Moi j'ai de la chance je fais de la magie !

Bon je vais essayer d'animer moi aussi un peu ce forum puisse que je suis toute nouvelle ! je voudrais d'abord m'excusez pour les fautes, je ne suis pas aller bien loin dans les études (4eme des collèges puis un BEP en cuisine) mais quand j'étais à l'école moi j'était plus "dans mes mondes" que dans la classe alors forcément, la grammaire, l'orthographe, la conjugaison... en on fait un peu les frais chez moi !
Moi j'ai de la chance, les idées viennent par magie grâce au quotidien, quand je lit un truc ou encore quand les gens me parle, certains mots clés me déconnecte du monde et pouf je part bien loin... déjà enfant j'étais comme ça, mon instit était un extra terrestre, le type qui conduisait l'autobus un espion de la CIA, les passants tous de merveilleux ou sombre personnages au passé bien lourd...

Bref, moi perso j'aime bien travailler avec un petit café devant mon ordi. Le fait que travail sur ordinateur est assez nouveau pour moi qui suit trés cahier, stylos, classeurs... et puis surtout je n'ai pas très confiance avec les plantages d'ordi mais bon. j'en ai eu un peu marre de devoir retaper mes histoires à chaque fois !!!!!!!!! et dernièrement j'étais complètement bloquée sur mon roman en cours à cause de mes notes toutes manuscrites et mélanger alors j'ai tout retaper sur ordi et j'y vois plus clair ! pour être sûr de ne rien perdre je me poste tout en mail comme ça mon ordi peut planter complet il me suffit d'avoir acces à Internet pour tout retrouver !!! hi hi

Et quand je n'ai pas d'idée la chance est avec moi, juste à les chercher et ça vient. J'attendais l'inspiration avant mais j'ai compris qu'elle était toujours là qu'il fallait juste que je me mette en condition ! sinon j'aime bien travailler dans un café par exemple (toujours avec le petit café ou le chocolat le café, le cahier, le stylo et mon cher dictaphone numérique pratique lui aussi !

Voilà, encore un roman, désolée ! hi hi hi

Ton histoire est passionnante. C'est cela que je recherche sur ce forum. La création et sa place prépondérante dans notre vie. Ne culpabilise pas pour les fautes, c'est l'idée qui prime. Par contre, je n'ai jamais bossé avec un dictaphone. Est-ce un moyen de libérer l'imagination ?

Chouette l'idée des mails, je note ça

Tiens, moi aussi 4é... comme quoi, ça nous empêche pas d'écrire

Lestat a écrit:

Tiens, moi aussi 4é... comme quoi, ça nous empêche pas d'écrire

Et des tartines en plus !

Non pour le dictaphone ça évite parfois de trainer les cahiers partout (parce que quand je dit cahier perso c'est pas le petit cahier de 96 pages c'est plusieurs grands que je trainait partout jusqu'à ce que j'en ai un peu ras le bol !) du coup dans le sac à main le petit dictaphone numérique de poche est vraiment très pratique si on ne veux pas laisser échapper une idée au vol ! après je retape sur ordi ou je met sur cahier selon où je suis quand je travail. Je pourrais travailler sur notre ordi portable mais je trouve les touches des portables pas pratique du tout !
Tiens quand je repense aux idées qu'on a peur d'oublié ça me rapelle quand j'étais plus jeune (avec les gosses maintenant c'est plus le cas je suis cao et dors à point fermer) mais ado je me levait parfois la nuit pour noter des idées lol !!!!!!!!!!!!!!! et vous comment cous viennent vos idées ???

Personnellement, je commence toujours humilier "analement" quelques diptères, comme tous les auteurs, d'ailleurs...

Ensuite, plus sérieusement, je pille tout ce que j'entends dans la rue, au boulot...
Des expressions, des tournures, des brèves de comptoir, des situations ou des scènes comiques...

Définitivement adepte du stylo et du papelard pour immortaliser les fabuleuses giclées de mes contemporains ; pour le reste, c'est AZERTY et whisky sans glace, siouplait !

Tu remets ça maintenant ou j'allonge l'oseille ?

Ca c'est du grand "cru"

Pagan Pandemia a écrit:

Définitivement adepte du stylo et du papelard pour immortaliser les fabuleuses giclées de mes contemporains ; pour le reste, c'est AZERTY et whisky sans glace, siouplait !

On se retrouve mon pote ! J'suis sûr que t'es mon clone inavoué. AZERTY et whisky pur aussi. Stylo bic ou plume (sauf que mettre une cartouche neuve, c'est chiant comme la mort) et je retape tout après. Mes idées viennent souvent sous ma douche. Je laisse un thème dans ma tête et j'attends le déclic de la conclusion. Le développement et le début n'interviennent que durant l'écriture proprement dite.

Pour moi des idées de départs surgissent de tout: d'une image, d'un jeux de mots, souvent d'associations d'idées...Plus dur est, à partir d'une idée de départ, d'en tirer un synopsis. J'ai besoin pour ça de moment où j'ai mon conscient "occupé" mais pas complètement, ce qui laisse l'esprit "ouvert". Par exemple un trajet, à pied ou en voiture, que je connais parfaitement (pas besoin de chercher son chemin) ou l'été, vu que j'ai la chance de vivre prés de La Grande Bleue, quand je patauge dans la mer...

Les premier éléments de l'histoire je les note sur papier, mais le travail de rédaction se fait ensuite sur mon clavier. Bien sûr trés souvent, voire presque à chaque fois, des éléments apparaissent en cours d'écriture et la fin est souvent différente de ce que j'avais prévu en commençant à taper!

