Collection GORE
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L'Écritoire des Ombres :: FLEUVE NOIR et Littérature populaire :: Les autres collections FLEUVE NOIR
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"Blood-sex 2 (Bayou)" de NECRORIAN
On la disait morte, disparue à jamais de la surface de cette terre. Pourtant la folie allait renaître. Le cauchemar de sexe et de sang se déchaînerait à nouveau. Ailleurs, dans l'atmosphère lourde et gluante du bayou.
On retrouve l'héritière Vanessa Murderren, belle et riche de 600 millions de dollars... elle n'est pas morte en fait ! Elle est dans un hôpital de cinglés et parvient à s'enticher de Fabien, un autre cinglé qui aime bouffer des mouches. Affamée de sexe, elle arrive à s'évader et à entraîner Fabien dans son sillage pour retrouver ses anciennes pulsions morbides, ses expériences atroces qu'elle faisait en duo avec son frère avec qui elle couchait aussi... mais qui est mort dans le premier opus. Vous suivez un peu ?
Donc elle s'évade dans le bayou. L'univers est poisseux, glauque, puant et dégueulasse. Comme les personnages de NECRORIAN. L'auteur a l'énorme défaut de caricaturer tous ses personnages de la même façon : les épouses sont des grosses chiennes alcoolisées, les époux alcooliques et incestueux tabassent leurs grosses chiennes d'épouses et baisent avec leur progéniture, surtout si l'une d'entre-elles est aveugle ! La progéniture sus-nommée est consanguine et abâtardie ; la masturbation étant leur principale occupation en plus de siroter des bières.
La flicaille ne vaut guère mieux hélas ! Question Gore, toujours le même schéma : viols, pipes, émasculations, éventrations, farfouillage de viscères, décapitations, éjaculations pré-mortem... NECRORIAN a donc le tort de se répéter mais on s'en fout : on aime ça bordel ! Faut prendre ça pour un bon défouloir et merde aux bien-pensants.
On retrouve l'héritière Vanessa Murderren, belle et riche de 600 millions de dollars... elle n'est pas morte en fait ! Elle est dans un hôpital de cinglés et parvient à s'enticher de Fabien, un autre cinglé qui aime bouffer des mouches. Affamée de sexe, elle arrive à s'évader et à entraîner Fabien dans son sillage pour retrouver ses anciennes pulsions morbides, ses expériences atroces qu'elle faisait en duo avec son frère avec qui elle couchait aussi... mais qui est mort dans le premier opus. Vous suivez un peu ?
Donc elle s'évade dans le bayou. L'univers est poisseux, glauque, puant et dégueulasse. Comme les personnages de NECRORIAN. L'auteur a l'énorme défaut de caricaturer tous ses personnages de la même façon : les épouses sont des grosses chiennes alcoolisées, les époux alcooliques et incestueux tabassent leurs grosses chiennes d'épouses et baisent avec leur progéniture, surtout si l'une d'entre-elles est aveugle ! La progéniture sus-nommée est consanguine et abâtardie ; la masturbation étant leur principale occupation en plus de siroter des bières.
La flicaille ne vaut guère mieux hélas ! Question Gore, toujours le même schéma : viols, pipes, émasculations, éventrations, farfouillage de viscères, décapitations, éjaculations pré-mortem... NECRORIAN a donc le tort de se répéter mais on s'en fout : on aime ça bordel ! Faut prendre ça pour un bon défouloir et merde aux bien-pensants.
Re: Collection GORE
Tout de même un peu moins bon. Sans doute en raison de la redondance justement. Mais bon, il ne faut pas bouder notre bonheur, surtout lorsque l'on s'attache comme moi à relire l'intégralité de la collection, et que l'on tombe sur des volumes aussi ineptes que "Les portes de l'effroi", chiantissime bouquin dans lequel quasiment pas de sang n'est versé. En plus, c'est confus! Tout juste pourra-t-on se gausser de la vision qu'à Lewis Mallory des nazis (de vulgaires obsédés sexuels se vautrant dans la luxure avec de jeunes garçons à peine entrés dans l'âge adulte). Mouais !!!
