LES MOTS PRECIEUX

Où passe notre Jack, les défauts trépassent ! C'est le Attila de la poésie !

Attila ? moi qui essaie de resemer sur les terres brûlées de la poésie...
Là, Cathy, t'es vache !   

Le Attila des défauts, petites erreurs et autres bourdes que l'on peut faire nous béotiens ignares de la rime.   

magnifique Jack ! On dirait que tu l'as !
j'aime particulièrement l'avant-dernière et la dernière strophe
Très pictural et plein d'humour.
Bon je vais reprendre ma version, car ce serait malhonnête de présenter la tienne. Dommage !
je reviendrai avec les corrections.
Merci à toi
  

dernière ... version


Sous le dôme étoilé, se joue un madrigal,
Arpège subtil, le vent emporte la suite,
Les vocalises du chanteur au soir du bal
Intriguent les passants par leur troublante invite.

Rendez-vous tenu, joli duo gracieux,
De nos corps enlacés, respirons la fragrance,
En catimini, naît l'accent mélodieux
D'une chanson, paroles tendres de romance.

Chagrin secret, hymne à l'amour, simples bonheurs,
Énigme en blanc, le peintre invente le mystère,
Esquisse ton sur ton, éclosion de fleurs,
Mélange des couleurs sur un fond primevère.

Tel scribe plumitif, il transpose les mots,
D’une réalité, il sublime la strophe,
Poème ciselé fusant en gerbe d'eau,
Fin cristal précieux rehaussant belle étoffe.

L’artiste reste discret, prince du festival,
Poète méconnu, respectant la césure,
Vêtu d’un long surcot, à l’air médiéval,
Peintre et musicien, il chérit l’écriture.

J'aime bien : "respectant la césure", d'autant que tu en as au moins une qui ne passera pas :
"Rendez-vous tenu, jo / li duo gracieux"
- Deux autres alexandrins peuvent passer pour des ternaires (4/4/4) :
"D'une chanson, paro / les tendres de romance"
"Enigme en blanc, le pein / tre invente le mystère"
mais pas en classique, toujours pour cause de non-césure.
- "L'artiste reste discret, prince du festival." (7 + 6 = ?)
S : "Discret, l'artiste passe, ombre du festival"
- Enfin, avec "mots" et "d'eau", tu fais rimer un pluriel avec un singulier :
S : "Tel scribe plumitif, il travestit le mot,"

Un texte pour concourir en catégorie "néo-classique" ou "libéré", à mon avis.

Merci jack
je corrige !!!!

le revoilà retravaillé et corrigé i:

Sous le dôme étoilé, se joue un madrigal,
Un arpège subtil, le vent ravit la suite,
Les vocalises du chanteur au soir du bal
Intriguent les passants par leur troublante invite.

Nos deux corps enlacés, au rythme gracieux,
Tremblants d’émotion, frémissent en cadence.
En nocturne aparté, naît l'accent mélodieux
D'une tendre chanson, paroles de romance.

Chagrins secrets, hymnes d'amour, simples bonheurs,
Prend forme le sujet, sur la toile légère,
Esquisse ton sur ton, éclosion de fleurs,
Mélange des couleurs sur un fond primevère.

Etant scribe érudit, il travestit le mot,
S'empare du réel pour sublimer la strophe,
Poème ciselé fusant en gerbe d'eau,
Fin cristal précieux rehaussant belle étoffe.

Voici l’homme discret, ombre du festival,
Poète méconnu, respectant la césure,
Vêtu d’un long surcot, à l’air médiéval,
Peintre et musicien, il chérit l’écriture.

Pas mal !

Le second vers ne me plaît pas trop. Et si tu essayais :

"En un subtil arpège, le vent voile la suite"

Autre chose sonne mal à mes oreilles : "Tel scribe plumitif". On a l'impression que tu as mangé le "un" pour respecter le nombre de pieds. Peut-être "En scribe plumitif" ? Bôf pas très joli non plus.

corrections faites ci-dessus

- "Un arpège subtil, le vent emporte la suite" (13)
S : Soit "l'air emporte", soit "le vent voile"...
- "Chagrins secrets, hymnes à l'amour, simples bonheurs" (13)
S : Soit "hymnes d'amour", soit "hymne à l'amour".
Suggère aussi : "S'empare du réel pour sublimer la strophe", pour cause d'hiatus "réalité / il ..."

hourra !!!!    :music: