La métaphysique du doute
+4
Pagan Pandemia
SILENCE
Napalm Dave
Zaroff
8 participants
Page 2 sur 4
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: La métaphysique du doute
Je pense intimement que c'est une erreur de croire qu'avoir du temps permet de mieux (ou plus) écrire. Lorsqu'un auteur est "habité" par l'écriture, il ne se pose pas de question concernant son emploi du temps. Les exemples sont nombreux.
Re: La métaphysique du doute
C'est ce que je lis souvent et ce, depuis longtemps. Pourtant, je n'en suis pas convaincu: Avoir un travail fatigant à côté pompe votre énergie créative et fait baisser indéniablement la qualité de votre travail. C'est ainsi, les contraintes de temps m'obsèdent. Sans compter qu'écrire est une activité très solitaire et que la vie de famille/ de couple peut en pâtir. Alors si vous êtes comme moi, effectivement possédé par votre écriture, vous en arrivez à culpabiliser d'écrire sur votre temps libre.
Re: La métaphysique du doute
Napalm Dave a écrit:Avoir un travail fatigant à côté pompe votre énergie créative et fait baisser indéniablement la qualité de votre travail.
Je ne partage pas cet avis. Louis Ferdinand Céline s'occupait de malades et arpentait la banlieue parisienne toute la sainte journée et il a écrit "Voyage au bout de la nuit" sur ses heures de sommeil en noircissant 15 000 pages. Stephen King a écrit Carrie en bossant dans une blanchisserie, en sus de ses heures de prof à l'université et en logeant dans un mobil-home pourri. Knut Hamsun crevait la faim et il est devenu Prix Nobel. Hemingway se trimbalait partout dans le Monde et écrivait debout à cause de son mal de dos. K. Dick écrivait toute la nuit (sous l'emprise de drogues diverses) et après avoir démissionné de son poste de responsable d'un rayon de disques dans la journée. Il se contentait de verser 25 dollars par mois pour payer les traites de sa maison.
Re: La métaphysique du doute
Les exemples que tu cites sont tous prestigieux mais là est le problème: il s'agit de comportements "asociaux" (vivre la nuit, vivre dans le vagabondage, accepter la pauvreté, etc.) qui sont incompatibles avec la vie "officielle" de l'écrivain.
Les hommes dont tu as parlé sont des génies qui ont fini par être reconnus, mais pour l'homme ou la femme du commun, l'employé de bureau, le prof, le mécanicien etc. qui s'essaient à leurs écrits fantastiques comme nous, la place de la réalité est bien là et il y a un moment où il faut faire un choix entre elle et nos rêves d'écriture.
Beaucoup des grands auteurs dont je vois les interviews sont des gens accomplis mais, à ce que je vois souvent, profondément seuls. C'est là que l'on se demande si nos écrits en valent la peine.
Les hommes dont tu as parlé sont des génies qui ont fini par être reconnus, mais pour l'homme ou la femme du commun, l'employé de bureau, le prof, le mécanicien etc. qui s'essaient à leurs écrits fantastiques comme nous, la place de la réalité est bien là et il y a un moment où il faut faire un choix entre elle et nos rêves d'écriture.
Beaucoup des grands auteurs dont je vois les interviews sont des gens accomplis mais, à ce que je vois souvent, profondément seuls. C'est là que l'on se demande si nos écrits en valent la peine.
Re: La métaphysique du doute
Napalm Dave a écrit:C'est là que l'on se demande si nos écrits en valent la peine.
On se comprend. Nous avons sans doute une vie trop normale pour pouvoir vraiment écrire. Tu as saisi le sens profond de mon raisonnement.
Re: La métaphysique du doute
J'entre une fois de plus dans une période de doute. Dois-je écrire un polar aux bases classiques ou éculées tout en prenant le risque d'être publié dans une édition locale et inintéressante ou dois-je suivre mes instincts dont les bases fondatrices sont le fantastique et la paresse ? En gros, dois-je m'intéresser uniquement aux A.T qui me titillent le rectum et le cervelet droit plutôt que bosser plusieurs mois sur un polar dont l'issue est incertaine ?
