La bicyclette rose
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SILENCE
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Zaroff
Catherine Robert
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la bicyclette rose
Bon ben voilà, j'ai lu le texte.
J'ai beaucoup aimé. Une vraie qualité dans la narration et l'écriture, même si je rejoins Zaroff: on aurait aimé un peu plus de longueur et de développements sur la relation entre les deux femmes et même sur leur secret et ce qu'elles pensent être leur état. La scène de l'assassinat est très bien écrite, pas besoin d'en faire plus : les images sont là. Un très beau texte, vraiment... Deux petites coquilles: "partir ailleurs" = pléonasme. Et dernière page tu écris "pour restée liée à papa" au lieu de "pour rester liée à papa". J'ai adoré...
J'ai beaucoup aimé. Une vraie qualité dans la narration et l'écriture, même si je rejoins Zaroff: on aurait aimé un peu plus de longueur et de développements sur la relation entre les deux femmes et même sur leur secret et ce qu'elles pensent être leur état. La scène de l'assassinat est très bien écrite, pas besoin d'en faire plus : les images sont là. Un très beau texte, vraiment... Deux petites coquilles: "partir ailleurs" = pléonasme. Et dernière page tu écris "pour restée liée à papa" au lieu de "pour rester liée à papa". J'ai adoré...
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Date d'inscription : 02/01/2012
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Re: La bicyclette rose
Eh oui ! me revoilà ! Pas trop le temps de lire et d'écrire pour le moment, alors je me fais absente.
Mais j'apprécie les derniers commentaires (les précédents aussi d'ailleurs).
Mais j'apprécie les derniers commentaires (les précédents aussi d'ailleurs).
Re: La bicyclette rose
Tu étais où ma cocotte ? Je me suis inquiété. Je te croyais partie avec Hannibal Lecter.
Re: La bicyclette rose
Nous étions bien ensemble mais il n'a pas tenu la cadence.
Je vous le dis : sa réputation est surfaite !
Je vous le dis : sa réputation est surfaite !
Re: La bicyclette rose
Franchement, moi aussi je me suis inquiète, j'avoue même être allé plusieurs fois sur ton blog pour voir si y avait pas quelques nouvellesZaroff a écrit:Tu étais où ma cocotte ? Je me suis inquiété. Je te croyais partie avec Hannibal Lecter.
Re: La bicyclette rose
Il n'y a pas d'équivoque, je trouve : "Je te l'ai dit. Tu devais le faire comme je l'ai fait avant toi et comme ta fille le fera à son tour dans quelques années. Nous sommes des sorcières Sarah et nous ne pouvons rester avec un homme. Ils bloquent notre pouvoir par le lien qu’ils tissent avec leur enfant. Tu le sais."
Donc, il aurait fallu développer plus le thème de la sorcellerie car je reste sur ma faim : j'adorerai savoir quel pouvoir ont ces sorcières ! Et aussi en quoi les hommes bloquent-ils leur pouvoir ?
Je ne vois pas trop le lien entre la bicyclette et la prétendue folie de la grand-mère ou son appartenance au monde de la magie noire.
Quelque chose m'échappe : soit tu abordes seulement l'amour absolu de la fillette pour sa bicyclette, offert par son père ( ils ont passé la veille à la choisir tous les deux ... ): Elle symbolisera le père lorsqu'elle aura réalisé qu'il ne reviendra pas. Tu enlèves ce dialogue, tant pis. Elles parleront de la mort du père, elles savent mais en font un secret ( ce qui est difficile à vivre pour une enfant ). Ces femmes ne sont pas sorcières, juste bizarres et nocives). J'ai lu un résumé d'un roman qui aborde ce thème : une fillette dans un monde de femmes toxiques ( elles ne veulent pas d'hommes, les font fuir délibérément). La question sera : est-ce que la fillette devenue adulte brisera la malédiction ? Se mariera et fondra une famille digne de ce nom ?
