Le Diable est en nous
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Hors-série N°3 : L'enfer
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Le Diable est en nous
Bonjour à tous,
Particulièrement stressée ces temps-ci, j'avais besoin d'évacuer. Je l'ai fait avec ce texte, qui vaut ce qu'il vaut, l'important pour moi était qu'il me permette de "lâcher-prise", et de ce côté-là, il a fait son job !
Rien de bien recherché donc, c'est un texte écrit rapidement, comme exutoire. Je n'aurai rien le temps de faire de mieux.
Bises,
Eimelle
Je vous le soumets donc.
Titre : Le Diable est en nous
Genre : fantastique
Nombre de signe : 4965
Pas un bruit. Mais un souffle, un murmure. Jeff regarde autour de lui. Son voisin dort paisiblement à ses côtés. Enfin, du mieux qu’il soit possible de dormir paisiblement dans un hôpital psychiatrique. Mais Jeff sait qu’il Le cherche.
Et soudain, Il apparaît. Le Diable. Jeff hurle à s’en écorcher les poumons.
Un haro de lumière se crée autour de lui, qui lui arrache les yeux. Les voix murmurent, complotent de partout. On lui fait avaler de force un médicament. Il tente d’expliquer ce qu’il a vu. On le fait taire. Ce n’est rien, lui réplique-t-on, en lui faisant prendre ses gélules. L’infirmier sourit. Toujours là à me reluquer, pense Jeff.
Puis la lumière s’éteint. Jeff se rendort peu à peu. Le médicament agit, indépendamment de sa volonté. Un sommeil artificiel, pour ne pas voir. Pour ne pas s’apercevoir que du fond de la chambre, derrière la chaise, Ils le fixent. Ces deux petits yeux jaunes…
Le lendemain matin, Jeff avale goulument son petit déjeuner. On hurle encore dans la pièce à côté. Un enfant, un adolescent du moins - Mathias. Jeff se surprend à trembler. L’infirmier s’agenouille alors à sa hauteur :
_Tu vas bien ?
Jeff ne répond pas. Il se contente de hausser les épaules.
_Qu’est-ce qu’on lui fait ?
L’infirmier lui présente sa boite des médicaments du matin, et l’ouvre délicatement.
_Il a fait une crise. Il en fait beaucoup, tu sais, en ce moment.
Jeff déglutit. La révolte succède à l’apathie.
_Alors vous l’attachez, c’est ça ? Vous le mettez en salle d’isolement, tout seul, comme un… Comme un damné ?
En colère, il attrape un verre et le jette contre les murs. L’infirmier lui attrape fermement le bras. Le contact lui brûle, la pièce semble en flammes. D’autres bras arrivent à la rescousse, qui l’agrippent, et qui l’emmènent bientôt. Enfer, toujours. Il recommence.
Sur son lit, pour calmer la douleur de la camisole, Jeff tente de se détendre. De retenir les cris qui lui sortent de la gorge. Pas facile. Il entend le petit Mathias pleurer doucement dans sa chambre à côté. Un gamin d’à peine 12 ans. Qui lui rappelle son frère.
Une lueur rouge virevolte au plafond. Pas encore, pas Lui. Son cœur bat. Toujours plus fort. Un objet rougeâtre attire son regard. Une boîte à musique. Avec une diablesse comme danseuse.
L’infirmier frappe à sa porte. Mathias soupire. De soulagement cette fois. L’homme entre, s’assoit à côté de lui. Il le contemple un instant.
_Fichez le camp, lance Jeff, pour le principe.
L’infirmer sourit. Il attrape la boîte à musique, la remonte, et la pose sur le buste de Jeff.
_Tu as besoin d’en parler, n’est-ce pas ?
Les yeux de Jeff sont figés sur la danseuse, qui tourne et tourne sans cesse. Mouvement perpétuel.
_Et de quoi j’aurais besoin de parler ? Ronchonne-t-il en fixant toujours le jouet des yeux.
-Je ne sais pas.
