Richard (texte retiré)
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Paladin
SILENCE
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m.roch
Zaroff
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Richard (texte retiré)
Premier jet plutôt du genre synopsis que j'avais pondu pour un A.T "Vampire malgré lui" des Éditions du petit caveau. Le brouillon est resté tel quel. C'est glauque mais les évènements sont réels. Ce récit est consommable comme un vieux cheese qui sentirait le Roquefort. Il coupe l'appétit mais rassasie quand même.
Re: Richard (texte retiré)
Lu.
Béh oui, il fait très synopsis. Y'a des idées en latence, qui seraient bonnes à exploiter, explorer, exploser.
Béh oui, il fait très synopsis. Y'a des idées en latence, qui seraient bonnes à exploiter, explorer, exploser.
Re: Richard (texte retiré)
J'aime beaucoup ce petit texte prometteur. Tu aurais certainement été retenu, dommage. La vie de ce pauvre Richard ne devait pas être drôle !
Richard...
Salut Zaroff,
Je viens de lire ton texte qui, malgré son aspect sommaire, présente de très nombreuses qualités. Je connaissais le cas du Vampire de Sacramento, cas que j'avais lu dans un ouvrage qui m'avait marqué à l'époque. Il s'agissait d'un livre intitulé 'Chasseurs de tueurs' de Robert K. Ressler et Ron Chatman je crois. Ce que je trouve très bien dans le texte (le tien !) c'est précisément l'utilisation de cette sordide histoire et sa transposition en nouvelle. Juste une question: dans le texte, tu sembles partir pour une narration à la troisième personne du singulier... Pourquoi ne pas avoir tenté le 'je', certes classique dans les nouvelles, mais très intéressant lorsqu'il s'agit de rendre compte de la complexité de pensées de personnes qui présentent des troubles psychotiques tels que ceux de Richard Trenton Chase ? Deuxième question : pourquoi ne pas être allé au terme de cette nouvelle en somme pourquoi ne pas avoir 'écrit' celle-ci entièrement ? Car je pense comme françoise, l'angle d'attaque pour traiter d'un sujet comme 'Vampire malgré lui' me paraît vraiment original et vraiment bon. Je crois sincèrement qu'il y a vraiment de quoi faire ici quelque chose de terrible...!!!!
Je viens de lire ton texte qui, malgré son aspect sommaire, présente de très nombreuses qualités. Je connaissais le cas du Vampire de Sacramento, cas que j'avais lu dans un ouvrage qui m'avait marqué à l'époque. Il s'agissait d'un livre intitulé 'Chasseurs de tueurs' de Robert K. Ressler et Ron Chatman je crois. Ce que je trouve très bien dans le texte (le tien !) c'est précisément l'utilisation de cette sordide histoire et sa transposition en nouvelle. Juste une question: dans le texte, tu sembles partir pour une narration à la troisième personne du singulier... Pourquoi ne pas avoir tenté le 'je', certes classique dans les nouvelles, mais très intéressant lorsqu'il s'agit de rendre compte de la complexité de pensées de personnes qui présentent des troubles psychotiques tels que ceux de Richard Trenton Chase ? Deuxième question : pourquoi ne pas être allé au terme de cette nouvelle en somme pourquoi ne pas avoir 'écrit' celle-ci entièrement ? Car je pense comme françoise, l'angle d'attaque pour traiter d'un sujet comme 'Vampire malgré lui' me paraît vraiment original et vraiment bon. Je crois sincèrement qu'il y a vraiment de quoi faire ici quelque chose de terrible...!!!!
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: Richard (texte retiré)
Je ne sais pas. J'étais parti pour faire l'AT puis je suis parti sur autre chose. Du coup, ce texte/sypnosis ne m'a plus intéressé. Je lui préfère de loin "Des récipients du péché" qui traduit beaucoup mieux la névrose familiale et vectrice d'une sociopathie à venir.
Re: Richard (texte retiré)
Moi je t'avais dit ce que j'en pensais...Justement que c'était du matériau à développer!
Re: Richard (texte retiré)
Je vais remanier ce texte qui me semble posséder un potentiel. Vu que l'univers des sociopathes et autres tarés est mon élément, j'en frétille d'avance !
Re: Richard (texte retiré)
Zaroff a écrit:Vu que l'univers des sociopathes et autres tarés est mon élément, j'en frétille d'avance !
Ça se voit que tu les fréquentes pas tous les jours!
Re: Richard (texte retiré)
Ce sont des vecteurs intuitifs pour mon écriture. Mes marionnettes en somme.
