Nocturne
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Hors-série N°2 : Angoisse(s)
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Nocturne
Une histoire beaucoup trop dense pour un tel format, avec beaucoup trop d'actions. Néanmoins, lol
(3058 signes, espaces compris)
--------------------------
"Une lueur tamisée éclairait le salon sombre, et les visages fermés des visiteurs. Huit. Les Gaudron, un couple de bouchers, proches de la retraite. Le vieux boulanger du village. Mme Javeline, la mairesse, avec son fils et son époux. Moi. Et Jean, mon mari.
Chacun était venu avec de quoi se défendre. Sur la table basse traînaient un fusil de chasse, un pistolet, une hache et des couteaux.
Lorsque j’avais ouvert la porte, il devait être près de vingt-trois heures, et les enfants étaient couchés.
- L’abbé Martel a été écharpé, lui avait dit M. Gaudron.
Cela avait suffi à me faire ouvrir la porte, et à aller prévenir Jean. À voix basse. La tension avait encore grandi quand les coups s’étaient succédé, et que les autres « invités » étaient entrés.
- C’est vous qui aviez été visés autrefois, lui avait dit Mme Javeline pour se justifier.
Cela remontait à neuf ans en arrière. Alors adolescents, un « démon » abattait nos camarades, les uns à la suite des autres. Une bête de l’enfer, qui avait pris possession de l’un d’entre eux : Tom. Enfin, Thomas.
Lors de cette nuit lointaine, tous déjà s’étaient réunis, l’avaient traqué et piégé dans l’église. Le père Martel avait pratiqué des exorcismes et le corps de Tom avait été brûlé. On les avait écartés pour qu’ils ne voient pas ça.
Sauf que le démon semblait avoir survécu, s’emparant d’un autre parmi eux. Neuf alors, avec le Père. Huit à présent.
Dans le salon silencieux, les regards étaient lourds de suspicion, de peur. Personne n’osait fixer en face voisin, époux, enfant, de peur d’y voir...
- Nous devons l’obliger à se dévoiler, avait-on proposé.
- Je pourrais couper la lumière, avait dit Jean.
Son mari s’était soudain attiré toutes les suspicions, et les mains s’étaient tendues vers les armes.
- La bête nous aura tous, les uns après les autres, souffla Mme Gaudron.
- Eteignez, Jean ! dit Mme l’ancien Maire. Et tenez-vous prêt.
La lumière fut coupée. Moment de silence et de peur. Je sortis un couteau de ma poche, déverrouillai la lame, puis visai l’emplacement où s’était trouvé Jean. La lame fila dans la nuit, arrachant un cri d’agonie. L’horreur s’empara de la pièce.
Je bondis, détourné non loin le fusil de chasse, vers le canapé. Le boulanger paniqua et tira. L’éclair de lumière éclaira la scène. Je sautai, pris la hache et la main qui la brandissait, l’abattant sur un crâne. L’arme me resta dans les mains. Plusieurs tirs partirent je ne sais où, touchant je ne sais qui. Les illuminations me permirent de distinguer les présences, et je frappai, à coups redoublés. Un. Puis, deux. Et un troisième.
Derrière le canapé, j’attendis. Des murmures de douleurs et de trépas troublaient la nuit. Le dernier survivant osa bouger. Je distinguai sa silhouette, me précipitai et FRAPPAI.
Lorsque je rallumai, je constatai que quelques personnes restaient à achever.
Dans leur chambre à coucher, les enfants criaient, paniqués. Je m’employai à les rassurer, m’abreuvant aux souvenirs de la jeune femme.
Ces deux enfants feraient de très bons ambassadeurs dans une autre ville, auprès de leurs congénères !"
(3058 signes, espaces compris)
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"Une lueur tamisée éclairait le salon sombre, et les visages fermés des visiteurs. Huit. Les Gaudron, un couple de bouchers, proches de la retraite. Le vieux boulanger du village. Mme Javeline, la mairesse, avec son fils et son époux. Moi. Et Jean, mon mari.
Chacun était venu avec de quoi se défendre. Sur la table basse traînaient un fusil de chasse, un pistolet, une hache et des couteaux.
Lorsque j’avais ouvert la porte, il devait être près de vingt-trois heures, et les enfants étaient couchés.
- L’abbé Martel a été écharpé, lui avait dit M. Gaudron.