_De mon oncle ? C’est de ça dont vous voulez parler ?
La vision de l’adolescent se floute. La chaleur de la pièce augmente encore.
_Mon oncle ne sera bientôt plus, il va disparaître.
_Pas disparaître, reprend l’infirmier. Il va seulement être jugé pour ce qu’il a fait.
_Et pourquoi j’aurais besoin de parler de lui, maintenant ? grommelle Jeff.
L’infirmier continue de sourire. Machiavélique, se plaît à penser l’adolescent. Il sait bien, lui, pourquoi il ne veut pas parler de son oncle.
_Demain, on aura besoin de ton témoignage au tribunal.
L’adolescent retient sa respiration.
_Mon oncle va aller en Enfer, n’est-ce pas ?
L’infirmier attrape le jouet musical. Et le remonte. Jeff tourne la tête pour l’observer, au prix d’une douleur lombaire intense.
_Tu peux le penser si ça te fait du bien.
Jeff suffoque. Deux cornes apparaissent à la fenêtre. Je vais mourir, là, maintenant, dans cet hôpital piteux, pense-t-il. Mon âme va Lui revenir.
_Où est Mathias ?
_A côté.
_Je peux le voir ?
_ Quand tu iras mieux.
L’infirmier repose le jouet sur son meuble.
_Il ressemble à mon frère, lâche Jeff, les yeux grands ouverts vers le plafond.
_Mathias ?
_Oui.
L’infirmier remonte la couverture sur l’adolescent, qui ferme les yeux et se pince les lèvres.
Allez, vas-y. Prends-moi toi aussi. Emmène-moi là-bas, où tu connais si bien, pense-t-il. Mais il entend la porte s’ouvrir. Il ouvre alors les yeux.
_Thierry. Je ne veux pas aller en Enfer, moi aussi !
Ses larmes coulent en masse sur l’oreiller. Sincères. Terrorisées. L’infirmier se retourne.
_Et pourquoi tu irais en Enfer ?
Il ferme la porte. Le Diable festoie au milieu de la chambre.
_Je vais y aller, pleure l’adolescent. J’en suis sûr. Avec lui.
_Pourquoi tu dis cela ?
L’adolescent se sent pris de vertiges, de nausées. Va-t’en Satan ! Va-t’en ! se répète-t-il en boucle. Puis il inspire profondément.
_Parce que… Parce que tout ce que mon oncle m’a fait, je l’ai fait à mon petit frère.
Thierry. ne répond rien. Il dévisage à présent l’adolescent, livide. L’adolescent soupire. Et se retourne, très clame, vers l’infirmier.
_Vous pourrez dire au Diable que je suis désolé ?
Particulièrement stressée ces temps-ci, j'avais besoin d'évacuer. Je l'ai fait avec ce texte, qui vaut ce qu'il vaut, l'important pour moi était qu'il me permette de "lâcher-prise", et de ce côté-là, il a fait son job !
Rien de bien recherché donc, c'est un texte écrit rapidement, comme exutoire. Je n'aurai rien le temps de faire de mieux.
Bises,
Eimelle
Je vous le soumets donc.
Titre : Le Diable est en nous
Genre : fantastique
Nombre de signe : 4965
Pas un bruit. Mais un souffle, un murmure. Jeff regarde autour de lui. Son voisin dort paisiblement à ses côtés. Enfin, du mieux qu’il soit possible de dormir paisiblement dans un hôpital psychiatrique. Mais Jeff sait qu’il Le cherche.
Et soudain, Il apparaît. Le Diable. Jeff hurle à s’en écorcher les poumons.
Un haro de lumière se crée autour de lui, qui lui arrache les yeux. Les voix murmurent, complotent de partout. On lui fait avaler de force un médicament. Il tente d’expliquer ce qu’il a vu. On le fait taire. Ce n’est rien, lui réplique-t-on, en lui faisant prendre ses gélules. L’infirmier sourit. Toujours là à me reluquer, pense Jeff.
