PESTILENCE de Degüellus
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Re: PESTILENCE de Degüellus
Bonjour,
Je poste en premier ma chro' pour Psychovision ici afin de savoir si rien dans ce texte ne vous choque.
Après une invasion de mouches nécrophages mutantes dans Necroporno, les éditions Trash nous proposent un deuxième voyage au pays de l’infection et de la purulence avec cette Pestilence bien nommée. L’action se situe au Moyen-Âge. Quelque part, dans le trou du cul du marais poitevin, une épidémie d'une virulence inédite décime la population de Saint-Ragondard. Le médecin Tancrède Barbet, radié de son ordre pour avoir euthanasié ses patients voit dans cette maladie l’occasion de se remplir les poches. Il offre ses services au Baron local, ignorant qu’il devra faire face au fanatisme du prêtre et à un complot démentiel, utilisant la peste comme une arme de terrorisme…
Toujours dissimulé sous un pseudonyme, l’auteur commence par planter patiemment son ambiance boueuse. Le point de vue choisi ne manque pas de panache puisque le personnage du médecin permet d’employer une approche thématique audacieuse pour un roman se situant à cette époque.
Aux départs très succincts, les séquences gores s’enchaînent dans le dernier acte avec une rapidité hystérique. Rarement mises en scène et pourtant importantes dans le rapport à l’horreur, les sensations olfactives vont être à l’honneur dans quelques paragraphes, amplifiant l’impact des abominations. Seul Tancrède sera épargné grâce à son fameux masque de corbeau dont l’iconographie collera de manière définitive à la Peste et que l’auteur réutilise à de multiples reprises de façon intelligente.
Le récit enchaîne les passages truculents, dont une orgie de fin du monde. Les seconds couteaux s’avèrent attachants et très bien caractérisés, comme un nain dresseur d’ours ou un baron bourru totalement dépassé par la situation. Quant aux ecclésiastiques, ils servent de cible à l’auteur qui dépeint un fanatisme meurtrier, tirant à boulets rouges sur la religion et ses extrémismes. On devine l’écrivain à l’étroit dans le format de la collection Trash tant les thèmes et l’intrigue contiennent de bonnes idées qui auraient mérité une plus longue exploration. Malgré ce léger écueil, Pestilence s’inscrit parmi les meilleurs récits du genre grâce à ses mises en scène dantesques et l’utilisation d’un champ lexical idoine.
Tout concourt à composer une série B unique dont l’ambiance pesante n’est que par bref instants tranchée par des scènes grotesques usant d'un humour très, très noir ! C’est avec une certaine maestria que l’écrivain joue de notre peur de la maladie et de la dégénérescence de la chair. La fragilité de notre organisme est d’autant mieux exploitée que l’auteur parvient à rendre ses protagonistes attachants !
Le voyage en Pestilence n’aura pas manqué de chocs et de chaos, mais nous refermons les pages avec un léger sourire sur le visage, espérant reprendre un de ces jours les aventures de Tancrède Barbet car il n’y a pas de doute que ce personnage à tous les attributs d'un héros récurrent, enquêteur de l'étrange dans une époque noire…
Je poste en premier ma chro' pour Psychovision ici afin de savoir si rien dans ce texte ne vous choque.
Après une invasion de mouches nécrophages mutantes dans Necroporno, les éditions Trash nous proposent un deuxième voyage au pays de l’infection et de la purulence avec cette Pestilence bien nommée. L’action se situe au Moyen-Âge. Quelque part, dans le trou du cul du marais poitevin, une épidémie d'une virulence inédite décime la population de Saint-Ragondard. Le médecin Tancrède Barbet, radié de son ordre pour avoir euthanasié ses patients voit dans cette maladie l’occasion de se remplir les poches. Il offre ses services au Baron local, ignorant qu’il devra faire face au fanatisme du prêtre et à un complot démentiel, utilisant la peste comme une arme de terrorisme…
Toujours dissimulé sous un pseudonyme, l’auteur commence par planter patiemment son ambiance boueuse. Le point de vue choisi ne manque pas de panache puisque le personnage du médecin permet d’employer une approche thématique audacieuse pour un roman se situant à cette époque.
