixa un coin opposé de la pièce, tandis qu'un flot d'excuses embarrassées se déversaient de sa bouche.
- Allons, allons, tout va bien, murmura Monique en se tournant vers sa fille.
L'homme gagna rapidement le fauteuil le plus proche, tassé sur lui-même. Les autres convives ne semblaient pas avoir aperçu l'incident, mais celui-ci se grava néanmoins au fer rouge dans son esprit, pour les années à venir. Et puis, la mine sombre, il songea à l'échéance de Noël, d'ici moins de trois mois.
"Rien à foutre", maugréa-t-il "la prochaine fois, je lui serre la main".
- Allez, y'a juste quelques amis et mes parents. Ça pas va durer longtemps, gloussa Chloé au volant. Et ils meurent tous d'envie de te connaître !
- C'est ça, oui...
Osmose parfaite entre les deux, peut-être, mais Etienne était d'un naturel réservé et timide. Il ne sortait avec ses rares amis qu'en certaines occasions et n'avait jamais été à l'aise dans les conventions sociales. Les "salut, quoi de neuf ?" ou les blagues à raconter autour d'une bière lui étaient aussi étrangers que les rives d'un pays inconnu. Et là, elle lui demandait de rencontrer sa famille et ses proches, après seulement deux mois de relation ? Il se languissait d'avance de son lit et de sa lecture habituelle sous la couette.
Il avait déjà parlé à la mère de Chloé au téléphone, mais la rencontrer en chair et en os le dévorait d'appréhension. Et s'il ne lui plaisait pas ? Et s'il ne savait que lui dire, même en vantant ses talents divers et variés ? (pas sûr qu'elle soit au fait des dernières lignes HTML ou de la beauté des derniers codes web). D'ailleurs, elle venait du sud du pays ; lui, un pur breton : ça ne collerait jamais.
Ainsi, il se carra dans son siège, dans l'attente funeste de l'arrivée.
Chloé toqua et la porte s'ouvrit.
Un gouffre de panique s'ouvrit sous les pieds de son compagnon. Des visages inconnus vinrent le saluer, le découvrir, le jauger. Poignées de mains, accolades, présentations précipitées - "Salut, Clément ! Antoine, Amélie, Yuri". Merde, il ne souviendrait pas de la moitié d'ici la fin de la soirée. Puis, vint le tour de la maman. Papa n'était pas encore arrivé, il avait oublié d'acheter le pain. D'un pas incertain, Etienne s'avança vers la cinquantenaire avenante qui l'attendait en fin de ligne, tout sourire. Le teint pivoine, il s'approcha et osa une bise, puis deux, hésitant.
- A Montpellier, c'est trois, fit-elle d'une voix chaleureuse.
Il poursuivit, mais lancé dans son élan, reprit sur une quatrième, habitué aux accolades en deux ou en quatre fois de sa famille. La future belle-mère, toujours campée sur ses trois, ne pivota le visage et leurs lèvres se frôlèrent.
Paralysé par la gêne, Etienne fixa un coin opposé de la pièce, tandis qu'un flot d'excuses embarrassées se déversaient de sa bouche.
- Allons, allons, tout va bien, murmura Monique en se tournant vers sa fille.
L'homme gagna rapidement le fauteuil le plus proche, tassé sur lui-même. Les autres convives ne semblaient pas avoir aperçu l'incident, mais celui-ci se grava néanmoins au fer rouge dans son esprit, pour les années à venir. Et puis, la mine sombre, il songea à l'échéance de Noël, d'ici moins de trois mois.
"Rien à foutre", maugréa-t-il "la prochaine fois, je lui serre la main".
Dernière édition par Tak le Jeu 28 Avr 2016 - 10:01, édité 3 fois
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Trois fois
Mdr, c'est tellement vrai !
Un petit moment somme toute pas si banal, la présentation à la belle-famille, mais pourtant classique. J'ai bien rigolé, probablement parce que je l'ai vécu bien souvent (pas la présentation, le coup de la bise en trop ou en moins) et c'est très bien raconté.
Des petites étourderies/oublis comme dans "Un gouffre de panique s'ouvrit les pieds de compagnon." J'ai trouvé parfois certains termes trop forts (comme l'image du gouffre de panique, ou "dévoré" d'appréhension) par rapport à l'importance de la scène, mais bon j'imagine que certains doivent totalement perdre pied dans ces cas-là, et puis ça fait un contraste, donc pourquoi pas ?
Mais n'oublie pas que si pour le petit ami c'est une épreuve, ça l'est peut-être plus encore pour la fille qui le présente à ses parents.
Donc j'attends la même vue des yeux de la fille.
Un petit moment somme toute pas si banal, la présentation à la belle-famille, mais pourtant classique. J'ai bien rigolé, probablement parce que je l'ai vécu bien souvent (pas la présentation, le coup de la bise en trop ou en moins) et c'est très bien raconté.
Des petites étourderies/oublis comme dans "Un gouffre de panique s'ouvrit les pieds de compagnon." J'ai trouvé parfois certains termes trop forts (comme l'image du gouffre de panique, ou "dévoré" d'appréhension) par rapport à l'importance de la scène, mais bon j'imagine que certains doivent totalement perdre pied dans ces cas-là, et puis ça fait un contraste, donc pourquoi pas ?
