La bouche dans le mur
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°8 : Sacrifice humain
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Re: La bouche dans le mur
Merci Cancereugène.
Je me suis moi-même rendu compte qu'à ce niveau-là ce n'était pas vraiment ça. Marcie voulait en effet retrouver sa fille. Mais, comme je le disais à Eimelle, elle n'avait pas prévu que les choses tournent comme ça. C'est dans l'urgence de la situation, où elle aurait du tuer un autre enfant, qu'elle finit pas choisir de se sacrifier elle-même. Elle choisit, à défaut d'être réunie à sa fille, d'au moins lui donner une nouvelle chance de vivre.
Le style "gentil" est aussi une faiblesse, mais peut-être que je ne suis pas trop doué pour le trop noir... Et ces fautes et oublis de mots, malgré mes relectures, ça me perturbe un peu, je dois dire.
Cancereugène a écrit:La mort de la mère va à l'encontre de son action initiale, à savoir retrouver sa fille. Que l'une ou l'autre meure, c'est tout le projet qui s'écroule
Je me suis moi-même rendu compte qu'à ce niveau-là ce n'était pas vraiment ça. Marcie voulait en effet retrouver sa fille. Mais, comme je le disais à Eimelle, elle n'avait pas prévu que les choses tournent comme ça. C'est dans l'urgence de la situation, où elle aurait du tuer un autre enfant, qu'elle finit pas choisir de se sacrifier elle-même. Elle choisit, à défaut d'être réunie à sa fille, d'au moins lui donner une nouvelle chance de vivre.
Le style "gentil" est aussi une faiblesse, mais peut-être que je ne suis pas trop doué pour le trop noir... Et ces fautes et oublis de mots, malgré mes relectures, ça me perturbe un peu, je dois dire.
Re: La bouche dans le mur
Alors, alors...
Pour commencer, il y a pas mal de coquilles/fautes/mots oubliés/mots approximatifs. Je n'ai pas fait un relevé car curieusement ça ne m'a pas gênée plus que ça. A noter tout de même que plus on approche de la fin plus ça se multiplie, comme si tu te lassais de la relecture. A la limite le seul truc qui m'ait vraiment fait tiquer c'est l'emploi du temps dans ta phrase finale (j'aurais préféré "ils n'avaient pas vu Marcie/elle s'était laissé(e) chuter").
Sinon, un petit texte sympathique et dans l'air du temps (l'urbex est décidément bien à la mode). Le sacrifice est bien traité et dans les deux sens du terme puisqu'elle est à la fois active et passive. Les motivations, aussi, sont claires. J'ai bien aimé l'idée du graff : à la fois le motif, son emplacement et ce doute qui plane : après tout, rien ne prouve que tout ça n'est pas simplement issu de son imagination perturbée par la perte de sa fille, une façon d'espérer, de se raccrocher à n'importe quoi pour ne pas sombrer. Jusqu'au bout, d'ailleurs, tu laisses planer le doute car, comme tu dis, rien ne ressemble plus à un bébé qu'un autre bébé.
Il me manque néanmoins un petit quelque chose pour faire la différence. Je ne sais pas quoi exactement : peut-être plus de détails sur le sordide de la situation (squat, rapports à demi consentis, sa répulsion initiale la 1ère fois, etc.), tout paraît finalement assez soft et linéaire (pas trop le choix avec le thème choisi, tu ne pouvais que faire une escalade répartie sur 9 mois).
Bref, un texte agréable à lire, un bon traitement du sujet, mais assez classique et convenu.
Ah, j'allais oublier : mention spéciale au couteau soigneusement désinfecté à l'eau bouillante, suivi de la pince à cheveux absolument pas hygiénique Mais bon, je suis pas du métier.