Invité- Invité
"Le bel effet GORE" de J.P Mochon
Pour la toute première fois en France, un ouvrage ose analyser sans fausse pudeur un phénomène littéraire qui nous vient d'Amérique : le Gore.
révélé au public français en avril 1985 par Daniel Riche et les Éditions du Fleuve Noir, cette littérature de l’innommable bénéficie aujourd'hui d'un lectorat sans cesse croissant. De même qu'elle a su séduire bon nombre d'écrivains de chez nous, puisqu'on peut maintenant parler d'une véritable école française du Gore.
À coups d'entretiens-choc, de nouvelles inédites, de réflexions sur le genre, ce livre unique et référentiel, qui se clôt par un guide commenté des 62 Gore déjà parus au Fleuve Noir, vous propose un périple dans les contrées de l'atroce et de l'immonde, du dérisoire et du bouffon.
Son titre : « Le bel effet Gore » !
L'auteur : Jean-Philippe Mochon, né en 1956, rédacteur à l’Écho des Savanes. Il fut pendant trois ans, directeur de l'Alliance Française de San Rafael (Veracruz) au Mexique.
Il vient d'achever son premier roman Gore et prépare un ouvrage sur le polar français.
Un pur bonheur de lecture. L'unique Bible consacrée au GORE (sauf si je me trompe) et aux multiples articles : naissance du GORE avec Blood Feast de H.G Lewis dans les années soixante, entretiens avec le Directeur de la Collection et auteurs (Necrorian, Houssin, Verteuil...), quelques nouvelles sanglantes (Necrorian, S.K Sheldon...), panorama commenté des 62 premiers numéros...
Même si le GORE a évolué, il est plaisant de compulser ces 150 pages afin de se replonger dans les vieux souvenirs de cette littérature insolente et malsaine. C'est surtout un champ expérimental vital et essentiel pour de nombreux auteurs. Le GORE possède ses détracteurs et fans mais il a l'avantage d'exister et de pourvoir à de nouvelles formes d'écriture.
révélé au public français en avril 1985 par Daniel Riche et les Éditions du Fleuve Noir, cette littérature de l’innommable bénéficie aujourd'hui d'un lectorat sans cesse croissant. De même qu'elle a su séduire bon nombre d'écrivains de chez nous, puisqu'on peut maintenant parler d'une véritable école française du Gore.
À coups d'entretiens-choc, de nouvelles inédites, de réflexions sur le genre, ce livre unique et référentiel, qui se clôt par un guide commenté des 62 Gore déjà parus au Fleuve Noir, vous propose un périple dans les contrées de l'atroce et de l'immonde, du dérisoire et du bouffon.
Son titre : « Le bel effet Gore » !
L'auteur : Jean-Philippe Mochon, né en 1956, rédacteur à l’Écho des Savanes. Il fut pendant trois ans, directeur de l'Alliance Française de San Rafael (Veracruz) au Mexique.
Il vient d'achever son premier roman Gore et prépare un ouvrage sur le polar français.
Un pur bonheur de lecture. L'unique Bible consacrée au GORE (sauf si je me trompe) et aux multiples articles : naissance du GORE avec Blood Feast de H.G Lewis dans les années soixante, entretiens avec le Directeur de la Collection et auteurs (Necrorian, Houssin, Verteuil...), quelques nouvelles sanglantes (Necrorian, S.K Sheldon...), panorama commenté des 62 premiers numéros...
Même si le GORE a évolué, il est plaisant de compulser ces 150 pages afin de se replonger dans les vieux souvenirs de cette littérature insolente et malsaine. C'est surtout un champ expérimental vital et essentiel pour de nombreux auteurs. Le GORE possède ses détracteurs et fans mais il a l'avantage d'exister et de pourvoir à de nouvelles formes d'écriture.
"Skin Killer" de NECRORIAN
Il ne voulait pas lui brûler le visage et s'il lui avait enflammé la bouche, c'était uniquement pour l'empêcher de crier. L'autre fille avait été plus coopérative et elle n'avait pas hurlé pendant qu'il découpait les bandes de peau avec lesquelles il avait écrit son nom sur la glace...