Soit tu creuses le sillon "sorcières" en nous en mettant plein la vue !
Bon courage.
Donc, il aurait fallu développer plus le thème de la sorcellerie car je reste sur ma faim : j'adorerai savoir quel pouvoir ont ces sorcières ! Et aussi en quoi les hommes bloquent-ils leur pouvoir ?
Je ne vois pas trop le lien entre la bicyclette et la prétendue folie de la grand-mère ou son appartenance au monde de la magie noire.
Quelque chose m'échappe : soit tu abordes seulement l'amour absolu de la fillette pour sa bicyclette, offert par son père ( ils ont passé la veille à la choisir tous les deux ... ): Elle symbolisera le père lorsqu'elle aura réalisé qu'il ne reviendra pas. Tu enlèves ce dialogue, tant pis. Elles parleront de la mort du père, elles savent mais en font un secret ( ce qui est difficile à vivre pour une enfant ). Ces femmes ne sont pas sorcières, juste bizarres et nocives). J'ai lu un résumé d'un roman qui aborde ce thème : une fillette dans un monde de femmes toxiques ( elles ne veulent pas d'hommes, les font fuir délibérément). La question sera : est-ce que la fillette devenue adulte brisera la malédiction ? Se mariera et fondra une famille digne de ce nom ?
Soit tu creuses le sillon "sorcières" en nous en mettant plein la vue !
Bon courage.
Re: La bicyclette rose
Quand on parle d'équivoque, ce n'est pas dans le discours de la grand-mère, qui affirme bien que les femmes de la famile sont des sorcières, mais c'est dans le fait qu'on n'a aucune confirmaton de la vérité de la sorcellerie: peut-être n'est-ce qu'un délire de cette grand-mère qu'elle impose à sa fille par l'ascendant qu'elle a sur elle, mais rien de prouve que cette "sorcellerie" existe dans la réalité. Si l'on en avait su plus sur les pouvoirs des sorcières (et donc leur réalité) , il n'y aurait plus eu de place pour cet équivoque qui est justement une force de l'histoire.
Quand à la bicyclette elle tient une place symbolique centrale que je trouve très bien trouvée, puisque la narratrice l'a reçue pour ses 5 ans, juste au moment du "sacrifice" du père, comme un dernier cadeau qui lui restera comme symbole de l'amour assassiné par des forces maléfiques (Sorcellerie ou folie?).
Quand à la bicyclette elle tient une place symbolique centrale que je trouve très bien trouvée, puisque la narratrice l'a reçue pour ses 5 ans, juste au moment du "sacrifice" du père, comme un dernier cadeau qui lui restera comme symbole de l'amour assassiné par des forces maléfiques (Sorcellerie ou folie?).
Re: La bicyclette rose
C'est comme l'explique Paladin, je voulais rester dans l'équivoque. Tout est possible. Aussi bien, l'existence des sorcières (terme mal choisi cela dit) qu'une simple folie meurtrière de la grand-mère qu'elle refile à sa fille dans une moindre mesure.
La petite fille, puis femme, n'a rien à quoi se raccrocher qui confirmerait l'existence des sorcières. Et au fond, on peut supposer qu'elle préférerait que la vérité soit celle de sa grand-mère. Mais rien ne prouve que ce soit le cas parce qu'il n'y a aucune manifestation surnaturelle sur quoi s'appuyer.
La bicyclette est une sorte de fil rouge. Un objet auquel elle s'est attachée, pour plusieurs raisons si on veut creuser. Il lui rappelle le père disparu le même jour que son apparition (une sorte de transfert) et il lui rappelle aussi le meurtre. Garder cette bicyclette l'empêche d'oublier et de tourner la page. L'empêche même de mener une vie normale puisqu'elle refuse de se marier et d'enfanter. Au bout du compte, malgré la vengeance, il lui restera toujours les deux vérités et plus personne pour l'aider à choisir puisque les femmes meurtrières seront mortes.
