Réédition du roman Fantasy "les joyaux Elitiques"

Bonjour,

Je teste depuis aujourd'hui le financement participatif de MyMajorCompany. Vous pouvez m'aider et me soutenir avec juste 1€, si jamais le projet vous intéresse évidemment ;-)

Le lien est là:
http://www.mymajorcompany.com/projects/les-joyaux-elitiques

Bonne journée,

J'ai souscris pour cette somme : bonne chance !

Merci ^^

Le début d'une illustration pour le roman, qui promet d'être magnifique une fois finie :

Voici un texte que j'aime bien, dernière rajout à l'univers du roman :

"Sauvetage dans les profondeurs :

En ce temps-là, le Salmac avait été vaincu.
Avec de lourds marteaux, on brisait les chaines des esclaves, faisant sauter les anneaux de fers, fondus pour n'être jamais déliés.
Le noble Elite Azor d'Asse commandait une unité de lanciers et son prince le convoqua.
- Vous mènerez cinquante de vos lanciers, tous volontaires, pour fouiller les souterrains de ce royaume maléfique. Les Hommes colportent le bruit que des prisonniers humains restent enchaînés à l'entrée des mines et des forges enterrées.
- Cinquante Elites, c'est une entreprise d'où aucun ne reviendra ! s'inquiéta Azor d'Asse.
- Nous ne pouvons risquer davantage de troupes. Faites au mieux.
Et les valeureux guerriers, aux armures d'or et d'argent, vibrantes du reflet de la lune, s'enfoncèrent dans les tréfonds du repaire du mal, emportant pour une semaine d'eau et de vivres.
On détruisit des forts souterrains, et traqua les Auroks isolés. On appela à chaque intersection, avant d'essayer de suivre des semblants de voix, qui parfois hurlaient dans le lointain. Mais il sembla pendant longtemps qu'ils ne ne déboucheraient jamais nulle part.
Or, après toute une journée à déambuler dans les replis inextricables de ces méandres enténébrés, de vraies voix claires leurs parvinrent. Azor d'Asse prit la tête de ses troupes, ouvrant le chemin au pas de course.
Enfin, ils pénétrèrent dans une vaste excavation. Les parois étaient trouées de niches, fermées par des barreaux de fers rouillés. Des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants appelaient à l'aide, suppliant de soif et de famine (pour ceux qui avaient encore la force de crier).
Mais une masse étrange s'élevait au centre de la caverne, et elle entra en mouvement à leur approche : deux serpents géants s'étaient lovés, leurs anneaux entremêlés les uns aux autres. Et ils faisaient des dizaines de pieds de haut. Azor hurla, intimant à ses guerriers de dresser des remparts d'acier. Longues lances et boucliers se mirent en position, une quinzaine d'archers préparant leurs flèches.
S'avança un reptile gigantesque, la tête en V tendue vers eux, prêt à frapper.
- Archers, visez la gueule, hurla-t-il (et les yeux, songea-t-il). Chargez !
Le serpent siffla sous les traits qui le frappaient, et il se dressa en arrière. Précédés par leur commandant, de nombreux lanciers coururent au monstre, et plantèrent chacun leur lance en travers du corps annelé. Leurs armes se brisèrent, à peine dans les plaies. Le serpent s'abattit, roulant sur les Elites, en jetant tant et tant à terre.
Presque miraculeusement, le corps immense l'avait épargné, tombant au sol et passant au-dessus de lui.
Le noble Elite vit que la tête du serpent reposait non loin, visiblement atteinte. Il parvint à proximité d'un iris gigantesque et planta son épée profondément, à l'angle de l’œil, essayant d'atteindre une zone mortelle.
L'horreur le révulsa devant l'apparence d'un tel adversaire, et des gestes qu'il était obligé de commettre pour le vaincre. L'arme lui fut violemment arrachée. Mais bientôt le reptile ne bougea plus, et il put reprendre son épée.
A l'arrière, les combats continuaient, face aux archers. Ces derniers s'étaient dispersés, harcelant le deuxième adversaire. Celui-là avait une tête plate, longée de crêtes vertes sur les côtés, presque comme on aurait imaginé la tête d'un dragon.
Les Elites encore capables se regroupèrent autour d'Azor, reprenant en mains boucliers, épées, ainsi que deux ou trois lances. Ceux-là se placèrent courageusement en tête.
Et on attaqua l'autre serpent. Les prisonniers encourageaient leurs sauveteurs. Ce regain de force finit par suffire, et à terrasser cet autre reptile effrayant.
Elites et Hommes se tombèrent dans les bras. Les malheureux puaient, couverts de loques, faméliques.
Après avoir distribué leurs vivres, et pansé les blessés, on entreprit de remonter vers la surface ."

J'ai relancé le projet il y a quelques jours, dans l'optique d'une réédition du roman : nouvelle couverture, contenu enrichi et retravaillé. Merci à Didier qui a donné 4 étoiles à ce roman (pour sa première version).

Le nouveau lien est là : Soutenez mon roman Fantasy

Toute aide même d'1 euro est la bienvenue, afin d'apporter un soutien symbolique. Plus il y aura de monde, plus ça en fera venir.

Merci d'avance (et c'est pas obligatoire non plus, hein !)

Je m'excuse d'en rajouter encore une couche, mais il est possible également de laisser des commentaires sur le site : encouragements, ou tout ce qui vous passerait par la tête (histoire de montrer qu'il y a du monde autour ^^)

Et je vous rajoute le commentaire de Didier, encore un grand merci à lui :

"Cimériès se révèle un ennemi redoutable, et c'est bien ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman. Comment faire pour arrêter un monstre pareil ? Abandonner le combat paraissait presque la seule option.
Des batailles qui au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire se font plus grandes, plus terribles, plus sauvages. Un talent certain pour les décrire.
On retrouve en clin d'œil pas mal de références à une œuvre très célèbre de fantasy et on s'amuse à essayer de retrouver des éléments connus, comme le peuple des Elites, les Hommis, ou ces fameux joyaux de pouvoir.
Tout ce que je regrette, et c'est vraiment un détail pour pinailler, c'est que dans le premier tiers du livre, je trouve les scènes de voyage (servant donc de séquence-découverte du monde) trop courtes.
Enfin, je râle parce que maintenant, il faut attendre le prochain tome."