Pas le meilleur des NECRORIAN mais ça se lit bien. Quartiers riches américains, putes tailladées et égorgées, flicaille aux abois, scènes torrides et explicites, un final assez bon. Rien de plus qu'une lecture facile, digeste et vite oubliée. Allez zou, j'attaque IMPACTS du même auteur...
Pas le meilleur des NECRORIAN mais ça se lit bien. Quartiers riches américains, putes tailladées et égorgées, flicaille aux abois, scènes torrides et explicites, un final assez bon. Rien de plus qu'une lecture facile, digeste et vite oubliée. Allez zou, j'attaque IMPACTS du même auteur...
"Impacts" de Necrorian
Ils retrouvèrent le sergent Dawn lié à un arbre... Les autres ne l'avaient pas amputé des membres comme ils l'avaient pensé ; ils s'étaient contentés de lui ôter la chair, et c'était presque un squelette noirci de sang séché que se disputaient à présent des chiens sauvages.
Après Blood-sex, je pense que ce roman est aussi bon et percutant parmi les gores nécrorianistes. L'auteur va très loin en décrivant des scènes d'enfants mutilés (en ouverture et dans un final grandiose : la fuite d'un couvent au Viêt-Nam). Le personnage récurrent est Sam, un vétéran. Lorsqu'il voit un accident de camion se produire sous ses yeux, il va péter un câble et sa folie meurtrière va reprendre le dessus. Les séquelles des combats vont s'exprimer dans une fuite sanglante. Les personnages secondaires sont grossièrement esquissés mais les flashbacks de la guerre permettent une lecture sympa et rythmée. Bref, un bon petit bouquin qui joue le jeu jusqu'au bout.
Après Blood-sex, je pense que ce roman est aussi bon et percutant parmi les gores nécrorianistes. L'auteur va très loin en décrivant des scènes d'enfants mutilés (en ouverture et dans un final grandiose : la fuite d'un couvent au Viêt-Nam). Le personnage récurrent est Sam, un vétéran. Lorsqu'il voit un accident de camion se produire sous ses yeux, il va péter un câble et sa folie meurtrière va reprendre le dessus. Les séquelles des combats vont s'exprimer dans une fuite sanglante. Les personnages secondaires sont grossièrement esquissés mais les flashbacks de la guerre permettent une lecture sympa et rythmée. Bref, un bon petit bouquin qui joue le jeu jusqu'au bout.
Re: Collection GORE
Je viens à l'instant d'envoyer à quelqu'un un mail comportant plusieurs liens.
L'un d'entre eux mène directement à ce sujet, l'autre à celui-ci, et le troisième à l'article du blog de Trash intitulé "Nouvelle chair ?"
La question est: qui est ce quelqu'un ?
Deux indices: 1/ quel est le principal point commun entre ces trois sujets ?
2/ quel est l'auteur dont le nom (ou pseudonyme) est le plus souvent cité ?
Il est évident que si j'ai la chance d'obtenir un quelconque retour, je viendrai vous le transmettre.
L'un d'entre eux mène directement à ce sujet, l'autre à celui-ci, et le troisième à l'article du blog de Trash intitulé "Nouvelle chair ?"
La question est: qui est ce quelqu'un ?
Deux indices: 1/ quel est le principal point commun entre ces trois sujets ?
2/ quel est l'auteur dont le nom (ou pseudonyme) est le plus souvent cité ?
Il est évident que si j'ai la chance d'obtenir un quelconque retour, je viendrai vous le transmettre.
Re: Collection GORE
Il s'agit là d'une formulation cavalière, qui dissimule bien mal le respect que tu éprouves pour l'homme et son oeuvre. Je ne suis pas dupe. Et puis, si l'un de nous deux doit "mettre l'autre dans sa poche", je crois que les siennes, de poches, sont bien plus grandes que les miennes...
En fait, je lui ai transmis ces éléments, en toute transparence, dans un but informatif.
Il s'agissait pour moi de lui dire, sans obséquiosité mais sans détour, que nous apprécions son travail.
Du reste, sans lui et quelques autres auteurs, Trash n'existerait sans doute pas.
Ce sont là des données objectives, dont il fera ce qu'il voudra.
Si cela l'amène à être bien disposé à notre égard, tant mieux, mais cela sera une conséquence, et non la cause de mon initiative. Je pense d'ailleurs que le petit texte ci-dessous, à paraître dans le prochain numéro de notre fanzine La Tête En l'Ere début juin, devrait préciser ma position mieux que quelques arguments boiteux...
Nécrorian. Mieux qu'un pseudonyme, un affront. Une gifle, un crachat, une giclée de sang. Une oeuvre. Cinq bouquins Gore ultimes, poisseux, brutaux, parus au Fleuve Noir entre 1985 et 1989. Cinq pavés dans la mare stagnante de la bien-pensance littéraire. Les deux Blood-Sex, Impacts, Skin Killer, Inquisition... Des brûlots en noir et rouge, des miroirs brisés tendus à nos grotesques obscénités, pour mieux fouiller de leurs éclats rouillés notre pauvre condition inhumaine. Ensuite, plus rien. Pendant 22 ans. Un vide affreux, que rien ni personne n'a pu combler. Un plaie béante, à vif, sur ma peau la marque de l'absence, savamment entretenue pour que jamais elle ne cicatrise, au cas où... Et puis, l'année dernière, sorti de nulle part, au moment où plus personne ne l'espérait, un nouveau roman. Plaques chauffantes, chez Rivière Blanche. Un "Gore mais pas que", selon le mot de l'éditeur.
Soit. Plaques chauffantes est un polar dystopique, mais il y a quand même des gros bouts de viande dedans. Aucun doute, c'est bien du pur Nécrorian. Sec et sexe. De la littérature frontale, faciale. Dans ta face et dans ton c... Hum. On me dit que c'est l'heure de mes médicaments. Je les gobe gentiment. Pas que le mastard qui me surveille me fasse peur, hein, mais j'ai beaucoup trop à perdre. On m'a promis que je pourrais sortir début juin pendant quelques heures. Parce que Nécrorian va venir à Angers. En chair et en os. Il sera présent à la convention ImaJn'ère. Mon horrible petit bouquin va sortir chez ces dégénérés, Trash Editions, et on m'a accordé la faveur de venir le présenter au maître. Il faut absolument que je me tienne tranquille d'ici là. Plus que trois semaines à attendre. Je compte déjà les jours. Les heures. Et les minutes, aussi.
En fait, je lui ai transmis ces éléments, en toute transparence, dans un but informatif.
Il s'agissait pour moi de lui dire, sans obséquiosité mais sans détour, que nous apprécions son travail.
Du reste, sans lui et quelques autres auteurs, Trash n'existerait sans doute pas.
Ce sont là des données objectives, dont il fera ce qu'il voudra.
Si cela l'amène à être bien disposé à notre égard, tant mieux, mais cela sera une conséquence, et non la cause de mon initiative. Je pense d'ailleurs que le petit texte ci-dessous, à paraître dans le prochain numéro de notre fanzine La Tête En l'Ere début juin, devrait préciser ma position mieux que quelques arguments boiteux...
Nécrorian. Mieux qu'un pseudonyme, un affront. Une gifle, un crachat, une giclée de sang. Une oeuvre. Cinq bouquins Gore ultimes, poisseux, brutaux, parus au Fleuve Noir entre 1985 et 1989. Cinq pavés dans la mare stagnante de la bien-pensance littéraire. Les deux Blood-Sex, Impacts, Skin Killer, Inquisition... Des brûlots en noir et rouge, des miroirs brisés tendus à nos grotesques obscénités, pour mieux fouiller de leurs éclats rouillés notre pauvre condition inhumaine. Ensuite, plus rien. Pendant 22 ans. Un vide affreux, que rien ni personne n'a pu combler. Un plaie béante, à vif, sur ma peau la marque de l'absence, savamment entretenue pour que jamais elle ne cicatrise, au cas où... Et puis, l'année dernière, sorti de nulle part, au moment où plus personne ne l'espérait, un nouveau roman. Plaques chauffantes, chez Rivière Blanche. Un "Gore mais pas que", selon le mot de l'éditeur.
Soit. Plaques chauffantes est un polar dystopique, mais il y a quand même des gros bouts de viande dedans. Aucun doute, c'est bien du pur Nécrorian. Sec et sexe. De la littérature frontale, faciale. Dans ta face et dans ton c... Hum. On me dit que c'est l'heure de mes médicaments. Je les gobe gentiment. Pas que le mastard qui me surveille me fasse peur, hein, mais j'ai beaucoup trop à perdre. On m'a promis que je pourrais sortir début juin pendant quelques heures. Parce que Nécrorian va venir à Angers. En chair et en os. Il sera présent à la convention ImaJn'ère. Mon horrible petit bouquin va sortir chez ces dégénérés, Trash Editions, et on m'a accordé la faveur de venir le présenter au maître. Il faut absolument que je me tienne tranquille d'ici là. Plus que trois semaines à attendre. Je compte déjà les jours. Les heures. Et les minutes, aussi.
Re: Collection GORE
Si tu pouvais me faire dédicacer un exemplaire de TRASH à NECRORIAN, je crois bien que je serais disposé à t'épouser. Necrorian est un véritable joyau pour moi car il m'a inspiré une chose pour mon écriture : les victimes doivent être autant vicieuses (sinon pire) que leurs bourreaux. Ainsi, tous les personnages inspirent du dégoût et c'est cela qui rend l'auteur si original et percutant.
"Inquisition" de Necrorian
Il semblait que certains corps avaient bougé après qu'on les eut jetés dans ce caveau et le lieutenant imagina les carcasses brûlées, mais encore vivantes, rampant vers la porte, tendant des mains aux doigts décharnés, dépourvus de chairs, laissant sur le sol de grands lambeaux de peau calcinée.
Ouinnnnnnn, mon dernier GORE de Necrorian ! Ok, il me reste encore Plaques Chauffantes mais ce n'est plus la même chose. Je quitte un ami, un frère et mon coeur est triste. Surtout que ce dernier Gore avait une suite ! Que devient ce prêtre fou hanté par Torquemada, le célèbre Inquisiteur ? Accompagné d'un vétéran du Viêt-Nam (où ils ont combattu ensemble), son fidèle compagnon d'armes est devenu le bras séculier, le Tourmenteur. Les procès pour la Sainte-Office ont lieu dans une cave, sous une église. Les sodomites finissent carbonisées sur une claie de métal.
Les cauchemars du Viêt-Nam ressurgissent et se mélangent à un trip religieux et de rédemption par la torture. C'est jouissif et... y aura sans doute jamais la suite ! Léonox, si tu croises le Grand Maître comme prévu, tu auras cette question à lui poser : Et "Inquisition", bordel !!! Tu attends que je t'cogne avec mes rangers pour avoir la suite ?
Ouinnnnnnn, mon dernier GORE de Necrorian ! Ok, il me reste encore Plaques Chauffantes mais ce n'est plus la même chose. Je quitte un ami, un frère et mon coeur est triste. Surtout que ce dernier Gore avait une suite ! Que devient ce prêtre fou hanté par Torquemada, le célèbre Inquisiteur ? Accompagné d'un vétéran du Viêt-Nam (où ils ont combattu ensemble), son fidèle compagnon d'armes est devenu le bras séculier, le Tourmenteur. Les procès pour la Sainte-Office ont lieu dans une cave, sous une église. Les sodomites finissent carbonisées sur une claie de métal.
Les cauchemars du Viêt-Nam ressurgissent et se mélangent à un trip religieux et de rédemption par la torture. C'est jouissif et... y aura sans doute jamais la suite ! Léonox, si tu croises le Grand Maître comme prévu, tu auras cette question à lui poser : Et "Inquisition", bordel !!! Tu attends que je t'cogne avec mes rangers pour avoir la suite ?
"Le crâne infernal" de Shaun Hutson
"Peterson avait été éventré ; des fragments d'intestins étaient éparpillés autour de lui ; d'affreux morceaux noirâtres indéfinissables étaient même collés contre le mur. Le coeur au bord des lèvres, Nick se rendit compte que la créature lui avait dévoré les yeux.."
Un des premiers bouquins de Hutson (The Skull en V.O) avec une intrigue rappelant un peu celle de "Les fouilles de la peur". Durant des travaux sur un chantier, la pluie tombe depuis des jours. Une pelleteuse tombe dans une crevasse. On aperçoit alors des galeries souterraines. Nick Regan descend pour noter les dégâts occasionnés et trouve un crâne inhabituel, mi-humain et mi-animal. Forcément sa femme est archéologue (ça simplifie les choses) et constate que le crâne date de 1650. Le responsable du musée archéologique décide de le cacher malgré la mort d'un de ses collègues, tombé dans le coma après avoir subi une morsure du crâne !
Le scientifique découvre alors que le crâne se régénère grâce au sang ; c'est un homoncule. Le crâne se reconstitue et devient une créature de trois mètres de haut, aux quatre canines assoiffées de chair humaine.
Au final, c'est un bon petit gore sans réelles surprises. Le final réserve un rebondissement type. En bref, c'est un gore série Z qui peut aider un écrivain amateur du genre pour construire un récit identique. Tout est bien dosé avec des scènes horrifiques placées où il le faut.
Un des premiers bouquins de Hutson (The Skull en V.O) avec une intrigue rappelant un peu celle de "Les fouilles de la peur". Durant des travaux sur un chantier, la pluie tombe depuis des jours. Une pelleteuse tombe dans une crevasse. On aperçoit alors des galeries souterraines. Nick Regan descend pour noter les dégâts occasionnés et trouve un crâne inhabituel, mi-humain et mi-animal. Forcément sa femme est archéologue (ça simplifie les choses) et constate que le crâne date de 1650. Le responsable du musée archéologique décide de le cacher malgré la mort d'un de ses collègues, tombé dans le coma après avoir subi une morsure du crâne !
Le scientifique découvre alors que le crâne se régénère grâce au sang ; c'est un homoncule. Le crâne se reconstitue et devient une créature de trois mètres de haut, aux quatre canines assoiffées de chair humaine.
Au final, c'est un bon petit gore sans réelles surprises. Le final réserve un rebondissement type. En bref, c'est un gore série Z qui peut aider un écrivain amateur du genre pour construire un récit identique. Tout est bien dosé avec des scènes horrifiques placées où il le faut.
"Hurlements" de Gary Brandner
"Karyn se tourna vers son compagnon, mais il avait disparu. Ses vêtements étaient entassés sur le sol. La jeune femme se rua vers le fusil, mais un grand loup gris surgit tout à coup pour s'interposer entre elle et l'arme.
— Oh ! mon Dieu ! Vous aussi !
La bête avança vers Karyn..."
Après avoir apprécié "Massacres d'outre-tombe" de Gary Brandner, je me suis précipité sur le premier volume de sa trilogie HURLEMENTS consacrée au thème du loup-garou. Même si ce bouquin se révèle sans grandes surprises, l'écriture limpide de cet écrivain permet une lecture divertissante. Drago, un village retiré de Californie, est le lieu de l'intrigue. Une femme violée se rend dans ce patelin très calme avec son mari pour tenter de retrouver un équilibre mental. Les habitants se font rare durant la journée. À la nuit tombée, la jeune femme entend un hurlement qui provient des bois environnants. Les jours suivants, ses craintes se confirment... surtout lorsque deux campeurs disparaissent.
Un bon petit bouquin sur un fond de malédiction ancestrale. Vivement la suite...
"Sanguinaire engrenage" de Stephan Anderson
La chair s'ouvre lentement du cou jusqu'au pubis. Une avalanche de sang jaillit inondant les draps. Et le bras se relève prêt à frapper. Dans un sursaut de terreur, Buck lâche ses intestins pour tenter de dévier la lame, mais trop tard...
