Collection Pocket Terreur
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Collection Pocket Terreur
Collection créée en 1988 par Patrice Duvic et arrêtée en 2003. Collection reprise chez l'éditeur Fleuve Noir sous le nom de "Thriller Fantastique".
Tous les amateurs de fantastique ont connu cette collection de presque 300 titres et ont découvert des auteurs phares comme James Herbert, Clive Barker, Koontz, Masterton, Farris, Campbell, Vance, Banks, Straub, Suzuki, McCammon, Blatty, Saul, Costello, Boyll, Marasco, F.P Wilson... et des collectifs.
Nous devons beaucoup à cette collection mythique qui a enchanté nos soirées et notre imaginaire. On trouve toujours ces bouquins à des prix modiques dans les vide-greniers, bouquineries... et le choix est vaste. Collection de grande qualité.
Tous les amateurs de fantastique ont connu cette collection de presque 300 titres et ont découvert des auteurs phares comme James Herbert, Clive Barker, Koontz, Masterton, Farris, Campbell, Vance, Banks, Straub, Suzuki, McCammon, Blatty, Saul, Costello, Boyll, Marasco, F.P Wilson... et des collectifs.
Nous devons beaucoup à cette collection mythique qui a enchanté nos soirées et notre imaginaire. On trouve toujours ces bouquins à des prix modiques dans les vide-greniers, bouquineries... et le choix est vaste. Collection de grande qualité.
"La peste grise" de Dean R. KOONTZ
"La manipulation du cerveau a fait d'immenses progrès. Hier c'était encore de la science-fiction. Aujourd'hui c'est la terreur à Black River. Demain... Dès son arrivée à Black River, Paul Annendale se trouve plongé dans une atmosphère de cauchemar. Un mal mystérieux s'est abattu sur la ville. Jusqu'à ses vieux amis qui semblent changés, terrorisés, en proie à des troubles étranges contre lesquels la médecine reste impuissante. Peu à peu, il commence à comprendre qu'un groupe de militaires a choisi la ville et ses habitants pour se livrer à une expérience diabolique, premier pas vers une prise du pouvoir à l'échelon mondial. Parviendra-t-il, avant qu'il ne soit trop tard, à désamorcer la formidable bombe psychologique enfouie à Black River ?"
Deux hommes déversent un produit chimique dans un lac en amont de la ville de Black River au milieu de la nuit. Ils repartent et à 12h30 se séparent. A 16h00 Rossner reçoit un appel lui signifiant de quitter l'autoroute et de percuter un mur. A 16h10 Holbrook est également contacté. Rossner heurte le mur à 160 km/h et Holbrook se tranche les veines dans la baignoire du motel où il se trouve. Nous sommes le samedi 06 août 1977.
On peut dire que le roman démarre fort ! Puis, peu à peu, Koontz pose ses personnages. Un veilleur de nuit de la scierie (proche du lac) a aperçu les deux hommes dans la nuit. Un homme (avec fils et fille) vient à Black River pour des vacances ; quelques habitants locaux pour présenter le décor et surtout un scientifique associé avec un homme d'affaires. Des recherches sur le subliminaire sont effectuées afin de modifier les réactions motivationnelles du subconscient. Ceci intéresse fortement les militaires. Contrôler les cerveaux des hommes en maîtrisant leurs pulsions. Le principe est simple : une drogue amorce le cerveau comme une pompe pour l'ouvrir à la subception ; de telle sorte qu'un individu obéira à toute directive reçue subliminalement. Dawson (le boss) et Salsbury (le créateur du procédé) arrivent à convaincre le général Klinger (responsable de la sécurité sur 14 états américains) de rendre une faille possible au centre de recherches du Brockert Institute, afin que Salsbury puisse sortir en fraude des bandes magnétiques de renseignements. Dawson a financé un laboratoire dans sa propre maison pour achever le processus.
Le récit souffre de longueurs certaines et les pulsions sexuelles inassouvies de Salsbury (qui profite de son pouvoir pour contraindre des femmes à se déshabiller et à les cogner) rappellent Le déclic de Manara ! Disons que le langage ordurier employé par le personnage prête à sourire et est hors de propos. On peut également regretter une édition truffée de fautes d'orthographe. Le contexte ressemble plus à un scénar de série B au final. Vous pouvez lire ce bouquin si vous avez du temps à perdre !!!