Ceci dit depuis environ deux ans j'ai du mal à me lancer parce que quand je commence à élaborer mentalement une histoire je me dis "bof, c'est nul" ou "c'est pas trés original" et du coup je ne vais pas plus loin...Je pense qu'il faut que je dépasse ce blocage.

Pour sauvegarder, mieux qu'un mail, j'utilise au moins deux clés usb en plus de mon disque dur. Mais l'idée du mail est pas mal aussi. Vous pouvez aussi héberger vos textes sur un blog si vous en possédez un, en les laissant en brouillon.

En tout cas j'aimerais retrouver la capacité d'écrire au km que j'avais à une époque (quand je n'écrivais que pour mon blog) et que certains ont encore ici!

Ceci dit depuis environ deux ans j'ai du mal à me lancer parce que quand je commence à élaborer mentalement une histoire je me dis "bof, c'est nul" ou "c'est pas trés original" et du coup je ne vais pas plus loin...Je pense qu'il faut que je dépasse ce blocage.

On est au même point Paladin, mot pour mot c'est ce qui m'est arrivé depuis plus d'un an. Mais là, depuis quelque temps je rechigne moins à me lancer, même si les idées non pas l'originalité voulu, j'arrive à écrire plus que je ne l'aurais imaginer. Donc, y a forcément une porte de sortie

Les premières idées qui jaillissent du néant... Au début, je me baladais toujours avec un petit calepin dans la poche arrière de mon jean. Y notait idées, situations "live", statuts facebook (ouais, sur le monstre bleu, je ne mets jamais des statuts "range sa cuisiiiine !"). Tout dans la coolittude, quoi !
Et puis j'en ai plus eu.

Je n'en ai plus eu aucune, parce que je me suis plongé plus profondément dans des projets plus larges : un roman, un atelier d'écriture à animer. J'ai eu deux idées de roman à développer depuis, c'est noté dans un coin de mon pc.

Mais, j'insiste, le calepin est pas mal - comme le dictaphone ? - pour saisir l'instantanéité de l'inspiration !

En vieillissant, on se débarrasse du superflu. Au début, on surfe partout, on s'enregistre à tous les râteliers... et puis on s'aperçoit que notre temps devient précieux. On apprend à se focaliser sur l'écriture en délaissant peu à peu la lecture, l'ordi et la téloche. Un moment donné, il faut faire des choix. Au fil des années, l'auteur amateur devine que la simplicité dans ses choix devient primordiale. Vous croyez que Stephen King (malgré une notoriété mondiale) passe son temps dans les salons, twitter, facebook et séances de dédicaces ? Eh ben non ! Il écrit.

Bon et bien je me reconnais dans la plupart de vos propos et en particulier les dernières phrases de Zaroff. L'exigence d'immédiateté et de popularité tue la démarche créative et il faut en revenir à plus simple.
Mes idées me viennent à la vitesse de la lumière: j'ai été confronté à des dizaines d'apprentis auteurs singeant les grands ou disant vouloir écrire mais incapables de trouver des idées originales. Quelle sombre blague! j'ai pas quelque chose comme une trentaine de projets de romans, sans parler des textes courts. J'ai tout consigné dans des cahiers et des classeurs et tant pis pour l'encombrement et le temps que ça prendra. C'est ma passion comme pour certains l'est l'Aïkido ou encore la danse moderne. Ce qui est cool c'est que la seule dépense que ça entraîne, c'est du papier et des stylos (et un peu d'encre d'imprimante, il est vrai).
J'ai en moyenne une bonne idée par semaine: un moment donné d'un film, d'un autre bouquin, une situation vécue ou un personnage pittoresque va me l'imposer. J'ai bien eu l'idée d'un diptyque de fantasy urbaine à cause d'une étrange trouée dans les feuillages d'un endroit que je visite régulièrement pour mon boulot.
Le tout est de se mettre à rédiger et passés les petits concours de nouvelles sans prétention je bloque: je crois que j'exige trop à moi-même et que je me retrouve incapable de décrire justement ce que j'imagine.

L'exigence d'immédiateté et de popularité tue la démarche créative et il faut en revenir à plus simple.

Passons sur la popularité, c'est un autre sujet... Mais je pense au contraire que la démarche créative, et la source de l'originalité, passe par - et même exige ! - l'immédiateté. Tu le soulignes toi-même lorsque tu cites les détails qui t'évoquent une bonne idée... De l'immédiateté, je crois qu'il est nécessaire, ensuite, d'aller pisser. D'écrire comme on pisse, de laisser couler, et ensuite revenir sur ce que l'on a fait (plus en profondeur, ou simplement pour la forme).

Je suis d'accord avec vous deux. Il est certain qu'on a tendance à trop se disperser et c'est mauvais. Le cerveau sature vite, on s'endort avec le crâne embrouillé d'idées et cela nuit à la créativité. Avec le recul, je pense qu'il vaut mieux concrétiser un projet que de se lancer dans quinze nouvelles. On finit un projet, on le laisse reposer et on recommence autre chose. Ian fleming, l'auteur des James Bond, avait toujours trois polars en cours dans l'année. En dix ans, il s'est ruiné la santé et le moral malgré le pognon amassé. Trop c'est trop. Il vaut mieux se fixer des limites et des objectifs simples à tenir. Un polar (ou autre) dans l'année et deux A.T. A trop vouloir en faire, on ne fait rien.