Pour commencer, il y a pas mal de coquilles/fautes/mots oubliés/mots approximatifs. Je n'ai pas fait un relevé car curieusement ça ne m'a pas gênée plus que ça. A noter tout de même que plus on approche de la fin plus ça se multiplie, comme si tu te lassais de la relecture. A la limite le seul truc qui m'ait vraiment fait tiquer c'est l'emploi du temps dans ta phrase finale (j'aurais préféré "ils n'avaient pas vu Marcie/elle s'était laissé(e) chuter").
Sinon, un petit texte sympathique et dans l'air du temps (l'urbex est décidément bien à la mode). Le sacrifice est bien traité et dans les deux sens du terme puisqu'elle est à la fois active et passive. Les motivations, aussi, sont claires. J'ai bien aimé l'idée du graff : à la fois le motif, son emplacement et ce doute qui plane : après tout, rien ne prouve que tout ça n'est pas simplement issu de son imagination perturbée par la perte de sa fille, une façon d'espérer, de se raccrocher à n'importe quoi pour ne pas sombrer. Jusqu'au bout, d'ailleurs, tu laisses planer le doute car, comme tu dis, rien ne ressemble plus à un bébé qu'un autre bébé.
Il me manque néanmoins un petit quelque chose pour faire la différence. Je ne sais pas quoi exactement : peut-être plus de détails sur le sordide de la situation (squat, rapports à demi consentis, sa répulsion initiale la 1ère fois, etc.), tout paraît finalement assez soft et linéaire (pas trop le choix avec le thème choisi, tu ne pouvais que faire une escalade répartie sur 9 mois).
Bref, un texte agréable à lire, un bon traitement du sujet, mais assez classique et convenu.
Ah, j'allais oublier : mention spéciale au couteau soigneusement désinfecté à l'eau bouillante, suivi de la pince à cheveux absolument pas hygiénique Mais bon, je suis pas du métier.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Age : 48
Localisation : au fond à droite
Re: La bouche dans le mur
Merci Raven!
En fait, la première partie avait été relue par quelqu'un, ce qui fait que la plupart des coquilles avaient été corrigées, contrairement à la fin...
J'ai eu du mal à construire l'histoire, sans raconter neuf meurtres qui se seraient tous ressemblés, et, en effet,il faudrait que j'apprenne à traiter des ambiances glauques, ce n'est pas mon fort, je suis plus habitué au genres softs.
Il était déjà inutile de préciser pour le couteau, alors si en plus j'avais écrit la pince à cheveux "elle aussi désinfectée"... Ceci dit, ce n'est pas tout à fait pareil, parce que le couteau tranche le cordon, alors que la pince n'est pas en contact direct avec une entrée potentielle de germe. Bien que, en milieu hospitalier, la pince aussi est stérile, sans doute (La maternité n'est pas mon rayon non plus! )
En fait, la première partie avait été relue par quelqu'un, ce qui fait que la plupart des coquilles avaient été corrigées, contrairement à la fin...
J'ai eu du mal à construire l'histoire, sans raconter neuf meurtres qui se seraient tous ressemblés, et, en effet,il faudrait que j'apprenne à traiter des ambiances glauques, ce n'est pas mon fort, je suis plus habitué au genres softs.
mention spéciale au couteau soigneusement désinfecté à l'eau bouillante, suivi de la pince à cheveux absolument pas hygiénique Mais bon, je suis pas du métier.
Il était déjà inutile de préciser pour le couteau, alors si en plus j'avais écrit la pince à cheveux "elle aussi désinfectée"... Ceci dit, ce n'est pas tout à fait pareil, parce que le couteau tranche le cordon, alors que la pince n'est pas en contact direct avec une entrée potentielle de germe. Bien que, en milieu hospitalier, la pince aussi est stérile, sans doute (La maternité n'est pas mon rayon non plus! )
Re: La bouche dans le mur
Je n'ai pas lu tous les messages précédant, donc je vais peut-être répéter des points déjà énoncés.