Mais n'oublie pas que si pour le petit ami c'est une épreuve, ça l'est peut-être plus encore pour la fille qui le présente à ses parents.
Donc j'attends la même vue des yeux de la fille.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
- Messages : 5782
Date d'inscription : 04/05/2015
Age : 48
Localisation : au fond à droite
Re: Trois fois
Merci à toi, Miss Corbeau
Pour moi aussi c'est du vécu, du coup j'ai pas eu à chercher trop loin pour l'inspiration (le genre de situations connes où t'as soudainement envie de disparaître de la surface de la Terre). Pour les termes "forts" dont tu parles, l'effet était voulu et je pense que la personne timide et introvertie qui se retrouve dans cette situation ressent réellement la chose aussi fort que ça. Et comme tu dis, ça peut créer un contraste sympa avec le reste.
En ce qui concerne les oublis/étourderies, je vais ratisser tout ça, j'ai écrit le texte ce matin d'un seul coup, quasiment sans relecture, afin de garder le coté "spontané" de la chose.
Sinon la version féminine, euh... Je veux bien essayer, mais je peux mettre du sexe, dedans ?
Pour moi aussi c'est du vécu, du coup j'ai pas eu à chercher trop loin pour l'inspiration (le genre de situations connes où t'as soudainement envie de disparaître de la surface de la Terre). Pour les termes "forts" dont tu parles, l'effet était voulu et je pense que la personne timide et introvertie qui se retrouve dans cette situation ressent réellement la chose aussi fort que ça. Et comme tu dis, ça peut créer un contraste sympa avec le reste.
En ce qui concerne les oublis/étourderies, je vais ratisser tout ça, j'ai écrit le texte ce matin d'un seul coup, quasiment sans relecture, afin de garder le coté "spontané" de la chose.
Sinon la version féminine, euh... Je veux bien essayer, mais je peux mettre du sexe, dedans ?
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Trois fois
Allez, je me fais quand même une petite lecture à la lueur de la bougie (bin quoi, ça fait soirée chalet de montagne encerclé par la neige, c'est cool... ouais non en fait c'est pas cool).
J'ai bien aimé ce petit texte vite fait. Me suis tout à fait retrouvée dans la timidité/angoisse/panique du gaillard au moment de rencontres avec des inconnus, stress encore plus grand si ces inconnus sont des gens dont on appréhende le jugement. Horrible moment où on se retrouve avec le cerveau vide, sans plus savoir quoi dire, impression d'être l'idiot(e) du village, et certitude qu'on vous a trouvé minable au possible.
Bref, bien rendu.
Mais bien sûr que tu peux faire la version féminine agrémentée de sexe.
J'ai bien aimé ce petit texte vite fait. Me suis tout à fait retrouvée dans la timidité/angoisse/panique du gaillard au moment de rencontres avec des inconnus, stress encore plus grand si ces inconnus sont des gens dont on appréhende le jugement. Horrible moment où on se retrouve avec le cerveau vide, sans plus savoir quoi dire, impression d'être l'idiot(e) du village, et certitude qu'on vous a trouvé minable au possible.
Bref, bien rendu.
Mais bien sûr que tu peux faire la version féminine agrémentée de sexe.
Re: Trois fois
Bah bien sûr que tu peux faire une version féminine ! Tu fais l'inverse : cette fois, c'est le mec qui présente sa meuf à sa famille. Quand soudain, c'est le drame : la fille roule une grosse galoche au grand-père ! (Comment ça c'est un événement pas banal ?) Ensuite, tu passes le relais à Raven, corbeau gérontophile.
Blague à part, c'est bien trouvé. Qu'est-ce que c'est relou ce truc du nombre de bises, là ! Sinon, moi aussi j'ai remarqué quelques étourderies, mais un dépoussiérage en viendra facilement à bout.
Blague à part, c'est bien trouvé. Qu'est-ce que c'est relou ce truc du nombre de bises, là ! Sinon, moi aussi j'ai remarqué quelques étourderies, mais un dépoussiérage en viendra facilement à bout.
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
- Messages : 3668
Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: Trois fois
Non, je voulais dire la vision de la fille qui présente son copain à ses parents. Tout de suite, vous avez les idées mal placés...
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Age : 48
Localisation : au fond à droite
Re: Trois fois
C'est un évènement banal dans le sens où tout le monde (tous les timides au moins) passe par là dans sa vie mais c'est également un moment capital. C'est bien écrit sauf la fin. La gêne ressentie après la 4ème bise ratée n'est pas assez développée et je n'aurais pas utilisé le verbe toiser pour fixer le canapé.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
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Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Trois fois
Merci pour ta lecture, Perro.
Alors ce n'est pas le canapé qu'il "toise", mais le coin de la pièce. Mais tu as raison, le verbe fixer convient bien mieux et je m'empresse de modifier ça !
Alors ce n'est pas le canapé qu'il "toise", mais le coin de la pièce. Mais tu as raison, le verbe fixer convient bien mieux et je m'empresse de modifier ça !
