Magie

Celui-là me plaît. Le poème est court mais il a de l'allure.
On y sent la magie plonger ses racines dans la foi et la terre avec un vigueur bien rendue.
Seul léger bémol : "... éclairer notre opaque lumière".
Cela méritait mieux.
"Transcender" peut-être ?
Ou "Viens, viens transfigurer notre opaque lumière" ?

Qu'en penses-tu ?

J'aime bien aussi. Il a de l'ambiance, un ton.

Jack-the-rimeur a écrit:Celui-là me plaît. Le poème est court mais il a de l'allure.
On y sent la magie plonger ses racines dans la foi et la terre avec un vigueur bien rendue.
Seul léger bémol : "... éclairer notre opaque lumière".
Cela méritait mieux.
"Transcender" peut-être ?
Ou "Viens, viens transfigurer notre opaque lumière" ?

Qu'en penses-tu ?

Certes, mais quitte à aller jusqu'à treize pieds, je privilégie le rythme en premier et, personnellement, je trouve que le vers coule mieux dans ma version, même si tu as raison sur le verbe. Quoique, " Viens vaillante éclairer..." Je trouve que c'est beau

Catherine Robert a écrit:J'aime bien aussi. Il a de l'ambiance, un ton.

Merci Catherine. Au fait, tu as des nouvelles de Thomas Labat ?

Non, absolument aucune nouvelle.

OK, pas de souci.
C'était juste qu'éclairer une lumière fera toujours pléonasme.
Ou alors remplace "lumière"... par "ténèbre" ?...
Ou ne change rien, si c'est parfait comme ça.

Dis, tu mentionnes Paracelse qui est un personnage qui m'a toujours fasciné.
Or, il y a peu, j'en ai découvert un autre que je ne connaissais pas : Ulrich de Mayence, compagnon de Cortès et maître spirituel de Nostradamus.
Toi que es un érudit en la matière, ce nom te dit-il quelque chose ?

Salut Jack,

Tu écris : C'était juste qu'éclairer une lumière fera toujours pléonasme.
Oui, mais elle reste opaque. En fait, le pléonasme est voulu pour heurter le lecteur, positivement s'entend. Et puis, il y a la lumière de la lumière...

Pour Ulrich de Mayence, son nom est connu dans les milieux occultistes, mais je n'ai jamais rien lu de lui, ou, à la rigueur quelques citations dont je ne me souviens pas...

J'ai lu beaucoup de choses, mais je ne suis pas autant érudit que tu le crois, et la mémoire commence à me faire défaut

Ton argument se tient, je n'ai plus rien à redire.
Je suis toujours étonné de voir comment la perception d'un même objet peut différer d'un individu à l'autre, mais je pense qu'il faut s'en réjouir. C'est de l'opposition que naît l'enrichissement.

Pas grave pour Ulrich.
J'ai toujours eu un faible pour ces personnages mystérieux de l'histoire (Flamel, Saint-Germain, etc). Majax prétend qu'ils n'étaient que des escrocs.
Peut-être qu'il dit vrai...
Mais peut-être pas !

Je te remercie.

Majax n'y connaît rien

N'ai-je pas envoyé ici un poème sur Nicolas Flamel ?
Sinon ce sera le prochain.

Oh, je lis des choses et des noms intéressants ici, comme d'habitude.

Doumé a écrit:N'ai-je pas envoyé ici un poème sur Nicolas Flamel ?
Sinon ce sera le prochain.

Cool, donc j'imagine un poème sur l'alchimie que je le lirai avec attention

Marrant que vous parliez de ce bon Paracelse, c'est l'un des personnages de mon roman et j'écris un chapitre où il apparaît en ce moment même. J'en fait un boiteux court sur patte et ventripotent ; forte personnalité et figure sulfureuse ; une sorte de Vulcain ; un grand Adepte parmi les Adeptes, affublé d'une canne qu'il manie comme un sceptre, et qui apprit le français en lisant Pantagruel et Gargantua... Bref, le plaisir de créer de la fiction à partir de la réalité.