Puis la lumière s’éteint. Jeff se rendort peu à peu. Le médicament agit, indépendamment de sa volonté. Un sommeil artificiel, pour ne pas voir. Pour ne pas s’apercevoir que du fond de la chambre, derrière la chaise, Ils le fixent. Ces deux petits yeux jaunes…
Le lendemain matin, Jeff avale goulument son petit déjeuner. On hurle encore dans la pièce à côté. Un enfant, un adolescent du moins - Mathias. Jeff se surprend à trembler. L’infirmier s’agenouille alors à sa hauteur :
_Tu vas bien ?
Jeff ne répond pas. Il se contente de hausser les épaules.
_Qu’est-ce qu’on lui fait ?
L’infirmier lui présente sa boite des médicaments du matin, et l’ouvre délicatement.
_Il a fait une crise. Il en fait beaucoup, tu sais, en ce moment.
Jeff déglutit. La révolte succède à l’apathie.
_Alors vous l’attachez, c’est ça ? Vous le mettez en salle d’isolement, tout seul, comme un… Comme un damné ?
En colère, il attrape un verre et le jette contre les murs. L’infirmier lui attrape fermement le bras. Le contact lui brûle, la pièce semble en flammes. D’autres bras arrivent à la rescousse, qui l’agrippent, et qui l’emmènent bientôt. Enfer, toujours. Il recommence.
Sur son lit, pour calmer la douleur de la camisole, Jeff tente de se détendre. De retenir les cris qui lui sortent de la gorge. Pas facile. Il entend le petit Mathias pleurer doucement dans sa chambre à côté. Un gamin d’à peine 12 ans. Qui lui rappelle son frère.
Une lueur rouge virevolte au plafond. Pas encore, pas Lui. Son cœur bat. Toujours plus fort. Un objet rougeâtre attire son regard. Une boîte à musique. Avec une diablesse comme danseuse.
L’infirmier frappe à sa porte. Mathias soupire. De soulagement cette fois. L’homme entre, s’assoit à côté de lui. Il le contemple un instant.
_Fichez le camp, lance Jeff, pour le principe.
L’infirmer sourit. Il attrape la boîte à musique, la remonte, et la pose sur le buste de Jeff.
_Tu as besoin d’en parler, n’est-ce pas ?
Les yeux de Jeff sont figés sur la danseuse, qui tourne et tourne sans cesse. Mouvement perpétuel.
_Et de quoi j’aurais besoin de parler ? Ronchonne-t-il en fixant toujours le jouet des yeux.
-Je ne sais pas.
_De mon oncle ? C’est de ça dont vous voulez parler ?
La vision de l’adolescent se floute. La chaleur de la pièce augmente encore.
_Mon oncle ne sera bientôt plus, il va disparaître.
_Pas disparaître, reprend l’infirmier. Il va seulement être jugé pour ce qu’il a fait.
_Et pourquoi j’aurais besoin de parler de lui, maintenant ? grommelle Jeff.
L’infirmier continue de sourire. Machiavélique, se plaît à penser l’adolescent. Il sait bien, lui, pourquoi il ne veut pas parler de son oncle.
_Demain, on aura besoin de ton témoignage au tribunal.
L’adolescent retient sa respiration.
_Mon oncle va aller en Enfer, n’est-ce pas ?
L’infirmier attrape le jouet musical. Et le remonte. Jeff tourne la tête pour l’observer, au prix d’une douleur lombaire intense.
_Tu peux le penser si ça te fait du bien.
Jeff suffoque. Deux cornes apparaissent à la fenêtre. Je vais mourir, là, maintenant, dans cet hôpital piteux, pense-t-il. Mon âme va Lui revenir.
_Où est Mathias ?
_A côté.
_Je peux le voir ?
_ Quand tu iras mieux.
L’infirmier repose le jouet sur son meuble.
_Il ressemble à mon frère, lâche Jeff, les yeux grands ouverts vers le plafond.
_Mathias ?
_Oui.