Re: Richard (texte retiré)
Il est bien ce texte. Developper, oui, rallonger la sauce parce qu'elle est bonne, mais attention, ça gagnera vraiment à être développé dans la description de la folie de ce taré, pas dans le gore, qui finirait par virer au grand guignol. Rester froid dans les quelques descriptions de meurtres pour avoir de l'impact, mais bien montrer la progression des actes illogiques dûs à la psychose, comme les peaux d'orange sur le crâne ou percer le mur des chiottes. C'est ça qui fait peur.
Je serais curieux de voir un peu les réactions des colocataires, aussi.
Je serais curieux de voir un peu les réactions des colocataires, aussi.
Re: Richard (texte retiré)
Je vais surtout m'en inspirer pour écrire autre chose. Mais je garde en mémoire tes précisions car elles me semblent judicieuses. Alterner la terreur pure et l'horreur psychologique pour mieux surprendre le lecteur.
Re: Richard (texte retiré)
J'aime cette dernière réponse, car elle témoigne d'un changement d'approche radical.
En effet, ces petits textes sont certes très bons, mais sans un solide travail complémentaire, ils ne peuvent être considérés ni comme des micronouvelles ni comme des chapitres d'un roman.
Alors reprendre, développer, peaufiner, ça peut certes sembler moins glamour que la fureur frénétique du premier jet, mais ce travail demeure indispensable, même sur un format court.
En gros, il me semble que l'on peut distinguer trois étapes/regards dans un processus d'écriture:
- durant la première, l'auteur est livré à lui-même, et cette situation ingrate l'amène à laisser un certain nombre de scories, par manque de lucidité/recul ou parce qu'il brûle du désir légitime d'avancer coûte que coûte.
- ensuite arrive l'indispensable regard d'autrui, qui doit amener l'auteur à améliorer les points qui pèchent.
- enfin, si ces deux étapes ont porté de beaux fruits, le directeur de collection n'a plus qu'a les cueillir...
Je plaisante, mais le labeur induit par la deuxième étape ne doit pas éteindre la flamme de l'immédiateté: au contraire, elle doit être considérée comme la "deuxième naissance" du texte.
Et puis, le fait de perfectionner soi-même sa propre matière brute en la retravaillant est toujours gratifiant.
Je suis même persuadé que ce processus permet d'atténuer le pénible sentiment de frustration qui nous étreint quand on se "débarrasse" d'un écrit.
En pareil cas, l'auteur atteint un stade où il a la conviction d'avoir fait de son mieux.
Et la patience et la persévérance ainsi acquises, loin de se révéler tétanisantes, se transformeront dès lors en une mécanique bien huilée qu'il sera possible de réutiliser à tout moment par la suite.
Enfin, et surtout, il me paraît criminel - ça tombe bien, avec ce dont il est ici question - de ne pas transformer d'aussi prometteurs homoncules en un golem surpuissant quand on maîtrise cette science impie...
En effet, ces petits textes sont certes très bons, mais sans un solide travail complémentaire, ils ne peuvent être considérés ni comme des micronouvelles ni comme des chapitres d'un roman.
Alors reprendre, développer, peaufiner, ça peut certes sembler moins glamour que la fureur frénétique du premier jet, mais ce travail demeure indispensable, même sur un format court.
En gros, il me semble que l'on peut distinguer trois étapes/regards dans un processus d'écriture:
- durant la première, l'auteur est livré à lui-même, et cette situation ingrate l'amène à laisser un certain nombre de scories, par manque de lucidité/recul ou parce qu'il brûle du désir légitime d'avancer coûte que coûte.
- ensuite arrive l'indispensable regard d'autrui, qui doit amener l'auteur à améliorer les points qui pèchent.
- enfin, si ces deux étapes ont porté de beaux fruits, le directeur de collection n'a plus qu'a les cueillir...
Je plaisante, mais le labeur induit par la deuxième étape ne doit pas éteindre la flamme de l'immédiateté: au contraire, elle doit être considérée comme la "deuxième naissance" du texte.
Et puis, le fait de perfectionner soi-même sa propre matière brute en la retravaillant est toujours gratifiant.
Je suis même persuadé que ce processus permet d'atténuer le pénible sentiment de frustration qui nous étreint quand on se "débarrasse" d'un écrit.
En pareil cas, l'auteur atteint un stade où il a la conviction d'avoir fait de son mieux.
Et la patience et la persévérance ainsi acquises, loin de se révéler tétanisantes, se transformeront dès lors en une mécanique bien huilée qu'il sera possible de réutiliser à tout moment par la suite.
Enfin, et surtout, il me paraît criminel - ça tombe bien, avec ce dont il est ici question - de ne pas transformer d'aussi prometteurs homoncules en un golem surpuissant quand on maîtrise cette science impie...
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