En vrac, le thème est totalement respecté, et dans plus d'un sens du terme en plus. L'histoire est en effet assez glauque ; je n'ai pas ressenti de malaise particulier à la lire mais c'est sans doute parce que je m'attendais justement à un texte dérangeant, j'étais paré. Il y a aussi que les détails sordides sont rarement montrés avec insistance, on explique juste l'essentiel mais on évite de trop plonger dedans ; sans doute justement parce que tu devais déjà faire avec ton malaise à l'écriture sans en plus en rajouter une couche.
L'idée de l'entité dans le mur est superbe et j'adore les descriptions que tu en as fait, très visuelles grâce aux peintures mais on ignore quand même tout de cette chose et de sa vraie forme, un paradoxe que j'aime assez. D'autant plus qu'on peut toujours voir ça comme le délire d'un démente dans une maison délabrée mais tout ce qu'il y a de plus normale.
Dans les points moins attrayants, le début m'a paru un peu flou. Ca a pas duré, juste le temps de quelques paragraphes, mais j'ai été réellement dans l'histoire qu'avec Octobre. D'un autre côté, je n'entre directement dans un texte qu'une fois sur deux ; l'autre fois, il me faut quelques lignes, paragraphes ou pages pour le faire, ce qui n'empêche pas la qualité d'être là.
Un détail qui m'a interloqué tout du long : dès qu'il y a besoin d'un meurtre, un personnage débarque comme un fleur dans les 5 secondes. Moi qui imaginais cette demeure dans un coin paumé plus ou moins éloigné de toute vie, à part celles de squatteurs qui recherchent justement un coin tranquille, ça m'a paru étrange. Ou alors j'ai mal imaginé et la maison est en fait en plein centre-ville, comme le suppose d'ailleurs la mère qui ressort du monoprix (mais alors, on devrait quand même entendre les meurtres aux alentours, ou enquêter sur des disparitions dont des témoins ont vu les victimes dans le coin). Ou alors la maison, ou la chose dans la maison, s'arrange pour que le monde détourne les yeux d'elle et que personne ne se pose de questions sur ces disparitions. Ou alors cette même chose attire les victimes en temps voulu dans les parages. Bref, il y a pas mal d'explications possibles mais ça m'a un peu déconcerté, cette facilité avec laquelle les victimes semblent se livrer tel un colissimo à la maison, et celle avec laquelle les meurtres semblent être possibles sans plus de conséquences judiciaires.
Ca pourrait tenir en quelques détails d'ailleurs : une phrase sur l'influence que la maison semble avoir sur la population alentour, une affiche de recherche de personnes disparues avec la photo d'un des sacrifiés dessus que l'héroine repère dans une rue, etc.
Dernier point où je vais faire mon chieur : la fin est bien trouvée mais je m'attendais à quelque chose d'encore plus noir et dérangeant. Par exemple, tout fonctionne, elle tue une dernière victime lambda, s'enfuit, la police ne la retrouve jamais, bref tout est bien, tout est beau. Et aux 3 ans de sa fille, elle meurt à nouveau de la même façon que la première fois. La maison a promis de lui rendre sa fille, c'est ce qu'elle a fait, elle l'a rendu dans l'état exact de la 1ere fois.
C'est évidemment une simple suggestion, la fin à laquelle j'ai pensé dans les derniers passages en fait, quand il est fait mention de la mort de sa fille. Peut-être que du coup, ç'aurait été une fin plus attendue par des lecteurs et moins surprenante aussi.
Bref, je me suis longuement attardé sur les 3 détails qui m'ont un peu gênés, mais dans l'état, ça a quand même été une très bonne lecture. Et pour ma 1ere lecture dans ce concours, ça commence fort : ambiance sordide et bien rendue, personnages bien construits et bon rythme avec des victimes variées et réfléchies plus qu'en tant que simple sacrifice. D'ailleurs, en y pensant comme ça, je me dis même qu'il ne manque qu'une durée plus longue et de l'horreur un peu plus détaillée pour en faire un Trash des plus sympathiques.