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
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Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Trois fois
Très sympa, bon rythme, bien fait, et bien conclu...
Bien joué, c'est vrai que, comme K2 avec la boulangerie, la timidité a cette force de rendre éprouvante une scène tout à fait banale de vie quotidienne.
Tu as bien exploité le filon, exercice réussi.
Maintenant, puisqu'il faut être pinailleur dans le cadre d'un exercice, voici mes remarques (à prendre ou à laisser, comme toujours !) :
Osmose parfaite entre les deux, peut-être, mais Etienne était d'un naturel réservé et timide // Le début de la phrase me paraît inutile. Etienne était d'un naturel...
Il ne sortait avec ses rares amis qu'en certaines occasions et n'avait jamais été à l'aise : à la fin de la phrase, j'aurais laissé l'imparfait : et n'était jamais à l'aise
L'image "rives d'un pays inconnu" me paraît bizarre dans le contexte. Elle fait trop poétique.
Par contre, le gouffre de panique me paraît tout à fait à sa place, dans le contexte. C'est un peu fort, mais ça ne m'a pas dérangé.
Voilou...
Bien joué, c'est vrai que, comme K2 avec la boulangerie, la timidité a cette force de rendre éprouvante une scène tout à fait banale de vie quotidienne.
Tu as bien exploité le filon, exercice réussi.
Maintenant, puisqu'il faut être pinailleur dans le cadre d'un exercice, voici mes remarques (à prendre ou à laisser, comme toujours !) :
Osmose parfaite entre les deux, peut-être, mais Etienne était d'un naturel réservé et timide // Le début de la phrase me paraît inutile. Etienne était d'un naturel...
Il ne sortait avec ses rares amis qu'en certaines occasions et n'avait jamais été à l'aise : à la fin de la phrase, j'aurais laissé l'imparfait : et n'était jamais à l'aise
L'image "rives d'un pays inconnu" me paraît bizarre dans le contexte. Elle fait trop poétique.
Par contre, le gouffre de panique me paraît tout à fait à sa place, dans le contexte. C'est un peu fort, mais ça ne m'a pas dérangé.
Voilou...
Re: Trois fois
Cancereugène a écrit:Osmose parfaite entre les deux, peut-être, mais Etienne était d'un naturel réservé et timide // Le début de la phrase me paraît inutile. Etienne était d'un naturel...
Pour cette phrase, je trouvais que commencer par "Etienne était d'un naturel..." un peu trop banal. Mais c'est vrai que la première partie n'ajoute pas grand-chose non plus. A revoir, donc.
La phrase trop poétique, c'est que je suis un grand sentimental, en fait...
Bien content ceci dit que ça t'aies plu, ô grand apôtre du pépin !
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Trois fois
J'aime bien ce petit texte qui sent le vécu
Je n'ai pas de choses à ajouter par rapport à ce qui a été déjà soulevé par Perro.
Bravo !
Je n'ai pas de choses à ajouter par rapport à ce qui a été déjà soulevé par Perro.
Bravo !
Re: Trois fois
Merci à toi, Françoise.
Effectivement, les péripéties tout droit sorties de la vie d'un grand timide, ça me parle... (du coup, j'ai un bon filon à exploiter pour cet atelier, cela va sans dire).
Prochain essai : les $-'-ùm:! de démarches administratives
Effectivement, les péripéties tout droit sorties de la vie d'un grand timide, ça me parle... (du coup, j'ai un bon filon à exploiter pour cet atelier, cela va sans dire).
Prochain essai : les $-'-ùm:! de démarches administratives
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Trois fois
Bien vu ! J'ai bien ressenti la timidité dans ton texte, peut-être parce que je le suis aussi dans la vraie vie donc ça me parle bien ta tranche de vie.
Et je sais pas si c'est du vécu, mais si tu parles de code html, on est collègue alors
Bien écrit bravo !
Et je sais pas si c'est du vécu, mais si tu parles de code html, on est collègue alors
Bien écrit bravo !
Stephane- Plumitif éviscéré
- Messages : 287
Date d'inscription : 20/02/2016
Age : 47
Localisation : Ain (Rhône-Alpes)
Re: Trois fois
Nan, je n'y connais absolument rien en web, c'est mon frangin qui était codeur (il est toujours en vie, c'est juste qu'il ne code plus, hein).
Merci à toi Stéphane
Merci à toi Stéphane
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Trois fois
Je me reconnais dans le personnage d'Etienne ah ah ah. C'était moins fun qu'avec Chloé et son canard mais ça passe.
Paragraphe 2 Ligne 3-4 : il ne (SE) souviendrait
Question : y'a-t-il une faute sur "un flot d'excuses embarrassées se déversaient" ? L'accord peut-il aussi bien se faire avec "flot" qu'avec "excuses" ici ?
Paragraphe 2 Ligne 3-4 : il ne (SE) souviendrait
Question : y'a-t-il une faute sur "un flot d'excuses embarrassées se déversaient" ? L'accord peut-il aussi bien se faire avec "flot" qu'avec "excuses" ici ?
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