Aux départs très succincts, les séquences gores s’enchaînent dans le dernier acte avec une rapidité hystérique. Rarement mises en scène et pourtant importantes dans le rapport à l’horreur, les sensations olfactives vont être à l’honneur dans quelques paragraphes, amplifiant l’impact des abominations. Seul Tancrède sera épargné grâce à son fameux masque de corbeau dont l’iconographie collera de manière définitive à la Peste et que l’auteur réutilise à de multiples reprises de façon intelligente.
Le récit enchaîne les passages truculents, dont une orgie de fin du monde. Les seconds couteaux s’avèrent attachants et très bien caractérisés, comme un nain dresseur d’ours ou un baron bourru totalement dépassé par la situation. Quant aux ecclésiastiques, ils servent de cible à l’auteur qui dépeint un fanatisme meurtrier, tirant à boulets rouges sur la religion et ses extrémismes. On devine l’écrivain à l’étroit dans le format de la collection Trash tant les thèmes et l’intrigue contiennent de bonnes idées qui auraient mérité une plus longue exploration. Malgré ce léger écueil, Pestilence s’inscrit parmi les meilleurs récits du genre grâce à ses mises en scène dantesques et l’utilisation d’un champ lexical idoine.
Tout concourt à composer une série B unique dont l’ambiance pesante n’est que par bref instants tranchée par des scènes grotesques usant d'un humour très, très noir ! C’est avec une certaine maestria que l’écrivain joue de notre peur de la maladie et de la dégénérescence de la chair. La fragilité de notre organisme est d’autant mieux exploitée que l’auteur parvient à rendre ses protagonistes attachants !
Le voyage en Pestilence n’aura pas manqué de chocs et de chaos, mais nous refermons les pages avec un léger sourire sur le visage, espérant reprendre un de ces jours les aventures de Tancrède Barbet car il n’y a pas de doute que ce personnage à tous les attributs d'un héros récurrent, enquêteur de l'étrange dans une époque noire…
Dernière édition par Gernier le Dim 9 Nov 2014 - 18:40, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: PESTILENCE de Degüellus
Impeccable. Tu peux ajouter aussi que l'auteur a récidivé avec Garbage Rampage chez le même éditeur mais c'est une autre histoire...
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
Notre groupe Facebook
"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Re: PESTILENCE de Degüellus
Merci @Comte Zaroff ! Je parlerais de Garbage Rampage quand j'en aurais lu d'autres ! J'avance un livre après l'autre. Mais oui, j'essaierais de faire un renvoi de l'un à l'autre !
Invité- Invité
Re: PESTILENCE de Degüellus
Vu le potentiel de ce bouquin, je pense (et j'espère) qu'il y aura une suite. Mais seul Julien peut nous le confirmer.
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
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"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Re: PESTILENCE de Degüellus
Bonjour à tous, je viens d'arriver sur ce forum. Donc je ne me suis pas encore présenté et je m'en excuse. Je ne pense pas que ce soit le lieu propice pour cela.
J'ai découvert TRASH édition il y a très peu de temps et Pestilence est le seul livre que j'ai lu pour le moment. Et je dois dire que je garde un souvenir des plus agréables de cette lecture. Je tiens à souligner, que le milieu moyenâgeux est un espace des plus propices pour expérimenter les chairs putrides et autres viandes avariées et éventrées. Le moyen âge est en France notamment porté par un ensemble de mystères et d'images qui en dépeignent une vision obscur plongé dans la crasse. Des films comme Le nom de la rose ont largement participé à cette forme poisseuse. Et je n'ai pas pu m'empêcher de rapprocher Pestilence du film adapté de l'oeuvre de Eco. Notamment parce qu'il utilise l'enquête pour créer l'intrigue. Au final je trouve que l'oeuvre de Deguellus est des plus réussis et ressuscite le genre. Je le recommande sans hésiter.
J'ai découvert TRASH édition il y a très peu de temps et Pestilence est le seul livre que j'ai lu pour le moment. Et je dois dire que je garde un souvenir des plus agréables de cette lecture. Je tiens à souligner, que le milieu moyenâgeux est un espace des plus propices pour expérimenter les chairs putrides et autres viandes avariées et éventrées. Le moyen âge est en France notamment porté par un ensemble de mystères et d'images qui en dépeignent une vision obscur plongé dans la crasse. Des films comme Le nom de la rose ont largement participé à cette forme poisseuse. Et je n'ai pas pu m'empêcher de rapprocher Pestilence du film adapté de l'oeuvre de Eco. Notamment parce qu'il utilise l'enquête pour créer l'intrigue. Au final je trouve que l'oeuvre de Deguellus est des plus réussis et ressuscite le genre. Je le recommande sans hésiter.