Le niveau de ce concours promet si les autres textes sont de la même trempe en tout cas !
En vrac, le thème est totalement respecté, et dans plus d'un sens du terme en plus. L'histoire est en effet assez glauque ; je n'ai pas ressenti de malaise particulier à la lire mais c'est sans doute parce que je m'attendais justement à un texte dérangeant, j'étais paré. Il y a aussi que les détails sordides sont rarement montrés avec insistance, on explique juste l'essentiel mais on évite de trop plonger dedans ; sans doute justement parce que tu devais déjà faire avec ton malaise à l'écriture sans en plus en rajouter une couche.
L'idée de l'entité dans le mur est superbe et j'adore les descriptions que tu en as fait, très visuelles grâce aux peintures mais on ignore quand même tout de cette chose et de sa vraie forme, un paradoxe que j'aime assez. D'autant plus qu'on peut toujours voir ça comme le délire d'un démente dans une maison délabrée mais tout ce qu'il y a de plus normale.
Dans les points moins attrayants, le début m'a paru un peu flou. Ca a pas duré, juste le temps de quelques paragraphes, mais j'ai été réellement dans l'histoire qu'avec Octobre. D'un autre côté, je n'entre directement dans un texte qu'une fois sur deux ; l'autre fois, il me faut quelques lignes, paragraphes ou pages pour le faire, ce qui n'empêche pas la qualité d'être là.
Un détail qui m'a interloqué tout du long : dès qu'il y a besoin d'un meurtre, un personnage débarque comme un fleur dans les 5 secondes. Moi qui imaginais cette demeure dans un coin paumé plus ou moins éloigné de toute vie, à part celles de squatteurs qui recherchent justement un coin tranquille, ça m'a paru étrange. Ou alors j'ai mal imaginé et la maison est en fait en plein centre-ville, comme le suppose d'ailleurs la mère qui ressort du monoprix (mais alors, on devrait quand même entendre les meurtres aux alentours, ou enquêter sur des disparitions dont des témoins ont vu les victimes dans le coin). Ou alors la maison, ou la chose dans la maison, s'arrange pour que le monde détourne les yeux d'elle et que personne ne se pose de questions sur ces disparitions. Ou alors cette même chose attire les victimes en temps voulu dans les parages. Bref, il y a pas mal d'explications possibles mais ça m'a un peu déconcerté, cette facilité avec laquelle les victimes semblent se livrer tel un colissimo à la maison, et celle avec laquelle les meurtres semblent être possibles sans plus de conséquences judiciaires.
Ca pourrait tenir en quelques détails d'ailleurs : une phrase sur l'influence que la maison semble avoir sur la population alentour, une affiche de recherche de personnes disparues avec la photo d'un des sacrifiés dessus que l'héroine repère dans une rue, etc.
Dernier point où je vais faire mon chieur : la fin est bien trouvée mais je m'attendais à quelque chose d'encore plus noir et dérangeant. Par exemple, tout fonctionne, elle tue une dernière victime lambda, s'enfuit, la police ne la retrouve jamais, bref tout est bien, tout est beau. Et aux 3 ans de sa fille, elle meurt à nouveau de la même façon que la première fois. La maison a promis de lui rendre sa fille, c'est ce qu'elle a fait, elle l'a rendu dans l'état exact de la 1ere fois.
C'est évidemment une simple suggestion, la fin à laquelle j'ai pensé dans les derniers passages en fait, quand il est fait mention de la mort de sa fille. Peut-être que du coup, ç'aurait été une fin plus attendue par des lecteurs et moins surprenante aussi.
Bref, je me suis longuement attardé sur les 3 détails qui m'ont un peu gênés, mais dans l'état, ça a quand même été une très bonne lecture. Et pour ma 1ere lecture dans ce concours, ça commence fort : ambiance sordide et bien rendue, personnages bien construits et bon rythme avec des victimes variées et réfléchies plus qu'en tant que simple sacrifice. D'ailleurs, en y pensant comme ça, je me dis même qu'il ne manque qu'une durée plus longue et de l'horreur un peu plus détaillée pour en faire un Trash des plus sympathiques.