Faërie de Raymond Feist
(Réédité depuis chez Milady)
Tout commence de façon assez traditionnelle, un début que partagent beaucoup de romans et film fantastiques anglo-saxons: une famille s’installe dans une maison à la campagne, entourée d’une grande propriété…Il y a le père, la mère, une fille teen-ager et des jumeaux plus jeunes. Tout semble allez pour le mieux mais les enfants sentent de mystérieuses présences…Petit à petit cette propriété va se révéler particulièrement inquiétante et la découverte d’un trésor caché va plonger la famille dans le cauchemar…Autour il y a le petit peuple de Faërie, dont certains aspects sont bien sombres et même terrifiants!
Il y a un coté Stephen King dans la progression de la narration, où le quotidien est progressivement envahi par le surnaturel et la terreur, sans temps mort…Comme chez King, on trouve des enfants menacés par les forces occultes, et qui se défendent avec leurs capacités. Mais si King traite de ses propres sujet Faërie est bâti autour de thèmes légendaires celtiques, on y retrouve le monde de féerie avec ses deux cours, celle d’ombre et celle de lumière (Unseelie et Seelie dont plus tard Léa silhol traitera de façon très différente) La chasse sauvage, Les changellings, le voyage au pays de Faërie par un mortel (Dans la dernière partie, je ne vous en dirai pas plus…), les charmes et talismans qui protègent du « bon peuple », etc…Tous ces sujets y sont traités à la fois dans le plus grand respect des anciens mythes et de façon moderne. Pour une fois le monde des fées et elfes n’est pas décrit de façon édulcorée façon Disney, à l’usage des enfants (Genre: »Seuls les enfants et ceux qui ont gardé un coeur d’enfant peuvent nous voir, dit la gentille petite fée, mais ils ne croient plus en nous, et ils polluent notre mère Nature! »), mais avec tous ses cotés sombres et sexuels (Voir la rencontre de Gabbie avec Wieland le forgeron!^^) , bien plus proches des traditions originelles! Et tous ces éléments s’intègrent parfaitement dans une intrigue solide et bien menée…
Je ferai quand même quelques réserves sur ce livre. Si je l’ai comparé aux romans de Stephen King, c’est du point de vue de la narration et de l’ambiance. Mais là où Feist n’est pas King, c’est que la grande force de King réside dans la peinture de personnages trés compacts et vivants, auxquels on s’attache d’emblée. Par contre dans Faërie les personnages sont assez stéréotypés, voire presque caricaturaux! Gabbie, la jeune fille de la famille, est une riche héritière (Ce qui n’a aucun intéret pour l’histoire sinon de donner un coté « people » censé faire rêver le lecteur de « Voici ») Les jumeaux, joueurs de base-ball comme tout bon petits américains, sont composés d’un (forcément) plus fonceur et dominant, alors que l’autre est (forcement) plus timide et réfléchi…Et on a même droit au poncif du vieux jardinier irlandais, donc obligatoirement alcoolique et superstitieux, comme le « Willy le jardinier » des Simpson, mais au premier degré! On sourira aussi en lisant les leçons de psychologie à deux balles données à Gabbie par un autre personnage….Mais finalement, tout ça n’est pas bien gênant, ça n’enlève rien ni au plaisir qu’on a à lire ce livre ni à son suspense: on ne peut le lâcher avant la fin!
Tout commence de façon assez traditionnelle, un début que partagent beaucoup de romans et film fantastiques anglo-saxons: une famille s’installe dans une maison à la campagne, entourée d’une grande propriété…Il y a le père, la mère, une fille teen-ager et des jumeaux plus jeunes. Tout semble allez pour le mieux mais les enfants sentent de mystérieuses présences…Petit à petit cette propriété va se révéler particulièrement inquiétante et la découverte d’un trésor caché va plonger la famille dans le cauchemar…Autour il y a le petit peuple de Faërie, dont certains aspects sont bien sombres et même terrifiants!
