PP pépie des pépins.

Juste un post sur les très très courtes histoires en 6 mots à la Hemingway ("A vendre chaussures d'enfants jamais portées.") et j'écris des pépins plus conséquents :

Made in PP :

La poule infanticide aimait les omelettes.

Pépie de pie, pipi de lapin.  

La chimère sceptique niait son existence.

Le croquemitaine pédophobe mourut de faim.

Chat échaudé devrait acheter un thermomètre.

Bébé vole comme un fœtus de paille.

Le chien retardataire rentrera toutou tard.

Lune argentée fait soupirer les banquiers.

Chat profiteur retombe sur ses potes.

Amour toujours contre haine tout nuit.

Le chat obsédé avait neuf vits.

Et j'arrête là, car "Plumitive mal inspirée chagrine les lettrés."  

Made in Similien :

— Papier, svp ! — Pour l'imprimante ? — Aux toilettes !

Demain, 9h00, on baille simultanément. Deal ?

Jouer à tache-tache ? Tu te salirais !

L'Indien fait la file au supermarché.

Vends appareil de téléportation. Livraison gratuite.

Mallarmé n'avait pas la moindre chance...

L'infâme vend la mèche aux terroristes.

C'est un épistolier fier de lettres.

Regarde cette allumeuse en bas grésille !

Je me suis douché de bonheur.

Battons l'enfer tant qu'il est chaud.

Vends lettres d'amour, en-têtes laissées blanches.

J'adore

Merciiiii ! C'est beaucoup plus difficile qu'il n'y paraît !

J'aime, et particulièrement "La poule infanticide" et "Le croquemitaine pédophobe"

Oui, les gnagna bidulophobes ou trucophiles, ça permet vraiment d'imaginer des récits entiers en peu de mots et par des combinaisons croquignolettes.
Bon, comme le public est en délire (oui, vous pouvez être en délire à deux), je continuerai sur cette lancée, mais en éditant mon premier message histoire de ne pas prendre trop de place.

Nous sommes désormais trois à apprécier tes courtes histoires !!!!

Quatre !

Une vraie pépinière ! Vous êtes choux.

Sympa. Je m'étais aussi intéressé à cette forme, il y a quelques années. Voici mes moins mauvaises histoires en six mots :


— Papier, svp ! — Pour l'imprimante ? — Aux toilettes !

Demain, 9h00, on baille simultanément. Deal ?

Jouer à tache-tache ? Tu te salirais !

L'Indien fait la file au supermarché.

Vends appareil de téléportation. Livraison gratuite.

Mallarmé n'avait pas la moindre chance...

L'infâme vend la mèche aux terroristes.

C'est un épistolier fier de lettres.

Regarde cette allumeuse en bas grésille !

Je me suis douché de bonheur.

Battons l'enfer tant qu'il est chaud.

Vends lettres d'amour, en-têtes laissées blanches.

Héhéhé ! Y en a, en effet qui sont excellentes (Mallarmé, les bas grésilles...)

Très bien ces petits exercices ! Je suis aussi admirative de Plumitive que de Similien... Encore !

Excellentes pour la plupart, Similien ! Les bas grésillent, La mèche aux terroristes, et l'épistolier sont mes préférées !

C'est que c'est vachement dur à faire ces trucs-là ! Faut avoir un sens de la concision et un esprit aiguisés, en plus d'être branchés sur les jeux de mots ! Moi, je n'y arrive pas...

Bises,
Eimelle

Merci. C'est pas évident mais, quand on s'y met régulièrement, ça vient encore facilement. Il y avait un site communautaire sympa pour instaurer cette dynamique, mais il a visiblement fermé : www.6mots.com

Je trouve en fait que, les jeux de mots, c'est la solution de facilité. Écrire un texte de six mots qui soit réellement narratif (comme celui de Hemingway), ça, c'est un challenge !

Une autre extraordinaire quoique un peu plus longue, de l'écrivain guatémaltèque Augusto Monterroso :

« Cuando despertó, el dinosaurio todavía estaba allí. »
En français : « Quand il se réveilla, le dinosaure était encore là. »
Que de voies interprétatives possibles !

L'auteur Jacques Fuentealba, avec qui j'ai suivi des ateliers sur la micronouvelle, a sorti exactement le même exemple. Tu le connais, toi aussi ? Pour ceux que ça intéresse, voici un gros dossier en 3 parties sur les short-short stories par ce passionné (je suis citée dans la deuxième partie, héhéhé) :
http://espacescomprises.com/micronouvelle01/

Tout cela est excellent. Si je n'avais le cerveau déconnecté par la fatigue, je m'y essaierais. Plus tard.