Novella SF "La Verge Noire"
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mémoiredutemps
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Re: Novella SF "La Verge Noire"
Mélodie Or a écrit:ah oui oui c'est bien ce que j'avais compris, j'ai cherché un truc caché qu'il n'y avait pas ^^
Après je me suis demandé aussi
- Spoiler:
pourquoi de l'or? Je m'étais attendue à être surprise sur le paiement, mais non du coupmoi aussi, je me suis posé la question (mes ET proposent aussi
"D'abord, nous pourrions envisager l'émigration de quelques centaines d'humains en les employant à déblayer la planète Drosera [envahie par des plantes carnivores monstrueuses], et prévoir un renouvellement de la main d’œuvre chaque mois pour compenser les accidents du travail si fréquents là-bas ; ce serait compliqué."
et ce qui a été ajouté dans la version papier en bonus
"Nous avions aussi envisagé d’implanter sur Terre quelques camps de réfugiés fuyant guerres ou cataclysmes ; parmi eux, certains sont des végétaux évolués susceptibles d’éliminer une grande partie de l’excédent de gaz carbonique... … Hélas, nous n’avons pas confiance en vous, vous êtes bien trop indifférents aux malheurs des autres et certains humains n’hésiteraient pas à les massacrer. Il ne reste que la solution financière"
et l'or étant stocké et universel, le paiement peut être immédiat !
- Spoiler:
Et le coup de Claire qui a des rapports avec le garde, I'm shopping, elle le fat sans râler en plus lol trop bizarre ^^
quand j'ai pensé à la démonstration du "fameux" coït humain devant des ET, j'ai cherché si cette idée avait déjà été exploitée… comme je le raconte… non pas trouvé… alors je ne raconte pas en détail… mais après je détaille la scène d'"amour" des hélicoptères
Dernière édition par mémoiredutemps le Mar 15 Jan 2019 - 9:35, édité 1 fois
Re: Novella SF "La Verge Noire"
J'ai lu ce texte fin 2018 et n'avais jamais affiché mon avis autrement qu'en privé. Le voici :
C'est un texte superbe ! Une vraie fable comme tu le présentes toi-même. Pendant les premières pages, j'hésitais entre un délire non crédible, un background scientifique incomplet, ou ... bôf.
Puis mon cerveau s'est mis au diapason et j'ai adoré !!!
De super rebondissements, des personnages hauts en couleur, une histoire délirante dans le bon sens du terme, un style fluide et emballant. Presque tout est bon à mon sens.
Je crois que tu as modifié ton texte suite à ma remarque ci-dessous, mais je la copie au cas où :
j'ai juste une réticence qui me reste après lecture : même si l'on est dans une fable, je trouve qu'Imanio et Imania en savent trop sur le présent de notre planète, alors même qu'ils sont privés du savoir de LAH qui était leur unique source de données et de fiches. Comment connaissent-ils l'état de notre écologie ? de notre science ? etc. C'est mon unique bémol.
Merci à toi pour cette lecture intéressante !
C'est un texte superbe ! Une vraie fable comme tu le présentes toi-même. Pendant les premières pages, j'hésitais entre un délire non crédible, un background scientifique incomplet, ou ... bôf.
Puis mon cerveau s'est mis au diapason et j'ai adoré !!!
De super rebondissements, des personnages hauts en couleur, une histoire délirante dans le bon sens du terme, un style fluide et emballant. Presque tout est bon à mon sens.
Je crois que tu as modifié ton texte suite à ma remarque ci-dessous, mais je la copie au cas où :
j'ai juste une réticence qui me reste après lecture : même si l'on est dans une fable, je trouve qu'Imanio et Imania en savent trop sur le présent de notre planète, alors même qu'ils sont privés du savoir de LAH qui était leur unique source de données et de fiches. Comment connaissent-ils l'état de notre écologie ? de notre science ? etc. C'est mon unique bémol.
Merci à toi pour cette lecture intéressante !
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
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Localisation : Près de Chartres
Re: Novella SF "La Verge Noire"
mormir.
Oui, outre le sujet qui je crois n'a jamais été traité avant, même si ça se rapproche de "H2G2 : le guide du voyageur galactique", l'originalité de mon texte vient aussi de la présentation atypique puisque c'est surtout une succession de dialogues entre les personnages, présentation qui d'ailleurs ne plaît que moyennement aux purs SF… curieux d’ailleurs d’écrire une novella SF qui plaît à ceux qui ne sont pas ultra-spécialistes du domaine
pour mes deux lecteurs et un bonus,
j'ai ajouté pour la version papier les 3 "4èmes de couverture auxquelles vous avez échappé" ainsi que cette scène "coupée" :
Oui, outre le sujet qui je crois n'a jamais été traité avant, même si ça se rapproche de "H2G2 : le guide du voyageur galactique", l'originalité de mon texte vient aussi de la présentation atypique puisque c'est surtout une succession de dialogues entre les personnages, présentation qui d'ailleurs ne plaît que moyennement aux purs SF… curieux d’ailleurs d’écrire une novella SF qui plaît à ceux qui ne sont pas ultra-spécialistes du domaine
- Spoiler:
- pour : j'ai juste une réticence qui me reste après lecture : même si l'on est dans une fable, je trouve qu'Imanio et Imania en savent trop sur le présent de notre planète, alors même qu'ils sont privés du savoir de LAH qui était leur unique source de données et de fiches. Comment connaissent-ils l'état de notre écologie ? de notre science ? etc. C'est mon unique bémol.
Il y a cela avant la fugue de LAH
et"La Terre est suivie depuis des centaines de milliers d’années, depuis le moment où vous vous êtres révélés comme une race dominante, et vous nous choquez toujours. Nous connaissons peu d’espèces hégémoniques comme Homo sapiens. Vous auriez les moyens de vivre en symbiose avec la nature, d’en répartir les richesses entre tous, vous et d’autres animaux, de résoudre le délicat problème de la reproduction si handicapant pour la moitié de vos populations, de guérir la plupart des maladies terrestres et d'allonger la vie humaine. Au lieu de quoi, vous avez choisi de soumettre la nature, de provoquer la disparition des espèces autant par bêtise que délibérément, d'affamer les plus pauvres, de massacrer vos semblables y compris femmes et enfants, et de donner le pouvoir non à une élite intellectuelle, mais à un ramassis d’arrivistes, de fraudeurs ou de scélérats, ou même pis.""Inutile car, soudain, Imania crie : « I've seen things you people wouldn't believe, attack ships on fire off the shoulder of Orion, I watched the c-beams glitter in the dark near the Tannhäuser Gates. All those moments will be lost in time, like tears in rain. »
Tout le monde sursaute dans l’incompréhension sauf Lech qui sourit.
« Elle a regardé des films de science-fiction terriens ?
— Oui, lors de nos quelques réveils d'hibernation durant notre voyage vers vous… elle se régale des curiosités d’artistes habitant les planètes […...].
— Un excellent choix que Blade runner… Tous les moments géniaux de nos virtuoses se perdront-ils dans le temps comme les larmes sous la pluie ? It’s time to die, we humans ?"
pour mes deux lecteurs et un bonus,
j'ai ajouté pour la version papier les 3 "4èmes de couverture auxquelles vous avez échappé" ainsi que cette scène "coupée" :
- Spoiler:
Scène coupée à la fin du chapitre 3,
Imania se réveille soudain.
« J’ai soif !
— Vous connaissez un lieu où les gens se désaltèrent ? demande Imanio.
— Une aire d’autoroute ? Il n’y en a pas d’ici à la sortie. En quittant l’A4, on peut sans doute trouver un bistrot, mais cela nous retardera encore.
— Je n’ai plus de larmes, donnez-moi à boire ! » supplie-t-elle.
Le vicaire prend la sortie en direction de Maisons-Alfort. La voiture passe devant l’École Nationale Vétérinaire et Lech entend un aboiement à l’arrière du véhicule.
Le conducteur réussit à se garer à une vingtaine de mètres de la brasserie "Au chat qui lape". Imania se rue hors du véhicule et atteint en trois bonds, telle une triple-sauteuse, l’entrée de l’établissement. Elle pousse les portes avec une telle violence que les vitres d’un battant se fissurent et que l’autre renverse une table placée trop près. Elle clame : « Patron, un litre et demi de bourbon et trois verres et un demi-verre ; vous prendrez bien un coup et demi avec nous, n’est-ce pas ? Par ces chaleurs, il ne faut pas se déshydrater en laissant vide la vessie à pleurs. Vite on est pressés, François le quatre se morfond de nous ! »
Ses compagnons la rejoignent, Lech se dirige vers le serveur, debout derrière le bar, et lui murmure à l’oreille quelques mots tandis que les visiteurs s'asseyent à une table, bientôt rejoints par le vicaire. Le garçon apporte la commande ; il refuse sobrement le petit verre que vient de remplir Imania ; elle l’avale donc d’un coup et remplit les trois autres. Imanio hume, trempe ses lèvres dans l’alcool, fait une petite moue, avale une gorgée. Le vicaire ne touche pas à la boisson. Elle termine la première bouteille et entame la seconde au goulot, puis remarque l’étiquette avec ses quatre roses.
« Tu te souviens, Imanio, les roses de Pandora… le sang qui coulait à flots ?
— Oui, mais il faut qu’on reprenne notre voyage, on nous attend.
— Finissez vos verres alors, suggère-t-elle en reposant la bouteille vide. »
Comme ses acolytes se lèvent sans terminer leur eau-de-vie, elle finit les récipients quasi pleins, se met debout, trébuche, s’accroche à la table voisine et choit ; elle entraîne dans sa chute la table qui par effet domino renverse toutes les autres. Elle se redresse en titubant : « Ça va aller, rassure-t-elle, je me sens toute cool. »
Pendant que Lech règle largement la note en s’excusant des petits désagréments, Imanio soutient sa compagne pour sortir. Elle chante à tue-tête : « Pourquoi ont-ils tué Jeanne d’Arc… non, non, pourquoi ont-ils tué Jaurès ? » tout en pleurant avec un sourire comme soulagée de retrouver ses sanglots favoris. Le temps que le conducteur arrive pour ouvrir la voiture, elle se couche en boule sur le trottoir et se met à ronfler. Les deux hommes la relèvent et l’assoient sur le siège arrière sans même la réveiller, tandis que derrière on entend des aboiements de joie.
Ils reprennent leur voyage bercés par les bruits de respiration d’Imania, tombée sur le côté, entrecoupés d’apnées, et accompagnés de jappements et gémissements dans le coffre.
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