Annus apocalypsis

D'autant plus que les "critiques" faites à Didier me paraissent légitimes, nuancées et sans animosité. On est globalement tous d'accord pour dire que son histoire est écrite impeccablement, ça n'empêche pas que beaucoup l'ont trouvé plutôt convenue. Il n'y a là rien de méchant ou gratuit.
D'autant plus qu'il s'agit là du prologue d'une histoire plus longue, de ses aveux mêmes. Il est donc totalement logique qu'en l'état, on dise qu'il manque quelque chose (puisque c'est le cas, il manque la suite, qu'on va maintenant lui réclamer avec insistance jusqu'à ce qu'elle voit le jour d'ailleurs ).

Didier, comme tout écrivain d'ailleurs, ne peut pas frôler la perfection à chacune de ses histoires non plus, il faut bien que certaines plaisent moins. Et le fait de le dire les rares fois où c'est le cas (c'est pour moi la 1ere fois il me semble) prouve justement que c'est pas du vent quand on l’encense sur d'autres de ses textes.

Bon ce n'était qu'un avis perso sur l'écriture en général.
En ce qui concerne le texte de Didier, comme il l'a expliqué ce n'est qu'une entrée en matière. Mais j'avoue avoir lu ce texte d'une traite et être entrée dans le sujet. Quand j'ai évoqué les critiques, les écritoriens n'étaient pas forcément dans la ligne de mire. L'écriture reste un art difficile mais ô combien salvateur. Désolée pour la mauvaise interprétation. Effectivement c'était un peu vague.

Merci Anouk.
Je prends tout, les critiques comme les félicitations. Mais j'ai toujours peur de ne pas mériter les félicitations parce qu'on peut toujours faire mieux, et je mérite les critiques parce qu'on peut toujours faire mieux aussi.

Ce n'est pas un mauvais texte... J'aime bien les suppositions autour de l'enfer évoquées à la fin. Le reste est un peu trop classique dans le thème, surtout avec ce qui a été fait par "the walking dead".

En fait, ça n'offre pas suffisamment de matière à montrer de l'originalité, je pense !

Au début, j'ai cru à quelque chose comme une invasion massive de "migrants" (thème encore à traiter), mais non, ce n'est qu'un nouveau retour des morts-vivants, bien emballé mais peu original.
Restent la trouvaille fort craquante du "casse-noix" et cette phrase : "Y a pas de monstres au cuir rouge avec des cornes, y a que nous,... des morts qui marchent", qui, à elle seule, mériterait de passer à la postérité.
Même rien que pour le style, te lire reste un plaisir.

Merci Jack, mais de la postérité, surtout pas lorsque je me rends compte seulement maintenant que "y'a que nous, des morts qui marchent" ça fait des walking dead
Originalité zéro. Où avais-je la tête ?
J'ai honte...

Les défauts ayant déjà été relevés par mes camarades de plume, je me contenterai de dire que j'ai une fois de plus été immergée dans ton texte, et que j'aime bien la fin. Il s'y passe rien de folichon, mais je sais pas, j'aime bien. Super utile, comme commentaire, hein ? Faudra pourtant t'en contenter

Salut Didier,
Avec toi s'achève ma lecture des textes pour le concours et débute la difficile tâche du classement ! Pour ce qui est de ton texte, il est bien écrit mais je ne sais pas... Je pense que tu devais peut-être manquer d'inspiration sur ce coup-là ! Les histoires de Zombies ne me dérangent pas, bien au contraire mais ici il ne se passe pas grand-chose. L'histoire tient uniquement aux souvenirs et aux propos du narrateur, ce qui fait que l'on manque de quelque chose. D'une histoire en fait ! Pour dire les choses autrement, je ne vois pas tes dernières phrases comme une fin mais plutôt comme un début. La fin d'un prologue ou quelque chose du genre. Je ne sais pas si je suis très clair...

Un bon texte, influencé probablement par World War Z — y a pire comme référence — et porté par ton style habituel, toujours aussi fluide, direct, efficace.

Quelques critiques ont été formulées sur un manque de ressenti, une distanciation vis-à-vis du narrateur ; compte tenu des limites imposées par le concours, il aurait été périlleux de livrer une étude de personnage complète et tu t’es bien débrouillé pour donner vie à un archétype de survivant crédible.

J’imagine aussi qu’il y a une forme de lassitude vis-à-vis des récits de zombies, ici comme ailleurs, contribuant à déconsidérer les textes s’attaquant au thème. Mais quand c’est bien écrit, y a pas de honte à prendre son pied. ^^

Je sais pas pourquoi, mais subitement m'est venue l'envie de lire la plume de Didier. Et j'ai pris un texte au pif, espérant y trouver une bonne surprise : c'en est une !
Quand même le thème n'a rien d'original il est bien traité et le style est toujours aussi bon. Des images fortes, de la fluidité et une plume toujours aussi efficace. Ce texte ne révolutionne rien, mais il fait très bien le job. Et d'après ce que j'ai pu en juger, le thème de l'enfer est bien respecté.
Nice work !

M'en vais aller fouiner un peu à la recherche d'autres petites perles