Cela avait suffi à me faire ouvrir la porte, et à aller prévenir Jean. À voix basse. La tension avait encore grandi quand les coups s’étaient succédé, et que les autres « invités » étaient entrés.
- C’est vous qui aviez été visés autrefois, lui avait dit Mme Javeline pour se justifier.
Cela remontait à neuf ans en arrière. Alors adolescents, un « démon » abattait nos camarades, les uns à la suite des autres. Une bête de l’enfer, qui avait pris possession de l’un d’entre eux : Tom. Enfin, Thomas.
Lors de cette nuit lointaine, tous déjà s’étaient réunis, l’avaient traqué et piégé dans l’église. Le père Martel avait pratiqué des exorcismes et le corps de Tom avait été brûlé. On les avait écartés pour qu’ils ne voient pas ça.
Sauf que le démon semblait avoir survécu, s’emparant d’un autre parmi eux. Neuf alors, avec le Père. Huit à présent.
Dans le salon silencieux, les regards étaient lourds de suspicion, de peur. Personne n’osait fixer en face voisin, époux, enfant, de peur d’y voir...
- Nous devons l’obliger à se dévoiler, avait-on proposé.
- Je pourrais couper la lumière, avait dit Jean.
Son mari s’était soudain attiré toutes les suspicions, et les mains s’étaient tendues vers les armes.
- La bête nous aura tous, les uns après les autres, souffla Mme Gaudron.
- Eteignez, Jean ! dit Mme l’ancien Maire. Et tenez-vous prêt.
La lumière fut coupée. Moment de silence et de peur. Je sortis un couteau de ma poche, déverrouillai la lame, puis visai l’emplacement où s’était trouvé Jean. La lame fila dans la nuit, arrachant un cri d’agonie. L’horreur s’empara de la pièce.
Je bondis, détourné non loin le fusil de chasse, vers le canapé. Le boulanger paniqua et tira. L’éclair de lumière éclaira la scène. Je sautai, pris la hache et la main qui la brandissait, l’abattant sur un crâne. L’arme me resta dans les mains. Plusieurs tirs partirent je ne sais où, touchant je ne sais qui. Les illuminations me permirent de distinguer les présences, et je frappai, à coups redoublés. Un. Puis, deux. Et un troisième.
Derrière le canapé, j’attendis. Des murmures de douleurs et de trépas troublaient la nuit. Le dernier survivant osa bouger. Je distinguai sa silhouette, me précipitai et FRAPPAI.
Lorsque je rallumai, je constatai que quelques personnes restaient à achever.
Dans leur chambre à coucher, les enfants criaient, paniqués. Je m’employai à les rassurer, m’abreuvant aux souvenirs de la jeune femme.
Ces deux enfants feraient de très bons ambassadeurs dans une autre ville, auprès de leurs congénères !"
Re: Nocturne
L'histoire est intéressante, mais un peu confuse selon moi. La compréhension n'est pas facilitée avec la dissociation entre l'héroïne et le démon, ce dernier parlant à la troisième personne de sa victime, donc de lui-même.
Par ailleurs, je ne comprends pas la phrase "Je bondis, détourné non loin le fusil de chasse, vers le canapé". Est-ce seulement un problème de verbe "détournai", ou y a-t-il un autre sens ?
A mon sens, l'action n'est pas gênante, mais certains termes ne sont pas assez précis pour que l'on se sente vraiment dedans. Il y a toutefois un bon potentiel d'angoisse.
Et j'oubliais : le titre est-il vraiment écrit comme tu le souhaitais ? Norcturne. Cela fait penser à un orc, alors que l'on est face à une possession, qui ne font en général pas partie de l'attirail de ces bêtes-là
Par ailleurs, je ne comprends pas la phrase "Je bondis, détourné non loin le fusil de chasse, vers le canapé". Est-ce seulement un problème de verbe "détournai", ou y a-t-il un autre sens ?
A mon sens, l'action n'est pas gênante, mais certains termes ne sont pas assez précis pour que l'on se sente vraiment dedans. Il y a toutefois un bon potentiel d'angoisse.