Il y a un coté Stephen King dans la progression de la narration, où le quotidien est progressivement envahi par le surnaturel et la terreur, sans temps mort…Comme chez King, on trouve des enfants menacés par les forces occultes, et qui se défendent avec leurs capacités. Mais si King traite de ses propres sujet Faërie est bâti autour de thèmes légendaires celtiques, on y retrouve le monde de féerie avec ses deux cours, celle d’ombre et celle de lumière (Unseelie et Seelie dont plus tard Léa silhol traitera de façon très différente) La chasse sauvage, Les changellings, le voyage au pays de Faërie par un mortel (Dans la dernière partie, je ne vous en dirai pas plus…), les charmes et talismans qui protègent du « bon peuple », etc…Tous ces sujets y sont traités à la fois dans le plus grand respect des anciens mythes et de façon moderne. Pour une fois le monde des fées et elfes n’est pas décrit de façon édulcorée façon Disney, à l’usage des enfants (Genre: »Seuls les enfants et ceux qui ont gardé un coeur d’enfant peuvent nous voir, dit la gentille petite fée, mais ils ne croient plus en nous, et ils polluent notre mère Nature! »), mais avec tous ses cotés sombres et sexuels (Voir la rencontre de Gabbie avec Wieland le forgeron!^^) , bien plus proches des traditions originelles! Et tous ces éléments s’intègrent parfaitement dans une intrigue solide et bien menée…
Je ferai quand même quelques réserves sur ce livre. Si je l’ai comparé aux romans de Stephen King, c’est du point de vue de la narration et de l’ambiance. Mais là où Feist n’est pas King, c’est que la grande force de King réside dans la peinture de personnages trés compacts et vivants, auxquels on s’attache d’emblée. Par contre dans Faërie les personnages sont assez stéréotypés, voire presque caricaturaux! Gabbie, la jeune fille de la famille, est une riche héritière (Ce qui n’a aucun intéret pour l’histoire sinon de donner un coté « people » censé faire rêver le lecteur de « Voici ») Les jumeaux, joueurs de base-ball comme tout bon petits américains, sont composés d’un (forcément) plus fonceur et dominant, alors que l’autre est (forcement) plus timide et réfléchi…Et on a même droit au poncif du vieux jardinier irlandais, donc obligatoirement alcoolique et superstitieux, comme le « Willy le jardinier » des Simpson, mais au premier degré! On sourira aussi en lisant les leçons de psychologie à deux balles données à Gabbie par un autre personnage….Mais finalement, tout ça n’est pas bien gênant, ça n’enlève rien ni au plaisir qu’on a à lire ce livre ni à son suspense: on ne peut le lâcher avant la fin!
Dernière édition par Paladin le Mar 12 Nov 2013 - 13:39, édité 1 fois
Re: Collection Pocket Terreur
Ah la la! La collection Terreur, que de souvenirs d'adolescence ! C'est sans doute cette collec qui m'a donné envie d'écrire. Notamment Graham Joyce... J'avais été subjugué par son "Requiem" et "L'intercepteur de cauchemars". J'avais rencontré ce gars lors d'un salon du livre de Paris, très simple, très gentil. A croire décidément que tous ceux qui écrivent des horreurs sont les plus charmants du monde !
davidoff- Plumitif éviscéré
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"Monssstre" - Randall Boyll
"Un monstre peut en cacher un autre... Comme vous, Arnold White, dix ans, est un fan des romans de terreur. Mais il sait que la réalité peut être bien plus effrayante. En fait, sa vie est peuplée de monstres. D'abord il y a son beau-père, alcoolique, qui, dans ses crises de rage, l'a envoyé plus d'une fois à l'hôpital. Et puis il y a ce fou avec son rasoir qui menace de le tuer pour lui arracher ses secrets. Et, maintenant, il y a le monstre enterré dans la vieille ferme des Parker : une momie qu'Arnold a bêtement ramenée à la vie. Lui qui croyait tout connaître de l'horreur va s'apercevoir qu'il a encore beaucoup à apprendre..."
Frank Weasel Whipple est un sale alcoolo. Remarié avec femme et enfants, il passe son temps à picoler à la Wabash Tavern. Il croise un jeune militaire qui lui enseigne l’art subtil d’avaler un oignon grelot par une narine ! Weasel étouffe et prend une cuite mémorable. Du coup le jeune Arnold (gamin de treize ans) prend sa raclée à la maison. Et pas une petite : tympan crevé, dents cassés, fracture du crâne, bras cassé et déchirure interne de l’estomac ! La mère ne porte pas plainte pour autant. Le gamin est tombé dans l’escalier. À l’hôpital un vieil homme l’informe de l’existence d’un trésor avant de trépasser. Mais un faux infirmier arrive et lui plante un canif dans l’œil. Il s’enfuit et promet de faire cracher le morceau au gamin (à savoir l’endroit où le trésor est enterré). Le lendemain, Weasel sort Arnold de l’hôpital à l’insu des médecins.