Le niveau de ce concours promet si les autres textes sont de la même trempe en tout cas !
Re: La bouche dans le mur
Merci Murphy!
Je situerais plutôt la maison vers un centre-ville: il existe des maison abandonnées dans les centre-villes. Mais elle se trouve dans une petite rue peu fréquentée.
Ça, par contre, je l'ai dit en passant:
Bien sûr, ceci n'est qu'une explication si on adopte la thèse "surnaturelle", pas celle de la folie.
Merci encore.
- Spoiler:
- Pour la fin, en fait, j'ai vu ça comme ça, comme "le karma de Marcie", en quelque sorte. Elle finit comme elle a fait aux autres, et quel avenir aurait-elle eu après tout ça?
Je situerais plutôt la maison vers un centre-ville: il existe des maison abandonnées dans les centre-villes. Mais elle se trouve dans une petite rue peu fréquentée.
Ou alors la maison, ou la chose dans la maison, s'arrange pour que le monde détourne les yeux d'elle et que personne ne se pose de questions sur ces disparitions. Ou alors cette même chose attire les victimes en temps voulu dans les parages.
Ça, par contre, je l'ai dit en passant:
Au pied de la fresque, encadrant le portrait de Nina, la montre Diesel du géniteur, la lampe-torche de l'explorateur urbain attiré dans ces lieux en septembre (C'était la bouche qui les appelait, elle le savait, désormais),
Le rituel devenait d'une banalité sordide: au signal de "la chose", descendre l'escalier, repérer la victime, l'attirer à l'intérieur, la tuer et la jeter dans le trou
Bien sûr, ceci n'est qu'une explication si on adopte la thèse "surnaturelle", pas celle de la folie.
Merci encore.
Dernière édition par Paladin le Lun 4 Avr 2016 - 18:25, édité 1 fois
Re: La bouche dans le mur
En effet, j'ai du avoir un moment de déconnexion cérébrale au moment de mon commentaire parce que je me souviens clairement, à présent, de l'énumération des "trophées" et donc du fait que la bouche les appelle. J'ai rien dit du coup.
Re: La bouche dans le mur
Un bon texte, vraiment. Un peu linéaire ? Possible, mais ça ne m'a pas gêné puisqu'il m'a pris dans ses filets. Je ne le trouve pas hyper dérangeant par contre (oui, ça doit venir de mon habitude du trash), les meurtres étant presque survolés, ils me touchent moins. Mais le personnage de Marcie lui me touche, elle est réussie dans sa détresse et son désir absolu et obsessionnel de retrouver sa petite fille. La fin, j'avais songé comme Murphy au retour de la gamine et puis paf ! nouvelle mort à trois ans. Plus horrible, plus attendu peut-être. Celle que tu as choisie, je m'y attendais moins, mais je trouve un peu dommage son sacrifice ultime, même si je le comprends. Sa fille étant enfin de retour, elle n'a plus le courage d'un nouveau meurtre.
Niveau coquilles, ça a été signalé, je rajouterais aussi des erreurs de typographie. Un signe de ponctuation double (point d'interrogation, d'exclamation, point-virgule, deux points) demande un espace avant et un espace après tout comme les tirets d'incise.
Une très bonne participation.
Niveau coquilles, ça a été signalé, je rajouterais aussi des erreurs de typographie. Un signe de ponctuation double (point d'interrogation, d'exclamation, point-virgule, deux points) demande un espace avant et un espace après tout comme les tirets d'incise.
Une très bonne participation.
Re: La bouche dans le mur
Merci Catherine!
Quand je parlais de "dérangeant", je pensais plus au contenu qu'à la forme. D'ailleurs je pense que j'en aurais fait plus
J'ai toujours l'idée de m'essayer au trash, tout en sachant que ce n'est pas du tout mon style. Mais qui sait, en essayant...