Invité- Invité
Re: PESTILENCE de Degüellus
Merci kidcrash pour ce super retour !
Et merci aussi à Gernier pour cette très belle chronique, que j'avais raté !
Et merci aussi à Gernier pour cette très belle chronique, que j'avais raté !
Ça manque de viande.
Julien H- Bourreau intérimaire
- Messages : 170
Date d'inscription : 17/10/2012
Age : 43
Localisation : Saint Ragondard
Re: PESTILENCE de Degüellus
De rien !
Je souligne que je fais de bonnes chroniques que quand un livre (ou un film) me plaît. Je ne suis pas du genre à faire des flagorneries ! Si un de ces quatre un Trash ne me plaît pas, je le décortiquerais également avec patience et moult arguments.
Pestilence unit pour moi deux points importants dans une œuvre, une technique narrative irréprochable et une thématique aussi intéressante que rarement employé. C'est donc, à mon sens un très bon roman gore, voire un bon roman tout court d'ailleurs (et vu le nombre de daubes qui sortent des presses chaque année, c'est un exploit )
Par contre je suis sans pitié avec les daubes ! Mais bon, à quand a suite des aventures de Tancrède Barbet, personnage charismatique que l'on a pas envie de lâcher une fois l'ouvrage refermé ?
Je souligne que je fais de bonnes chroniques que quand un livre (ou un film) me plaît. Je ne suis pas du genre à faire des flagorneries ! Si un de ces quatre un Trash ne me plaît pas, je le décortiquerais également avec patience et moult arguments.
Pestilence unit pour moi deux points importants dans une œuvre, une technique narrative irréprochable et une thématique aussi intéressante que rarement employé. C'est donc, à mon sens un très bon roman gore, voire un bon roman tout court d'ailleurs (et vu le nombre de daubes qui sortent des presses chaque année, c'est un exploit )
Par contre je suis sans pitié avec les daubes ! Mais bon, à quand a suite des aventures de Tancrède Barbet, personnage charismatique que l'on a pas envie de lâcher une fois l'ouvrage refermé ?
Invité- Invité
Re: PESTILENCE de Degüellus
Cool !
Petite question par curiosité :
Qu'est-ce qui te fait dire que cela se situe dans le marais poitevin ?
Pour une suite, c'est prévu. Reste à trouver une place dans notre planning bien chargé mais le Docteur Barbet devrait bel et bien revenir
Petite question par curiosité :
Qu'est-ce qui te fait dire que cela se situe dans le marais poitevin ?
Pour une suite, c'est prévu. Reste à trouver une place dans notre planning bien chargé mais le Docteur Barbet devrait bel et bien revenir
Ça manque de viande.
Julien H- Bourreau intérimaire
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Localisation : Saint Ragondard
Re: PESTILENCE de Degüellus
Ça c'est une bonne nouvelle. Il est bien ce docteur, très bien.mais le Docteur Barbet devrait bel et bien revenir
Re: PESTILENCE de Degüellus
Julien H a écrit:Cool !
Petite question par curiosité :
Qu'est-ce qui te fait dire que cela se situe dans le marais poitevin ?
Il me semble que c'est écrit dans le roman ! Mais je ne sais plus à quelle page exactement ! (ou ma mémoire me joue des tours et j'ai déduis que cela se trouvais quelque-part dans le marais poitevin parce que ma compagne y a habité et me l'a fait visité et j'ai extrapolé les deux )
Hâte de lire une suite aussi brillante des aventures de ce bon docteur donc ! Excellente création littéraire.
Hâte de lire une suite aussi brillante des aventures de ce bon docteur donc ! Excellente création littéraire.
Invité- Invité
Re: PESTILENCE de Degüellus
Amusant, car à priori, j'ai bien fait attention à ne donner aucun nom de lieu existant ni aucune date dans le roman, afin d'être tranquille, historiquement parlant: astuce de feignasse, j'avoue... Mais surtout volonté de vouloir faire ce que je veux sans trop de contraintes.