J'ai été con de ne pas avoir tenté l'AT du Petit Caveau. J'aurais tant aimé me retrouver aux côtés de Jean et Paladin.
Quels sont vos avis les amis ? Dois-je suivre mon plaisir nouvelliste ou endosser mon costume de romancier ringard ?
J'ai été con de ne pas avoir tenté l'AT du Petit Caveau. J'aurais tant aimé me retrouver aux côtés de Jean et Paladin.
Quels sont vos avis les amis ? Dois-je suivre mon plaisir nouvelliste ou endosser mon costume de romancier ringard ?
Re: La métaphysique du doute
Rien ne t'empêche d'intercaler l'écriture d'une ou plusieurs nouvelle(s) pendant que tu bosses sur ton roman
Invité- Invité
Re: La métaphysique du doute
Oui mais comme la lecture, si je passe trop de temps sur un truc, j'ai plus envie de m'y remettre ! Peut-être que le format de la nouvelle me convient le mieux. Je suis un mec impatient par nature.
Métaphysique du doute...
Fichtre ! Voilà bien un sujet passionnant ! Pourquoi écrivons-nous et qu'est-ce qui fait que nous écrivons ce que nous écrivons (fantastique, épouvante, SF ou autre)? J'avoue pour tout dire que je n'en ai pas la moindre idée. Et en ce qui me concerne, les choses sont venues d'un manque... Celui de me trouver devant mon ordinateur à aligner des mots, noircir des pages, créer des mondes etc... En ce qui me concerne et pour répondre en partie aux questionnements de Zaroff - même s'il est vrai que je manque de pratique et que je n'ai jamais tenté d'écrire quoi que ce soit de plus de 10 pages - je ne crois pas avoir un seul souvenir de nouvelles écrites avec ne serait-ce qu'une vague idée en tête ou une vague idée de ce que cela doit devenir ou de l'endroit où je souhaite aller... Je me souviens en revanche de ce que disais S. King dans un bon bouquin (Ecriture. Mémoires d'un métier). Dans une interview, un journaliste Mark Singer lui demande comment il fait pour écrire ses romans et être si prolifique. La réponse de King est a peu près celle-ci, je ne sais jamais à l'avance où je vais et de comparer les histoires à des fossiles que l'écrivain, l'auteur, doit tout simplement tirer du sable... Je pense comprendre des préoccupations Zaroff. Et je serai tenté de dire que si tu te poses la question c'est peut-être que tu as déjà la réponse. En somme: peut-être ta voie dans l'écriture (roman, nouvelle plus ou moins longue) est-elle de laisser venir à toi les histoires, de ne pas forcer ou brusquer les personnages, les laisser vivre leurs vies devant toi, bref, ne pas te sentir enfermer dans les clichés dont tu parlais dans ton post. J'ajouterai avec ma maigre expérience en matière d'écriture que c'est précisément lorsque les personnages agissent de manière 'incohérente' (en ce que cette manière d'agir ne serait pas conforme avec les caractéristiques intrinsèques du protagoniste) que ce personnage devient cohérent pour ne pas dire réel; qu'il cesse en somme d'exister uniquement comme l'élément d'une fiction. Agissons-nous toujours de manière rationnelle ? Non ! Donc... A toi Zaroff d'écrire la suite...
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
- Messages : 4040
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 50
Re: La métaphysique du doute
Si je peux me permettre, je dirais déjà qu'on écrit ce qu'on aimerait lire, c'est certain !
Ensuite, j'estime qu'on doit écrire ce qu'on sait écrire !
Je m'explique : on a tous été marqués par un film, un roman, un genre. On trouve ça tellement bandant qu'on a envie de prolonger le plaisir et de bricoler une sorte d'extension.
"Gladiator, j'ai trop kiffé ! Je vais écrire un roman qui se passera dans la Rome antique...", "La route ? Trop fort, j'attaque un truc post-apo !" Là, on a un paquet de chances de partir en sucette...
A mon sens, il faut rester humble et se contenter de ce qu'on pourrait savoir faire.
J'aime l'humour (c'est générique), j'en mets ! J'aime les vieux films en noir et blanc à la Audiard (rien de précis donc peu cloisonnant), j'en mets aussi ! J'aime le fantastique (c'est bien vague comme il faut), y en aura ! Je suis passionné de mythologie (un terrain de jeux inépuisable), j'enquille !
Je mixe et j'obtiens un condensé de ce que j'affectionne particulièrement. C'est le cas pour moi actuellement. Bref, quand on veut s'inspirer de l'existant, on se retrouve systématiquement au carrefour des genres, une bifurcation blindée d'impasses...
Personnellement, la vraie question est : "Qu'est-ce que j'aimerais trouver chez mon libraire ?"
Et surtout, oblitérer totalement le mot "littérature" (bien trop rédhibitoire et inhibant) pour se focaliser sur la narration d'une histoire, un récit.
Ecrire, c'est raconter, rien de plus...
Ensuite, j'estime qu'on doit écrire ce qu'on sait écrire !
Je m'explique : on a tous été marqués par un film, un roman, un genre. On trouve ça tellement bandant qu'on a envie de prolonger le plaisir et de bricoler une sorte d'extension.
"Gladiator, j'ai trop kiffé ! Je vais écrire un roman qui se passera dans la Rome antique...", "La route ? Trop fort, j'attaque un truc post-apo !" Là, on a un paquet de chances de partir en sucette...
A mon sens, il faut rester humble et se contenter de ce qu'on pourrait savoir faire.
J'aime l'humour (c'est générique), j'en mets ! J'aime les vieux films en noir et blanc à la Audiard (rien de précis donc peu cloisonnant), j'en mets aussi ! J'aime le fantastique (c'est bien vague comme il faut), y en aura ! Je suis passionné de mythologie (un terrain de jeux inépuisable), j'enquille !
Je mixe et j'obtiens un condensé de ce que j'affectionne particulièrement. C'est le cas pour moi actuellement. Bref, quand on veut s'inspirer de l'existant, on se retrouve systématiquement au carrefour des genres, une bifurcation blindée d'impasses...
Personnellement, la vraie question est : "Qu'est-ce que j'aimerais trouver chez mon libraire ?"
Et surtout, oblitérer totalement le mot "littérature" (bien trop rédhibitoire et inhibant) pour se focaliser sur la narration d'une histoire, un récit.
Ecrire, c'est raconter, rien de plus...
Re: La métaphysique du doute
Plus je vieillis et plus je comprends ton raisonnement. C'est ça le truc qui nous sert de carcan : cloisonnement. Comme disait notre Audiard : Lorsque l'on se défait d'un vice, on s'éprend d'un autre." L'imagination, c'est pareil.