Rien de bien transcendant mais un bon divertissement. Dès le premier chapitre, nous assistons à un dépeçage en règle d'une femme par son mari, un flic de New York. Il se débarrasse du cadavre par de multiples moyens. Il fait croire à son fils unique, un poltron efféminé, que sa mère est partie avec un homme. Pour le fortifier et en faire un garçon viril, il lui fait boire du sang. Peu à peu, le jeune garçon change de caractère et devient un psychopathe. Une voisine, vieille fille et au physique ingrat, s'amourache du flic et devient une nymphomane après être passée entre ses cuisses. Elle le fait chanter car elle découvre certaines choses suspectes. Le flic tombe dans un engrenage et s'organise... à sa façon !
Ce bouquin se lit en une heure et permet de passer une belle soirée sanguinolente.
"Ombres effroyables" de Shaun Hutson
Kelly, horrifiée, le regarda enfoncer les pointes métalliques de la fourchette jusqu'à la rétine. Il poussa un hurlement de douleur et parvint à s'arracher l'autre œil, qui glissa sur le sol. Grant, tombant à genoux, l'écrasa sous lui comme un grain de raisin.
Ce n'est pas une grande cuvée Hutsonienne. Pourtant le thème abordé était prometteur : hypnose et contrôle du pouvoir astral. Quoi ? Qu'est-ce ? Si vous pouviez prendre le contrôle du subconscient d'une personne et d'en extirper le mal, vous en feriez quoi ? Vous assouviriez vos instincts les plus vils ou vous instrumentaliseriez des vengeances perfides ?
Le bouquin contient quelques scènes bien senties, un peu de fion mais l'ensemble est assez terne et banal. Le final relève un peu ce plat fade mais on passe vite à autre chose.
C'est pas grave Shaun, on t'aime quand même !
"L'équarrisseur de Soho" de N.G Mount
"Aveuglé par la giclée de sang qui obscurcissait la vitre, le mort-vivant actionna les essuie-glaces. Le caoutchouc brouta un instant sur place puis se mit en mouvement, écartant les morceaux de cervelle qui vinrent s'agglutiner sur les côtés du pare-brise."
Norbert Moutier a merdé. Son récit intimiste démarrait bien pourtant. Bailey, un pauvre gusse travaillant dans un abattoir est le roi du dépeçage. Puis, peu à peu, les machines le remplacent au détriment d'un travail manuel acharné et jouissif. Bailey se retrouve à faucher des quartiers de viande pour les revendre à des restaurateurs indélicats. Forcément, il se fait choper et se fait virer.
Vivant à Soho dans un gourbi, Bailey doit trouver de nouvelles sources de revenus et combiner sa passion de l'équarrissage. En parallèle, il doit fournir une vieille (Miss Parkington) en bouteilles de sang tous les jours (vous suivez, j'espère ?). Quoi de mieux que de buter des putes ? Elles ont de l'argent en liquide, sont dans des endroits discrets, n'intéressent pas les flics et du sang frais circulent dans leurs veines gonflées.
Jusqu'ici le pitch semblait bon, quasiment un scénar à la Shaun Hutson. Cette ambiance centrée sur un personnage seul et solitaire rappelle MANIAC ou DERANGED. Et après, Norbert a foiré son coup. Lamentablement et c'est une grosse erreur de débutant. Que fout ce putain de soldat-zombie qui débarque au milieu de l'intrigue ? De plus, il conduit une bagnole et décime 73 flics dans les ruelles londoniennes !!! C'est du grand n'importe quoi ! Et je vous évite de révéler à qui est adressé le sang livré à la vioque.
Ce GORE est essentiel pour les écrivaillons laborieux (dont je fais partie) pour connaître les écueils à éviter. Faut pas non plus prendre le lecteur pour un débile. Mais bon, Norbert j'te pardonne car il semble que ton premier gore "Neige d'enfer" est parfait. Et, d'après les rumeurs, il semblerait que tu caches quatre GORE dans tes fouilles et jamais publiés.
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