J'évoque aussi le mystérieux Comte de Saint Germain, l'immortel. Apparemment, il aurait installé un laboratoire alchimique dans le magnifique Château de Chambord, édifié par François 1er bien des années auparavant. Un personnage qui a plus de panache et qui résiste mieux à l'étiquette de charlatan que Cagliostro, par exemple, qui se présente d'ailleurs comme son disciple.

Par contre je ne connaissais pas Ulrich de Mayence... Après une recherche rapide, ne trouvant pas la moindre information encyclopédique ou fiable, ne trouvant que des renvois sur des blogs ou des pages plus ou moins obscures, je prendrais ce nom avec de (très) grosses pincettes.

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Enfin, ce poème est intéressant Doumé, mais une fois de plus je me fais une remarque. Il y a comme une tendance qui me gêne un peu, et que l'on retrouve souvent dans tes écrits : une forme de syncrétisme d'époques, de personnages, de cultures, civilisations, mythes... Tu mélange un peu tout, en clair. Je vois là une influence de ton passage chez les occultistes, si j'ai bien compris.

Max a écrit:Oh, je lis des choses et des noms intéressants ici, comme d'habitude.

Doumé a écrit:N'ai-je pas envoyé ici un poème sur Nicolas Flamel ?
Sinon ce sera le prochain.

Cool, donc j'imagine un poème sur l'alchimie que je le lirai avec attention

Enfin, ce poème est intéressant Doumé, mais une fois de plus je me fais une remarque. Il y a comme une tendance qui me gêne un peu, et que l'on retrouve souvent dans tes écrits : une forme de syncrétisme d'époques, de personnages, de cultures, civilisations, mythes... Tu mélange un peu tout, en clair. Je vois là une influence de ton passage chez les occultistes, si j'ai bien compris.

Oui, parce que j'écrivais pour ce public, à l'époque, en jetant des liens entre les périodes, et en ressortir les points communs, avec des clés suivant le poème...

Ulrich de Mayence (1486-1558), médecin, alchimiste, prêtre défroqué et aventurier.
Enfant trouvé et surdoué, il suit son père adoptif à la cour de Vienne en 1493.
Voyage à Florence en 96 (rencontre avec Léonard) et en Egypte en 1501.
Entre dans les ordres en 1504.
Rencontre des cathares à Montségur au cours d'un congé en 1509.
Ordonné prêtre en 1511 et défroqué la même année, il se tourne vers la médecine.
Diplômé en 1518, il s'embarque pour le Mexique en 1519.
Suit un temps les armées de Cortez, côtoie Aztèques, Mayas et Indiens d'Amérique de nord.
Retour en Europe en 1526 en possession d'une fortune colossale.
Rencontre Nostradamus à Toulouse en soignant les pestiférés.
Poursuit sa vocation mystique et fonde en 1532 une société occulte, l'Ekklésia des Kataugues.
Arme une flotte en 1540 et part visiter les Indes, jusqu'au Tibet où il aurait rencontré le 3ème dalaï-lama.
Revient en 47 pour se consacrer à son grand-oeuvre, l'Arbor Mirabilis, un pavé mystico-prophétique de 1136 pages en latin, qu'il imprime lui-même.
Revoit Nostradamus à Paris en 1555, pour disparaître mystérieusement (?) le 7 avril 1558.
(Source : Ulrich de Mayence, par Michel de Roisin, Editions du Rocher, 1979)

Franchement, ce genre de personnage, ça ne vous fait pas flipper ?
C'est pourquoi j'aimerais trouver d'autres sources afin de pouvoir les croiser, faire la part de la légende et de la vérité.
Vous croyez qu'un petit sacrifice à Azathoth, patron des bouquiniste, pourrait m'aider ?

Vous croyez qu'un petit sacrifice à Azathoth, patron des bouquiniste, pourrait m'aider ?

Merci pour la citation de la source, Jack.

Il y a de fortes chances pour que ce personnage soit un fake inventé par M. de Roisin.

Cf. ce lien + surtout le commentaire de l'article + le lien auquel il renvoie.

http://rabelais-sur-ceze.over-blog.com/article-ulrich-de-mayence-nostradamus-et-rabelais-50291541-comments.html#anchorComment