Quand je parlais de "dérangeant", je pensais plus au contenu qu'à la forme. D'ailleurs je pense que j'en aurais fait plus
- Spoiler:
- sur le meurtre de l'enfant,
J'ai toujours l'idée de m'essayer au trash, tout en sachant que ce n'est pas du tout mon style. Mais qui sait, en essayant...
Re: La bouche dans le mur
Un texte qui m'a happée dès le début. La maison vide, les peintures, la bouche donne une ambiance morbide très réussie. La quête de Marcie si désespérée m'a touchée et j'aurais aimé que tout rentre dans l'ordre. Ça m'aurait paru plus "logique".
Sinon, j'ai trouvé la structure du récit avec le rituel, les meurtres un peu répétitive. Mais c'est tout à fait en adéquation avec l'histoire que tu racontes.
Donc, très bien et parfaitement dans le thème
Sinon, j'ai trouvé la structure du récit avec le rituel, les meurtres un peu répétitive. Mais c'est tout à fait en adéquation avec l'histoire que tu racontes.
Donc, très bien et parfaitement dans le thème
Re: La bouche dans le mur
J'ai tenté de rendre la suite de meurtres rituels la moins répétitive possible en insistant juste sur ceux particuliers:
Par contre, je ne vois pas ce que tu appelles "tout rentrer dans l'ordre", vu le contexte, et en quoi ce serait logique?
- Spoiler:
- le "géniteur"de l'enfant, les deux punks à chien (sans chiens pour ne pas compliquer encore la scène) celui de son amie proche, de l'enfant et de sa mère (accompli lui par "compassion" , pour ne pas que la mère vive la même chose qu'elle, mais qui est plus difficile à accomplir)
Par contre, je ne vois pas ce que tu appelles "tout rentrer dans l'ordre", vu le contexte, et en quoi ce serait logique?
Re: La bouche dans le mur
C'est à dire que Marcie voulait retrouver sa fille, Nina. Le nouveau bébé la remplace et j'attendais une fin plus "heureuse", c'est à dire qu'elle tue une dernière fois pour vivre avec son bébé. Une fin plus conforme avec le désir de cette mère. Plus logique dans le sens où c'est ce qu'elle souhaitait en se conformant au dictat de La Bouche... Avec tous les sacrifices effectués, elle ne gagne rien, elle ! Marcie n'obtient qu'une partie de ce qu'elle envisageait. Voilà pourquoi j'ai écrit "que tout rentre dans l'ordre" (peu clair, j'avoue) et ce serait plus logique car en conformité avec le désir de Marcie.
Re: La bouche dans le mur
J'ai beaucoup aimé.
Alors, la fin ?
Aux yeux de certains, elle pourrait ressembler à une morale.
L' héroïne est punie
ou plutôt elle se rachète en refusant de sacrifier sa fille? En tout cas , un ton prenant et bien glauque.
j'aime bien la trouvaille des trophées.
Alors, la fin ?
Aux yeux de certains, elle pourrait ressembler à une morale.
L' héroïne est punie
ou plutôt elle se rachète en refusant de sacrifier sa fille? En tout cas , un ton prenant et bien glauque.
j'aime bien la trouvaille des trophées.
ranulf- Apprenti égorgeur
- Messages : 80
Date d'inscription : 06/10/2015
Age : 68
Re: La bouche dans le mur
Françoise:
La fin que tu proposes serait vraiment linéaire, pour le coup, aucun rebondissements, aucune surprise (Même relative) les choses arrivent comme prévu.
C'est au départ un marché de dupe, mais de plus elle n'est pas allée jusqu'au bout du marché en n'accomplissant pas le dernier sacrifice, qu'elle sera poussée à remplacer par le sien.
De plus, ce que tu proposes, c'est une "happy end" en complète rupture avec le ton noir de l'ensemble, donc, franchement, je ne crois pas que cette fin -là aurait convenu!
Ranulf:
Je ne vois pas la fin comme une morale, dans le sens d'une punition ou d'une rédemption, mais plus comme l’aboutissement logique d'un enchaînement fatal. Merci de ton commentaire, et je suis content que tu aies aimé.
La fin que tu proposes serait vraiment linéaire, pour le coup, aucun rebondissements, aucune surprise (Même relative) les choses arrivent comme prévu.
Plus logique dans le sens où c'est ce qu'elle souhaitait en se conformant au dictat de La Bouche... Avec tous les sacrifices effectués, elle ne gagne rien
C'est au départ un marché de dupe, mais de plus elle n'est pas allée jusqu'au bout du marché en n'accomplissant pas le dernier sacrifice, qu'elle sera poussée à remplacer par le sien.
De plus, ce que tu proposes, c'est une "happy end" en complète rupture avec le ton noir de l'ensemble, donc, franchement, je ne crois pas que cette fin -là aurait convenu!
Ranulf:
Je ne vois pas la fin comme une morale, dans le sens d'une punition ou d'une rédemption, mais plus comme l’aboutissement logique d'un enchaînement fatal. Merci de ton commentaire, et je suis content que tu aies aimé.
Re: La bouche dans le mur
Salut Paladin !
Bon, de là où je me trouve dans ma lecture des textes du concours, le tiens est celui qui colle le plus au thème. On y retrouve, le côté mystique, le rituel, la mort d'un innocent, et le bénéfice espéré. C'est parfait.
Quelques points noirs cependant : des coquilles; des dialogues parfois un peu flous quant à qui parle; du subjonctif présent au lieu de l'imparfait (je suis ptet le seul que ça gène, mais je le supporte de moins en moins); un rythme un peu monotone.
J'ai beaucoup aimé l'idée de cette maison maléfique et de ces graphes.
Un bonne participation, Paladin !
Bon, de là où je me trouve dans ma lecture des textes du concours, le tiens est celui qui colle le plus au thème. On y retrouve, le côté mystique, le rituel, la mort d'un innocent, et le bénéfice espéré. C'est parfait.
Quelques points noirs cependant : des coquilles; des dialogues parfois un peu flous quant à qui parle; du subjonctif présent au lieu de l'imparfait (je suis ptet le seul que ça gène, mais je le supporte de moins en moins); un rythme un peu monotone.
J'ai beaucoup aimé l'idée de cette maison maléfique et de ces graphes.
Un bonne participation, Paladin !
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
- Messages : 1307
Date d'inscription : 27/03/2014
Age : 41
Localisation : Montarroi
Re: La bouche dans le mur
Très glauque mais excellent !
Et je n'ai pas du tout vu venir la fin
Et bien sûr comme j'étais bien immergée dans ton histoire, je n'ai rien vu d'autres. Des coquilles ah ? rien vu... Un détail foireux ? Où ça ?
Bon comme je suppose que d'autres petits camarades auront déjà pointé là-dessus, je vais rester sur mon impression : un grand plaisir de lecture ! Autrefois je me serais demandée si j'étais pas zinzin d'aimer ce genre de chose, mais j'ai beaucoup apprécié. Encore un très bon texte Paladin
Et je n'ai pas du tout vu venir la fin
- Spoiler:
- J'ai pensé un instant qu'elle allait trucider du pompier et je me suis demandée comme elle allait y parvenir vu son état
Et bien sûr comme j'étais bien immergée dans ton histoire, je n'ai rien vu d'autres. Des coquilles ah ? rien vu... Un détail foireux ? Où ça ?
Bon comme je suppose que d'autres petits camarades auront déjà pointé là-dessus, je vais rester sur mon impression : un grand plaisir de lecture ! Autrefois je me serais demandée si j'étais pas zinzin d'aimer ce genre de chose, mais j'ai beaucoup apprécié. Encore un très bon texte Paladin
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