Je ne voulais pas faire une histoire sur juste l'amour d'une petite fille pour son père disparu. Je ne voulais pas non plus faire une histoire fantastique classique où l'on sait que le surnaturel existe. Je voulais une histoire où les choses s’entremêlent, où la vérité peut être n'importe où. A chacun au final de se faire sa propre vérité.
La petite fille, puis femme, n'a rien à quoi se raccrocher qui confirmerait l'existence des sorcières. Et au fond, on peut supposer qu'elle préférerait que la vérité soit celle de sa grand-mère. Mais rien ne prouve que ce soit le cas parce qu'il n'y a aucune manifestation surnaturelle sur quoi s'appuyer.
La bicyclette est une sorte de fil rouge. Un objet auquel elle s'est attachée, pour plusieurs raisons si on veut creuser. Il lui rappelle le père disparu le même jour que son apparition (une sorte de transfert) et il lui rappelle aussi le meurtre. Garder cette bicyclette l'empêche d'oublier et de tourner la page. L'empêche même de mener une vie normale puisqu'elle refuse de se marier et d'enfanter. Au bout du compte, malgré la vengeance, il lui restera toujours les deux vérités et plus personne pour l'aider à choisir puisque les femmes meurtrières seront mortes.
Je ne voulais pas faire une histoire sur juste l'amour d'une petite fille pour son père disparu. Je ne voulais pas non plus faire une histoire fantastique classique où l'on sait que le surnaturel existe. Je voulais une histoire où les choses s’entremêlent, où la vérité peut être n'importe où. A chacun au final de se faire sa propre vérité.
Re: La bicyclette rose
Je poursuis mon retour en arrière en m'attaquant aux anciens textes des membres. Pas sûr que ça soit bien utile pour les auteurs, mais ça m'intrigue toujours de voir l'évolution des styles. Bref.
J'ai beaucoup aimé cette impression de "simplicité", où tout tourne autour d'un objet anodin, la bicyclette, et où on ne voit rien de surnaturel qui en jette plein la vue. Ça donne une certaine force au texte en forçant le lecteur à imaginer ce que ces sorcières font de leur quotidien, ou ce que ces folles ont faits de leurs maris, selon la version qu'on choisit de croire.
Je trouve aussi qu'on ressent bien le silence qui pèse sur cette famille, qu'il y a quelque chose de brisé entre la mère et la fille et qu'aucune n'a même l'envie de réparer leur relation.
Je rejoins l'avis général de l'époque sur le meurtre à l'oreiller, aussi simple que puissant je trouve, justement parce que sans artifice. A l'image de tout le texte en fait ; j'arriverais pas à vraiment définir cette sensation mais c'est comme si tout dans cette histoire représentait des émotions violentes mais jamais exprimées. Quand le père "part", la fille ne dit rien, quand elle comprend qu'il est mort, elle reste encore silencieuse. Quand elle va tuer la grand mère, la mère ne dit rien ; j'ai aussi imaginé que le meurtre se passait dans le complet silence (et l'utilisation de l'oreiller va dans ce sens : un meurtre sans bruit, de sang froid, calculé et "retenu"). Et pour finir, la mère meurt dans le silence à son tour et la fille continue sa vie dans la solitude. C'est tout simple mais la récurrence de ce silence montre les émotions des personnages d'une façon bien plus forte que s'ils les communiquaient je trouve. On ressent le mur que l'héroïne a bâti autour d'elle. En tout cas, je l'ai perçu de cette façon et c'est très réussi.
A tel point que je préfère croire à la version "non surnaturelle" de cette histoire, ce qui est sans doute une première pour moi.
Le style m'a paru un chouia moins maitrisé qu'il l'est à présent, mais je ne saurais pas donné d'exemple précis, c'est juste une impression générale et plutôt légère. Il était déjà très bon à l'époque dans tous les cas.
J'ai beaucoup aimé cette impression de "simplicité", où tout tourne autour d'un objet anodin, la bicyclette, et où on ne voit rien de surnaturel qui en jette plein la vue. Ça donne une certaine force au texte en forçant le lecteur à imaginer ce que ces sorcières font de leur quotidien, ou ce que ces folles ont faits de leurs maris, selon la version qu'on choisit de croire.
Je trouve aussi qu'on ressent bien le silence qui pèse sur cette famille, qu'il y a quelque chose de brisé entre la mère et la fille et qu'aucune n'a même l'envie de réparer leur relation.
Je rejoins l'avis général de l'époque sur le meurtre à l'oreiller, aussi simple que puissant je trouve, justement parce que sans artifice. A l'image de tout le texte en fait ; j'arriverais pas à vraiment définir cette sensation mais c'est comme si tout dans cette histoire représentait des émotions violentes mais jamais exprimées. Quand le père "part", la fille ne dit rien, quand elle comprend qu'il est mort, elle reste encore silencieuse. Quand elle va tuer la grand mère, la mère ne dit rien ; j'ai aussi imaginé que le meurtre se passait dans le complet silence (et l'utilisation de l'oreiller va dans ce sens : un meurtre sans bruit, de sang froid, calculé et "retenu"). Et pour finir, la mère meurt dans le silence à son tour et la fille continue sa vie dans la solitude. C'est tout simple mais la récurrence de ce silence montre les émotions des personnages d'une façon bien plus forte que s'ils les communiquaient je trouve. On ressent le mur que l'héroïne a bâti autour d'elle. En tout cas, je l'ai perçu de cette façon et c'est très réussi.
A tel point que je préfère croire à la version "non surnaturelle" de cette histoire, ce qui est sans doute une première pour moi.
Le style m'a paru un chouia moins maitrisé qu'il l'est à présent, mais je ne saurais pas donné d'exemple précis, c'est juste une impression générale et plutôt légère. Il était déjà très bon à l'époque dans tous les cas.
Re: La bicyclette rose
Je crois que c'est le premier texte que j'ai posté sur l'écritoire, je venais de le retravailler (la première version mettait en scène un petit garçon).
C'est marrant, je n'avais jamais fait attention à ce silence que tu soulèves, mais c'est très juste. Le seul moment où le silence est brisé c'est la discussion entre la grand-mère et la mère et c'est justement une des scènes les moins réussies.
Pour le style, faut dire que ce texte dans sa première mouture date de 2008 (et si je l'ai retravaillé, ce n'était que des petits passages pour convenir au changement de sexe), j'en étais encore à mes débuts.
Mais j'ai toujours une certaine affection pour ce récit.
C'est marrant, je n'avais jamais fait attention à ce silence que tu soulèves, mais c'est très juste. Le seul moment où le silence est brisé c'est la discussion entre la grand-mère et la mère et c'est justement une des scènes les moins réussies.
Pour le style, faut dire que ce texte dans sa première mouture date de 2008 (et si je l'ai retravaillé, ce n'était que des petits passages pour convenir au changement de sexe), j'en étais encore à mes débuts.
Mais j'ai toujours une certaine affection pour ce récit.
Re: La bicyclette rose
Rien à voir, mais je verrai bien Léonox sur une bicyclette rose. Avec un petit panier en osier de "Charlotte aux fraises" sur le guidon pour ramener sa baguette de pain.
Re: La bicyclette rose
J'ai imaginé la scène de votre faute. Et je l'ai même entendu chantonner le générique du dessin animé Candy.
Vais-je pouvoir dormir après une telle vision ?
Re: La bicyclette rose
Je pense tenter ce texte pour Ténèbres chez Dreampress. Je l'ai encore un poil retravaillé depuis la dernière fois où j'y avais retouché (ça date déjà), mais comme c'est un vieux texte et que j'ai énormément de mal à modifier mes textes, si vous pouviez me dire les endroits où ça coince (ou même si ça coince tout court = pas assez bon).
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