Après, la topographie est effectivement très inspirée des marais de Charente Maritime et du sud Vendée
Merci Catherine ! Et merci aussi Gernier.
Je m'y atèle dans pas trop longtemps...
Après, la topographie est effectivement très inspirée des marais de Charente Maritime et du sud Vendée
Merci Catherine ! Et merci aussi Gernier.
Je m'y atèle dans pas trop longtemps...
Ça manque de viande.
Julien H- Bourreau intérimaire
- Messages : 170
Date d'inscription : 17/10/2012
Age : 43
Localisation : Saint Ragondard
Re: PESTILENCE de Degüellus
Fantasio avait beaucoup aimé Pestilence : il aurait été très regrettable de ne pas conserver une trace de son témoignage enthousiaste. Comme pour Necroporno, je supprime et reposte donc mon message du 4 août dernier en l'agrémentant d'un post-scriptum du plus bel effet.
"Les corps étaient dans le grand lit. Barbet, pourtant habitué aux cadavres, s'accrocha au chambranle, écœuré. Le père de famille, visage tourné vers le médecin, semblait le dévisager. L’œil gauche disparaissait sous une énorme cloque putride dont s'échappait une coulée de pus brunâtre. Le nez était tombé, laissant un orifice à vif, au pourtour rosacé recouvert d'un mucus glauque contournant les lèvres constellées de bubons, figées en rictus de douleur."
L'ignoble Moyen-âge... un village dans les marais, une épidémie... Hommes, femmes, enfants couverts de bubons, qui meurent dans d'atroces souffrances, lorsqu'ils ne sont pas brûlés vifs. Et ce médecin de la pestilence aux prises avec un complot répugnant...
"Ce n'est pas pour rien que sur les couvertures des ouvrages de Trash Éditions est indiqué : « Pour adultes consentants » ! Cet avertissement est tout à fait adapté au contenu des bouquins.
J'avais déjà écrit tout le bien que je pensais du premier volume de la collection : »NECROPORNO» de Robert Darvel, une histoire bien gore très réussie dans ce genre si particulier.
Autant le dire tout de suite, ce second livre tient les promesses de son titre. Il nous plonge dans un Moyen âge de cauchemar que ne renierait pas un Brussolo fasciné par un tableau particulièrement sordide de Jérôme Bosch ! C'est vraiment horrible et dégueulasse en effet mais pas seulement. Très bien structuré, le récit est aussi un polar médiéval passionnant et la montée progressive de l'horreur, pour ne pas dire de l'abominable est parfaitement maitrisé par l'auteur.
Tancrède Barbet est un médecin, rejeté par sa corporation, dont les pérégrinations l’amènent dans un bourg frappé par la terrible peste. Il sera confronté à un infâme complot, y croisera un baron bien démuni devant le fléau dont l'épouse est mystérieusement hostile, des moines fous, un prieur fanatique adepte de l'inquisition, un nain montreur d'ours et bien d'autres protagonistes pour la plupart bien inquiétants. Rien ne nous sera épargné des bubons, jets de pus et foutre pourri ! C'est crade au possible mais tellement jouissif ! Et encore une fois, comme pour le roman de Robert Darvel, l'écriture est tout simplement admirable.
On y trouve même une scène de fellation qui repousse l'ignoble vers des limites rarement atteintes!
Un dernier mot pour saluer l'illustration de couverture due à un certain Vitta Van Der Vuuly dont le thème et l'esthétique collent parfaitement au roman.
Pour les amateurs de gore, PESTILENCE est un bouquin à ne louper sous aucun prétexte.
Billet posté le 7 novembre 2013.
Comme je l'écrivais il y a quelques instants sur le topic de Necroporno, Stéphane Erbisti s'est offert récemment la totale de TRASH, et a décidé de passer tous nos romans en revue. Ainsi que vous pourrez le constater en lisant cette chronique, il a grandement apprécié Pestilence :
http://www.horreur.com/?q=nid-5769%2Fpestilence-pestilence
Merci m'sieur !