metaphysique du doute
Bonjour,
Je viens de lire les avis sur le post de Zaroff intitulé 'metaphysique du doute'. Une question me vrille actuellement l'esprit et qui concerne ce qu'écrit Pagan Pandemia. Que nous ayons tous en tête d'écrire ce que nous aimerions lire, OK. Cela me convient. De même que nous sommes j'imagine tous plus ou moins d'accord pour dire que nous devons éviter le cloisonnement - encore que cela soit sans doute plus facile à écrire ou à dire qu'à pratiquer. Pour le reste je suis assez mitigé. Je suis, comme je l'ai dit, plutôt débutant. Du coup, je ne vois pas très bien comment je pourrais écrire ce que j'estime savoir écrire. D'abord parce que je ne sais pas du tout ce que je sais écrire (l'expression est à mon avis bien pompeuse), car connaître ce genre de chose signifie a priori que je me connais suffisamment pour savoir ce que je sais faire ou ne pas faire dans un domaine qui m'est totalement neuf, presque étranger. Par ailleurs, j'estime, pour reprendre les exemples de Pagan Pandemia, qu'il est certainement aussi difficile d'écrire un (bon) truc sur la Rome antique parce que l'on aime Gladiator que d'écrire une nouvelle ou a fortiori un roman dans le style d'Audiard avec des tas de phrases brillantes et de références mythologiques (quel que soit le sens que l'on donne à ce mot). Savoir ce que l'on est capable de faire est en soi, je crois, le travail d'une vie. J'ajouterai que si on 'kiffe' Gladiator ou la Route (quel roman !) rien n'empêche de tenter la saga antique ou le roman post-apo. C'est une question de point de vue. Je ne suis pas certain que demeurer dans une 'zone de confort' (faire ce que l'on sait faire) soit le meilleur moyen de progresser en la matière. Enfin une question qui pour moi est en forme de paradoxe ou à tout le moins de contradiction: devons-nous écrire ce que nous savons écrire ou devons-nous écrire ce que nous aimerions trouver chez notre libraire ? Ce n'est pas je crois la même chose, le même point de vue. Car ce que je trouve ou aimerais trouver chez mon libraire je ne souhaite pas nécessairement l'écrire (encore moins le lire...) et ne sais peut-être pas le faire... Quadrature du cercle ? Et n'est-ce pas aussi l'inverse d'un décloisonnement que nous trouvons derrières les mots (habiles et très intéressants j'en conviens) de Pagan Pandemia ?
Où l'on voit que Zaroff a bien fait de rédiger ce post...
Je viens de lire les avis sur le post de Zaroff intitulé 'metaphysique du doute'. Une question me vrille actuellement l'esprit et qui concerne ce qu'écrit Pagan Pandemia. Que nous ayons tous en tête d'écrire ce que nous aimerions lire, OK. Cela me convient. De même que nous sommes j'imagine tous plus ou moins d'accord pour dire que nous devons éviter le cloisonnement - encore que cela soit sans doute plus facile à écrire ou à dire qu'à pratiquer. Pour le reste je suis assez mitigé. Je suis, comme je l'ai dit, plutôt débutant. Du coup, je ne vois pas très bien comment je pourrais écrire ce que j'estime savoir écrire. D'abord parce que je ne sais pas du tout ce que je sais écrire (l'expression est à mon avis bien pompeuse), car connaître ce genre de chose signifie a priori que je me connais suffisamment pour savoir ce que je sais faire ou ne pas faire dans un domaine qui m'est totalement neuf, presque étranger. Par ailleurs, j'estime, pour reprendre les exemples de Pagan Pandemia, qu'il est certainement aussi difficile d'écrire un (bon) truc sur la Rome antique parce que l'on aime Gladiator que d'écrire une nouvelle ou a fortiori un roman dans le style d'Audiard avec des tas de phrases brillantes et de références mythologiques (quel que soit le sens que l'on donne à ce mot). Savoir ce que l'on est capable de faire est en soi, je crois, le travail d'une vie. J'ajouterai que si on 'kiffe' Gladiator ou la Route (quel roman !) rien n'empêche de tenter la saga antique ou le roman post-apo. C'est une question de point de vue. Je ne suis pas certain que demeurer dans une 'zone de confort' (faire ce que l'on sait faire) soit le meilleur moyen de progresser en la matière. Enfin une question qui pour moi est en forme de paradoxe ou à tout le moins de contradiction: devons-nous écrire ce que nous savons écrire ou devons-nous écrire ce que nous aimerions trouver chez notre libraire ? Ce n'est pas je crois la même chose, le même point de vue. Car ce que je trouve ou aimerais trouver chez mon libraire je ne souhaite pas nécessairement l'écrire (encore moins le lire...) et ne sais peut-être pas le faire... Quadrature du cercle ? Et n'est-ce pas aussi l'inverse d'un décloisonnement que nous trouvons derrières les mots (habiles et très intéressants j'en conviens) de Pagan Pandemia ?
Où l'on voit que Zaroff a bien fait de rédiger ce post...
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
- Messages : 4040
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 50
Re: La métaphysique du doute
SILENCE a écrit:
Où l'on voit que Zaroff a bien fait de rédiger ce post...