À cet instant je me suis dit que ce roman partait grave dans le burlesque, voire la caricature ! Mais je me suis entêté et continué ma lecture. On tombe dans une parodie incroyable et hilarante. La robustesse du gamin est inouïe : il se fait tabasser à coups de canne dans les testicules (sachant qu’il sort juste de l’hôpital avec des symptômes effroyables) avant de se prendre une balle dans la jambe et un coup de crosse sur la gueule par le vieux Parker. Ben oui, Norman Parker l’avait pris pour un extra-terrestre ! Suivez un peu bordel !!! Arnie résiste et poursuit sa quête du trésor. J’oubliais ! La mère d’Arnie a foutu un coup de poêle sur la tronche de Weasel avant de dire à Arnold de quitter la maison pour se réfugier chez son oncle. On imagine bien le morpion partir à pied avec ses bandages, son traumatisme crânien et son bras cassé ! Qu’importe et laissons la place à l’intrigue.
On peut se foutre de ce genre de littérature mais la prose de Boyll est vive et alerte. Les dialogues percutent à mort et les personnages lourds comme il se doit. Boyll est à fond dans son délire et arrive à le transcrire avec brio. Tous les personnages masculins picolent et se mettent sur la gueule. Le faux infirmier accompagné de son père traquent Arnie. Après l’avoir torturé dans le mobil home (basé à Shitty City !), ils le forcent à boire du whisky. C’est seulement après qu’Arnold s’enfuit et se fait tirer comme un lapin près de la ferme de Parker. Stephen King en prend aussi pour son grade et est décrit comme l’écrivain fou de Bangor ! On trouve des références de Simetierre et Shining. D’ailleurs l’auteur le dit dans sa préface de manière ironique : « Stephen King, qui fait de fréquentes apparitions dans ce livre, et qui va sans doute me poursuivre en justice… » Stephen King doit s’en foutre car il ne cite même pas cet auteur dans son Anatomie de l’horreur !
Frank Weasel Whipple est un sale alcoolo. Remarié avec femme et enfants, il passe son temps à picoler à la Wabash Tavern. Il croise un jeune militaire qui lui enseigne l’art subtil d’avaler un oignon grelot par une narine ! Weasel étouffe et prend une cuite mémorable. Du coup le jeune Arnold (gamin de treize ans) prend sa raclée à la maison. Et pas une petite : tympan crevé, dents cassés, fracture du crâne, bras cassé et déchirure interne de l’estomac ! La mère ne porte pas plainte pour autant. Le gamin est tombé dans l’escalier. À l’hôpital un vieil homme l’informe de l’existence d’un trésor avant de trépasser. Mais un faux infirmier arrive et lui plante un canif dans l’œil. Il s’enfuit et promet de faire cracher le morceau au gamin (à savoir l’endroit où le trésor est enterré). Le lendemain, Weasel sort Arnold de l’hôpital à l’insu des médecins.
À cet instant je me suis dit que ce roman partait grave dans le burlesque, voire la caricature ! Mais je me suis entêté et continué ma lecture. On tombe dans une parodie incroyable et hilarante. La robustesse du gamin est inouïe : il se fait tabasser à coups de canne dans les testicules (sachant qu’il sort juste de l’hôpital avec des symptômes effroyables) avant de se prendre une balle dans la jambe et un coup de crosse sur la gueule par le vieux Parker. Ben oui, Norman Parker l’avait pris pour un extra-terrestre ! Suivez un peu bordel !!! Arnie résiste et poursuit sa quête du trésor. J’oubliais ! La mère d’Arnie a foutu un coup de poêle sur la tronche de Weasel avant de dire à Arnold de quitter la maison pour se réfugier chez son oncle. On imagine bien le morpion partir à pied avec ses bandages, son traumatisme crânien et son bras cassé ! Qu’importe et laissons la place à l’intrigue.
On peut se foutre de ce genre de littérature mais la prose de Boyll est vive et alerte. Les dialogues percutent à mort et les personnages lourds comme il se doit. Boyll est à fond dans son délire et arrive à le transcrire avec brio. Tous les personnages masculins picolent et se mettent sur la gueule. Le faux infirmier accompagné de son père traquent Arnie. Après l’avoir torturé dans le mobil home (basé à Shitty City !), ils le forcent à boire du whisky. C’est seulement après qu’Arnold s’enfuit et se fait tirer comme un lapin près de la ferme de Parker. Stephen King en prend aussi pour son grade et est décrit comme l’écrivain fou de Bangor ! On trouve des références de Simetierre et Shining. D’ailleurs l’auteur le dit dans sa préface de manière ironique : « Stephen King, qui fait de fréquentes apparitions dans ce livre, et qui va sans doute me poursuivre en justice… » Stephen King doit s’en foutre car il ne cite même pas cet auteur dans son Anatomie de l’horreur !