L’infirmier remonte la couverture sur l’adolescent, qui ferme les yeux et se pince les lèvres.
Allez, vas-y. Prends-moi toi aussi. Emmène-moi là-bas, où tu connais si bien, pense-t-il. Mais il entend la porte s’ouvrir. Il ouvre alors les yeux.
_Thierry. Je ne veux pas aller en Enfer, moi aussi !
Ses larmes coulent en masse sur l’oreiller. Sincères. Terrorisées. L’infirmier se retourne.
_Et pourquoi tu irais en Enfer ?
Il ferme la porte. Le Diable festoie au milieu de la chambre.
_Je vais y aller, pleure l’adolescent. J’en suis sûr. Avec lui.
_Pourquoi tu dis cela ?
L’adolescent se sent pris de vertiges, de nausées. Va-t’en Satan ! Va-t’en ! se répète-t-il en boucle. Puis il inspire profondément.
_Parce que… Parce que tout ce que mon oncle m’a fait, je l’ai fait à mon petit frère.
Thierry. ne répond rien. Il dévisage à présent l’adolescent, livide. L’adolescent soupire. Et se retourne, très clame, vers l’infirmier.
_Vous pourrez dire au Diable que je suis désolé ?
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
- Messages : 1537
Date d'inscription : 17/10/2013
Age : 38
Re: Le Diable est en nous
Salut Eimelle,
Comme souvent, je commence par des remarques sur le vif :
- "du mieux qu’il soit possible de dormir paisiblement" formule un poil lourde, autant que répétitive (dort paisiblement). Un petit "autant que possible" aurait pu convenir.
- "qu'il Le cherche" : confusion des pronoms. "le" remplace Jeff, et "Il", on ne sait pas... Inversion des majuscules dramatiques.
- "un haro"... un "halo" je suppose.
- "Mathias soupire" : j'ai plutôt l'impression que c'est Jeff...
- "se floute" : néologisme. (personnellement, je trouve ça très moche) Peut être remplacé par "se voile".
- "Thierry. ne répond rien" : un "." qui s'est perdu.
D'un point de vue général, maintenant. Quelques petites maladresses dans l'écriture, mais un style bien présent. Des tirets de dialogue un peu bas (la typographie est infernale).
Sinon, les personnages sont propres, l'histoire se déroule petit à petit. ça m'a fait penser à une des participations au concours "pièges", avec une folle, un diable et des jumelles, mais ce n'était pas gênant. Ton écriture est efficace et se contente de l'essentiel, un avantage dans ce format court. J'ai beaucoup aimé la fin à double détente. Avec l'ultime chute parfaitement opérée.
Pour ce qui est du thème et du style: On pourrait croire que tout ça n'est que de la folie. (mon esprit cartésien à tendance à penser que toute vision qui n'est pas partagée a toutes les chances d'avoir été crée par un cerveau malade) Mais finalement, tout est peut-être réel, et ça ouvre la porte à un style de nouvelles fantastiques (à la Poe ou Maupassant, si je ne plante pas dans mes références) et on se retrouve parfaitement dans le genre et le thème voulu. (tu offres plusieurs niveaux de lectures, sans jamais faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre, c'est franchement pas mal)
En bref : un exutoire très bien exécuté, en dépit de maladresses aisément rectifiables.
Comme souvent, je commence par des remarques sur le vif :
- "du mieux qu’il soit possible de dormir paisiblement" formule un poil lourde, autant que répétitive (dort paisiblement). Un petit "autant que possible" aurait pu convenir.
- "qu'il Le cherche" : confusion des pronoms. "le" remplace Jeff, et "Il", on ne sait pas... Inversion des majuscules dramatiques.
- "un haro"... un "halo" je suppose.
- "Mathias soupire" : j'ai plutôt l'impression que c'est Jeff...
- "se floute" : néologisme. (personnellement, je trouve ça très moche) Peut être remplacé par "se voile".
- "Thierry. ne répond rien" : un "." qui s'est perdu.
D'un point de vue général, maintenant. Quelques petites maladresses dans l'écriture, mais un style bien présent. Des tirets de dialogue un peu bas (la typographie est infernale).
Sinon, les personnages sont propres, l'histoire se déroule petit à petit. ça m'a fait penser à une des participations au concours "pièges", avec une folle, un diable et des jumelles, mais ce n'était pas gênant. Ton écriture est efficace et se contente de l'essentiel, un avantage dans ce format court. J'ai beaucoup aimé la fin à double détente. Avec l'ultime chute parfaitement opérée.
Pour ce qui est du thème et du style: On pourrait croire que tout ça n'est que de la folie. (mon esprit cartésien à tendance à penser que toute vision qui n'est pas partagée a toutes les chances d'avoir été crée par un cerveau malade) Mais finalement, tout est peut-être réel, et ça ouvre la porte à un style de nouvelles fantastiques (à la Poe ou Maupassant, si je ne plante pas dans mes références) et on se retrouve parfaitement dans le genre et le thème voulu. (tu offres plusieurs niveaux de lectures, sans jamais faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre, c'est franchement pas mal)
En bref : un exutoire très bien exécuté, en dépit de maladresses aisément rectifiables.
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
- Messages : 1307
Date d'inscription : 27/03/2014
Age : 41
Localisation : Montarroi
Re: Le Diable est en nous
Un texte sympathique où on retrouve ta patte et tes thèmes, tout autant que tes ambiances, peut-être un peu moins fort que ce que tu nous as déjà proposé antérieurement. A contrario peut-être beaucoup plus clair que ce que tu nous proposes habituellement.
Au niveau de la forme, plusieurs maladresses regretables. A celles relevées par K², je vais rajouter :
Il y en a peut-être encore d'autres, j'ai oublié et pas trop le temps de refaire une troisième lecture.
Je pense que tu dois vraiment apprendre à relire tes textes. Surtout quand on songe que tu as une vraie qualité d'écriture. Toutes ces petites maladresses donnent un côté pas relu qui peut amener une première impression négative.
Pour le fond, l'histoire est sympa, même si pas super originale, ta qualité compense un peu la "banalité" du récit.
Pour le respect du thème, pas de soucis.
Au niveau de la forme, plusieurs maladresses regretables. A celles relevées par K², je vais rajouter :
Je ne comprends pas trop la phraseEmmène-moi là-bas, où tu connais si bien, pense-t-il.
calmeEt se retourne, très clame,
Il y en a peut-être encore d'autres, j'ai oublié et pas trop le temps de refaire une troisième lecture.
Je pense que tu dois vraiment apprendre à relire tes textes. Surtout quand on songe que tu as une vraie qualité d'écriture. Toutes ces petites maladresses donnent un côté pas relu qui peut amener une première impression négative.
Pour le fond, l'histoire est sympa, même si pas super originale, ta qualité compense un peu la "banalité" du récit.
Pour le respect du thème, pas de soucis.
Re: Le Diable est en nous
Merci à vous Catherine et K² !
Il est vrai que j'ai de grandes difficultés à relire correctement mes textes. J'ai acheté le logiciel "Cordial" suite à nos échanges dans le topic "conseils", j'espère qu'il va m'aider... Et qu'il ne sera pas trop compliqué à régler, parce que je suis une buse avec ce type de trucs... Donc, effrayée à l'idée de suer pour faire fonctionner le machin, je ne le mets pas en route (et ça fait un mois que je l'ai lol). Logique imparable : je ne risque pas d'échouer en n'essayant pas ! lol
Catherine : Je suis un peu dans un dilemme au niveau de l'écriture : les gens qui me connaissent, comme ici sur l'Ecritoire, s'attendent à ce que j'y aille fort dans mes textes, et à ce que je repousse toujours les limites de ce que j'ai déjà créé... Mais les gens qui ne connaissent pas mon écriture et qui découvrent ce genre de textes trouvent souvent que j'y vais justement tellement fort que ça devient incompréhensible... Alors, j'essaye de trouver un juste milieu entre les deux, pour que mes textes aient un intérêt tout en passant la barrière des appels à textes, et comme toujours, les questions d'équilibre et moi... Bref, vous m'avez compris !
Bises,
Eimelle
Il est vrai que j'ai de grandes difficultés à relire correctement mes textes. J'ai acheté le logiciel "Cordial" suite à nos échanges dans le topic "conseils", j'espère qu'il va m'aider... Et qu'il ne sera pas trop compliqué à régler, parce que je suis une buse avec ce type de trucs... Donc, effrayée à l'idée de suer pour faire fonctionner le machin, je ne le mets pas en route (et ça fait un mois que je l'ai lol). Logique imparable : je ne risque pas d'échouer en n'essayant pas ! lol
Catherine : Je suis un peu dans un dilemme au niveau de l'écriture : les gens qui me connaissent, comme ici sur l'Ecritoire, s'attendent à ce que j'y aille fort dans mes textes, et à ce que je repousse toujours les limites de ce que j'ai déjà créé... Mais les gens qui ne connaissent pas mon écriture et qui découvrent ce genre de textes trouvent souvent que j'y vais justement tellement fort que ça devient incompréhensible... Alors, j'essaye de trouver un juste milieu entre les deux, pour que mes textes aient un intérêt tout en passant la barrière des appels à textes, et comme toujours, les questions d'équilibre et moi... Bref, vous m'avez compris !
Bises,
Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
- Messages : 1537
Date d'inscription : 17/10/2013
Age : 38
Re: Le Diable est en nous
Je ne reviendrai pas sur les fautes déjà relevées par Catherine et K2 (il me semble que, sur ce plan, tout a été dit). D'accord avec Catherine sur la question de ces maladresses qui contrastent avec le reste, d'autant plus que tu es par ailleurs une très fine observatrice.
J'ai lu ton histoire avec intérêt et plaisir. Le style dépouillé colle à merveille au format du concours.
Une question cependant (je vais moi aussi faire mon cancre).
J'ai lu ton histoire avec intérêt et plaisir. Le style dépouillé colle à merveille au format du concours.
Une question cependant (je vais moi aussi faire mon cancre).
- Spoiler:
- Je n'ai pas bien compris la dernière phrase.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Le Diable est en nous
Merci Blahom !
La dernière phrase, c'était juste pour évoquer le fait que
Donc double merci à vous pour vos retours !
Bises
Eimelle
La dernière phrase, c'était juste pour évoquer le fait que
- SPOILER:
- l'infirmier était peut-être un sbire du Diable...Ou du moins, c'est ce que l'adolescent s'imagine ! Mais c'est peut-être très mal rendu : il faudrait que je retravaille cela, en effet... J'attendais vos réactions là-dessus pour trouver le bon équilibre...
Donc double merci à vous pour vos retours !
Bises
Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
- Messages : 1537
Date d'inscription : 17/10/2013
Age : 38
Re: Le Diable est en nous
Ah oui. C'est plus clair maintenant. Merci.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Le Diable est en nous
Moi, je l'aime bien ta dernière phrase.
- Spoiler:
- Je l'ai prise comme tu l'expliques. Elle montre la pathologie de l'adolescent, ses remords aussi, tout autant qu'elle indique bien le doute qui reste sur son ressenti concernant le diable et ses sbires. C'est la phrase qui enfonce le clou.
Re: Le Diable est en nous
Mais toi, Catherine, à force de me lire, tu as développé un sixième sens sur mes intentions avant même que je ne les écrive !
J'aimerais aussi savoir comment réagissent les gens qui sont moins habitués - ou moins sensibles - à mon écriture !
Bises, et merci encore à vous,
Eimelle
J'aimerais aussi savoir comment réagissent les gens qui sont moins habitués - ou moins sensibles - à mon écriture !
Bises, et merci encore à vous,
Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
- Messages : 1537
Date d'inscription : 17/10/2013
Age : 38
Re: Le Diable est en nous
Il se trouve que je suis très fatigué ces jours-ci. Ma question ne sous-entendait pas que je n'aimais pas la phrase (j'avais juste besoin d'un éclaircissement).
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Le Diable est en nous
Mais tu as parfaitement raison de donner ton avis, Blahom, même pour faire des critiques négatives : elles me sont aussi précieuses que les positives, sinon plus, parce qu'elles m'aident à trouver le bon dosage, la bon équilibre, la juste mesure... Et que ça, je sais que je n'y arriverai pas sans votre aide à tous ! c'est justement pour ça que je suis sur l'Ecritoire !
Bises
Eimelle
Bises
Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
- Messages : 1537
Date d'inscription : 17/10/2013
Age : 38
Re: Le Diable est en nous
Première lecture un peu trop rapide qui m'a parue un peu obscure. Après avoir lu les commentaires et une deuxième lecture cela m'a paru plus clair. Pour ma part j'ai apprécié le coté fort de ton texte sur une thématique pas facile.
En revanche je n'ai pas vu l'aspect fantastique, pour moi c'est tout du psychologique et de l'hallucination. Mais c'est un texte très chouette, meme s'il aurait mérité une relecture plus approfondie mais je ne vais pas re développer ce que les autres ont déjà souligné.
En revanche je n'ai pas vu l'aspect fantastique, pour moi c'est tout du psychologique et de l'hallucination. Mais c'est un texte très chouette, meme s'il aurait mérité une relecture plus approfondie mais je ne vais pas re développer ce que les autres ont déjà souligné.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Le Diable est en nous
Hello Eimelle,
Bon, honnêtement, pour moi c'est un texte difficile à commenter. Je pose donc ça en points + et -
Points « + »
* Une vraie force dans l'écriture, tu arrives à créer une vraie tension qui est palpable à la lecture. C'est au-delà du sujet de l'histoire, c'est, pour moi, directement lié à ton style propre. Bravo, car même si je n’adhère pas à l'histoire il reste l'empreinte de cette énergie après la lecture.
PS : tu devrais essayer d'envoyer tes textes au « Cafard Hérétique ».
Point « - »
* Désolé, pour moi c'est trop confus ^^ J'ai ressenti le texte comme le point de vue d'une personne qui saute d'une crise de folie à une autre, enfermée dans sa psychose. C'est ptt le but, mais ça me maintient hors du texte car j'ai besoin d'un format plus classique.
* Le texte est encore trop « 1er jet », amha. C'est ptt inhérent à ce que tu as voulue faire ( le point de vue d'une âme torturée).
Voilà !
A++
TwwT
Bon, honnêtement, pour moi c'est un texte difficile à commenter. Je pose donc ça en points + et -
Points « + »
* Une vraie force dans l'écriture, tu arrives à créer une vraie tension qui est palpable à la lecture. C'est au-delà du sujet de l'histoire, c'est, pour moi, directement lié à ton style propre. Bravo, car même si je n’adhère pas à l'histoire il reste l'empreinte de cette énergie après la lecture.
PS : tu devrais essayer d'envoyer tes textes au « Cafard Hérétique ».
Point « - »
* Désolé, pour moi c'est trop confus ^^ J'ai ressenti le texte comme le point de vue d'une personne qui saute d'une crise de folie à une autre, enfermée dans sa psychose. C'est ptt le but, mais ça me maintient hors du texte car j'ai besoin d'un format plus classique.
* Le texte est encore trop « 1er jet », amha. C'est ptt inhérent à ce que tu as voulue faire ( le point de vue d'une âme torturée).
Voilà !
A++
TwwT
Re: Le Diable est en nous
Coucou TwwT !
Et avant tout, merci de ta lecture.
Une petite question cependant (j'abuse de ta gentillesse) : quels points t'ont paru confus exactement dans le texte ? Qu'est ce qui a gêné concrètement ta compréhension ?
Les réponses à ces questions m'aideront à retravailler mon texte de manière plus efficace !
Merci d'avance à toi,
Eimelle
Et avant tout, merci de ta lecture.
Une petite question cependant (j'abuse de ta gentillesse) : quels points t'ont paru confus exactement dans le texte ? Qu'est ce qui a gêné concrètement ta compréhension ?
Les réponses à ces questions m'aideront à retravailler mon texte de manière plus efficace !
Merci d'avance à toi,
Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
- Messages : 1537
Date d'inscription : 17/10/2013
Age : 38
Re: Le Diable est en nous
Hello Eimelle,
Je viens de relire encore une fois l'histoire et par exemple je ne suis pas du tout sur de qui est Thierry : c'est l'infirmier qui remonte la boite à musique ?
Dans ce passage par exemple, je ne comprend pas du tout ce qui se passe et je ne suis pas sûr de qui parle :
« Allez, vas-y. Prends-moi toi aussi. Emmène-moi là-bas, où tu connais si bien, pense-t-il. Mais il entend la porte s’ouvrir. Il ouvre alors les yeux.
‑ Thierry. Je ne veux pas aller en Enfer, moi aussi !
Ses larmes coulent en masse sur l’oreiller. Sincères. Terrorisées. L’infirmier se retourne. »
Pour être plus précis, c'est pas que je ne comprend pas le texte, mais je ne le comprend pas immédiatement, pas à la 1er lecture. Donc je dois me concentrer pour arriver à saisir ce qui se passe, relire… ce qui me sort de l'histoire.
C'est un défaut personnel, mais j'ai besoin que l'histoire soit au 1er plan et structurée de manière très claire & simple, sinon je décroche. Encore une fois, ce n'est pas nécessairement ce qu'il faut faire, c'est juste que je préfère les textes construits comme ça.
J'appartiens à un lectorat plus conventionnel ;-)
Mais le point fort de ton texte reste encore une fois la « puissance » que tu as mis dedans. Là, je viens de le relire encore 3 fois, et tu ressens la tension même après plusieurs lectures. Pour moi, il s'adresse plus à des lecteurs qui privilégient l'expérience « émotionnel » (qui cherchent des textes qui te mettent une claque quand tu les lis). Si tu le structures pour lui donner une forme plus "classique" il risque certainement de perdre cette puissance.
A++
TwwT
Je viens de relire encore une fois l'histoire et par exemple je ne suis pas du tout sur de qui est Thierry : c'est l'infirmier qui remonte la boite à musique ?
Dans ce passage par exemple, je ne comprend pas du tout ce qui se passe et je ne suis pas sûr de qui parle :
« Allez, vas-y. Prends-moi toi aussi. Emmène-moi là-bas, où tu connais si bien, pense-t-il. Mais il entend la porte s’ouvrir. Il ouvre alors les yeux.
‑ Thierry. Je ne veux pas aller en Enfer, moi aussi !
Ses larmes coulent en masse sur l’oreiller. Sincères. Terrorisées. L’infirmier se retourne. »
Pour être plus précis, c'est pas que je ne comprend pas le texte, mais je ne le comprend pas immédiatement, pas à la 1er lecture. Donc je dois me concentrer pour arriver à saisir ce qui se passe, relire… ce qui me sort de l'histoire.
C'est un défaut personnel, mais j'ai besoin que l'histoire soit au 1er plan et structurée de manière très claire & simple, sinon je décroche. Encore une fois, ce n'est pas nécessairement ce qu'il faut faire, c'est juste que je préfère les textes construits comme ça.
J'appartiens à un lectorat plus conventionnel ;-)
Mais le point fort de ton texte reste encore une fois la « puissance » que tu as mis dedans. Là, je viens de le relire encore 3 fois, et tu ressens la tension même après plusieurs lectures. Pour moi, il s'adresse plus à des lecteurs qui privilégient l'expérience « émotionnel » (qui cherchent des textes qui te mettent une claque quand tu les lis). Si tu le structures pour lui donner une forme plus "classique" il risque certainement de perdre cette puissance.
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