Ce fut nécessaire car on voit bien que nous partageons tous des doutes communs sur l'écriture et ce qu'elle ne nous apporte pas.
Re: La métaphysique du doute
Super intéressant tout ça...
Silence, je suis assez d'accord avec toi quand tu dis qu'on ignore ce qu'on sait écrire lorsqu'on débute. Encore qu'on a souvent une petite idée de ce qu'on aimerait bien savoir écrire, et ce sous l'influence des livres qu'on lit sur le moment.
Stefen King dit qu'en tant que débutant on a tendance a écrire dans le même style que l'auteur qui nous passionne, et que c'est très bien comme ça. Ce n'est qu'une fois qu'on s'est suffisamment essayé à l'écriture qu'on peut trouver sa propre voie.
Si on écrit ce qu'on aimerait lire (ou ce qu'on aime lire), c'est que quelque part on est déjà sous influence. Quant à écrire autre chose que ce qu'on connaît/sait faire, il semble qu'il faille déjà commencer à s'intéresser à ce "autre chose".
Personnellement, les romans policiers, c'est pas mon truc: pas vraiment envie d'en lire, ni d'en écrire. Mais peut-être que si je trouve une bonne raison d'en lire un (et il y a plein de raisons plus ou moins conscientes d'être attiré par un livre), alors ça pourra me plaire et je pourrai y prendre goût jusqu'à finir par avoir envie d'en écrire. (Ce qui pourrait me faire progresser de manière générale.)
Après, une envie sortie de nulle part d'écrire du policier peut aussi jaillir, mais ça me semble moins évident dans ce sens. Ne serait-ce que pour écrire correctement dans un genre, il faut être un minimum renseigné sur le genre en question, et dans ce cas rien de mieux que la lecture...
Je ne pense donc pas qu'il faille écrire autre chose que ce qu'on sait faire ou ce qu'on aime faire, il est juste peut-être intéressant parfois de jeter un oeil à autre chose, des fois que ça nous révèlerait de nouveaux plaisirs, et pourquoi pas certains talents inédits.
Silence, je suis assez d'accord avec toi quand tu dis qu'on ignore ce qu'on sait écrire lorsqu'on débute. Encore qu'on a souvent une petite idée de ce qu'on aimerait bien savoir écrire, et ce sous l'influence des livres qu'on lit sur le moment.
Stefen King dit qu'en tant que débutant on a tendance a écrire dans le même style que l'auteur qui nous passionne, et que c'est très bien comme ça. Ce n'est qu'une fois qu'on s'est suffisamment essayé à l'écriture qu'on peut trouver sa propre voie.
Si on écrit ce qu'on aimerait lire (ou ce qu'on aime lire), c'est que quelque part on est déjà sous influence. Quant à écrire autre chose que ce qu'on connaît/sait faire, il semble qu'il faille déjà commencer à s'intéresser à ce "autre chose".
Personnellement, les romans policiers, c'est pas mon truc: pas vraiment envie d'en lire, ni d'en écrire. Mais peut-être que si je trouve une bonne raison d'en lire un (et il y a plein de raisons plus ou moins conscientes d'être attiré par un livre), alors ça pourra me plaire et je pourrai y prendre goût jusqu'à finir par avoir envie d'en écrire. (Ce qui pourrait me faire progresser de manière générale.)
Après, une envie sortie de nulle part d'écrire du policier peut aussi jaillir, mais ça me semble moins évident dans ce sens. Ne serait-ce que pour écrire correctement dans un genre, il faut être un minimum renseigné sur le genre en question, et dans ce cas rien de mieux que la lecture...
Je ne pense donc pas qu'il faille écrire autre chose que ce qu'on sait faire ou ce qu'on aime faire, il est juste peut-être intéressant parfois de jeter un oeil à autre chose, des fois que ça nous révèlerait de nouveaux plaisirs, et pourquoi pas certains talents inédits.
Ludwig- Premier médaillé de l'Écritoire
- Messages : 242
Date d'inscription : 23/03/2012
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Page 2 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum