Issue de la nuit des origines

Léa Silhol est assez difficile à trouver aujourd'hui à des prix abordables, mais l'essai que tu dis est à 8 € sur Priceminster: http://www.priceminister.com/s/lea+silhol#xtatc=INT-601 , alors fonce!

Tu as aussi La Tisseuse, un recueil de ses nouvelles, à 20 €. L'autre recueil, Conversation avec la mort, est à 95! Je n'ai pas pu aller très loin dans son roman La Sève et le Givre, ni accroché au recueil Le Dit de Frontier La plupart des autres livres de la page Priceminister sont des anthos qu'elle a dirigé, comme la revue Emblèmes dont je possède l'intégralité.

C'est déjà fait, je l'ai chopé à 7,20 euros (pour ça que maintenant il n'y a plus que celui à 8 euros!)

C'est cher, pinaise! Pour l'instant, je vais me contenter de son essai, qui me servira pour mon mémoire.

J'ai déchiffré tous les petits signes, c'est vrai que la photo est parfaitement adaptée a l'histoire, presque comme si elle avait été faite pour.
Pour l'histoire je l'ai trouvée vraiment sympathique. L'homme est caricaturé mais il y a un véritable fond de vérité on dirait presque un conte philosophique.
Une histoire vraiment plaisante.

Merci Perro!

Très belle histoire, je trouve. Je me suis laissée portée par tes mots et les émois de cette jolie demoiselle serpent et plus que ça. Vraiment les émotions ressortent bien et en même temps, ce n'est pas niais. Chapeau bas !

Merci Françoise!

C'est vrai qu'on reconnaitrait presque pas une image de Sorayama dans la photo de ce topic tant le reste de son œuvre est différent. Dommage d'ailleurs, j’aime bien l'illustration de ce topic et je pensais en trouver d'autres du même type, mais le genre "femme-robot" n'est pas vraiment le mien.

Pour l'histoire, c'est vrai qu'on y trouve un air Léa Silhol mais en mieux. Je dois avouer que si j'ai toujours trouvé louables ses tactiques, je n'ai jamais vraiment adhéré à ses histoires. Ses ambiances sont bonnes mais ça n'a jamais suffit à vraiment m'emporter.

Là, l'histoire de cette Vouivre s'est lue toute seule et même pour ceux qui ignorent tout de cette créature et sa légende, on peut comprendre sans problème le texte. Comme a dit Françoise, c'est bien fait et pas niais ; on s'attarde sur les ressentis de cette femme mais sans en faire 40 pages interminables et clichées. La fin plutôt sombre est sûrement mon passage préféré puisqu'il amène le thème de l'ivresse du pouvoir que j'apprécie beaucoup.

Un petit bémol sans grande importance : je trouve dommage que le terme "escarboucle" soit répété si souvent dans le texte (j'ai pas compté mais je dirais une bonne dizaine de fois en 5 pages ; à chaque fois qu'on parle de l'objet, on utilise ce nom en fait). Par moments, dire "pierre", voire "diamant" ou "rubis", même si ce n'est pas totalement fidèle à la réalité de l'objet, aurait pu varier un peu.

J'aime bien aussi la "chute" de dernière ligne. Ca ne renverse pas toute l'histoire mais ça lui donne un nouvel aspect. Et c'est l'occasion pour moi d'aller demander certaines infos à google parce que je méconnais trop cette légende à mon goût, alors qu'elle m'intrigue depuis pas mal de temps déjà.

A l'époque où 'ai écrit cette histoire, je ne me relisais pas et j'ai donc dû laisser pas mal de répétitions et de coquilles...

Le fanzine Fées Divers, à qui j'avais envoyé ce texte, m'a répondu aussi que la fin ne correspond pas à la légende originelle, selon laquelle la fée Mélusine est née du roi Elinas et de la fée Persine. En effet j'ai pris cette liberté, parce que, si l'histoire de la vouivre et celle de Mélusine sont différentes, on y retrouve ce thème de la femme-serpent.

Dommage que le fanzine se soit arrêté à ce détail que je trouve assez insignifiant : chaque légende a plusieurs origines possibles, donc une de plus ou une de moins, je serais d'avis qu'on est pas à ça près.
M'enfin, ce qui est fait est fait. Peut-être que d'autres AT viendront pour ce texte.

Belle plongée dans les légendes même si tu prends quelques libertés avec Mélusine.
Cette histoire me fait penser à un conte philosophique.
J'ai aimé les deux mondes qui se rencontrent et ne parviennent à se comprendre que jusqu'à un certain point et aussi parce qu'ils le veulent (ou pas).
Belle histoire en tout cas.

Au fait, je trouve que ton avatar te va très bien.

Merci Perro !

T'es poli Paladin et moi je commence clairement à perdre la boule, je n'avais pas vu que j'avais deja laisse un commentaire.

Courage Perro, ça arrive aux meilleurs de perdre la boule.

J'aime beaucoup le conte d'origine de Mélusine et la légende des vouivres, c'est donc un vrai régal pour mes yeux Paladin ! !

Merci Mélodie Or !