Re: Collection Pocket Terreur
Le coin du fureteur :
Merci pour ce "Monssstre" que je m'empresse de noter, et j'en profite pour signaler deux petites curiosités pour chauvin ou amateur de cross-over :
- Azram, le démon des profondeurs, par Marc Mouly (Pocket Terreur 9236), le seul Français de la collection. Polytechnicien et titulaire d'un DEA de psychopathologie ! Ce qu'on ne demande pas aux petits gars de chez nous pour être autorisé à chasser sur les terres des Koontz et des Masterton !
- Le Dossier Holmes-Dracula, par Fred Saberhagen (Pocket Terreur 9122). Saberhagen, c'est "Les Bersekers", une série S-F bien connue des amateurs, mais pas que, comme en témoigne cette chasse au vampire qui sent bon les brumes victoriennes. On peut seulement regretter qu'il n'y ait pas un peu plus de Holmes et un petit peu moins de Dracula dans cette histoire. (Noter une récidive du même : "L'Echafaud pour Dracula" (Fleuve Noir, "Thrillers" 9303).
Merci pour ce "Monssstre" que je m'empresse de noter, et j'en profite pour signaler deux petites curiosités pour chauvin ou amateur de cross-over :
- Azram, le démon des profondeurs, par Marc Mouly (Pocket Terreur 9236), le seul Français de la collection. Polytechnicien et titulaire d'un DEA de psychopathologie ! Ce qu'on ne demande pas aux petits gars de chez nous pour être autorisé à chasser sur les terres des Koontz et des Masterton !
- Le Dossier Holmes-Dracula, par Fred Saberhagen (Pocket Terreur 9122). Saberhagen, c'est "Les Bersekers", une série S-F bien connue des amateurs, mais pas que, comme en témoigne cette chasse au vampire qui sent bon les brumes victoriennes. On peut seulement regretter qu'il n'y ait pas un peu plus de Holmes et un petit peu moins de Dracula dans cette histoire. (Noter une récidive du même : "L'Echafaud pour Dracula" (Fleuve Noir, "Thrillers" 9303).
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: Collection Pocket Terreur
Pas le seul français dans cette excellente collection : Jean-Christophe Chaumette y est paru, avec "L'Aigle de Sang" et "L'Arpenteur de Mondes", deux romans qui n'ont rien à envier aux anglo-saxons.
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
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Re: Collection Pocket Terreur
Alors, j'ai encore dit une bêtise, hein ? Ah, si ça pouvait être la dernière !
Merci de m'avoir repris, Lester.
C'est d'autant gênant pour moi que j'aime bien "Le Neuvième Cercle" de Chaumette. J'ai aussi "L'Arpenteur des Mondes", mais parce qu'il est reparu l'an dernier chez un autre éditeur.
Cela m'apprendra à vérifier avant d'insérer mon grain de sel.
C'est bien toi qui a été bouquiniste, pas vrai ? Ce fut l'un des métiers de Pierre Véry. Une profession admirable, malheureusement en voie de disparition...
Merci de m'avoir repris, Lester.
C'est d'autant gênant pour moi que j'aime bien "Le Neuvième Cercle" de Chaumette. J'ai aussi "L'Arpenteur des Mondes", mais parce qu'il est reparu l'an dernier chez un autre éditeur.
Cela m'apprendra à vérifier avant d'insérer mon grain de sel.
C'est bien toi qui a été bouquiniste, pas vrai ? Ce fut l'un des métiers de Pierre Véry. Une profession admirable, malheureusement en voie de disparition...
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: Collection Pocket Terreur
Pas de souci, ce n'est qu'une petite erreur, Jack, j'ai juste rectifié parce que, comme toi, je déplore que cette très bonne défunte collection "Terreur" n'ait pas publié davantage d'auteurs francophones. Et aussi parce que je trouve que Chaumette (dans ces deux romans) écrit beaucoup mieux que Mouly (comme quoi, les diplômes ne font pas tout).
Il ne me manque plus que quelques numéros en "Pockett terreur", et cette collection a eu le mérite de republier Masterton en son temps (avec quelques inédits en prime). Une curiosité aussi : ils ont fait paraitre le tome 1 d'Anita Blake, avant que le terme grotesque de bitlit soit inventé, et avant la vogue des vampires pour "adolescents AAA", et déjà à l'époque j'avais trouvé ça ridicule...