Et j'oubliais : le titre est-il vraiment écrit comme tu le souhaitais ? Norcturne. Cela fait penser à un orc, alors que l'on est face à une possession, qui ne font en général pas partie de l'attirail de ces bêtes-là
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
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Localisation : Près de Chartres
Re: Nocturne
J'ai changé le titre en "Nocturne" car je pensais qu'il y avait une faute. Si ce n'est pas le cas, dis-le moi !
Re: Nocturne
J'ai eu un gros problème à la lecture pour visualiser l'action, la pièce etc... A mon sens un schéma aurait été nécessaire pour que tu réussisses à nous immerger dans ton espace.
Manque un peu d'épice "gore" aussi... L'histoire est en soi classique mais très sympathique. Peut-être retravailler l'idée avec une meilleure "mise en scène"....
Manque un peu d'épice "gore" aussi... L'histoire est en soi classique mais très sympathique. Peut-être retravailler l'idée avec une meilleure "mise en scène"....
Invité- Invité
Re: Nocturne
oui, c'est "détournai" en fait, elle repousse le fusil et le gars tire sur quelqu'un d'autre ^^
Merci pour le titre Zaroff !
Je trouvais que l'ambiance correspondait bien à "Angoisse", sauf que l'histoire est trop vaste pour un si petit format !
Merci pour le titre Zaroff !
Je trouvais que l'ambiance correspondait bien à "Angoisse", sauf que l'histoire est trop vaste pour un si petit format !
Re: Nocturne
Moi aussi j'ai eu quelques difficultés avec la scène d'action. Par ailleurs, éclaire-moi Paulux, mais est-ce un texte qui était écrit à la troisième personne au début ou pas ? On passe à un moment de "Jean, mon mari" à "Son mari s'était soudain attiré toutes les suspicions". Le thème de l'angoisse est là, mais pour le coup il manque quelque chose à ce texte pour le rendre angoissant.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: Nocturne
Oui, je trouve le récit très confus et l'imbroglio métaphysique impénétrable...
Faut que tu te renseignes sur ce qu'est une véritable possession : si on devait tuer le corps et l'entité qui tente de la posséder, les chose seraient encore plus compliquées, ici et ailleurs...
Ou alors, j'ai rien compris, désolé
Faut que tu te renseignes sur ce qu'est une véritable possession : si on devait tuer le corps et l'entité qui tente de la posséder, les chose seraient encore plus compliquées, ici et ailleurs...
Ou alors, j'ai rien compris, désolé
Doumé- — Mystagogue des Ombres — Disciple du Très Haut
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Age : 64
Localisation : Fréjus
Re: Nocturne
Comme tu l'as dis, c'est une histoire qui aurait eu besoin de plus d'espaces pour vraiment atteindre son but. Bien que les affaires de possession, du genre L'exorciste, me laissent d'habitude de marbre, là c'est très bien mené, plutôt classique mais aussi classe tout court. Le huis-clos ajoute à la tension.
Mais on aurait vraiment plongé dans l'angoisse et les suspicions si ç'avait été plus long et moins "confus", dans le sens où il y a vraiment beaucoup d'infos à intégrer en peu de temps. L'idée de passer de la 1ere à la 3eme personne est aussi très bonne, mais là encore, tout va si vite que j'ai un peu bugué dessus.
Mais ça reste un joli exploit d'avoir compacté tout ça de la sorte, parce que même si c'est par moment confus, arrivé à la fin, on a quand même compris ce qui s'est passé.
Par contre, je ne vois pas pourquoi il aurait fallu se renseigner sur les possessions. Au contraire, ç'aurait fait une énième histoire qui reprend des légendes et mythes qu'on connait tous et qu'on a déjà vu 100 fois. Je préfère encore que l'auteur choisisse ses propres modalités pour l'histoire qu'il prépare.
Mais on aurait vraiment plongé dans l'angoisse et les suspicions si ç'avait été plus long et moins "confus", dans le sens où il y a vraiment beaucoup d'infos à intégrer en peu de temps. L'idée de passer de la 1ere à la 3eme personne est aussi très bonne, mais là encore, tout va si vite que j'ai un peu bugué dessus.
Mais ça reste un joli exploit d'avoir compacté tout ça de la sorte, parce que même si c'est par moment confus, arrivé à la fin, on a quand même compris ce qui s'est passé.
Par contre, je ne vois pas pourquoi il aurait fallu se renseigner sur les possessions. Au contraire, ç'aurait fait une énième histoire qui reprend des légendes et mythes qu'on connait tous et qu'on a déjà vu 100 fois. Je préfère encore que l'auteur choisisse ses propres modalités pour l'histoire qu'il prépare.
Re: Nocturne
Il y a trop de données pour si peu d'espace et j'étais KO en plein milieu mais tu as réussi à montrer l'angoisse dans le sens où j'ai voulu prendre la fuite plusieurs fois car ce vase-clos est oppressant, je trouve...
Re: Nocturne
Je viens de lire le message de Murphy qui semble dire que le passage de la première à la troisième personne était voulu. Est-ce le cas Paulux ? Si oui, la chose m'aura réellement échappé.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
- Messages : 4040
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 50
Re: Nocturne
Après relecture, en fait mes souvenirs ont complétement transformé la réalité.
J'ai lu dans un commentaire (je ne sais plus lequel) une phrase que j'ai mal lu, j'en ai compris qu'il y avait un passage à la troisième personne volontairement. Et j'ai alors pensé que toute la fin était à la 3e personne pour montrer la possession, à partir de la phrase "Son mari...".
Mais là, je viens de survoler l'histoire et en fait, c'est à la première personne jusqu'à la fin. Exception faite de ladite phrase "Son mari s’était soudain attiré toutes les suspicions..." qui est sans doute une erreur en fait.
Désolé pour la fausse piste. Mon cerveau est pas très concentré en ce moment. Mais ça ne change pas mon avis sur cette histoire, l'idée est très bonne et il suffirait d'un texte plus long pour que ça soit parfait.
J'ai lu dans un commentaire (je ne sais plus lequel) une phrase que j'ai mal lu, j'en ai compris qu'il y avait un passage à la troisième personne volontairement. Et j'ai alors pensé que toute la fin était à la 3e personne pour montrer la possession, à partir de la phrase "Son mari...".
Mais là, je viens de survoler l'histoire et en fait, c'est à la première personne jusqu'à la fin. Exception faite de ladite phrase "Son mari s’était soudain attiré toutes les suspicions..." qui est sans doute une erreur en fait.
Désolé pour la fausse piste. Mon cerveau est pas très concentré en ce moment. Mais ça ne change pas mon avis sur cette histoire, l'idée est très bonne et il suffirait d'un texte plus long pour que ça soit parfait.
Re: Nocturne
J'avoue que je trouve l'histoire un peu confuse du coup je n'ai pas réussi à me plonger dans l'ambiance, pourtant il y a une bonne idée et il ne manque pas grand-chose pour que lui huis-clos soit angoissant
Peut-être que si un des enfants espionnait la scène et la racontait de son point de vue, ce serait différent.
Peut-être que si un des enfants espionnait la scène et la racontait de son point de vue, ce serait différent.
Ulysse- Écritoirien émérite
- Messages : 890
Date d'inscription : 18/05/2013
Age : 48
Localisation : Berlin
Re: Nocturne
Une bonne idée à mon avis parfois desservie par une forme perfectible. Le principe du huis-clos est excellent et on sent un réel potentiel.
En fait, ce qui m'a gêné, c'est le fait qu'à aucun moment, les personnages ne semblent douter du caractère surnaturel de l'histoire.
Il me semble aussi que Doumé a raison en ce qui concerne les modalités d'un exorcisme.
Encore une fois, cela ne remet pas la qualité de ton texte en question. Je l'ai lu avec un réel plaisir et établir un classement va être très difficile.
En fait, ce qui m'a gêné, c'est le fait qu'à aucun moment, les personnages ne semblent douter du caractère surnaturel de l'histoire.
- Spoiler:
- Alors adolescents, un « démon » abattait nos camarades, les uns à la suite des autres. Une bête de l’enfer, qui avait pris possession de l’un d’entre eux : Tom.
Il me semble aussi que Doumé a raison en ce qui concerne les modalités d'un exorcisme.
Encore une fois, cela ne remet pas la qualité de ton texte en question. Je l'ai lu avec un réel plaisir et établir un classement va être très difficile.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Nocturne
Merci pour vos commentaires ! Le texte souffre probablement des coupures que j'ai dû effectué, car il était un peu plus long au premier jet. Et vous avez raison aussi, la forme en était à la 3ème personne, mais ça ne convenait pas.