"Les corps étaient dans le grand lit. Barbet, pourtant habitué aux cadavres, s'accrocha au chambranle, écœuré. Le père de famille, visage tourné vers le médecin, semblait le dévisager. L’œil gauche disparaissait sous une énorme cloque putride dont s'échappait une coulée de pus brunâtre. Le nez était tombé, laissant un orifice à vif, au pourtour rosacé recouvert d'un mucus glauque contournant les lèvres constellées de bubons, figées en rictus de douleur."
L'ignoble Moyen-âge... un village dans les marais, une épidémie... Hommes, femmes, enfants couverts de bubons, qui meurent dans d'atroces souffrances, lorsqu'ils ne sont pas brûlés vifs. Et ce médecin de la pestilence aux prises avec un complot répugnant...
"Ce n'est pas pour rien que sur les couvertures des ouvrages de Trash Éditions est indiqué : « Pour adultes consentants » ! Cet avertissement est tout à fait adapté au contenu des bouquins.
J'avais déjà écrit tout le bien que je pensais du premier volume de la collection : »NECROPORNO» de Robert Darvel, une histoire bien gore très réussie dans ce genre si particulier.
Autant le dire tout de suite, ce second livre tient les promesses de son titre. Il nous plonge dans un Moyen âge de cauchemar que ne renierait pas un Brussolo fasciné par un tableau particulièrement sordide de Jérôme Bosch ! C'est vraiment horrible et dégueulasse en effet mais pas seulement. Très bien structuré, le récit est aussi un polar médiéval passionnant et la montée progressive de l'horreur, pour ne pas dire de l'abominable est parfaitement maitrisé par l'auteur.
Tancrède Barbet est un médecin, rejeté par sa corporation, dont les pérégrinations l’amènent dans un bourg frappé par la terrible peste. Il sera confronté à un infâme complot, y croisera un baron bien démuni devant le fléau dont l'épouse est mystérieusement hostile, des moines fous, un prieur fanatique adepte de l'inquisition, un nain montreur d'ours et bien d'autres protagonistes pour la plupart bien inquiétants. Rien ne nous sera épargné des bubons, jets de pus et foutre pourri ! C'est crade au possible mais tellement jouissif ! Et encore une fois, comme pour le roman de Robert Darvel, l'écriture est tout simplement admirable.
On y trouve même une scène de fellation qui repousse l'ignoble vers des limites rarement atteintes!
Un dernier mot pour saluer l'illustration de couverture due à un certain Vitta Van Der Vuuly dont le thème et l'esthétique collent parfaitement au roman.
Pour les amateurs de gore, PESTILENCE est un bouquin à ne louper sous aucun prétexte.
Billet posté le 7 novembre 2013.
Comme je l'écrivais il y a quelques instants sur le topic de Necroporno, Stéphane Erbisti s'est offert récemment la totale de TRASH, et a décidé de passer tous nos romans en revue. Ainsi que vous pourrez le constater en lisant cette chronique, il a grandement apprécié Pestilence :
http://www.horreur.com/?q=nid-5769%2Fpestilence-pestilence
Merci m'sieur !
Amaranth- Book'trotteuse de l'extrême — Reflet dans un œil gore —
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Age : 32
Re: PESTILENCE de Degüellus
Merci beaucoup pour cette belle chronique !
Le côté cartoon est un peu volontaire, disons que j'ai volontairement cherché le "grotesque" et le "grand guignol", je le reconnais aisément.
En tout cas, voilà qui fait bien plaisir à lire donc merci à nouveau.
Le côté cartoon est un peu volontaire, disons que j'ai volontairement cherché le "grotesque" et le "grand guignol", je le reconnais aisément.
En tout cas, voilà qui fait bien plaisir à lire donc merci à nouveau.
Ça manque de viande.
Julien H- Bourreau intérimaire
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Date d'inscription : 17/10/2012
Age : 43
Localisation : Saint Ragondard
Re: PESTILENCE de Degüellus
Merci Amaranth. C'est toujours un plaisir de découvrir tes chroniques.
Pour rappel, c'est toujours par là que ça se passe : http://amaranth-chroniques.blogspot.fr
En écho à ce billet élogieux, en voici un autre, paru dans la revue L'Indic :
Pour rappel, c'est toujours par là que ça se passe : http://amaranth-chroniques.blogspot.fr
En écho à ce billet élogieux, en voici un autre, paru dans la revue L'Indic :
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