Oui, bouquiniste est un beau métier, qui aura sans doute disparu dans quelques années, tué par les grandes surfaces de la kulture prédigérée et par Internet.
Il ne me manque plus que quelques numéros en "Pockett terreur", et cette collection a eu le mérite de republier Masterton en son temps (avec quelques inédits en prime). Une curiosité aussi : ils ont fait paraitre le tome 1 d'Anita Blake, avant que le terme grotesque de bitlit soit inventé, et avant la vogue des vampires pour "adolescents AAA", et déjà à l'époque j'avais trouvé ça ridicule...
Oui, bouquiniste est un beau métier, qui aura sans doute disparu dans quelques années, tué par les grandes surfaces de la kulture prédigérée et par Internet.
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
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Re: Collection Pocket Terreur
Les boutiques de bouquinistes auront sans doute disparues, il n'en reste déjà plus beaucoup, mais le metier de bouquiniste se fait sur internet, sur des sites comme Priceminister: ils offrent plus de choix mais nous privent du plaisir de fouilller dans les rayons !
Re: Collection Pocket Terreur
Le métier de bouquiniste, c'est autre chose que taper des codes-barres sur un site qui se gave sur le dos de tout le monde, professionnels et particuliers. C'est le plaisir de la recherche de la pièce rare, du titre inconnu, c'est le contact avec le client, aussi.
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
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Localisation : à la campagne
Re: Collection Pocket Terreur
C'est sûr!
Mais j'ai vu disparaître la plupart des boutiques de bouquiniste que je connaissais, et je sais que certains maintenant sont enligne, ce que je comprends!
Mais j'ai vu disparaître la plupart des boutiques de bouquiniste que je connaissais, et je sais que certains maintenant sont enligne, ce que je comprends!
Re: Collection Pocket Terreur
Pour moi, une boutique de bouquiniste reste ce qui se rapproche le plus d'une caverne l'Ali Baba. J'en ai visité des dizaines.
Je me rappelle "Azathoth" à Paris, vers 1971-72, qui était tenue par un vieux monsieur d'une grande gentillesse. J'ai connu les boîtes à Biscéglia, quai de Tournelle, et si "L'Introuvable" est très surfait et très cher, il reste "L'Amour du Noir", bien fourni et abordable, rue du Cardinal-Lemoine.
Et je me souviens de "Choc Corridor, rue des Trois-Maries à Lyon, de "C'était Demain", à Nîmes, de "La Marge" à Agen, du "Petit Livraire" à Frontignan, de "La Chouette" à Carcassonne, du "Dilettante" à Montolieu ou de "Moustache et Trottinette" à Montpellier. Quelques uns à Toulouse aussi, rue de l'Université, ou le samedi sur la place du Capitole.
Bien sûr qu'on peut trouver à peu tout ce qu'on recherche sur Amazon ou PriceMinister, mais le coup de coeur imprévu, la découverte inattendue, le tuyau inespéré ou le conseil éclairé de l'initié, c'est toujours chez un bouquiniste que je les ai trouvés, et nulle part ailleurs.
Et c'était magique.
Je me rappelle "Azathoth" à Paris, vers 1971-72, qui était tenue par un vieux monsieur d'une grande gentillesse. J'ai connu les boîtes à Biscéglia, quai de Tournelle, et si "L'Introuvable" est très surfait et très cher, il reste "L'Amour du Noir", bien fourni et abordable, rue du Cardinal-Lemoine.
Et je me souviens de "Choc Corridor, rue des Trois-Maries à Lyon, de "C'était Demain", à Nîmes, de "La Marge" à Agen, du "Petit Livraire" à Frontignan, de "La Chouette" à Carcassonne, du "Dilettante" à Montolieu ou de "Moustache et Trottinette" à Montpellier. Quelques uns à Toulouse aussi, rue de l'Université, ou le samedi sur la place du Capitole.
Bien sûr qu'on peut trouver à peu tout ce qu'on recherche sur Amazon ou PriceMinister, mais le coup de coeur imprévu, la découverte inattendue, le tuyau inespéré ou le conseil éclairé de l'initié, c'est toujours chez un bouquiniste que je les ai trouvés, et nulle part ailleurs.
Et c'était magique.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: Collection Pocket Terreur
Je n'oublierai jamais ma bouquinerie d'enfance. Elle se nommait "La petite fouine". La dame qui s'en occupait restera toujours dans mes souvenirs.
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