Concernant le passé, vous noterez le conditionnel :
Au risque de passer pour un montagnard arriéré qui ne connait rien d'autre que ses moutons (à nouveau), je n'ai jamais vu le film "l'exorciste", ni jamais lu sur ce sujet. Donc, je fais un peu à ma sauce, souvent d'ailleurs comme ça peut arranger mon récit. Tant qu'à faire ^^
Encore merci pour tous ces retours
Concernant le passé, vous noterez le conditionnel :
- Spoiler:
- J'imaginais une sorte d'enquête lorsque des enfants auraient été retrouvés morts. Ces disparitions auraient touché des camarades proches (dans une même classe, ou un même groupe d'amis), et certains habitants auraient tenté de trouver le coupable, se rendant compte au final que cela provenait de l'un d'entre eux, qui agissait sous l'emprise d'un démon. Je n'ai pas pioché plus loin pour l'instant, juste en précisant qu'ils auraient réussi à l'éliminer. Enfin, c'est ce qu'ils croyaient ^^
Au risque de passer pour un montagnard arriéré qui ne connait rien d'autre que ses moutons (à nouveau), je n'ai jamais vu le film "l'exorciste", ni jamais lu sur ce sujet. Donc, je fais un peu à ma sauce, souvent d'ailleurs comme ça peut arranger mon récit. Tant qu'à faire ^^
Encore merci pour tous ces retours
Re: Nocturne
Je suis au regret d'être d'accord avec toi, Paulux.paulux a écrit:Une histoire beaucoup trop dense pour un tel format, avec beaucoup trop d'actions.
D'autant que ton texte souffre aussi d'un autre problème:
paulux a écrit:
" Chacun était venu avec de quoi se défendre. Sur la table basse traînaient un fusil de chasse, un pistolet, une hache et des couteaux.
Lorsque j’avais ouvert la porte, il devait être près de vingt-trois heures, et les enfants étaient couchés.
- L’abbé Martel a été écharpé, lui avait dit M. Gaudron.
Cela avait suffi à me faire ouvrir la porte, et à aller prévenir Jean. À voix basse. La tension avait encore grandi quand les coups s’étaient succédé, et que les autres « invités » étaient entrés.
- C’est vous qui aviez été visés autrefois, lui avait dit Mme Javeline pour se justifier.
Cela remontait à neuf ans en arrière. Alors adolescents, un « démon » abattait nos camarades, les uns à la suite des autres. Une bête de l’enfer, qui avait pris possession de l’un d’entre eux : Tom. Enfin, Thomas.
Lors de cette nuit lointaine, tous déjà s’étaient réunis, l’avaient traqué et piégé dans l’église. Le père Martel avait pratiqué des exorcismes et le corps de Tom avait été brûlé. On les avait écartés pour qu’ils ne voient pas ça.
Sauf que le démon semblait avoir survécu, s’emparant d’un autre parmi eux. Neuf alors, avec le Père. Huit à présent.
Dans le salon silencieux, les regards étaient lourds de suspicion, de peur. Personne n’osait fixer en face voisin, époux, enfant, de peur d’y voir...
- Nous devons l’obliger à se dévoiler, avait-on proposé.
- Je pourrais couper la lumière, avait dit Jean.
Son mari s’était soudain attiré toutes les suspicions, et les mains s’étaient tendues vers les armes.
Soit 24 auxiliaires en 22 lignes. Ce que même les défenseurs les plus acharnés des verbes ternes devraient avoir du mal à justifier. Parce que là on ne peut pas dire que cette prolifération serve le style de l'auteur. Au contraire, je trouve justement la deuxième partie bien mieux écrite, fluide et agréable à lire grâce à l'utilisation du passé simple. Et j'avoue avoir eu du mal à dépasser ce problème formel. Quant à l'histoire, je l'ai trouvée intéressante, mais sans ressentir de montée d'angoisse pour autant. Les deux parties sont si différentes l'une de l'autre qu'il y a fracture entre elles, et non progression. J'ai donc eu l'impression de découvrir une sorte de "deux-en-un" que tu t'étais employé à assembler coûte que coûte.
Désolé que ma critique paraisse un peu négative, mais je pense honnêtement que ce texte gagnerait à être retravaillé. Peut-être aussi qu'un format plus long lui conviendrait mieux.
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